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  • Jacques Chirac : le plus détestable et le plus nocif des présidents de la Ve République ?

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2019

    Auteur : Philippe Carhon

    Jacques Chirac : le plus détestable et le plus nocif des présidents de la Ve République ?

    Comme le veut la tradition à la mort d’une personnalité politique, un concert de louanges unanimes et d’hommages s’abat en continu et en copier-coller pour saluer la mémoire de Jacques Chirac. Y compris de la part ses anciens opposants politiques les plus farouches…ce qui assez compréhensible puisque Jacques Chirac avait fait élire François Mitterrand contre Giscard en 1981. C’est ainsi en république, même si il est certain que Jean-Marie Le Pen ne bénéficiera du même traitement médiatique lorsqu’il quittera ce monde…

    Jean-Marie Le Pen @lepenjm

    Mort, même l'ennemi a droit au respect.

    Bien que les présidents qui lui ont succédé (Sarkozy, Hollande, Macron) n’aient pas vraiment brillé par leurs politiques respectives et qu’ils ont surtout abîmé la stature présidentielle, est-il concevable aujourd’hui de rendre hommage à l’homme et à la fonction présidentielle tout en estimant en parallèle que la carrière politique de Jacques Chirac fût l’une des plus néfaste pour la France sans même parler de ses agissements malhonnêtes qui auraient dû lui barrer définitivement la route de l’Elysée et le conduirent (bien tardivement en 2011 à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour détournement de fonds publicsabus de confiance, prise illégale d’intérêts, délit d’ingérence ce qui lui vaut d’être le premier ancien président de la République française condamné par la justice . Pour le tribunal, il est « l’initiateur et l’auteur principal des délits » et « a manqué à l’obligation de probité qui pèse sur les responsables publics, au mépris de l’intérêt public des Parisiens ».

    Il n’est donc pas inutile d’effectuer quelques rappels sur sa carrière :

    “(…) Pour avoir une petite idée de ce que donnerait un Juppé à la tête de l’Etat, il convient donc de se remémorer le bilan calamiteux de Chirac comme Premier ministre, puis comme président de la République. On lui doit en 1975 la loi Veil qui tue légalement plus de 200.000 enfants français par an dans le ventre de leur mère (…), en 1976 le regroupement familial qui a transformé une immigration temporaire de travail en une immigration de peuplement et d’ayants-droit sociaux mettant ainsi en œuvre une politique de Grand Remplacement, en 1975 la création de la taxe professionnelle ruineuse pour les entreprises et donc pour l’emploi, en 1996 la fin du service militaire obligatoire coupant le lien entre l’armée et la nation, en 1996 la fin des essais nucléaires mettant en danger l’indépendance de la France, en 1995 la condamnation de la France en tant que telle pour les déportations des juifs sous l’Occupation (…). Ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait voulu faire, Chirac l’a fait sans honte et sans hésitation : condamner solennellement le pays dont il présidait officiellement aux destinées.

    Chirac est tout sauf un homme intellectuellement et politiquement courageux (…) Politicien sans foi ni loi et sans aucune conviction (il a mis vingt ans durant la capitale de la France en coupe réglée pour assouvir son ambition présidentielle). C’est en effet un système mafieux qui lui permit d’accéder à la magistrature suprême (…) Il faut se souvenir du discours dithyrambique qu’il avait tenu à l’Elysée pour le 275e anniversaire de la franc-maçonnerie en France. Chirac s’est opposé constamment à la reconnaissance des racines chrétiennes de la France et de l’Europe, a déclaré en 1995 qu’il était opposé à une loi morale s’imposant à la loi civile (…) Il est l’instigateur de quasiment tous les traités qui ont détruit pan après pan tous les attributs de souveraineté de notre pays : Acte unique, Amsterdam, Nice, Constitution européenne. Et c’est son engagement militant en faveur de Maastricht, à la fin de la campagne référendaire, qui permit in fine au oui de l’emporter le 20 septembre 1992, ce qui entérina la fin de notre monnaie nationale et réduisit donc considérablement  nos marges de manœuvre budgétaires.

    Ayant dit un jour qu’il n’avait « qu’une haine au monde, le fascisme », il tint parole. En diabolisant trente ans durant la droite nationale. En reprenant à son compte les pires calomnies et en jetant sur elle les plus violents anathèmes. En accordant le statut d’ancien combattant aux Brigades internationales dès son arrivée à l’Elysée, montrant ainsi qu’il était resté fidèle au jeune homme qui vendait à la criée l’Humanité et signait l’appel de Stockholm. En reprenant sur Vichy et sur le maréchal Pétain tous les mensonges qui se sont aujourd’hui médiatiquement imposés.

    (…)  nous ne participerons nullement aux hommages vibrants qui ne manqueront pas de se multiplier tant à gauche qu’à droite de l’échiquier politiqueFace à un homme profondément corrompu qui aurait dû finir sa vie en prison et être définitivement inéligible, un piètre politicien soumis aux lobbies les plus puissants et les plus détestables (…), un  individu sans idéal, sans colonne vertébrale, prêt à toutes les trahisons, de Chaban à Giscard, pour sa seule ambition présidentielle, un homme inculte et malfaisant, n’ayant aucune sincérité, aucune authenticité, aucun honneur, aucun génie, nous garderons l’œil sec. Et nous n’avons que mépris pour tous ces militants de droite qui pendant des décennies ont vu en lui l’homme providentiel (…)”

    Et pour ceux qui préfèrent l’humour, il y a cet excellent film Dans la peau de Jacques Chirac dont le texte dit par l’imitateur Didier Gustin a été écrit par Karl Zéro et Eric Zemmour.

     

    Source : lesalonbeige

  • Pour 75% des sympathisants RN, Chirac a été « un bon président »

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2019

    Par  le 27/09/2019

    bon président,chirac,rn

    79 % des Français interrogés par Odoxa pour France Info et Le Figaro se souviennent de Jacques Chirac comme d’un «bon» chef de l’État. Ce sentiment est même transpartisan. Car si 93% des sympathisants LR le partagent, 80% des proches de LREM et 75 % de ceux du RN sont sur cette même ligne. Légèrement en retrait, les Insoumis sont tout de même 65% à partager cet avis.

    Si les Français apprécient l’ancien chef d’État, c’est avant tout pour sa personnalité. Il est jugé «sympathique» (90%), proche des gens (87%), incarnant la France (87%), charismatique (83%) et dynamique (75%). […]

    Le Figaro via fdesouche

  • Suicide français : un avortement pour 3 naissances

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2019

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    Suicide français : un avortement pour 3 naissances

    L’hécatombe se poursuite et, par effet collatéral, le grand remplacement prend de l’importance. Le ministère de la Santé a publié hier les chiffres des naissances et des avortements de 2018 :

    • 224 300 avortements ont été réalisés en France, dont 209 500 auprès de femmes résidant en métropole, en hausse de 3% par rapport à l’année dernière (217.786 avortements en 2017).
    • Le taux de recours s’élève à 15,0 avortements pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en métropole et à 27,8 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), son niveau le plus élevé depuis 1990.
    • Les femmes de 20 à 29 ans restent les plus concernées, avec un taux de 27 avortements pour 1 000 femmes sur l’ensemble du territoire.
    • L’indice conjoncturel d’avortement atteint 0,56 avortement par femme en 2018.
    • 5,3 % de l’ensemble des avortements (soit près de 12 000) sont pratiquées entre la 12e et la 14e semaine d’aménorrhée
    • 2018 a compté 758 000 naissances, soit environ un avortement pour trois naissances (2e tableau ci-dessous).

    Voici l’évolution des avortements et des naissances :

     

    Source :lesalonbeige

  • Ce ramassis de médiocres…

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2019

     

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    Par Jarente de Senac

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France va connaître sous la houlette d’un Gouvernement provisoire de la République française (3 juin 1944 – 27 octobre 1944) la publication d’une série d’ordonnances permettant d’épurer la société française. 30 000 à 40 000 Français, selon l’historien Robert Aron, seront passés par les armes dans l’indifférence d’un certain De Gaulle et de son bras armé, le Parti communiste et ses tueurs (déjà !) La IVe République aura deux médiocres pour président, Vincent Auriol de 1947 à 1954 et René Coty de 1954 à 1959. Mais ces deux pantins ne gouverneront pas, ils veillent sur les institutions. Les vrais acteurs ce sont les présidents du Conseil qui vont se succéder au gré des majorités mouvantes de la chambre des députés.  Là où règne les trois grands partis : les faux-culs démocrates chrétiens du MRP, les socialistes de la SFIO, francs-macs pour la plupart d’entre eux, et les thuriféraires de Joseph Staline à savoir les membres du parti communiste.

    Le bal des médiocres s’égrène de Robert Schuman à Henri Queuille, René Pleven, Edgar Faure, Antoine Pinay, Pierre Mendès-France, Guy Mollet pour finir avec Pierre Pflimlin. C’est alors que se produit le coup d’état gaulliste du 13 mai 1958 où De Gaulle se fait introniser président du Conseil avant de changer la constitution. Et d’inaugurer la Ve République. Dès lors, c’est bien le président qui gouverne et son premier ministre, le premier esclave de cette Ripouxblique d’un nouveau genre. Le seul et unique président à sortir du lot de cette médiocrité ambiante est Georges Pompidou qui avait une vraie et non pas certaine, idée de la France qu’il va industrialiser. Et ce, sans pourrir la vie des Français comme le feront ses successeurs.

    Depuis 1945, la France comme toute l’Europe occidentale est inféodée à Washington et à ses choix géopolitiques catastrophiques (Corée, Vietnam, Afghanistan, Irak). De Mitterrand à Macron, tous courberont l’échine devant le grand Satan. Chirac comme les autres naviguera à vue étant donné que ses compétences se limitent à savoir organiser une campagne électorale et certainement pas à en gérer le succès. Résultat des courses, deux présidences ataraxiques !

    De Chirac, il ne peut rien rester, car il n’a rien fait, rien entrepris. Il n’a fait que bouffer, baiser et tâter le cul des vaches. Il faut bien dire que le régime démocratique – qu’on espère en fin de course – ne génère que des médiocres ou des gens intelligents mal employés. Qu’est-ce qu’un député, un sénateur ? Rien. Si, à justifier ce régime où l’on nous serine que sans eux, il n’y aurait pas de démocratie. Mais les seuls à tenir la boutique, ce sont les maires et les élus locaux. Et une administration de plus en plus autonome qui pourrit chaque jour un peu plus la vie des Français. Platon a dit tout le mal qu’il fallait penser des démocraties. On ne doit pas perdre de vue que ce sont les rois de France qui ont fait ce pays quand nos démocraties s’acharnent, depuis 1870, à le défaire. Tirez-en les conclusions vous même.

     

    Source : synthesenationale

  • Jacques Chirac est mort. Certes. Et après ? Ou, plus précisément, et avant ?

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2019

    Aristide Leucate

    Au risque de passer pour le cousin mal dégrossi habitant la campagne profonde, débarquant avec ses croquenots crottés dans un salon XVIIIe avec parquet en marqueterie, tapisseries chamarrées et lustres en cristal, faisons choir, sans tarder, ce monument d’intense tartufferie qui consiste à dire tout le bien, avéré ou reconstruit, que l’on pense d’une personne, une fois celle-ci montée dans le train roulant à toute vitesse vers saint Pierre.

    À peine quelques heures que l’ancien président de la République a tiré sa révérence que pleuvent, déjà, grenades laudatives et gravas apologétiques, les uns et les autres, à droite, au centre et à gauche, dans un rare et artificiel moment d’union nationale, s’efforçant, avec plus ou moins de talent et d’imagination, de tresser les lauriers hagiographiques du « grand homme ».

    La vie est une succession de bilans. La mort, un inventaire. Celui de Jacques Chirac, énarque passé rapidement à la vie politique, au point d’en faire une profession à temps plein pendant quarante ans, présente un lourd passif.

    Passons sur son engagement de jeunesse aux côtés du Parti communiste « français » – les guillemets s’imposent d’autant plus qu’en ce temps-là, le parti des « 75.000 fusillés » avait les yeux de Chimène pour Moscou. Notons, toutefois que, s’il est des erreurs qui peuvent être fécondes, Chirac persista avec constance, toute sa vie, dans son tropisme gauchisant.

    Mais que doit-on retenir du personnage depuis le fameux « appel de Cochin » du 6 décembre 1978, lorsque ce dernier, alors déjà maire de Paris et président du jeune RPR, fustigeait le « parti de l’étranger » en visant l’UDF giscardienne taxée de vouloir vassaliser la France à l’Europe ? Rien ! Ce fut une imposture médiatique de taille que d’attribuer à celui-ci une posture idéologique qui devait bien plus à Marie-France Garaud et à Pierre Juillet, ses proches conseillers d’alors, lesquels regretteront amèrement d’avoir choisi ce cheval boiteux pour défendre le projet d’une France au sein d’une confédération européenne de nations indépendantes.

    Politicien roué comme savaient en fabriquer les deux Républiques devancières dont il sut prolonger, sous la Ve gaullienne, les plus détestables pratiques, disposé à tous les renoncements comme à toutes les trahisons, cet « immobile à grand pas », selon l’éloquente expression d’Éric Zemmour, n’aura jamais aussi bien appliqué ce précepte attribué au bon docteur Queuille (ancien ministre, élu de Corrèze) en vertu duquel « il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout ».

    Ses deux mandats de chef de l’État furent catastrophiques : démantèlement accéléré des services publics sur ordre de Bruxelles, aggravation du chômage, de la dette publique, de l’immigration de masse (souvenons-nous des illégales occupations d’églises et autres lieux), embrasement des banlieues, asservissement à l’Union européenne (désavoué par 55 % des Français en 2005), déséquilibre institutionnel avec l’instauration du quinquennat (issu d’un référendum aussi inutile que fortement abstentionniste).

    En outre, en dépit de ses affinités pro-arabes, il sut remarquablement s’attirer certaines grâces en jetant l’opprobre sur la France, l’accusant d’avoir collaboré avec l’occupant dans la déportation des Juifs de France. Ce faisant, l’homme de l’ironique « fracture sociale » raviva les plaies douloureuses du « temps où les Français ne s’aimaient pas » et, par cette repentance à laquelle aucun de ses prédécesseurs n’avait voulu succomber, introduisit le ferment de la haine de soi dans un pays déjà en proie au doute identitaire.

    Ne parlons même pas de sa lâcheté tactique qui le conduira, au lendemain du 21 avril 2002, à triompher à la Pyrrhus en confisquant le débat d’entre-deux-tours et en divisant un peu plus la société française.

    Requiescat in pace.

     

    Source : bvoltaire