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  • Grèce : À la frontière, des citoyens patrouillent pour « éviter l’invasion » de migrants, « Si un accident doit arriver, il arrivera ! »

    Publié par Guy Jovelin le 08 mars 2020

    Par  le 07/03/2020

    A la nuit tombée, dans le village de Poros, dans le Nord-Est de la Grèce, les tracteurs sont à l’arrêt et les rues désertes. Sakis, vêtu d’un treillis militaire, se rend le long du fleuve Evros, à la frontière avec la Turquie, « pour défendre les portes de la Grèce et de l’Europe ».

    Au bout de ce petit bourg agricole, le fleuve, relativement étroit, reste un point privilégié de passage des réfugiés entrant en Grèce. Depuis la décision de la Turquie d’ouvrir ses portes, le 28 février, policiers lourdement équipés, agriculteurs, éleveurs, chasseurs et pêcheurs bloquent tout accès.

    Rassemblés autour d’un feu improvisé, ils veulent « éviter l’invasion », explique Sakis, un agriculteur de 38 ans. Fusil de chasse sur le dos, l’heure est venue de quadriller le secteur.

    « J’ai très peu dormi depuis. Jour et nuit, je fais des rondes avec ma voiture sur le chemin longeant le fleuve pour observer si des barques tentent d’accoster sur le rivage grec », raconte-t-il, épuisé.

    Dès qu’un migrant est repéré, la police ou l’armée est avertie et l’exilé est embarqué. Giokas Xanthos s’adonne à la pêche régulièrement sur l’Evros et connaît les points sensibles où les passeurs lâchent les migrants: « nous avons une connaissance parfaite du terrain qui peut être utile aux autorités ».

    Encore hantée par la crise migratoire de 2015, la population locale sombre dans une rhétorique xénophobe, guerrière, et s’organise pour que les frontières grecques restent hermétiques.

    (…) Depuis mardi, Dimitris Kolgionis, maire adjoint de Pherès, la commune de 5.000 habitants dont dépend Poros, a organisé des rotations pour surveiller la frontière: « 500 personnes ont répondu présentes et se relayent par tranches horaires ».

    De 9H à 13H, mercredi, c’était au tour de Giorgos Ioumis, retraité, de participer à la patrouille citoyenne: « Toute la région de l’Evros est mobilisée. Nous sommes en zone de guerre et il faut défendre notre territoire ».

    (…) Des médias grecs rapportent également des arrestations musclées de migrants par des groupes de citoyens armés. « Nous avons des armes par protection », précise Sakis, « nous sommes décidés à garder nos frontières. Et si un accident doit arriver, il arrivera ! ».

    (…) Nice-Matin via fdesouche

  • Agde (34) : il voulait épouser une fillette de 10 ans

    Publié par Guy Jovelin le 08 mars 2020

    Par  le 07/03/2020

    Il avait eu un différend avec ses voisins car il voulait épouser leur fille de 10 ans. La cour d’appel de Montpellier a rejeté sa demande en liberté. Quentin, 30 ans, reste en prison pour l’instant.

    (…) L’enquête montre que cet homme est au chômage depuis deux ans, fume beaucoup de cannabis et s’est converti à un islam rigoriste.

    (…) Midi Libre via fdesouche

  • Face à la Turquie, l’Europe doit choisir entre la force et la faiblesse

    Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2020

    Rédigé par notre équipe le 06 mars 2020

    Il est des crises qui se font le révélateur d’une décadence assumée ou d’un réveil annoncé. La crise migratoire opérée par la Turquie contre l’Europe en est une. Elle diffère largement des autres crises migratoires de ces dernières années. En effet, les immigrés cherchant à pénétrer en Europe ne le faisaient, jusqu’ici, que de manière désordonnée et en s’organisant par eux-mêmes. Si des passeurs structuraient ces entrées illégales, il était toutefois question d’acteurs privés œuvrant illégalement au sein d’Etats en décompositions (aidés, toutefois, par des ONG occidentales, qui avaient finis par se reconvertir en taxis des mers, avant que leurs manœuvres ne soient mises au grand jour par l’action du C-Star, le bateau européen financé par le réseau Génération Identitaire).

    Aujourd’hui, l’immigration illégale est devenue la politique étrangère officielle d’un Etat voisin de l’Europe : la Turquie. Il ne s’agit donc plus de combattre un phénomène, mais un Etat. Et si l’Europe pouvait se permettre (aux yeux des plus naïfs) de se laisser attendrir par des flux d’immigrés incontrôlés, elle ne doit pas laisser impuni cet affront que lui fait la Turquie à la face du monde. Laisser un Etat voisin comme la Turquie la déstabiliser impunément serait envoyer un message dramatique à l’international. Cela signifierait que l’Europe ne pèse plus rien (et nous ne parlons pas ici de l’Union européenne, mais bien de l’Europe, car une action concertée des nations européennes suffirait à surmonter cette crise).

    C’est la crédibilité de tout Européen à l’international qui est en jeu. La crédibilité de nos entreprises (comme l’a montré l’exemple de Frédéric Pierucci et de Carlos Ghosn, on n’hésite déjà plus à rudoyer nos chefs économiques à l’étranger), celle de notre politique internationale (du moins ce qu’il en reste), mais aussi notre crédibilité militaire. Si de simples vagues de migrants peuvent déstabiliser nos nations, que vont penser les Turcs ou encore les Chinois de notre capacité à gérer les crises sécuritaires, et donc militaires ? Car il est bien loin le temps où les pays européens faisaient la guerre contre des puissances égales ; de nos jours, nous ne nous engageons que dans des combats asymétriques de faible intensité.

    Des pays comme la Turquie (mais il en va de même de la Russie, de la Chine et des Etats-Unis) ne respectent que la force. Et Ankara n’hésite pas à l’employer : elle a envoyé un millier de policiers appartenant à ses forces spéciales aux frontières gréco-turques, afin d’empêcher la Grèce de refouler les immigrés tentant de forcer ses portes. La Turquie distribue des pinces afin que les arrivants puissent découper les fils barbelés. Les masses déployées par la Turquie sont acheminées en bus par l’Etat afin de gagner rapidement la frontière européenne.

    L’heure n’est donc plus à l’hésitation. Si les Européens souhaitent conserver le peu d’estime qu’il leur reste à l’étranger, ils doivent réagir. Bloquer entièrement la frontière européenne avec la Turquie est une nécessité vitale, qui mériterait le déploiement de milliers d’agents européens en Grèce et en Bulgarie. De fortes sanctions économiques devraient de même mettre à mal l’économie turque et obliger Ankara à revoir sa position. Enfin, la présence européenne en mer Egée devrait être renforcée : si la France et la Grèce ont fait savoir qu’elles allaient renforcer leur coopération maritime dans la région, des pays comme l’Italie, l’Espagne, voire l’Angleterre, pourraient être associés à une croissance de la présence maritime européenne dans les eaux grecques.

    La Turquie a passé une ligne rouge, celle de la déstabilisation de l’Europe. Ne pas réagir serait pousser les ennemis de notre continent à augmenter leurs nuisances contre nous.

    Au XIXe siècle, nombreux ont été les auteurs européens à soutenir la Grèce face à la Turquie : Lamartine, Victor Hugo, Lord Byron… Parce que la Grèce n’est pas un pays comme les autres en Europe : elle est la matrice de notre civilisation. Ne pas venir en aide à la Grèce serait suicidaire pour l’Europe. A l’inverse, à travers cette crise, les Européens ont l’occasion de se tirer de leur torpeur et de renaitre là même où leur âme fut forgée !

     

    Source : 24heuresactu

  • Crise migratoire : fracture au sein de l’Union Européenne

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2020

    Le gouvernement rouge-jaune italien campe sur ces positions immigrationniste et politiquement correcte. Lors du sommet des ministres de l’Intérieur tenu en urgence à Bruxelles en fin d’après-midi le mercredi 4 mars, l’Italie a refusé de consentir à la Grèce des renforts de police. Athènes demandait l’envoi symbolique de 100 hommes de toute l’Europe, la Pologne en garantit 200, tandis que Rome n’accorde que des hommes pour étudier les demandes d’asile et ses bateaux des garde-côtes ne chasseront pas les canots

    Pourtant l’activation de Frontex, l’agence communautaire de défense des frontières, faite à la demande du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, signifie que les pays membres doivent fournir leurs propres unités de renfort à la police et aux garde-côtes grecs afin qu’ensemble les 27 pays de l’UE protègent les frontières extérieures de l’Europe.

    Dans les coulisses européennes, la crise des réfugiés lancée par la Turquie contre la frontière grecque, creuse encore une autre fracture parmi les Vingt-sept.  Car si d’un côté les pays du Visegrad veulent aider la Grèce à repousser les « migrants », les pays de l’ouest se montrent plus frileux dans l’usage de moyens fermes contre l’invasion, l’Allemagne de son côté, ayant une forte communauté turque sur son sol, désirant également ménager Erdogan.

    Le document final a donc fait l’objet de longues discussions, le pays d’outre-Rhin voulant à tout prix éviter le mot “condamnation” contre la Turquie, remplacé par « rejeter fermement ». « Bien que le Conseil – écrivent les ministres – reconnaisse l’augmentation de la charge migratoire et les risques auxquels la Turquie est confrontée sur son territoire et les efforts considérables en transportant 3,7 millions de migrants et de réfugiés, refuse fermement que la Turquie utilise la pression migratoire à des fins politiques » peut-on donc lire dans le communiqué final du sommet.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Accord Poutine/Erdogan sur la Syrie: l'Europe fantôme.

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2020

    L’image contient peut-être : 2 personnes, dont Jean-marie Lebraud, costume

    L'accord conclu entre Poutine et Erdogan pour une trêve en Syrie souligne tragiquement l'effacement total de l'Europe dans le règlement d'une crise qui dépasse largement les seuls enjeux régionaux.

    En imposant à la Turquie la tenue d'une conférence à Moscou, la Russie montre qu'elle est maîtresse des forces et ordonnatrice des antagonismes. En refusant la venue de Macron et de Merkel, Poutine témoigne du mépris dans lequel il tient les dirigeants Français et Allemands.

    En politique — et singulièrement en politique internationale — ne compte que ce qui existe et cette existence se mesure à l'aune de la détermination stratégique armée.

    Soumise à une attaque migratoire de grande ampleur déclenchée par Ankara qu'elle est incapable de contrer, l'Union européenne ne saurait aux yeux de Poutine qui n'oublie ni les sanctions économiques dont la Russie est la cible ni les sombres manœuvres de l'OTAN, constituer un partenaire utile et encore moins un allié fiable.

    La grande alliance civilisationnelle que nous appelons de nos vœux entre l'Europe et la Russie ne se fera que le jour où les Etats occidentaux de notre continent auront opéré leur reconquête nationale.

    En attendant, Moscou continuera de ne se fier qu'à elle même, quitte à s'entendre avec un membre de l'Alliance atlantique pour mieux le contraindre, et à laisser le champ libre aux ambitions ottomanes sur des champs d'opérations extérieurs à la sphère d'influence de la Russie.

    C'est l'Europe fantôme.

    Jean-François Touzé
    Délégué général du Parti de la France.