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  • Rodéos sauvages : Nathalie, une habitante de Marseille, a fait condamner l’État pour inaction. “Des policiers nous ont confié qu’ils avaient des instructions pour ne pas intervenir, par peur des émeutes”

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2022

    Excédée par le rugissement des moteurs, une habitante de Marseille a obtenu une condamnation de l’État pour inaction. Son quartier a retrouvé la sérénité. 

    On l’appelle désormais de toute la France pour des conseils. L’an passé, cette Marseillaise a même été entendue par la mission d’évaluation de la loi contre les rodéos. Rien ne prédisposait Nathalie Lafon, qui travaille dans l’­immobilier, à devenir l’une des spécialistes des rodéos urbains. Rien, si ce n’est l’achat d’une maison dans les quartiers nord, où les grands ensembles jouxtent ­d’anciens noyaux villageois. « On avait toujours vécu tranquille, assure-t-elle. Mais en 2012 les rodéos ont commencé, jusqu’à s’installer de façon épouvantable en 2017. » Fini les déjeuners au jardin, les fenêtres ouvertes, le quartier vit au rythme du rugissement de moteurs surpuissants… « Les jeunes ont pris confiance, le territoire leur était acquis, ­analyse-t-elle. Sur les réseaux sociaux, ­certains sont même devenus de petites stars locales. »

    (…) Des policiers viennent la voir : « Ils étaient rassurants, nous disant qu’ils étaient là. Mais ils nous ont aussi confié que depuis l’affaire ­Villiers-le-Bel [dans cette ville du Val-d’Oise, en 2007, deux ados à motocross sont morts après une collision avec une voiture de police], ils avaient des instructions pour ne pas intervenir, par peur des émeutes. »

    Nathalie Lafon fait une dépression, prend des calmants, mais elle ne lâche pas. Monte un collectif avec ses voisins excédés. Alerte la mairie, la préfecture, les députés, et les ministres de l’Intérieur successifs. Rien ne change. « La politique de l’État, c’est de faire l’autruche, juge-t-elle avec amertume. Tant que ça se passe dans les cités, ils s’en foutent, tant pis pour les habitants qui subissent. On a été traités par le mépris, ça m’a mis la rage au ventre. »

    En août 2017, elle assigne la préfecture de police des Bouches-du-Rhône au tribunal administratif pour inaction contre les rodéos. « Mes amis me disaient que j’étais folle. » Mais le juge lui donne ­raison : « Des journalistes m’ont rapporté que le ministère de ­l’Intérieur était furieux de cette décision. »

    (…) Le JDD via fdesouche

  • Perpignan : un mort et un blessé en état critique après des coups de feu 

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2022

    Un règlement de compte survenu ce dimanche 14 août, aux alentours de 22h15, au niveau de la rue Clodion, à Perpignan a fait un mort et un blessé.

    Pour l’heure, l’hypothèse d’un règlement de comptes, sur fond de trafic de drogue, est privilégiée. 

    L’indépendant via fdesouche

  • Classement de Shanghai 2022 : Les universités françaises en perte de vitesse

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2022

    CLASSEMENT – Les établissements tricolores enregistrent un léger recul dans le palmarès annuel des 1000 meilleurs, tous pays confondus.

    Pour la vingtième année consécutive, l’organisation Shanghai Ranking Consultancy publie ce lundi 15 août son classement des 1000 meilleures universités du monde. Les États-Unis assoient davantage leur hégémonie en monopolisant le top 3. De son côté, la France connaît un léger déclin, avec des places perdues pour environ chaque école, après une progression en 2020 et une stagnation en 2021.

    Un top 15 anglo-saxon

    Au fil des éditions, Harvard demeure indétrônable. Mais le trio de tête présente cette année une particularité. Après l’américaine Stanford, éternelle deuxième, arrive le Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui ravit à Cambridge son habituelle médaille de bronze.

    Avec sa rivale Oxford, 7ème, elles constituent les seules britanniques face à 13 étasuniennes dans ce top 15 exclusivement anglo-saxon. Pêle-mêle, s’y retrouvent Berkeley, Princeton, Columbia ou encore Yale.

    Voir le classement

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Défense : les chefs d’état-major réservés sur la capacité de l’armée française à mener une guerre de «haute intensité»

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2022

    Les chefs des différents corps d’armée ont été auditionnés en juillet par la nouvelle commission de la défense de l’Assemblée nationale. Les comptes rendus ont été publiés début août.

    En ce qui concerne l’armée de terre, la quantité de matériel et de munitions manque, a expliqué son chef d’état-major. Pierre Schill a expliqué aux députés qu’il était «nécessaire de réinvestir dans l’entretien programmé des matériels, de reconstituer des stocks pour améliorer l’activité».

    Côté armée de l’Air et de l’Espace, le major général Frédéric Parisot a rappelé que depuis 1996 une base aérienne est fermée par an et que les effectifs ont chuté de 30% au cours de la loi de programmation militaire de 2014-2019. Aujourd’hui, l’armée de l’air ne dispose plus que de 195 avions de chasse, (contre 750 avions de chasse il y a 36 ans).

    La Marine nationale connaît le même problème de masse. «Depuis 1945, la marine n’a jamais été aussi petite qu’aujourd’hui»,  a alerté à son tour l’amiral Pierre Vandier. Elle va continuer de voir «sa taille diminuer pendant les deux prochaines années», prédit-il. 

    En 2023, le budget de la défense devrait être en hausse de 3 milliards d’euros pour atteindre 44 milliards d’euros. Le niveau de l’inflation et la nécessité économique de tenir les déficits rendent cependant l’équation presque impossible.

    Le Figaro via fdesouche

  • Saint-Priest (69) : Abdelghafour Kafaf, un Marocain de 25 ans déjà connu de la police, décapite son père et attaque la police au couteau en criant « Allah Akbar » (Màj : il déambulait en pleine rue avec la tête de son père)

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2022

    15/08/2022

    « Le père le suppliait en lui disant ‘‘je t’en prie, je t’aime, mon fils’’ »

    Il est 2 heures quand des témoins affolés appellent la police. Ils viennent de voir un homme sortir de l’immeuble poursuivi par un autre homme, armé d’un long couteau de cuisine. Abdelaziz Kafaf tente d’échapper à son fils. Il prend la fuite en direction de la rue Louis-Braille mais ne réussit à courir que quelques dizaines de mètres jusqu’à un parking jouxtant la résidence située au numéro 40. Là, selon un riverain, un groupe de jeunes tente de s’interposer et de raisonner l’agresseur mais sans succès. Particulièrement agité, celui-ci les menace avec son arme. « Il paraît que le fils était très alcoolisé », rapporte un commerçant du quartier.

    « Le père le suppliait en lui disant “je t’en prie, je t’aime, mon fils” », raconte le riverain qui a discuté avec des témoins de la scène. En vain. Le fils tranche la gorge de son père et le décapite. Mais la scène d’horreur ne s’arrête pas au crime commis sur le parking. « Le fils s’est ensuite promené avec la tête », assure encore le riverain. Il traverse la rue pour rejoindre, à quelques mètres de là, le square Louis-Braille. Arrivé sur les lieux peu après la police municipale, un équipage de la BAC (Brigade anti-criminalité) part à sa recherche dans l’obscurité du square, au milieu des arbres et des jeux d’enfants.

    Il déambule avec la tête de son père

    Pendant ce temps, sur le parking, les policiers municipaux découvrent le corps décapité et l’arme du crime à ses côtés. Les policiers de la BAC, eux, repèrent le meurtrier présumé dans le square. Il est toujours en possession de la tête de son père. Les fonctionnaires procèdent aux sommations d’usage mais l’homme refuse d’obtempérer. Il saisit un morceau de bois et tente de frapper les policiers. Selon des informations du Progrès , pendant cette interpellation mouvementée, le meurtrier présumé a lancé, en arabe, des propos incompréhensibles avant de crier à plusieurs reprises : « Allah Akbar ! » (Dieu est grand en arabe, NDLR). Les forces de l’ordre parviennent finalement à le maîtriser et à le menotter.

    […]

     

    Le Dauphiné via fdesouche