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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 936

  • Professeur dans un centre de formation d’apprentis, Pascal L. témoigne avoir été viré, menacé de poursuites et traité de “raciste” pour avoir signalé que la présence d’élèves voilées le gênait

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Professeur dans un centre de formation pour adultes privé, Pascal L. a été viré, menacé de poursuites et traité de “raciste” pour avoir voulu discuter des règles de laïcité avec sa direction après avoir constaté la présence d’élèves voilées dans sa classe. Valeurs actuelles s’est procuré un enregistrement sonore. Récit.

    Depuis plus de dix ans qu’il travaille dans l’enseignement, Pascal L., 42 ans, n’avait jamais été confronté à une décision si brutale. Ni jamais été traité de « raciste ». Aujourd’hui encore, plusieurs mois après les faits, il s’interroge sur ces évènements, non sans une certaine crainte vis-à-vis des conséquences qu’ils pourraient avoir. Lorsque nous le rencontrons, courant avril, dans un café parisien, il semble à la fois résigné sur son sort et déterminé à faire connaître l’injustice dont il dit avoir été victime. Il a bien consulté un avocat, mais celui-ci lui a déconseillé d’enclencher une procédure. La justice ne peut rien pour lui. Les médias pourraient-ils faire quelque chose ? Il s’interroge.

    L’affaire débute en octobre 2021, au centre de formation d’apprentis (CFA) Enfances et Compétences, structure parisienne privée appartenant au réseau de crèches La Maison Kangourou. Plusieurs classes d’adultes, essentiellement de jeunes femmes, sont formés chaque année dans ce CFA pour apprendre les métiers de « la petite enfance » (employée de crèche, assistante maternelle, garde d’enfant…) et obtenir un CAP. Pascal L. y est enseignant depuis 2018, via un « CDD d’usage », renouvelé chaque année. Vendredi 15 octobre 2021, jour de la rentrée pour le CFA, il donne son premier cours d’histoire-géographie (matière qui comprend l’éducation civique et donc la laïcité) et découvre qu’une de ses élèves est couverte d’un « tchador », un ample voile islamique qui couvre la tête, le cou et les épaules.

    En plus de dix ans d’enseignement, affirme le professeur, c’est la première fois qu’il est confronté à un signe religieux ostentatoire. Il est d’ailleurs convaincu que ces signes sont interdits par le règlement du CFA, à l’instar des écoles publiques, comme le montre les SMS échangés par la suite avec la directrice. Coïncidence, ce 15 octobre est aussi le jour d’hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné par un musulman radicalisé après un cours d’enseignement civique.

    (…) Valeurs via fdesouche

  • Le deuxième quinquennat de Macron à peine entamé, Le Maire, Darmanin et Philippe préparent déjà 2027

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Président réélu, mais Président non rééligible en 2027, Emmanuel Macron entame à peine son quinquennat que, déjà, s’aiguisent les ambitions autour de lui. Chacun dans leur style, Bruno Le Maire , Gérald Darmanin et Édouard ­Philippe ont fait un pas en avant cette semaine, confirmant qu’il faudrait compter avec eux dans la bataille pour la succession. De quoi irriter les macronistes légitimistes, qui font bloc autour de la Première ministre, Élisabeth Borne . « Chacun essaie de se placer dans la course aux petits chevaux, mais ce n’est pas l’enjeu aujourd’hui », s’agace ainsi un cadre de la majorité.

    « Imaginer que ça peut se faire contre le Président, c’est mal connaître les institutions et la volonté d’Emmanuel Macron de présider jusqu’au dernier quart d’heure, met aussi en garde un proche du chef de l’État. Et c’est mal connaître Élisabeth Borne de penser qu’elle va regarder les balles passer. » La locataire de Matignon va vite devoir apprendre à nager en compagnie de ces trois « requins », comme les a surnommés un macroniste. Sous peine d’être dévorée.

    Mercredi, Bruno Le Maire est monté à la tribune du Sénat pour prononcer le discours de politique générale. A-t-il eu un pincement au cœur en se mettant ainsi dans la peau du chef du gouvernement ? Ce jour-là, il s’agissait de lire les mots d’une autre, Élisabeth Borne, qui s’adressait au même moment aux députés. Mais si cette tâche lui est revenue, c’est qu’à défaut d’être Premier ministre « BLM » est désormais le premier des ministres, selon l’ordre protocolaire. Et le seul, sous la Ve République, à être resté aussi longtemps à la tête de Bercy sans interruption. Depuis 2017, il n’a cessé de grimper dans la hiérarchie gouvernementale. Signe de son poids dans l’exécutif, le ministre de l’Économie s’est autorisé, lundi matin sur France Inter, à annoncer lui-même sa reconduction à son poste. Tant pis pour le crime de lèse-majesté.  […]

    Édouard Philippe a un message pour les Français : « On va aller au bout » , « on est déterminé » même si cette « aventure collective » sera « longue ». L’opiniâtreté de l’ancien Premier ministre a déjà résonné près de 120 000 fois aux oreilles des internautes, si on en croit les vues de cette vidéo mise en ligne vendredi. Objectif : que ces visionneurs se transforment en nouveaux adhérents du parti philippiste, Horizons. Et qu’ainsi le maire du Havre fasse un pas de plus sur son chemin vers la prochaine présidentielle. […]

    Gérald Darmanin entend aussi jouer sa partition personnelle, lui aussi a été envisagé par certains pour remplacer ­Élisabeth Borne, lui aussi est à la tête d’un ministère de premier plan… Gérald Darmanin émerge pourtant tout juste de la délicate séquence de la gestion de la finale de Ligue des champions, le 28 mai au Stade de France. Laquelle pourrait connaître un nouveau rebondissement mercredi, avec la présentation des conclusions de la mission d’information sénatoriale sur ces incidents. Qu’importe : le ministre de l’Intérieur sort renforcé du remaniement. Et entend bien continuer à peser. [..]

    Le JDD via fdesouche

  • Une épidémie banale

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Une épidémie banale

    Laurent Toubiana, épidémiologiste, chercheur à l’INSERM et spécialiste des épidémies de maladies infectieuses, a fondé l’IRSAN, institut de recherche pour la valorisation des données de santé qui recueille des données provenant de diverses sources et les analyse. Il suit depuis longtemps et en détail les épidémies de gastro-entérite, de bronchiolite et de grippe. Il vient de publier Covid 19 une autre vision de l’épidémie, dans lequel il explique le décalage entre les analyses présentées par les médias et les gouvernants, en France comme à l’étranger, et la réalité chiffrée de la maladie. Il fait le récit dans ce livre de toutes les incohérences dans la gestion de cette épidémie ainsi que des contradictions et erreurs de nombreux responsables.

    A rebours du discours officiel, il n’hésite pas à écrire, chiffres à l’appui, en comparaison des épidémies annuelles de grippe et des chiffres de la mortalité, que cette épidémie fut banale :

    Par rapport aux épidémies saisonnières habituelles, en nombre total de malades, l’épidémie de Covid s’apparente à une épidémie mineure qui aurait pu passer inaperçue si l’ensemble du dispositif de santé (médecins généralistes et hôpitaux) avait été normalement utilisé. […]

    Nous prenons conscience, après deux ans de crise, que les autorités de santé ont dramatisé au-delà de toute limite l’importance de l’épidémie. Nous le voyons aujourd’hui pour l’épidémie de Covid, mais c’était déjà le cas pour les épidémies de grippe. Le choix des autorités de santé dans la gestion de l’épidémie de Covid a été la mise en place de mesures disproportionnées à tout point de vue, sacrifiant l’immense majorité de la population au lieu de protéger les individus vulnérables. Ce faisant, elles ont généré une crise extraordinaire alors qu’elles ne pouvaient pas ignorer que cette épidémie était ordinaire.

     

    Source : lesalonbeige

  • Vaulx-en-Velin (69) : l’OL et Adidas rénovent le terrain multisports du quartier, des jeunes l’incendient la veille de l’inauguration

    Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2022

    Mais des jeunes du quartier Vernay-Verchères de Vaulx-en-Velin n’ont eu que faire de ces montants. Dans la nuit de mercredi à jeudi, ils ont ravagé le terrain multisports qui avait été rénové par OL Fondation et Adidas. L’inauguration avec les élus vaudais devait avoir lieu ce vendredi, elle a évidemment été annulée à la dernière minute.

    Selon le Progrès, un incendie a été réalisé près d’une cage de football, mettant le feu à ses filets. Des tags ont aussi été réalisés au sol.

    Les dégâts ne sont pas trop importants mais retarderont l’ouverture du playground aux habitants du quartier.

    Lyon Mag via fdesouche

  • Entre 2.500 et 5.000 églises menacées de disparaître d’ici à 2030

    Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2022

    La sécularisation de la France associée à un manque de moyens accélère la détérioration du patrimoine religieux français. C’est le constat alarmant posé par Pierre Ouzoulias et Anne Ventalon, respectivement sénateur PCF des Hauts-de-France et sénatrice LR de l’Ardèche, dans un rapport présenté mercredi 6 juillet sur le patrimoine religieux français. L’état des églises à travers la France est très variable en fonction des situations. Les églises construites avant 1905 et qui appartiennent aux collectivités locales sont en bien meilleur état que celles détenues par l’Église construites après cette date.

    En effet, les premières ont plus de moyens pour conduire les travaux nécessaires à la restauration des édifices religieux. Les églises les plus menacées sont plus particulièrement celles datant du XXe siècle pour leur faible intérêt culturel et leurs matériaux de mauvaise qualité, rendant les frais de restauration particulièrement onéreux. Ainsi, l’Observatoire du patrimoine religieux estime que 2.500 à 5.000 édifices sont menacés de démolition d’ici 2030.

    Si la menace qui pèse sur les églises est bien souvent le rachat par des particuliers ou des entreprises qui les transforment par la suite en logement, en bar ou bibliothèque, comme dans de nombreux pays anglo-saxons, la France est épargnée par ce genre de pratiques. Depuis 1905, « seules » 250 églises communales ou diocésaines, soit 0,6% de l’ensemble du patrimoine religieux catholique, ont été rachetées et transformées par des particuliers, ont indiqué les sénateurs lors de la présentation citant des chiffres de la Conférence des évêques de France. « Les élus sont attachés à leur église. Vendre serait vécu comme un échec », affirme Pierre Ouzoulias, sénateur PCF des Hauts-de-France et rapporteur de la mission d’information. Ce dernier rappelle d’ailleurs que les monuments religieux font la richesse de la France, et en particulier de ses territoires ruraux : « Il faut cesser de concevoir le patrimoine comme une dépense mais comme un investissement. Le patrimoine n’est pas une charge que l’on ne serait pas capable d’assumer mais une chance pour notre pays. »

    Le rapport se penche aussi sur l’état des objets et mobiliers religieux. Un grand inventaire « de la cathédrale à la petite cuillère » pour reprendre l’expression d’André Malraux, devrait être lancé dans les mois à venir, lance le sénateur communiste. En effet, faute d’une base de données précise sur les richesses que possèdent les églises, les conservateurs peuvent difficilement lancer un projet de mise en valeur du patrimoine religieux. Cette initiative doit aussi permettre à l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels et ainsi éviter que ne se multiplient les actes de vandalisme. De nombreuses églises restent d’ailleurs fermées pour protéger le lieu des dégradations. Le rapport propose à cet égard un plan de surveillance, faisant notamment appel au volontariat parmi les jeunes.

    Si tous ces dispositifs à venir sont précieux pour la sauvegarde du patrimoine religieux, le meilleur plan de restauration reste l’usage partagé des édifices religieux, rappelle le président de la commission et sénateur (UDI) du Val-de-Marne Laurent Lafon. Une église se dégrade rapidement lorsqu’elle n’est pas ouverte, ventilée et chauffée. « Les églises sont faites pour vivre », souligne-t-il. Une des propositions majeures du rapport est donc l’utilisation partagée de l’église. La Conférence des évêques de France s’inscrit parfaitement dans cette ligne directrice avec la Nuit des églises, une semaine d’été durant laquelle les chapelles et cathédrales accueillent des événements culturels en tout genre. Pierre Ouzoulias prend aussi l’exemple des sorties scolaires : l’ancien historien et archéologue encourage les professeurs à emmener leurs élèves dans des églises pour illustrer des points du programme d’histoire.

    Le mouvement de socialisation des églises peut effrayer mais il n’est en rien à confondre avec l’acte de désacralisation, qui n’est « pas souhaitable parce qu’elle est irréversible », explique le sénateur communiste. De plus, tout événement non religieux qui prend place dans une église doit être soumis à l’accord de l’affectataire, c’est-à-dire le prêtre responsable du monument selon le code général de la propriété des personnes qui autorise depuis 2006 l’utilisation des édifices pour des activités non culturelles « compatibles avec l’affectation cultuelle ». L’utilisation partagée est avant tout pensée pour permettre aux habitants de se réapproprier leur patrimoine et leur histoire : « Le patrimoine religieux ne doit pas être exclu de la société », affirme Pierre Ouzoulias. « On ne peut comprendre la société sans comprendre son rapport au culte et au religieux ».

    Aléteia via fdesouche