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  • Saint-Ouen (93) : son logement squatté depuis des années, ce septuagénaire handicapé et diabétique entame une grève de la faim. “Je me suis toujours tenu à carreau, mais là j’ai envie de prendre le fusil”

    Publié par Guy de Laferrière le 25 novembre 2022

    Son logement secondaire à Saint-Ouen est occupé illégalement depuis 17 ans par plusieurs squatters. Une décision de justice de janvier 2022 ordonne l’expulsion des occupants. Pourtant, rien n’a changé pour Marcel Correia, 74 ans. Face à l’immobilisme des services de l’Etat, cet habitant de Badens invalide et diabétique a commencé une grève de la faim lundi 21 novembre.

    Je me suis toujours tenu à carreau, on m’a toujours appris le respect, mais là, j’ai une envie, c’est de prendre le fusil.” Ce cri de désespoir, c’est celui de Marcel Correia, un septuagénaire vivant à Badens, qui s’est mis en grève de la faim lundi 21 novembre pour protester contre le squat de sa résidence secondaire à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). 

    Cet ancien expert-comptable qui avait “investi pour sa retraite” dans cet appartement, divisé en cinq sous-logements, ne peut plus en jouir depuis 17 ans. Les précédents locataires qui ne payaient plus leurs loyers depuis des années et des années ont laissé place en 2020 à un groupe de sept squatters, sommés par une ordonnance de janvier 2022 du tribunal de Saint-Ouen, que nous avons pu consulter, de quitter les lieux. Mais depuis presque un an maintenant, malgré des lettres de relance à la mairie et au ministère de l’Intérieur, des constats d’huissier, des demandes de réquisition de la force publique… la situation n’a pas évolué.

    (…) Le retraité est contraint de vivre à Badens, chez ses enfants, qui possèdent une exploitation viticole. “Le pompon, c’est quand j’ai appris que je devais payer trois années de taxe foncière, alors que je n’ai pas la jouissance du bien, et qu’on m’a prélevé directement sur ma caisse de retraite“, développe le septuagénaire pour justifier de sa réaction tardive, 17 ans après. Une taxe dont il a d’ailleurs demandé l’allègement… cela lui a été refusé. 

    Les tentatives de dialogue avec les occupants sont quasiment nulles et les seules visites entre les deux parties sont celles des huissiers de justice. “Ils ont mis un gros chien dans la cour“, assure Karine, sa nièce. Il s’agit même de trois “chiots de type molossoïde“, comme le relate un des constats d’huissier. D’autres constatations font état de la présence de trois femmes et quatre hommes, dont certaines personnes “très agressives et refusant de coopérer“.

    (…) L’Indépendant via fdesouche

  • Épidémie de nominations: « Emmanuel Macron n’a pas créé le recasage » mais « il l’a perpétué, amplifié […] trahissant par là même ses promesses »

    Publié par Guy de Laferrière le 25 novembre 2022

    […]

    Chaque mercredi, le compte-rendu du Conseil des ministres ressemble, pour une bardée de ministres ou parlementaires déchus, au tirage du Loto. L’heureuse élue de la semaine s’appelle Amélie de Montchalin.

    L’ancienne ministre, économiste de profession, a été nommée ambassadrice, représentante permanente de la France auprès de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Fin juin, elle perdait son siège de députée et – en conséquence – son poste de ministre de la transition écologique.

    Cinq mois plus tard, après avoir été envoyée par la rumeur dans plusieurs ambassades européennes, Amélie de Montchalin a trouvé chaussure à son pied. Et la chaussure est confortable: un bureau dans le XVIe arrondissement de Paris, moyennant une rémunération de haut fonctionnaire et des avantages en nature.

    Le destin étant bien fait, la ministre qui est devenue diplomate mercredi est celle qui a mis en œuvre la suppression du corps diplomatique, au printemps dernier.

    L’élue essonnienne, battue en juin dernier, n’est pas la première gagnante de la grande loterie macroniste. Avant elle, nombre des soutiens du chef de l’État se sont vu remercier de leur engagement par des nominations de consolation.

    Fidèle parmi les fidèles, Christophe Castaner a reçu l’honneur d’un double atterrissage la semaine dernière. L’ancien ministre de l’intérieur a été nommé président du conseil d’administration d’Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc, deux jours après avoir été nommé au conseil de surveillance du Grand Port maritime de Marseille (GPMM).

    […]

    Jean Castex […] président de la RATP […]

    Emmanuelle Wargon […] à la tête de la Commission de régulation de l’énergie […]

    Agnès Buzyn […] Cour des comptes […]

    Brigitte Bourguignon […] inspectrice générale des affaires sociales […]

    Florence Parly : selon Les Échos et La Tribune, l’ancienne ministre des armées devrait prendre la présidence d’Air France-KLM au printemps 2023 […]

    Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de Brigitte Macron, dirige depuis le 12 novembre le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), sur nomination du chef de l’État dont il était (aussi) le conseiller spécial.

    Un choix présidentiel qui a surpris, sinon indigné, dans les milieux culturels, où personne n’avait jusque-là entendu parler de l’intérêt de Pierre-Olivier Costa pour les civilisations méditerranéennes. Quant à Didier Lallement, l’ancien préfet de police de Paris, il est désormais secrétaire général à la mer – lui non plus n’avait jamais affiché de passion pour la biodiversité marine ou l’aquaculture.

    Évacuons d’emblée un argument facile, régulièrement exhumé: non, Emmanuel Macron n’a pas créé le recasage, vieille pratique de la vie politique française. Il l’a simplement perpétué, amplifié à certains égards, trahissant par là même ses promesses de «République exemplaire» et de réinvention démocratique. […]

    Le pire exemple de cela se trouve peut-être au Conseil constitutionnel. S’il est une institution qui devrait résister aux pressions politiques et aux soubresauts de l’instant, c’est bien celle de la rue de Montpensier. Emmanuel Macron y a nommé en mars une de ses ministres, Jacqueline Gourault, trois ans après y avoir casé Jacques Mézard, un autre membre du gouvernement.

    […]

    Médiapart via fdesouche

  • Népal : Près de 20% de la population privée de droits civiques par les autorités afin d’éviter un Grand Remplacement

    Publié par Guy de Laferrière le 25 novembre 2022

    Ces trois Népalais de 20, 22 et 32 ans sont nés sur ces terres de l’extrême sud du pays, mais ils y vivent aujourd’hui comme des immigrés clandestins. «Je ne peux pas ouvrir de ligne téléphonique ou de compte en banque à mon nom, hériter des terres de mes parents, avoir un permis de conduire ou un travail légal», énumère, désespéré et le regard sombre, Suraj Chaudhary, celui du milieu. L’administration refuse de lui fournir un certificat de citoyenneté, document indispensable pour se voir octroyer la nationalité népalaise. Comme ses amis d’infortune, Suraj est apatride dans son propre pays. «Ma mère est népalaise, mais mon père est indien, donc les autorités ont refusé de me reconnaître comme népalais.» Le Népal a une conception patriarcale de la transmission de la nationalité népalaise : selon la Constitution de 2015, toute personne née de père népalais obtient la nationalité automatiquement par le droit du sang, alors que si la mère est népalaise et le père étranger, l’enfant ne peut prétendre qu’à une «naturalisation», souvent compliquée, voire impossible à obtenir. Elle dépend du bon vouloir d’une administration tatillonne et elle-même patriarcale.

    (…)

    Ses deux parents sont pourtant népalais, mais son grand-père paternel ne l’était pas, ce qui a justifié un refus de l’administration. Une étrange et restrictive interprétation de la loi, qui serait particulièrement appliquée à la population des provinces frontalières de l’Inde. Physiquement, ces Népalais des plaines ressemblent davantage aux Indiens qu’aux Népalais des montagnes de Katmandou, aux yeux plus bridés. Arjun Kumar Sah, le vétéran du trio, âgé de 32 ans, a une expérience parlante et traumatisante de cette discrimination. «Quand je suis allé réclamer mon certificat de citoyenneté, le responsable administratif du district m’a renvoyé brutalement, en me lançant : “Vous, les Indiens, vous voulez envahir notre pays et devenir plus nombreux que nous. Vous voulez nous remplacer pour nous diriger !”»

    (…)

    Le gouvernement népalais ne communique pas de chiffres sur le nombre de personnes affectées – et refuse même de parler d’«apatrides» – mais une étude du Forum pour les femmes, la loi et le développement a calculé qu’en 2011, 23 % de la population de plus de 16 ans ne disposait pas de certificat de citoyenneté, ce qui la prive de ses droits civiques, comme enregistrer un mariage ou une naissance, voter ou ouvrir un compte en banque. La situation législative n’ayant pas évolué depuis, l’association estime qu’environ 6,7 millions de Népalais vivent aujourd’hui dans cet enfer administratif perpétuel, qui détruit leurs rêves d’avenir.

    (…)

    Pour Bhim Rawal, député du PCN-MLU et ancien ministre de l’Intérieur, cette précaution peut se justifier : «Cette question de l’accès à la citoyenneté a un enjeu géopolitique important, car le Népal est entouré par les deux pays les plus peuplés du monde, l’Inde et la Chine. Nous devons donc être très vigilants vis-à-vis de cette question démographique.» Cette crainte de l’invasion, voire du «remplacement», est particulièrement dirigée contre les Indiens, car la frontière indo-népalaise est ouverte, sans besoin de visa pour la traverser, et que les deux populations sont culturellement très proches – même religion hindoue majoritaire et langue similaire. Les échanges et les unions sont donc courants. A la différence de la Chine, dont la frontière est filtrée, l’accès bloqué par la chaîne de l’Himalaya et avec qui la culture est éloignée. Les mariages entre Népalais et Chinois sont donc rares.

    Libération via fdesouche

  • Macron « veut un ordre mondial unique » et dénonce la fragmentation du monde

    Publié par Guy de Laferrière le 25 novembre 2022

     

    Les « mondialistes » veulent un monde global.

    Dans un monde global, il faut une gouvernance mondiale ce qui est assez logique d’un point de vue intellectuel.

    Le problème, c’est que nous savons tous ce qu’une gouvernance mondiale implique.

    C’est tout simplement et par nature la fin de la démocratie relativement directe qui ne peut exister que lorsqu’elle est excercée à un niveau national.

    Au niveau européen, la démocratie est presque impossible tant les intérêts du Polonais, ne sont pas les mêmes que ceux de l’Espagnol. Ce n’est ni bien ni mal, c’est une réalité.

    Dans une gouvernance mondiale avec un gouvernement mondial, le chinois de Pékin comme le français de Paris auraient sensiblement les mêmes lois, règles etc.

    C’est là tout le débat.

    Chine, Russie mais aussi l’Inde ce qui représente tout de même la majorité du monde, refuse, l’abandon de souveraineté suprême et le nouvel ordre mondial.

    C’est tout le sens des tensions géopolitiques actuelles et de la guerre en Ukraine.

    Il s’agit d’un nouveau partage du monde.

     

  • Pendant 25 ans, « qui est juif » parmi les athlètes américains fut le seul sujet de cette publication !

    Publié par Guy de Laferrière le 25 novembre 2022

    Auteur : 

    Durant les 25 dernières années, une publication a méticuleusement identifié tous les athlètes juifs aux Etats-Unis, de l’université au sport professionnel. Quoi ? Un fichage des juifs ? Un « Qui est juif ? », selon l’expression de Times of Israël ? Donc, une initiative des obsédés du QUI comme les appelle Julien Rochedy ? Encore un coup des antisémites ? Heu… Non, figurez-vous que ce fichage méthodique des sportifs juifs était réalisé par des Juifs.

    C’est Times of Israël qui l’écrit :

    Tous les amateurs juifs de sport, quel que soit le sport ou l’équipe qu’ils soutiennent, partagent un même besoin universel : découvrir de nouveaux joueurs et se demander immédiatement « s’ils sont Juifs ».

    On apprend donc que depuis 1997, Ephraim Moxson et Shel Wallman ont édité la Jewish Sports Review, dont le seul but était de publier ses listes complètes et précises de sportifs juifs, accompagnées de statistiques clés et d’informations biographiques de base.

    Times of Israël fournit même des informations sur leurs méthodes de recherche.

    Pour les athlètes universitaires, ils ont extrait toutes les listes de six sports différents, à savoir le baseball, le basketball, le football, le hockey, le crosse et le rugby – dans toutes les divisions. Ils ont scruté les listes à la recherche de noms ou de villes d’origine qui pourraient faire allusion à une éventuelle judéité, et ont entrepris de les contacter. Ils ont envoyé un courriel au directeur de l’information sportive et au directeur sportif de l’équipe avant de contacter la famille des athlètes.

    (…) La Jewish Sports Review s’est appuyée sur trois critères : le joueur devait avoir au moins un parent juif, ne pouvait pas pratiquer une autre religion et devait accepter d’être identifié comme Juif dans le magazine.

    « La vérification des faits était la partie la plus amusante du projet », a déclaré Moxson. « Personne n’aurait fait ce que nous avons fait. »

    Contrairement aux traditionalistes qui tiennent à la descendance matrilinéaire – selon laquelle la judéité est transmise par la mère – ils ne se souciaient pas de savoir quel parent était Juif. Ils ne se souciaient pas non plus du degré de religiosité de la famille. Si les athlètes acquiesçaient, ils étaient acceptés, et s’ils refusaient, cela se faisait sans rancune, ni avoir à s’expliquer.

    « Vous découvrirez que tous les Schwartz, Cone, Levy, Ginsburg, Feldman, Goldberg ne sont pas Juifs », a déclaré Moxson. « Il est surprenant de voir combien d’entre eux ne le sont pas. Si vous trouvez un athlète du nom de Schwartz, et qu’il vient de Fargo, dans le Dakota du Nord, il ne faut même pas s’en soucier, il est Allemand. »

    Le débat sur qui est considéré comme Juif, et comment identifier les Juifs, peut souvent être un sujet délicat dans le monde juif. D’une part, la communauté juive américaine, de plus en plus diversifiée, comprend un nombre croissant de personnes qui ne portent pas de nom juif ou ne vivent pas dans des communautés juives, ce qui signifie que les critères de la Jewish Sports Review pouvaient facilement passer à côté d’athlètes juifs. D’un autre côté, certains pensent que le magazine a été trop inclusif. Lors d’une présentation au National Baseball Hall of Fame, il y a quelques années, un homme portant une kippa avait contesté les critères de la Jewish Sports Review, disant à Moxson et Wallman qu’un joueur n’est pas Juif, à moins que sa mère ne le soit.

    « Ouvrez votre propre magazine ! », lui répondit Wallman.

    « Nous les listons comme Juifs parce qu’ils s’identifient comme Juifs, qu’ils soient pratiquants ou non », a déclaré Moxson, dont les parents ont immigré dans ce qui était alors la Palestine mandataire dans les premières années du XXe siècle. « Je suis très, très Juif. Je suis le fils d’Israéliens palestiniens de la troisième alyah. Mes parents étaient de la troisième alyah, mon père était un collecteur de fonds sioniste, Golda Meir est venue chez moi. Personne ne peut remettre en question mon identité juive. Je ne suis simplement pas religieux. »

    (…) Le magazine ne vendait pas de publicité, et son prix de 36 dollars par an n’a jamais augmenté. Ce qui a augmenté au fil des ans, dit Moxson, c’est le nombre d’athlètes juifs au niveau professionnel.

    « Les gens me demandent pourquoi, et je réponds que c’est parce qu’il y a de l’argent à gagner maintenant », a déclaré Moxson. « Un enfant n’a plus besoin d’être médecin ou avocat. Vous pouvez être un joueur de hockey, un joueur de baseball et espérer gagner beaucoup d’argent. »

    Tout commentaire serait superflu.

     

    Source : medias-presse.info