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  • Noam Chomsky : « Les non-vaccinés doivent être isolés de la société et se débrouiller pour se nourrir ! »

    Publié par Guy Jovelin le 05 juillet 2022


    « Les gens qui refusent d’accepter les vaccins, la réponse pour eux n’est pas de les forcer, mais plutôt d’insister pour qu’ils soient isolés. Si les gens décident d’être prêts à être un danger pour la communauté en refusant un vaccin, ils doivent avoir la décence de s’isoler. Ils n’ont pas le droit de courir partout en faisant du mal aux gens. » Plus loin Chomsky compare le covid à la variole : « Si cela atteint vraiment le point où ils mettent gravement en danger les gens, alors bien sûr, il faudra faire quelque chose. Si la variole s’avère à nouveau endémique et que certaines personnes insistent pour courir dans tous les lieux publics, alors ils faudra faire quelque chose avec eux. »

     

    Source

  • 5 juillet 1962 : ces morts dont la France s’est moquée…

    Publié par Guy Jovelin le 05 juillet 2022

    général katz,massacre d'oran 5 juillet 1962,

    Le colonel Fourcade a témoigné sous la foi du serment, déclarant avoir assisté en début de matinée, ce 5 juillet, à l’entretien téléphonique entre le général Katz, qui informait le chef de l’État que dans toute la ville se perpétrait un massacre au « faciès blanc », et de Gaulle lui a donné l’ordre criminel le plus formel : « Surtout, ne bougez pas ! »

    Le général Katz a décidé dans la matinée de survoler la ville en hélicoptère. Voici le témoignage du pilote :

    Nous survolons la ville, partout des gens qui fuyaient et des cortèges de bras en l’air, escortés par des ATO (auxiliaires de l’ nationale populaire) ou des civils en armes. Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi une foule compacte bras en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau et qu’on abattait froidement. J’ai hurlé : “Mon général on abat des gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang.” Le général m’a répondu : “Retour à la base.”

    Les Européens étaient escortés jusqu’au commissariat central, où ils étaient torturés et tués, mais également vers le Petit Lac et la ville nouvelle. Ce massacre s’est poursuivi jusque vers 17 heures. 3.000 Européens massacrés sous les yeux du général Katz et sur ordre du chef de l’État français de l’époque : de Gaulle.

    Ce chiffre de plus de 3.000 morts et disparus a été enregistré par Mme Sallaberry, militaire de carrière en poste au bureau des exactions.

    Lors d’un entretien dans le magazine Le Point, en février 2002,  affirme :

    À l’époque sous-lieutenant en Algérie, j’ai vécu un drame affreux en mars 1962. Plusieurs de mes moghaznis (supplétifs musulmans) ainsi que le chef du village de Saint-Denis-du-Sig ont été tués dans des conditions atroces par un commando du FLN. J’ai retrouvé Miloud, mon aide de camp, égorgé. J’ai appris que près de 20.000 personnes ont été torturées et égorgées dans le Village Nègre (quartier d’Oran).

    Par la suite, il rectifiera à environ 3.000 morts et 800 disparus.

    Sous-lieutenant, Chevènement avait des soldats sous ses ordres. Est-il intervenu ?

    Ces morts, en France, on s’en est totalement moqué et les Français ne les ont guère pleurés.

    Le général Katz, le bourreau d’Oran, publiera ses mémoires sous le titre Une destinée unique. Unique, il est vrai, mais parce qu’elle se termine dans le déshonneur et l’abject. Ses « restes » contaminent la terre d’Espagne, à Rosas, où ils ont été déposés.

     

    Source : bvoltaire

  • Hommage aux victimes du massacre d'Oran le 5 juillet 1962

    Publié par Guy Jovelin le 04 juillet 2022

    SOUVENONS NOUS .COMMEMORATION DU MASSACRE D'ORAN LE 5 JUILLET 62 ...

    Demain à Montauban le CNC (Cercle National des Combattants) et le Cercle algérianiste du Tarn et Garonne organisent une cérémonie pour se souvenir du massacre d’Oran perpétré par le FLN et l’ALN le 5 juillet 1962 où furent tués et massacrés des milliers de Pieds-noirs et harkis, sans l’intervention de l’armée de la République gaullienne.
    A cette occasion j’invite toutes les personnes sensibles à cet épisode malheureux de nous rejoindre à 11 heures au cimetière du pont des Chaumes à Montauban.
    Membre du CNC
    Membre du bureau politique du Parti de la France
     
  • Pour le Conseil d’Etat, le consommateur n’a pas à être informé que la viande qu’il achète est issue de l’abattage rituel sans étourdissement  

    Publié par Guy Jovelin le 04 juillet 2022

    Le Conseil d’Etat vient de rendre sa décision dans l’affaire de “traçabilité du mode d’abattage” qui opposait l’OABA au Ministère de l’agriculture.

    Les viandes halal et kasher issues des abattages rituels, pratiqués sans étourdissement de l’animal, qui ne trouvent pas preneurs sur ces marchés confessionnels sont dirigées vers le marché conventionnel sans aucune mention informative. Ce système dit de la « complémentarité des circuits de distribution », avalisé par nos gouvernements successifs depuis de nombreuses années, constitue une atteinte majeure à la liberté de conscience des consommateurs.

    La protection de la liberté de religion du consommateur juif ou musulman qui souhaite manger de la viande kasher ou halal provenant d’un animal abattu sans étourdissement ne saurait justifier la négation de la liberté de conscience du consommateur qui ne souhaite pas manger une telle viande, au nom des principes éthiques qui le conduisent à refuser la longue agonie d’animaux égorgés à vif.

    L’OABA a donc mis en demeure l’Etat français, en février 2020, de prendre les mesures normatives assurant une traçabilité parfaite des viandes issues d’abattages réalisés sans étourdissement qui sont commercialisées, à l’insu des consommateurs, dans le circuit « conventionnel ».

    Le Gouvernement n’ayant pas répondu à cette demande, l’OABA a déféré ce refus implicite à la censure du Conseil d’Etat en juin 2020. Après deux ans d’instruction, la haute juridiction a enfin rendu sa décision le 1er juillet 2022. Elle est particulièrement décevante, voire scandaleuse.

    Il a en effet rejeté la demande de transparence de l’OABA et nié toute violation de la liberté de conscience des consommateurs, en considérant de façon péremptoire que les dispositions de la Convention européenne des droits de l’Homme « n’imposaient pas à l’Etat de rendre obligatoires des mesures de traçabilité, en vue de garantir à certains consommateurs finals qu’ils ne consomment pas des viandes issues d’abattages pratiqués sans étourdissement ».

    La plus haute juridiction administrative française permet ainsi à la filière viande de continuer à tromper les consommateurs en reversant en toute discrétion dans le circuit conventionnel de distribution, le surplus des viandes halal et kasher qui n’ont pas trouvé preneurs sur le marché confessionnel.

    Pour l’OABA, cette décision qui bafoue les droits élémentaires des consommateurs mérite d’être contestée devant la Cour européenne des Droits de l’Homme.

    L’OABA a donc décidé d’attraire la France devant  la Cour strasbourgeoise en invoquant la violation de la liberté de conscience des consommateurs.

    L’OABA espère que, à l’instar de l’arrêt rendu en février 2019 par la CJUE de Luxembourg, le droit et l’éthique l’emporteront sur les considérations économiques et politiques qui ont visiblement parasité le raisonnement du Conseil d’Etat.

    Communiqué de presse de OABA

    Décision du Conseil d’Etat du 1er juillet 2022 :

    […]

    Par une requête et deux mémoires en réplique, enregistrés les 17 juin 2020, 24 septembre 2021 et 13 janvier 2022 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, l’association oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) demande au Conseil d’Etat :

    1°) d’annuler pour excès de pouvoir la décision implicite de rejet née du silence gardé par le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur sa demande tendant, d’une part, à ce que soient abrogées les dispositions des notes de service n° DGAL/SDSPA/SDSSA/N2012-8056 du 13 mars 2012 du directeur général de l’alimentation et n° DGAL/SDSSA/SDSPA/N2012-8191 du 26 septembre 2012 du directeur général adjoint de l’alimentation, chef du service de la coordination des actions sanitaires, en tant qu’elles ne prévoient pas la traçabilité parfaite des viandes issues d’abattages réalisés sans étourdissement et, d’autre part, à ce que soient adoptées des mesures réglementaires en vue d’assurer cette traçabilité ;

    2°) d’enjoindre au Premier ministre et au ministre de l’agriculture et de l’alimentation de procéder à cette abrogation et à cette adoption ;

    […]

    Considérant ce qui suit :

    1. L’article 1er du décret du 28 décembre 2011 fixant les conditions d’autorisation des établissements d’abattage à déroger à l’obligation d’étourdissement des animaux a complété l’article R. 214-70 du code rural et de la pêche maritime par un III fixant les conditions relatives au matériel, au personnel, aux procédures et au système d’enregistrements devant être remplies, à partir du 1er juillet 2012, pour l’obtention de l’autorisation préalable dont doivent disposer les abattoirs au sein desquels sont effectuées, par dérogation en vue de la pratique de l’abattage rituel, des opérations d’abattage sans étourdissement. Les modalités d’application de ces dispositions ainsi que de celles de l’arrêté du 28 décembre 2011 relatif aux mêmes conditions d’autorisation dérogatoire ont été présentées par la note de service n° DGAL/SDSPA/SDSSA/N2012-8056 du 13 mars 2012 (ordre de service d’inspection) du directeur général de l’alimentation. Ces modalités ont fait l’objet, également, de la note de service n° DGAL/SDSSA/SDSPA/N2012-8191 du 26 septembre 2012 (ordre de méthode) du directeur général adjoint de l’alimentation, chef du service de la coordination des actions sanitaires, publiant un tableau de questions et de réponses, dont celle figurant sous le n° 57 précise : “ A partir du moment où l’abattage rituel de l’animal peut être justifié par la commande ou la vente d’une partie de la carcasse (carcasse, demi carcasse, quartier ou abats) sur le marché rituel, l’utilisation du reste de la carcasse est autorisée dans le circuit conventionnel. Il ne s’agit pas d’identifier le mode d’abattage sur les documents de vente (ce n’est pas un étiquetage). De même, les carcasses abattues sans étourdissement mais non-acceptées lors de l’examen rituel peuvent être destinées au marché conventionnel “.

    […]

    5. En premier lieu, les dispositions du code rural et de la pêche maritime citées au point 4 ont été édictées, conformément aux dispositions de l’article 4 du règlement (CE) n° 1099/2009 du Conseil du 24 septembre 2009 citées au même point, dans le but de concilier, dans le respect du principe de laïcité qui impose que la République garantisse le libre exercice des cultes, les objectifs de police sanitaire et l’égal respect des croyances et traditions religieuses, en vue d’assurer, en autorisant à titre dérogatoire la pratique de l’abattage rituel par mise à mort de l’animal sans étourdissement, le respect effectif de la liberté de religion garantie par les stipulations de l’article 9 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Toutefois, eu égard à l’objectif qu’elles poursuivent, ces stipulations n’imposent pas à l’Etat de rendre obligatoires des mesures de traçabilité, notamment par étiquetage, en vue de garantir à certains consommateurs finals qu’ils ne consomment pas des viandes ou des produits carnés issus d’abattages pratiqués sans étourdissement et, par suite, l’association OABA ne peut pas les invoquer pour demander l’annulation de la décision qu’elle attaque.

    6. En second lieu, l’association OABA, qui ne se prévaut d’aucune conviction religieuse reposant sur la prohibition de la consommation des viandes ou des produits carnés issus d’abattages pratiqués sans étourdissement, ne peut pas utilement invoquer le principe de laïcité pour demander l’annulation de la décision qu’elle attaque.

    7. Il résulte de ce qui précède et sans qu’il soit besoin de se prononcer sur la fin de non-recevoir soulevée par le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, que la requête de l’association OABA ne peut qu’être rejetée, ensemble ses conclusions présentées au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

    D E C I D E :
    ————–
    Article 1er : La requête de l’association oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) est rejetée.
    Article 2 : La présente décision sera notifiée à l’association oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) et au ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire.
    Copie en sera adressée au Premier ministre, au ministre de l’intérieur et à l’association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes.

    Délibéré à l’issue de la séance du 8 juin 2022 où siégeaient : M. Rémy Schwartz, président adjoint de la section du contentieux, présidant ; M. Guillaume Goulard, M. Pierre Collin, présidents de chambre ; M. Stéphane Verclytte, M. Christian Fournier, M. Mathieu Herondart, ; M. Hervé Cassagnabère, M. Pierre Boussaroque, conseillers d’Etat ; M. Laurent-Xavier Simonel, conseiller d’Etat en service extraordinaire-rapporteur.

    Rendu le 1er juillet 2022.

    Conseil d’Etat

  • La directrice du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) du Finistère : “Le recours à l’incarcération doit être évité au maximum. Plus la peine est longue et sévère, plus le risque de récidive est élevé.”

    Publié par Guy Jovelin le 04 juillet 2022

    Entretien avec Emmanuelle Calmon, la directrice du service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) du Finistère.

    « Quelqu’un de très bien inséré peut être un délinquant, peut commettre un meurtre. A contrario, un SDF, un alcoolique, ne sont pas forcément des délinquants. Leur vie n’est pas simple mais ils ne sont pas obligatoirement des voleurs ou des personnes violentes. »

    « Pourquoi un jeune va-t-il commettre des délits routiers ? Pour l’adrénaline ? Parce qu’il n’a pas de loisirs ? Idem pour un jeune qui devient toxicomane, on essaye de comprendre son rapport aux produits illégaux, les raisons de sa consommation. En raison de leurs modes de vie, des gens commettent tous les jours des infractions. Sans faire leur auto-critique. Jusqu’au moment où ils sont arrêtés. »

    « Au 1er mai 2022, le Spip suivait, dans le Finistère, 2 845 personnes : 560 personnes écrouées, 2 249 personnes libres sous mandat judiciaire, ce qui fait seulement 20 % de personnes détenues. L’emprisonnement, c’est une mise à l’écart pour la préservation de l’ordre public. Cette privation de liberté doit avoir du sens. (…) Le recours à l’incarcération doit être évité au maximum. Plus la peine est longue et sévère, plus le risque de récidive est élevé. »

    Ouest France via fdesouche