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La Femen Inna Chevtchenko n’en revient toujours pas et s’étonne sur sa page twitter « Comment est-ce possible ? » Pourtant la réalité est bien là : Janis Kluge « Nouvelles données ! Les revenus pétroliers et gaziers de Russie ont atteint un nouveau record en avril. 1 800 milliards de roubles en un seul mois, après 1 200 milliards en mars. Après seulement 4 mois, le budget de la Russie a déjà reçu 50 % des revenus pétroliers et gaziers prévus pour 2022 (9,5 billions). »
Notre prophétique ministre des Finances, Bruno Le Maire, nous avait annoncé sans une hésitation : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe » (vidéo ci-dessous).
BFMTV avait prévu, le 19 avril 2022, que « le PIB [Produit intérieur brut] de la Russie devrait se contracter de 8,5 % en 2022 » et nous expliquait doctement pourquoi : « La Russie dont l’économie est peu diversifiée est extrêmement dépendante de ses exportations d’hydrocarbures qui représentaient en 2021 46 % de ses exportations totales en valeur. » Tant qu’à faire, Le Figaro en remettait une couche : « La Russie a trois semaines pour payer des dettes en dollars et éviter le défaut ».
Les revenus de la Russie montent en flèche
Bruno Le Maire et les journalistes des médias mainstream ont-ils lu la presse anglo-saxonne ? Il faut croire que non, puisqu’ils auraient vu dans le Guardian : « La Russie a presque doublé les revenus qu’elle tire de la vente de combustibles fossiles à l’UE pendant les deux mois de guerre en Ukraine, profitant de la flambée des prix alors même que les volumes ont été réduits. […] La Russie a en fait pris l’Union européenne au piège : de nouvelles restrictions entraîneront une nouvelle hausse des prix, ce qui permettra d’amortir ses revenus malgré les efforts des gouvernements européens. »
Même le New York Post a constaté que les sanctions contre la Russie représentent en fait pour elle une excellente affaire : « La Russie s’apprête à gagner près de 321 milliards de dollars grâce à ses exportations d’énergie cette année, soit une hausse de plus d’un tiers par rapport à l’année précédente, selon Bloomberg. »
Le vice-président du gouvernement russe, directeur de Roscosmos et ancien ambassadeur à l’Otan, Dmitri Rogozine, a déclaré le 8 mai 2022 qu’en cas de guerre nucléaire, les pays de l’Otan seraient détruits par la Russie en une demi-heure, mais il faut éviter cela car les conséquences affecteraient toute la planète.
Le Chef de l’agence spatiale du Kremlin Dmitri Rogozine a déclaré, dans son compte Telegram, que son pays pourrait détruire les pays de l’OTAN en 30 minutes seulement et ce, en cas d’attaque nucléaire.
” Mais nous ne devons pas le permettre, car les conséquences d’un échange d’attaques nucléaires affecteront l’état de notre Terre. Par conséquent, nous devrons vaincre cet ennemi sur les plans économique et militaire” a t-il déclaré.
YouTube a immédiatement retiré toutes les vidéos de Dmitri Rogozine.
C’était beau, c’était bien, c’était grand, c’était généreux. Surtout, ça allait tout régler : la mondialisation allait nous apporter la paix, le bonheur, la migration heureuse et le gavage à toute heure. La réalité nous explose à la figure : en fait de mondialisation heureuse, nous découvrons l’asservissement énergétique, le déclassement économique, l’immigration de peuplement et l’extension du domaine de la pénurie.
Qu’à cela ne tienne, nos têtes chercheuses euromondialistes ne voient de salut que dans la fuite en avant. Ainsi le bruit court d’un projet d’extension de l’Europe de 27 à… 37 ! C’est déjà la cacophonie ? Pas grave, plus on est de fous, plus on rit. La perspective est pourtant sérieuse puisque Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, expliquait, ce lundi matin, sur Europe 1, que cela risquait toutefois de poser des problèmes structurels car « on ne fonctionne pas à vingt-huit ou à vingt-sept comme on fonctionnait à six ou à neuf ou à douze, et on ne fonctionnera pas à trente-sept (sic) comme on fonctionne aujourd'hui à vingt-sept ».
Bien sûr, on sous-entend que cet élargissement forcené vers l’Est est une autre forme de soutien à l’Ukraine qui, vite fait bien fait, rejoindrait alors la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie et l'Albanie… avec sans doute, en prime, quelques joyeuses mafias caucasiennes. Et qu’importe si la non-adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et son entrée dans l’OTAN constituent le pivot des négociations de paix avec la Russie. Et tant pis si, de ce fait, le monde court à bride abattue vers une pénurie dramatique de gaz, de pétrole et de denrées alimentaires de première nécessité.
Pourquoi ? Parce que l’Europe n’est pas souveraine. Elle fait et va là où les États-Unis lui disent d’aller et de faire. La pénurie s’installe et absorber dix États de plus dans l’Union européenne n’y changera évidemment rien. Les prix s’envolent et les rayons se vident : plus d’huile, des pâtes bientôt au prix du caviar… Exemple de l’absurdité du temps par la moutarde qui ne nous montera plus au nez : alors que les Français croyaient encore que la moutarde est un produit français, on découvre tout à coup que les graines nous viennent en priorité du Canada et de Russie. Sécheresse ici, sanctions là : fin de la moutarde ! Quant à l’huile de tournesol, on la qualifie maintenant de « nouvel or jaune », tant elle se fait rare. Les prix, ce printemps, ont augmenté en moyenne de 7 à 8 %.
Si les rayons se vident, c’est parce que les Français font des stocks, dit Michel-Édouard Leclerc, patron des magasins du même nom : « En France, aujourd’hui, il n’y a pas de pénurie pour la consommation courante et il n’y en aura pas jusqu’à l’été », a-t-il déclaré sur BFM TV, voilà un mois (3/4/2022). S’agissant des pâtes, « il y en a », dit-il, mais pour combien de temps, sachant que « pour l’huile de tournesol, nos stocks vont jusqu’à juin » ? Et la viande ? L’Ukraine fournit 30 à 40 % du marché européen de certains maïs, donc l’alimentation pour le bétail va augmenter et entraîner un coût de production pour la viande. Et le blé ? Si la crise se poursuit à l’Est - ce qui est plus que probable -, nous allons connaître une crise mondiale, particulièrement dramatique autour de la Méditerranée, au Maghreb et en Égypte.
On va tenir jusqu’à l’été, disait Michel-Édouard Leclerc, il y a un mois. Mais l’été, c’est demain ! Et après ? Après, il faudra en plus rogner sur l’énergie et se préparer à grelotter. Nous avons abdiqué sur tous les plans, confié à d’autres l’entière gestion de nos vies. Nous voilà maintenant au pied du mur.
Maintenant que Macron, européiste forcené, a été réélu et que ses comparses de l’oligarchie cosmopolite sont rassurés (la France est un pilier incontournable de l’UE), le projet européiste va tenter de franchir une étape et s’affermir. Il y a probablement l’idée – avec la fin de l’unanimité – de pouvoir éviter certains blocages par des gouvernements pas toujours alignés avec la pensée dominante (Hongrie par exemple).
« “J’ai toujours soutenu que le vote à l’unanimité dans certains domaines clés n’a tout simplement plus de sens”, a déclaré Mme von der Leyen au Parlement européen. Elle s’est dite prête à réformer l’UE, y compris “en changeant les traités si nécessaire”.
La présidente de l’exécutif européen s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, une vaste consultation citoyenne à l’échelle de l’UE.
“L’Europe devrait jouer un rôle plus important, par exemple dans le domaine de la santé ou de la défense. Et nous devons améliorer en permanence le fonctionnement de notre démocratie”, a déclaré Ursula von der Leyen. “Je serai toujours du côté de ceux qui veulent réformer l’UE pour qu’elle fonctionne mieux”, a-t-elle ajouté.
Le Parlement européen avait appelé la semaine dernière au démarrage d’une procédure de changement des traités européens.
Une étape risquée mais nécessaire pour certaines des propositions, comme, par exemple, donner un droit d’initiative au Parlement ou élargir les compétences de Bruxelles en matière de défense ou de santé. […] » (source)