Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 28

  • Maroc : 28 migrants subsahariens jugés pour avoir tenté de franchir en force la frontière de Melilla, le Maroc va-t-il devenir le gendarme de l’immigration ?

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2022

    Alors que s’ouvre le procès de 28 demandeurs d’asile à Nador mercredi, le Maroc a changé de stratégie face à l’Europe quant à la question de l’immigration. Le soutien de l’Espagne à la solution de l’autonomie du Sahara occidental souhaité par le Maroc a changé la donne.

    Un mois et demi après la tentative par des milliers de migrants de passer en force la frontière de l’enclave espagnole de Melilla, un groupe de 28 demandeurs d’asile sera jugé mercredi à Nador, dans le nord-est du Maroc. Originaires principalement du Soudan et du Tchad, ces prévenus font partie des 1 500 migrants qui avaient tenté de franchir le 24 juin les hautes clôtures qui séparent Melilla du territoire marocain. Vingt-trois d’entre eux avaient été tués dans de violents affrontements avec les forces de l’ordre marocaines. Épinglé par l’ONU, Rabat a rejeté la responsabilité de cette tragédie sur l’Algérie, qu’il accuse d’encourager les filières de trafic. Il s’agit du bilan le plus lourd jamais enregistré aux passages de Melilla et Ceuta, les deux seuls points de frontière terrestre entre le Maroc et l’Espagne.

    La comparution d’un nombre aussi important de migrants devant la justice est elle aussi  inédite. Ces dernières semaines, 47 autres demandeurs d’asile ont été condamnés à plusieurs mois de prison ferme, poursuivis entre autres pour « entrée illégale » dans le pays et « appartenance à une bande criminelle d’immigration clandestine ». « On assiste à un changement à 180 degrés de la politique migratoire espagnole sur le dos des migrants », constate Omar Naji, de ­l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Ce durcissement rompt avec le chantage migratoire exercé jusqu’alors par le Maroc pour faire pression sur l’Espagne. Les 17 et 18 mai 2021, 10 000 candidats à l’exil avaient débarqué à la nage sur les plages de Ceuta en réaction à l’accueil par l’Espagne, quelques semaines plus tôt, du chef des indépendantistes sahraouis du Front ­Polisario pour soins médicaux.

    Madrid a finalement fait un pas le 18 mars dernier en soutenant publiquement la solution de l’autonomie du Sahara occidental telle que la défend le royaume chérifien. Cette réconciliation a changé la donne. « Les Marocains veulent montrer aux Espagnols de quoi ils sont capables pour contrôler les frontières afin d’obtenir plus de financement des Européens », soutient Omar Naji. De manière générale, « il y a depuis six mois une tentative du Maroc de se positionner de manière plus occidentale », analyse Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe : « La question migratoire comme la coopération dans la lutte contre le terrorisme sont au cœur d’une nouvelle diplomatie offensive du Maroc. »

    Le JDD via fdesouche

  • Incendies : des pyromanes sèment le feu depuis deux ans autour de Fougères (35)

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2022

    Auteur : 

    Le réchauffement climatique a bon dos – et l’on voit bien l’inanité de l’argument pour justifier de la multiplication des incendies, quand « en même temps » les préfets interdisent l’accès aux forêts de midi à cinq heures du matin, voire 24h/24 dans certains départements. Autre situation qui étonne – l’impunité des incendiaires. Ceux qui ont mis le feu, puis l’ont relancé en Gironde (20.000 hectares, puis 7000 brulés), ou mis le feu aux Monts d’Arrée (1700 hectares), courent toujours.

    A Fougères, ça fait deux ans que de mystérieux incendiaires sévissent, en toute impunité, constate le média régional breton Breizh Info, qui relate cette série d’incendies :

    « Depuis 2020, le pays de Fougères est confronté à une vague d’incendie aussi mystérieuse que répétitive.

    Récurrente et cyclique, la vague a repris depuis une dizaine de jours, notamment la nuit. Feux de broussailles, feux de ronds-points, départs d’incendie autour d’un centre commercial, les pompiers de la ville y voient immanquablement la main de pyromanes. Mais au-delà des limites de la ville, la vague de pyromanie semble avoir touché le pays de Fougères tout entier : A Luitré-Dompierre, le 10 juillet dernier, quinze tonnes de fourrages ont brûlé dans un hangar, les gendarmes soupçonnant un acte volontaire. Le 24, le feu détruisait une maison d’habitation à Antrain, entraînant le relogement de 8 personnes. Là encore les circonstances laissent les enquêteurs dubitatifs.

    Mais c’est dans Fougères intra-muros que l’inquiétude grandit, car cette manie des incendies n’est pas nouvelle : en mai déjà, c’étaient des voitures qui brûlaient rue de la Pinterie car le feu avait été mis dans des poubelles, incendie doublé d’autres départs de feu en pleine ville, parfois à côté de maisons d’habitations. En novembre 2021, trois voitures avaient déjà été incendiées. En 2020, une dizaine de voitures avait subi le même sort« .

     

    Source : medias-presse.info

  • Plus efficace qu’un radar ?

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2022

    Plus efficace qu’un radar ?Plus efficace qu’un radar ?

    Près d’Alençon, à Saint-Paterne, il installe une statue de la Sainte Vierge : les voitures ralentissent.

    « J’habite une route où les virages sont nombreux et dangereux. Les voitures roulent à vive allure et, curieusement, certains automobilistes ralentissent devant ma maison. Un gage de sécurité, peut-être ? »

     

    Source : lesalonbeige

  • 15 août : Assomption. Fête nationale française. Voeu de Louis XIII

    Publié par Guy Jovelin le15 août 2022

    L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la mère du Christ, corps et âme.

    La Sainte Vierge – qui selon la doctrine catholique, tient dans la Création une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extraordinaire : son corps fut préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de la corruption du péché.

    C’est la principale fête mariale. L’Assomption est un dogme.

    En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

    Voyez ci-dessous, en comparant les origines des deux « fêtes nationales », comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels….

    Le voeu :

    En 1637, après vingt-deux ans de mariage, le roi Louis XIII n’avait toujours pas d’héritier et la France était dans une guerre difficile.

    Le souverain prépara un vœu qui consacrerait la France à Notre-Dame de l’Assomption, plaçant la nation sous la protection de la Sainte Vierge ; on disait qu’il y pensait depuis longtemps.

    En novembre 1637, un texte fut enfin soumis au Parlement.
    Puis soudain, la bonne nouvelle tomba : la Reine était enceinte !

    Le vœu fut finalement signé par le Roi le 10 février 1638, comme un remerciement, et instaura les processions du 15 août en hommage à Notre-Dame de l’Assomption.

    Le 5 septembre 1638, naquit le dauphin de France, futur Louis XIV.
    Du fait de sa naissance vue comme quasi-miraculeuse, il reçut le nom significatif de Louis-Dieudonné (« donné par Dieu »).

    Ce vœu fut publié sous la forme d’un édit dont voici le texte intégral :

    « Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté, que d’accidents qui nous pouvaient perdre.  »

    Lorsque nous sommes entrés au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause, que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice. La rebellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

    Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

    Prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets

    Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

    A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’Eglise cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne en ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix et où nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

    Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse

    Nous admonestons le sieur archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe qui se dira en son Eglise cathédrale et qu’après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite Eglise à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales les plus solennelles; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourgs et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

    Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse; entendant qu’à la dite cérémonie les Cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de ville y soient présents ; et d’autant qu’il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevesques et évesques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites Eglises pour y être faite la dite cérémonie et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d’admonester tous nos Peuples d’avoir une dévotion particulière a la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse largement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre plaisir.

    Louis,
    par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre