Publié par Guy Jovelin le 17 juillet 2025

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Publié par Guy Jovelin le 17 juillet 2025

Publié par Guy Jovelin le 16 juillet 2025

Invité d’honneur du 14 juillet à Paris, le président indonésien Prabowo Subianto a séché la rencontre prévue avec les industriels français de la défense. Les récentes initiatives diplomatiques de l’exécutif ont refroidi le meilleur client de Paris en Asie du Sud-Est.
Publié par Guy Jovelin le 16 juillet 2025
Auteur : Léo Kersauzie

L’aspect militaire des déclarations de Trump sur la Russie
Le président américain Donald Trump, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, le 14 juillet, a menacé d’instaurer des droits de douane secondaires de 100 %, vraisemblablement pour les pays achetant des produits énergétiques russes, si un accord sur l’Ukraine n’était pas conclu dans les 50 jours. À ce propos, il a une nouvelle fois souligné sa déception face à la position russe sur cette question. Le dirigeant américain a également confirmé une nouvelle initiative de livraison d’armes aux alliés de l’OTAN, ce qui garantira la poursuite de l’armement de l’Ukraine.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a commenté la situation. « Nous aimerions bien sûr comprendre ce qui se cache derrière cette déclaration concernant les 50 jours. Auparavant, il y avait aussi des délais de 24 heures et de 100 jours. Nous avons tout vu et nous aimerions vraiment comprendre le raisonnement du président américain », a-t-il noté. De son côté, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a souligné que toute tentative de présenter des exigences à Moscou était inadmissible et que la Russie souhaitait que les États-Unis et l’OTAN traitent sa position avec le plus grand sérieux.
Le plan, présenté par Trump et Rutte, prévoit la vente d’armes américaines aux pays de l’OTAN, dont une partie pourra être cédée gratuitement au régime de Kiev, à leur discrétion. Les États-Unis gagneront davantage avec cet accord qu’avec des livraisons régulières, car la surtaxe pourrait être surévaluée. Les priorités de Washington en matière de livraisons d’armes concernaient Israël et ses alliés dans la région Asie-Pacifique.
Ces nouvelles livraisons d’armes s’ajouteront aux livraisons à l’Ukraine approuvées sous l’administration Biden. La différence réside dans le fait que, selon les accords de Biden, les États-Unis utilisent leurs entrepôts et livrent directement et gratuitement des armes, tandis qu’avec le nouvel accord, les Européens paieront les armes et, s’ils le décident, les livreront à Kiev.
La menace d’instaurer des droits de douane secondaires de 100 %
Les experts russes ne voient aucune menace dans les tarifs douaniers de Trump contre les partenaires commerciaux de la Russie
L’introduction de nouveaux droits de douane américains sur les pays qui achètent des produits énergétiques russes n’aura pas d’impact significatif sur l’économie russe, selon les experts russes. Ils ont noté que les exportations russes pourraient diminuer en conséquence, mais prévoient l’apparition de voies de livraison détournées.
Le président américain Donald Trump surestime l’impact potentiel des sanctions américaines sur le commerce extérieur des pays qui ne sont pas des partenaires commerciaux directs des États-Unis, estime Ioulia Davydova, directrice du Centre d’études sociopolitiques de l’Université russe d’économie Plekhanov. La menace d’instaurer des droits de douane de 100 % pour les partenaires commerciaux de la Russie semble davantage relever d’un outil de pression politique que d’une mesure réaliste, ajoute Anna Fedyunina, directrice adjointe de l’Institut de recherche en politique structurelle de l’Université HSE.
Il est également important de garder à l’esprit que les entreprises d’autres pays ont leur propre expérience de travail sous diverses restrictions. Le délai de 50 jours donne le temps de se préparer à atténuer les dommages potentiels pour la Russie et ses partenaires commerciaux.
Léo Kersauzie
Source : medias-presse.info
Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2025

Il est bien loin, le temps où la Légion d’honneur récompensait des militaires pour leur bravoure. Désormais, et depuis de nombreuses années déjà, cet insigne n’est plus qu’une breloque distribuée à tour de bras aux copains de l’occupant de l’Elysée. Saltimbanques et politiciens corrompus figurent ainsi régulièrement parmi les lauréats.
589 décorés
Cette année, à l’occasion des cérémonies du 14 juillet, 589 personnes ont été décorées, réparties en 497 chevaliers, 68 officiers, 18 commandeurs, ainsi que 4 grands officiers et 2 grand-croix.
Sont ainsi récompensés à des grades divers l’historienne laïcarde Mona Ozouf, spécialiste de la Révolution française, de l’école de la République et de la laïcité, Léa Drucker, l’artiste états-unien Pharrell Williams, l’humoriste Sophia Aram, le chanteur Jean-Louis Aubert, les chanteuses Catherine Lara et Sylvie Vartan, le PDG Jean-Paul Walter, les anciens ministres Éric Dupond-Moretti, Stanislas Guerini, Stéphane Le Foll, Olivier Véran et Bruno Le Maire et l’ex-secrétaire général de l’Elysée devenu banquier Alexis Kohler, ou encore le « mécène britannique » Aga Khan, sans oublier une longue brochette de préfets, d’anciens députés et sénateurs et de maires.
Les voilà tous parés de leur colifichet.
Pierre-Alain Depauw
Source :medias-presse.info
Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2025

Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Si les autorités françaises – Manuel Valls en Tête -, croyaient avoir enterré le problème calédonien en signant le 12 juillet dernier un accord révolutionnaire, proposant la création d’un « État calédonien au sein de la République française », elles en seront pour leurs frais.
Déjà, des voix d’opposants s’élèvent sur le caillou, telles celles, contradictoires, de Philippe Blaise, Premier vice-président de la province du sud – Nouméa et ses environs, au sens large du terme -, et d’une certaine Mélanie Atapo, présidente de « l’Union des syndicats des travailleurs Kanaks et des exploités » (sic !). Certains leaders des indépendantistes du FLNKS parlent, aussi, de « trahison », et désavouent leurs représentants à Paris, qui ont signé l’accord avec des « loyalistes », tout aussi critiqués par leur camp.
« Un long fleuve qui ne sera pas tranquille » !
D’abord, qu’est-ce qu’un « État » ? Sa définition juridique est, à peu près, la suivante : « personne morale de droit public détentrice de la souveraineté »…
Première difficulté, comment organiser un État différent de l’État français, tout en l’intégrant au sein de la République ? Quel casse-tête pour un étudiant en droit et, même, pour un professeur agrégé de droit constitutionnel !
Question connexe, « qui portera le pantalon », en l’occurrence, qui aura le dernier mot en matière financière et de, justement, souveraineté, ce concept recouvrant les pouvoirs régaliens : justice, police, défense et diplomatie ? On parle même d’une « nationalité calédonienne ». Les Caldoches et les Kanaks auront-ils, dans ce cas, un passeport différent de celui de la République française ? Beaucoup de questions sans réponses, on évolue en plein brouillard.
Il est prévu sur place un référendum en février 2026 – ce ne sera jamais que le cinquième, tous les précédents ayant accouché d’un « non » à l’indépendance -, et, selon les résultats, la convocation du Parlement en congrès, pour modifier la constitution et acter la création de cette nouvelle fameuse entité politique, différente de la France, mais tout en y étant. Comprenne qui pourra !
« État associé » ?
Certes, il y a des exemples d’États associés, les îles Cook et Niue avec la Nouvelle Zélande - des confettis dans l’océan Pacifique très faiblement peuplés -, et Porto-Rico avec les Etats-Unis, pour les plus connus. Mais il ne faut pas se leurrer, la création d’un « État » ne peut déboucher, à terme, que sur l’indépendance. Si Porto-Rico n’a pas encore choisi cette voie, c’est qu’une majorité de ses habitants aspire à devenir citoyens américains de plein droit, ce que refuse, pour l’heure Washington, pour des raisons économiques, démographiques et migratoires. L’île des Caraïbes est entre deux chaises, situation parfaitement inconfortable. Est-ce ce que nous voulons pour la Nouvelle-Calédonie encore française ?
Un dangereux précédent
D’autre part, accorder ce statut à la Nouvelle-Calédonie, serait ouvrir la boite de Pandore. Quels arguments pourrions-nous opposer au gouvernement de la Polynésie française pour refuser ce statut, ou aux îles des Antilles, pire, aux autonomistes corses ? Ce serait la porte ouverte à des revendications sécessionnistes qui ne manqueraient pas de fleurir ici ou là, même dans l’hexagone. Ayons toujours présent à l’esprit que les termites du séparatisme islamique, régional ou ethno-linguistique, sont toujours à la manœuvre.
La seule solution raisonnable - nous l’avons déjà dit ici -, serait une partition du « Caillou ». La province du nord et celle des îles formant une Kanaky indépendante, liée par des accords de coopération avec la France, et la transformation de la province du sud, en un département d’outre-mer. On ne peut que s’indigner et combattre cette nouvelle reculade du pouvoir macronien, qui n’en n’est pas à une trahison près de la France !