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  • Paris (75) : Les dirigeants de l’association d’aide aux clandestins « Vies de Paris » jugés pour traite, trafic d’êtres humains et agressions sexuelles

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2022

    Cette association est pointée du doigt. Le président de Vies de Paris, Ronald Désir, et deux autres membres, sont accusés de « travail dissimulé » et de « traite des êtres humains », à la suite de 51 plaintes. Ils auraient employé des clandestins de façon dissimulée, en leur imposant un rythme de travail intolérable, des pressions et humiliations. Ils risquent une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison et 150 000 euros d’amende. Certaines plaignantes ont également indiqué avoir été victimes d’agressions sexuelles, voire de viol, de la part de Ronald Désir. Ce vendredi 21 janvier, le procès aura lieu au tribunal judiciaire de Paris. Et Libération s’est penché sur cette affaire de près

    Valeurs Actuelles

    Quand elle décide de venir vivre à Paris en 2018, Kenza (1) est confrontée à un problème de taille. En situation irrégulière en France, cette mère de famille maghrébine – elle ne souhaite pas préciser son pays d’origine – entreprend des démarches administratives mais elle n’a pas d’adresse où recevoir son courrier. Un ami lui recommande une association, «Vies de Paris», qui pourrait l’aider. Cette structure est bien connue dans la capitale : elle prend en charge la domiciliation de personnes sans papiers, comme Kenza. «C’est là-bas que j’ai rencontré M. Ronald Désir, le président. Il m’a tout de suite proposé du travail. Il m’a dit que c’était une association agréée, qui travaillait pour l’Etat français. Il m’a expliqué que ça pourrait permettre de me régulariser», explique la trentenaire à Libération.

    (…)

    Selon les éléments de l’enquête que nous avons pu consulter, les caisses de l’association étaient en effet bien remplies, notamment grâce à des prestations vendues «quasi exclusivement à [des] personnes en situation irrégulière». Parmi ces activités exercées «à titre lucratif […] et payées en espèces», outre la domiciliation, on trouve aussi la délivrance de formations et de l’«assistance juridique» – facturées jusqu’à 1 800 euros. «Certains conseils juridiques pour accéder à la régularisation étaient délivrés par des sans-papiers eux-mêmes», note Marilyne Poulain, membre de la direction confédérale de la CGT qui a accompagné certains plaignants. «On n’avait pas l’argent pour payer ces formations, mais on nous assurait qu’il fallait la faire parce que ça serait un moyen de trouver du travail ou d’obtenir un titre de séjour. L’association nous demandait de payer 500 euros et on nous disait que si on devenait bénévole, on n’aurait pas besoin de payer le reste de la somme», relate de son côté à Libération Abdel O., un Béninois de 49 ans.

    Libération

  • En 2016, l’anthropologue Didier Fassin mesurait que nos prisons enfermaient 35% d’hommes noirs, 32% d’hommes arabes et 5% de Roms

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2022

    Didier Fassin, né le 30 août 1955, est un anthropologue, sociologue et médecin français. Il est professeur de sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Fin 2019, il est élu au Collège de France dans une chaire annuelle consacrée à la santé publique.


    […]

    Mouvements : Dans ton travail ethnographique, tu montres que la population carcérale est façonnée par les déterminismes sociaux et ethno-raciaux agissant sur la chaîne pénale et, en amont, sur le travail policier. Comment as-tu réussi à estimer la proportion de détenu.es d’origine maghrébine et africaine sans en rester à une approche phénoménologique ?

    9Didier Fassin. : La surreprésentation des minorités ethnoraciales dans les prisons est ce qu’on peut appeler un secret public, c’est-à-dire un fait que tout le monde connaît mais dont personne ne parle. Il n’existe du reste aucune donnée pour l’établir, puisque l’enregistrement des données ethnoraciales est prohibé. Les raisons de cette prohibition sont faciles à comprendre. D’une manière générale, identifier les personnes en fonction de leur origine ou de leur couleur risque de contribuer à essentialiser des catégories ethniques ou raciales et donc à renforcer la croyance qu’elles existent réellement. De façon plus spécifique, s’agissant de la prison, montrer une surreprésentation de ces minorités expose au danger d’une instrumentalisation de ces chiffres par les partis populistes qui concluraient hâtivement à une plus grande criminalité de ces populations. Tout en considérant ces deux objections comme sérieuses, il m’a semblé important d’établir une objectivation statistique du phénomène et d’en analyser les raisons afin de fournir des éléments pour le débat public. Le silence n’a servi, jusqu’à présent, qu’à laisser se développer une injustice double qui consiste à punir plus sévèrement certaines populations et à interdire d’en parler.

    10Au terme des quatre années qu’a duré mon enquête dans une maison d’arrêt, j’ai donc voulu mesurer la distribution ethnoraciale de l’incarcération en m’appuyant sur les données disponibles localement, à savoir le patronyme, la nationalité et la photographie. Le résultat est édifiant : 77 % des personnes détenues appartiennent à des minorités ethniques, se répartissant en 35 % d’hommes noirs, 32 % d’hommes arabes et 5 % de Roms, en se limitant aux minorités les plus représentées. Pour ce qui est des deux premiers groupes, 84 % d’entre eux étaient français. Dans la mesure où ces chiffres pouvaient correspondre à une situation très singulière de l’établissement dans lequel j’avais mené ma recherche, j’ai utilisé divers proxys pour en comparer la population avec la démographie carcérale en France. En termes de nationalité et plus spécifiquement d’origine maghrébine ou subsaharienne, les proportions sont très proches dans la maison d’arrêt où j’ai travaillé et au niveau national. Il est donc probable que les données que j’ai établies – avec plus de deux tiers d’hommes noirs et arabes dans la population carcérale – reflètent une situation générale.

    11Cet impressionnant constat appelle trois précautions interprétatives. Premièrement, parler de catégories ethnoraciales ne signifie pas en entériner la réalité, mais simplement constater qu’elles fonctionnent dans la société française comme des indicateurs d’identification et, souvent, de discrimination des personnes. Deuxièmement, souligner les disparités de la distribution ethnoraciale ne revient pas à en sous-estimer la dimension socioéconomique […]

    Au sein de la population carcérale, il arrive que des tensions se produisent, mais elles sont plus souvent de type territorial (entre individu.e.s originaires de quartiers ou de villes entre lesquels des conflits existent à l’extérieur) qu’ethnoracial, même si certain.e.s détenu.e.s blanc.he.s souffrent parfois d’être devenus une minorité en maison d’arrêt. En somme, on peut dire que la prison reflète l’ordinaire des discriminations raciales et du racisme dans la société en général bien plus que dans l’univers carcéral.

    14M. : La thématique de la sur-incarcération et ses liens avec les questions sociales et raciales a été très largement développée dans les travaux américains, de Bruce Western à Michelle Alexander en passant par Loïc Wacquant. Les Afro-Américain.e.s cumulent les facteurs de surexposition à la prison : conditions sociales d’existence, surveillance racialement ciblée de la police et sur-pénalisation par la justice doublée d’une incarcération plus fréquente et plus longue, la liste est longue des biais raciaux dans le système policier, pénal et carcéral américain. Jusqu’à quel point peut-on faire un parallèle avec cette situation en France pour les minorités ethno-raciales ?

    15D.F. : Sur le plan statistique, le parallèle entre les deux pays se justifie en termes relatifs plus qu’en valeurs absolues. En effet, la proportion de personnes noires et arabes dans les prisons françaises semble du même ordre de grandeur que la proportion de détenu.e.s afro-américain.e.s et latino-américain.e.s dans les prisons états-uniennes, mais le taux d’incarcération est sept fois plus élevé aux États-Unis qu’en France et un homme afro-américain qui n’a pas terminé ses études secondaires a deux chances sur trois de se retrouver un jour en prison. On pourrait dire en simplifiant que le système punitif est aussi discriminant dans les deux pays mais qu’il est considérablement plus sévère outre-Atlantique. Cette différence de degré traduit des réalités historiques et sociales bien distinctes et a des conséquences sans commune mesure. D’une part, les États-Unis sont marqués par l’héritage de la traite et de l’esclavage, puis de la discrimination raciale avec les lois Jim Crow, enfin du mouvement des droits civiques avec le retour de bâton répressif de l’incarcération de masse, tandis que la situation française garde la trace de son passé colonial et de ses suites migratoires, puisque les minorités représentées en prison sont pour l’essentiel issues des anciennes colonies […]

    cairn.info (archive) via fdesouche

  • Les pays de l’OTAN envoient des avions et des navires pour renforcer la défense militaire des pays d’Europe de l’Est

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2022

    L’OTAN a publié un communiqué le 24 janvier dans lequel l’Alliance annonce l’envoi de «navires et d’avions de combat supplémentaires» en Europe de l’Est. Il s’agirait pour l’Alliance transatlantique de renforcer sa force de «dissuasion» face à la Russie.

    Dans le détail, le communiqué évoque l’envoi par le Danemark d’une frégate dans la mer Baltique et du déploiement de quatre avions de chasse F-16 en Lituanie. L’Espagne, poursuit le texte, envoit aussi des navires et envisage de déployer des troupes en Roumanie «sous le commandement de l’OTAN».

    «Les Pays-Bas envoient deux avions de combat F-35 en Bulgarie à partir d’avril pour soutenir les activités de police aérienne de l’OTAN dans la région, et mettent un navire et des unités terrestres en attente pour la Force de réaction de l’OTAN», lit-on encore. Il est en outre rappelé que les Etats-Unis envisagent d’accroître leur présence à l’Est de l’Europe.

    «L’OTAN continuera de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger et défendre tous les Alliés, y compris en renforçant la partie orientale de l’Alliance», promet le Secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg, cité par le communiqué.

     

  • La Charia Sanitaire entre en vigueur ce 24 janvier

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2022

    Alors que le nouveau variant s’avère très peu dangereux et que la plupart des pays relâchent leurs mesures, le régime qui dirige la France poursuit sa course au totalitarisme.
    Le Covid n’est bien qu’un prétexte à l’instauration d’une société totalitaire, de surveillance de masse, de dressage de la population.
    Perfection du totalitarisme : l’Etat pousse les citoyens à se surveiller et se contrôler les uns les autres (autorisant les restaurateurs notamment à contrôler l’identité des détenteurs de « pass »).

    Ce « Pass vaccinal » scandaleux a été validé par le Conseil constitutionnel, qui montre à nouveau qu’il ne sert à rien, il n’est là que pour donner les apparences d’un Etat équilibré.
    Le dispositif gravement liberticide (et potentiellement dangereux pour la santé des cobayes des gros labos déjà multicondamnés) a été validé par cette instance juridique de dernier recours.

    Cette institution est composée de boomers au parcours peu reluisant.

    On y retrouve ainsi de vieux politiciens recasés là pour leur retraite, tel Alain Juppé (condamné pour corruption!) ou l’antifrançais Laurent Fabius, ce dernier – membre éminent de l’oligarchie qui dirige la France (nous n’écrirons pas « oligarchie française ») et ministre coupable du scandale sanitaire du « sang contaminé » – étant le président.
    Précisons que le propre fils de Fabius, le sulfureux Thomas Fabius, est directeur du « cabinet de conseil » Mc Kinsey, qui aide (moyennant grasse rémunération) le gouvernement dans sa stratégie concernant la « crise sanitaire ».
    Le fameux « hasard ».

     

    Source : contre-info

  • Bernard Lugan, impérial face aux « décoloniaux »

    Publié par Guy Jovelin le 23 janvier 2022

     
    Bernard Lugan, impérial face aux « décoloniaux »

     

    Par Johan Hardoy ♦ En 2021, Bernard Lugan a publié Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance. L’auteur, qui est universitaire et expert du Tribunal pénal international pour le Rwanda, a écrit une trentaine de livres consacrés à l’histoire et aux réalités africaines. Il dirige également la revue par internet L’Afrique réelle. Comme l’indique le titre de son dernier ouvrage, il s’agit d’une réponse aux idéologues accusés de déconstruire la France et son histoire par le biais d’une « inquisition revancharde » et d’un « terrorisme politico-médiatique reposant sur le postulat de la culpabilité française » accepté au plus haut niveau de l’État. En décembre 2020, le Président Macron a ainsi déclaré à la télévision algérienne que la colonisation était un crime contre l’humanité !

     

    La colonisation et ses conséquences pour la métropole

    Bernard Lugan rappelle que, dans les années 1880-1890, l’entreprise coloniale a été lancée par la gauche républicaine universaliste au nom d’une sorte de racisme civilisateur issu du progressisme des « Lumières ». Les milieux monarchistes et nationalistes y avaient tout d’abord été hostiles avant de s’y rallier par « devoir patriotique » et par attrait pour les horizons lointains.

    Loin de l’enrichir, la colonisation a épuisé la France. Entre 1945 et 1958, en pleine période de reconstruction où les besoins étaient immenses et où notre pays devait emprunter des capitaux aux États-Unis, les investissements publics dans l’Empire totalisaient 22 % du total des dépenses sur fonds publics. Pour l’année 1952, les dépenses faites dans les colonies, y compris celles liées à la guerre d’Indochine, représentaient un cinquième du budget national. L’Empire coûtait donc infiniment plus qu’il ne rapportait à la collectivité française. Une fois débarrassée de ce fardeau, la France a pu enfin connaître une mutation économique à partir des années 1960.

    De nos jours, cette gauche anciennement colonisatrice soutient l’immigration pendant que la « droite » laisse faire.

    La France est désormais perçue par les Africains comme une terre à prendre peuplée de vieillards repus ou épuisés, d’hommes s’interrogeant sur leur virilité, et dont les dirigeants sont soumis à la prédominance de l’émotionnel sur la raison. L’évolution démographique défavorable au continent européen aggrave encore la situation, de même que la politique migratoire voulue par nos gouvernants depuis le « suicidaire regroupement familial de 1976 ».

    Bernard Lugan contre les « décoloniaux »

    Derrière ce vocable s’abritent plusieurs concepts qui ont pour point commun la mise en accusation de l’homme blanc. Celui-ci aurait maintenu une domination coloniale sur les descendants des populations anciennement colonisées, dites « racisées ». Ces dernières seraient donc victimes d’un « racisme systémique » de la part des sociétés d’accueil occidentales.

    Les décoloniaux avancent que seuls les anciens colonisés possèdent la légitimité pour parler d’eux-mêmes. Dans cette logique, il convient de déconstruire les études issues de la « domination coloniale blanche », de même que les « valeurs européo-centrées » telles que les droits de l’Homme ou la laïcité.

    Selon les universitaires français qui relaient cette idéologie, les ethnies africaines ont ainsi été créées par les colons en vue de contrôler ces populations. La position de Bernard Lugan est inverse puisqu’il affirme que la question ethnique en Afrique constitue une réalité primordiale et bien antérieure à la colonisation. Soutenir que ce sont les Italiens qui ont créé les Amharas, les Oromos ou les Somalis en Éthiopie entre 1935 et 1941 est aussi absurde que d’avancer que la question bretonne a été créée par l’occupant allemand dans les année 1940 !

    Cette rhétorique victimaire cache évidemment une stratégie de revanche et de conquête que certains idéologues communautaires expriment d’ailleurs ouvertement, même quand ils descendent d’ethnies africaines esclavagistes ! (C’est pour cette raison que des Africains rappellent les conditions de la traite arabo-musulmane et que des Antillais demandent des comptes à des Africains accusés de les avoir vendus…)

    De façon singulière, un soutien militant à ce courant de pensée provient des tenants des théories du « genre », LGBT et autres fractions féministes, qui estiment que la notion de domination s’applique également aux minorités sexuelles. Le coupable désigné est ici le patriarcat blanc hétérosexuel.

    Un soutien venu d’outre-Atlantique

    Ces théories sont activement soutenues par la diplomatie américaine, de même que par des fondations privées comme celle de Georges Soros, qui financent des bourses de voyages et d’études au profit de jeunes Français issus des quartiers dits « sensibles » dans le but de les gagner aux valeurs du multiculturalisme américain.

    De son côté, le New York Times orthographie désormais le mot « Black » avec un B majuscule tout en écrivant « white » avec un w minuscule !

    L’Islamo-gauchisme

    Cette idéologie, née en Grande-Bretagne de la convergence entre les mouvements trotskystes et les courants islamistes, considère que l’Islam est la religion des opprimés et que les musulmans sont victimes du racisme blanc, y compris de la part des États.

    Dans cet avatar modernisé du marxisme, la lutte des races a remplacé la lutte des classes.

    Les convergences idéologiques

    Au nom de l’antiracisme, des visions intégralement raciales de l’Histoire et de la politique font leur retour au moment même où le mot « race » a été supprimé de la législation française.

    Pour ces idéologues, l’Occident est responsable de la pauvreté des anciennes colonies européennes. L’idée dominante réside dans l’affirmation que les nations industrialisées se sont enrichies en « pompant » la substance de ces pays.

    Quelques réponses de Bernard Lugan

    Contrairement aux affirmations des idéologues et aux discours de dirigeants africains qui cherchent à masquer leur incompétence et leurs échecs, le simple bon sens et une élémentaire culture historique permet de constater que ce n’est pas sur le vol des richesses du tiers-monde que s’est faite la révolution industrielle de l’Europe mais sur son savoir-faire humain, son fer et son charbon. En échange de l’importation des produits miniers, les métropoles ont d’ailleurs construit des hôpitaux, des ports, des routes, des villes, des ponts, des écoles, etc., ce qui a permis à la population africaine d’être multipliée par sept entre 1900 et 1960 (actuellement, celle-ci double tous les vingt ans environ, ce qui rend impossible tout développement).

    Après la colonisation, entre 1960 2010, ce continent a reçu près de vingt fois plus que l’Europe lors du plan Marshall !

    À ceux qui semblent à ce point masochistes qu’ils paraissent n’être venus en France que pour s’y faire « discriminer », l’auteur conseille l’adoption d’un tout autre point de vue : « D’être venu vivre chez vous m’a privilégié car j’ai pu avoir accès à un statut que je n’aurais pas eu chez moi. J’ai en effet pu profiter des infrastructures nées du labeur et des sacrifices de vos générations passées. Celles de ces paysans blancs qui ont défriché et bonifié votre terre, celles de ces mineurs de fond blancs qui mouraient de maladie avant quarante ans, celles de ces centaines de milliers d’ouvriers blancs qui ouvrirent vos routes, vos canaux et vos voies de chemin de fer à la pioche, celles de ces millions d’hommes blancs morts pour défendre la terre de leurs ancêtres, et dont les descendants ont aujourd’hui pour dernier « privilège » celui de devoir payer des impôts pour financer la CMU et pour loger, nourrir, éduquer, soigner, habiller un nombre indéterminé de « citoyens du monde » venus profiter d’avantages qui n’ont pas été bâtis par leurs pères. »

    Enfin, une question reste en suspens : pourquoi les Français ou les immigrants d’origine asiatique ne sont-ils pas concernés par ces visions « décoloniales » ?

    Johan Hardoy
    20/01/2022

     

    Source : polemia