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france - Page 64

  • La FNSEA : “La France importe de plus en plus son alimentation : 60 % des fruits et 40% des légumes consommés en France sont importés”

    Publié par Guy Jovelin le 17 mai 2021

    Il n’y a pas eu de salon de l’agriculture cet hiver à Paris, remplacé par une semaine de l’agriculture qui s’achève demain mardi 18 mai, avec un grand colloque auquel doit participer le président Macron. A cette occasion, France Inter propose une journée spéciale sur les innovations et les défis qui se posent au monde agricole.

    “C’est important d’expliquer l’évolution du secteur agricole en ces temps de crise”, explique Christiane Lambert, présidente de la FNSEA qui estime que la souveraineté alimentaire de la France reste un thème majeur : 

    “La France importe de plus en plus son alimentation : 60 % des fruits et 40% des légumes consommés en France sont importés” 

    Elle rappelle que la France a perdu 14% de surface cultivés en légumes : “L’agriculture, présentée comme une pépite, voit ses performances se dégrader alors que les Français plébiscitent l’alimentation de proximité. Par exemple, nous importons 2/3 des fraises mangées chez nous. 75% de l’alimentation est achetée en grande distribution, les circuits courts en temps normal, représentent moins de 20 % de l’alimentation des Français“, même si d’autres habitudes ont vu le jour lors du confinement de l’année dernière. ..

    La commande publique a un rôle a jouer” estime Christiane Lambert, “c’est 8% du PIB, quand on recherche les produits les moins chers pour les hôpitaux, les cantines, les prisons, ce sont plutôt les produits étrangers qui se retrouvent dans les assiettes, ça nuit à notre possibilité de garder des emplois en France“. …

    France Inter via fdesouche

  • Vaccination : un décès pour 700 vaccinés en France et dans le monde, montre une analyse de corrélation

    Publié par Guy Jovelin le 16 mai 2021

    Vaccination : un décès pour 700 vaccinés en France et dans le monde montre une analyse de corrélation
     
    Auteur(s): Philippe Pradat et Véronique Malard, pour FranceSoir
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    Ce 13 mai 2021, l’ingénieur Philippe Pradat et la toxicologue Véronique Malard ont adressé un courrier aux sénateurs et sénatrices sur une analyse de corrélation entre l’augmentation du nombre de morts labellisés covid et l’augmentation du nombre de vaccinés. Leur conclusion est simple :

    Cette analyse de corrélation a été d’abord faite au niveau de la France, puis répliquée au niveau des données du monde entier. Les résultats sont identiques.

    Les auteurs du courrier se permettent de conclure :

    « Au regard de ces faits, il est urgent d’arrêter la vaccination, et de bloquer la mise en place du passeport sanitaire, qui au-delà d’être liberticide, ne servira à rien, car les vaccinés sont porteurs du virus et le disséminent. »

    Attention : cette analyse devra sans nul doute être regardée de près et suivie dans le temps pour la compléter et en démontrer la pertinence s’il y a. 

    Les agences de santé n’ont jusqu’à présent pas ou peu attribué des causalités de décès au vaccin sauf dans des cas « très rares », cependant les agences nationales norvégiennes et danoises ont été plus précautionneuses dans leur choix en suspendant puis arrêtant le vaccin Astra Zeneca ou Johnson. Rappelons qu’en Inde, le régulateur avait demandé des informations supplémentaires à Pfizer pour les spécificités de la population indienne – le laboratoire Pfizer avait en conséquence retiré sa demande de mise sur le marché.

    Aux Etats-Unis, les essais des vaccins sur les enfants ont commencé. La position de la FDA (Federal Drug Administration) a donc changé depuis la déclaration de son ancien directeur Dr Stephen Hahn Oncologue et radiothérapeute qui avait déclaré : « la FDA n’autorisera pas ou n’approuvera pas un vaccin que nous ne nous sentirions pas à l’aise de donner à nos familles. Au nom des plus de 17.000 employés de la FDA, je souhaite aujourd’hui prendre les engagements suivants envers le public américain et cette commission. La FDA n’autorisera ou n’approuvera aucun vaccin COVID-19 avant qu’il n’ait répondu aux attentes rigoureuses de l’agence en matière de sécurité et d’efficacité. Les décisions d’autoriser ou d’approuver de tels vaccins ou thérapeutiques seront prises par le personnel de carrière dévoué de la FDA. Nos décisions seront guidées par nos processus d’examen approfondi et par la science. La FDA ne permettra à personne de faire pression pour changer cela. Je me battrai pour la science, Monsieur le Président. Je me battrai pour l’intégrité de l’agence et je ferai passer les intérêts du peuple américain avant toute autre chose. » 

    En décembre 2020, le Dr Hahn avait été mis sous pression par le président Trump sur Twittter « Sortez les vaccins contre les barrages maintenant, Dr Hahn @SteveFDA », « Arrêtez de jouer à des jeux et commencez à sauver des vies!!! » Depuis, sa remplaçante Janet Woodcock directrice par intérim a pris une toute autre position : « l’élargissement par la FDA de l’autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin COVID-19 Pfizer-BioNTech aux adolescents âgés de 12 à 15 ans est une étape importante dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 ».

    En France, le gouvernement est engagé dans une course effrénée à la vaccination en utilisant comme mesure d’efficacité, le risque relatif (95% d’amélioration) qui est importante en apparence, mais contestée, car certains, dont le Pr Raoult, avancent que ce chiffre serait plus proche de 50% voire 30%. En utilisant la mesure d’efficacité du risque absolu individuel (moins de 1% d’amélioration), certains se posent la question de savoir si le patient prendrait la même décision de se faire vacciner en voyant ce chiffre.

    Certains des organes scientifiques français se prêtent même à de la désinformation sur les vaccins pendant que des citoyens et des médecins travaillent à comprendre la véritable balance bénéfice risque en s’interrogeant sur les risques réels des moins de 50 ans pour cette maladie. Tout cela forme la base de la validité du consentement éclairé qui est remis en cause par le Dr Umlil et expliqué dans ses interviews.
     

    Courrier reproduit

    La France met en place depuis quelques mois une campagne de vaccination Covid intense et nous voulons vous alerter sur les effets de cette campagne vaccinale.

    En premier, il convient de rappeler que les essais cliniques de phase 3 sont en cours, et ne seront terminés qu’en 2022 voire 2023. La sécurité des vaccins Covid n’est donc pas connue à ce jour. En ce qui concerne les effets à long terme, il est impossible de savoir quelles pourraient être les conséquences de la vaccination. Il est nécessaire de rappeler qu’aucun vaccin à base d’ARN messager ou de construction génétique dans un adénovirus n’a jamais été injecté à grande échelle sur une population saine.

    En revanche, il est possible d’analyser les premiers résultats des vaccinations déjà réalisées.

    • 1/ Les effets indésirables et les décès suite à la vaccination elle-même : les rapports hebdomadaires de l’ANSM (Accueil – ANSM (sante.fr)) recensent les effets indésirables à court terme des vaccinations. L’analyse des données montre que trois décès surviennent pour 100 000 vaccinations, ce qui est très supérieur à ce qui a été observé dans le passé pour une vaccination « population entière ». De plus, 31893 effets indésirables ont été provoqués à de jour par la vaccination, soit 148/100 000 vaccinés. Parmi ces effets indésirables, 25% sont déclarés comme graves, soit 37 pour 100 000 vaccinés. Sachant que dans la population des 0-39 ans, il y a eu depuis le début de la pandémie 322 décès, soit 1/100 000 personnes (La démographie des décès par COVID-19 – France (ined.fr)), il parait évident qu’il est criminel de vacciner les plus jeunes. En résumé, le rapport bénéfice / risque n’est absolument pas en faveur de la vaccination.
       
    • 2/ La mortalité covid induite par la vaccination : l’analyse des données publiques officielles (mortalité et vaccination, https://coronavirus.jhu.edu/map.html et Our World in Data) permet de réaliser un graphique simple et très éclairant. Pour chaque jour, entre le 1er mars et le 5 mai, nous avons tracé un graphique avec en abscisse (axe des x – horizontal) le nombre total de personnes vaccinées au moins une dose et en ordonnée (axe vertical des y) le nombre total de décès. Il y a donc un point par jour sur le graphique (ci-dessous).

    analyse_01.png

     

    On s’aperçoit très facilement que ces points sont quasi parfaitement alignés. On peut, grâce à un logiciel banal comme Excel, tracer la droite qui suit au plus près la totalité des points, cela s’appelle une droite de régression. Le calcul de cette droite permet d’obtenir un coefficient de corrélation (r2 En statistique, le coefficient de détermination linéaire de Pearson, noté R2 ou r2, est une mesure de la qualité de la prédiction d’une régression linéaire. il est compris entre 0 et 1 et plus il est proche de 1 plus cela signifie de la puissance de la correlation).

    Plus les points sont proches de la droite plus le coefficient est proche de 1. Ici nous obtenons un r2 supérieur à 0.99 ce qui démontre que la droite décrit parfaitement les points du graphique.

    Cela veut dire que le nombre de décès covid en France est proportionnel au nombre de personnes vaccinées.

    Les paramètres de cette droite permettent de calculer le nombre de décès (y) correspondant à un nombre de vaccinations (x). Les résultats sont effarants. Chaque fois que 700 personnes sont vaccinées, une personne de plus décède de la Covid. Si l’on vaccine 80% de la population française (l’objectif pour atteindre la soi-disant immunité collective), plus de 76 500 décès seront à déplorer. Cette observation permet de comprendre pourquoi le nombre journalier de décès Covid reste stable en France autour de 250 / jour depuis des semaines.

    Tant que l’on vaccinera, des décès Covid seront à déplorer.

    La même analyse peut être faite au niveau mondial (voir figure ci-dessous) et les résultats sont identiques : la pente de la droite est la même.

     

    Au regard de ces faits, il est urgent d’arrêter la vaccination, et de bloquer la mise en place du passeport sanitaire, qui au-delà d’être liberticide, ne servira à rien, car les vaccinés sont porteurs du virus et le disséminent.

    Pour finir, il est frappant de relire la déclaration du ministre de la Santé le 31/03 dans le Figaro : Pourquoi le Conseil d’État vient de refuser de déconfiner tout de suite les personnes vaccinées

    Les souches sud-africaines et brésiliennes «peuvent notamment occasionner des réinfections chez des personnes qui ont déjà été contaminées au Covid-19, ainsi qu’un risque d’échappement vaccinal», soulignait le ministère.

    «L’efficacité des vaccins n’est que partielle», ajoutait-il : «dès le stade des essais […] il n’y avait donc pas de garantie d’immunité» pour les personnes vaccinées. Les vaccins présentent aussi une «efficacité moindre» contre les variants et des incertitudes subsistent quant à la protection offerte par les doses contre la transmission du virus aux tiers. Également, les personnes vaccinées «sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès», si le vaccin ne fonctionne pas ou en cas de «réinfection post-vaccinale».

    «Les personnes vaccinées peuvent développer des formes peu graves, voire ne pas être symptomatiques, et diffuser tout de même le virus», relevait le ministère. Toute différenciation serait «prématurée» : «il n’y a pas de justification à exempter les personnes vaccinées» des restrictions en vigueur, concluait-il.

    Vous avez bien lu…. les personnes vaccinées «sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès», si le vaccin ne fonctionne pas ou en cas de «réinfection post- vaccinale». Et aussi «Les personnes vaccinées peuvent diffuser tout de même le virus».

    Etre vacciné présente des dangers, c’est le ministre lui-même qui le déclare… On peut donc s’interroger sur la motivation du gouvernement à poursuivre de façon acharnée cette campagne mortifère.

    Le pass sanitaire qui permet aux vaccinés d’aller partout sans contrainte est dangereux et doit être stoppé de toute urgence. Il est aberrant d’imaginer que de très nombreux jeunes gens en bonne santé vont aller se faire vacciner pour pouvoir aller au concert ou assister à un événement sportif.

    Enfin, pour sauver des vies, des traitements très efficaces et non toxiques pourraient être utilisés.

     
  • La république ou la France ?

    Publié par Guy Jovelin le 04 mai 2021

    lafautearousseau

    Avec une rigueur apparente qui frisait la raideur, la ministre de la Défense s’est drapée dans la République et ses valeurs pour fustiger les militaires pour la plupart en retraite qui ont eu la “déloyauté” de rappeler dans quelle spirale infernale la France était engagée. L’inflation d’un terme dans les discours publics doit toujours éveiller un soupçon : sa présence insistante dans la parole officielle n’est-elle pas le signe de son absence dans la réalité ? 

    france,réalité charnelle et spirituelle,républiqueA force de trop brandir l’institution comme un ostensoir laïque, ne cherche-t-on pas à cacher sa déchéance ? Quand on connaît les carrières des orateurs, à l’ombre d’un parti, d’un cabinet à un conseil d’administration, avec des salaires mirobolants et des parachutes dorés à la sortie, on se dit qu’ils ne sont pas les mieux placés pour défendre les valeurs de la République lorsqu’ils sont devenus ministres d’une république qu’on suppute quelque peu bananière.

    La République est un concept, la France, une réalité charnelle et spirituelle. La France existe depuis qu’il y a un Royaume des Francs, comme les Allemands l’appellent encore aujourd’hui, “Frankreich”. Par rapport à cette réalité historique, géographique, culturelle et humaine, le mot “république” est une abstraction. Pour Jean Bodin, au XVIe siècle, elle correspondait à l’Etat souverain ayant autorité entière pour faire valoir le bien commun. Et sa conclusion était que la monarchie absolue était la meilleure forme de gouvernement pour atteindre ce but car elle maintient l’unité et la direction du vaisseau. La France est le vaisseau, et la république ce qui lui permet de naviguer, la nécessité d’une autorité souveraine. Par la suite, à la chute de la monarchie, on a opposé la république à cette dernière. Pendant un siècle et plus, les Français étaient divisés sur la forme que devait prendre la République au sens initial, monarchie ou république. Cette opposition a laissé des traces funestes.

    La première est évidemment la fracture de l’histoire de France, comme si celle-ci avait commencé en 1792. Péguy en parlant de la République, notre “Royaume de France” a réglé son compte à cette lecture idéologique de l’histoire. La seconde consiste à substituer la “république et ses valeurs”  à la France. De quelles valeurs s’agit-il ? La plupart des politiciens qui s’en réclament ne les précisent guère. Il faut y comprendre en premier lieu celles qui sont proclamées dans notre Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, celle qui est toujours le préambule de notre constitution et qui correspondait à la monarchie constitutionnelle de 1791. Qui rechignerait en effet devant la liberté, l’égalité des droits, la propriété, ou la sûreté ? Et même devant le droit de résistance, que Mme Parly semble ignorer. On se dit simplement que la liberté d’expression est en berne, que les tribunaux semblent davantage enclins à la museler qu’à réduire les atteintes à la propriété et à la sûreté. On avance timidement que notre déclaration n’est pas seulement celle des droits de l’homme, mais aussi celle des droits du citoyen, et que ce dernier, en tant que membre de la nation en a davantage que l’étranger, ce qui paraît aujourd’hui contestable dans l’esprit de certains. Pourtant, quand l’Assemblée nationale n’est plus qu’une chambre d’enregistrement et qu’on refuse aux citoyens la démocratie directe, le référendum d’initiative populaire pourtant clairement justifié par les articles 6 et 14, quand on réduit le rôle des jurys populaires dans les Cours d’Assises, et que dans le même temps on “récompense” les étrangers clandestins en proportion de la durée de leur clandestinité, surtout s’ils sont parvenus à jouir d’un emploi illégal, en leur octroyant un permis de séjour de 10 ans, et cerise sur le gâteau, la nationalité française, au bout de cinq ans, on se rend bien compte que notre “république”, notre “res publica”, n’est plus tout-à-fait la nôtre. C’est devenu un produit d’exportation publicitaire et d’importation migratoire. Publicité mensongère et remplacement de population n’ont plus rien à voir avec la République parce qu’ils nuisent à la France.

    Nous en sommes là. A force d’employer le mot république prioritairement à celui de France, de faire valoir faussement le rayonnement de ce concept dans le monde, on a inversé le moyen et la fin. Pis, on a fait d’un moyen un boomerang qui nous revient avec les revendications et les accusations de ceux qui voudraient que nos principes se retournent contre nous : liberté, y compris pour afficher ostensiblement son hostilité à la manière de vivre des Français ; égalité quelques soient les mérites, et discrimination positive pour compenser de prétendues inégalités ; protection juridique des délinquants jusqu’à désarmer police et justice au mépris de la loi et de l’ordre. L’oligarchie qui nous gouverne semble peu se soucier de ces délitements. Elle accumule les privilèges, demeure à l’abri des périls, se moque de la souveraineté nationale, c’est-à-dire de ce qui constitue vraiment la “République”.  Elle a remplacé le mot démocratie par l’expression Etat de droit pour que la politique demeure la chasse gardée des technocrates et des juristes. Or la démocratie est l’affaire du peuple, de la nation, et il est temps que les Français rappellent qu’ils sont le Souverain de notre République, notre Royaume de France.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • « Serons-nous encore Français dans 30 ans ? »

    Publié par Guy Jovelin le 04 mai 2021

    « Serons-nous encore Français dans 30 ans ? »

    Dans une enquête démographique publiée par Le Figaro en octobre 1985, menée par Jean Raspail avec la collaboration de Jean-François Dumont, les journalistes posaient cette question :

    « Serons-nous encore Français dans 30 ans ? »

    Vous pouvez retrouver ce dossier de 14 pages du Figaro Magazine du 26 octobre 1985 ici.

    Les auteurs avaient pris en compte la différence de fécondité des immigrées et des Françaises, les flux d’immigration et ont montré que le grand remplacement est à l’oeuvre.

    Evidemment, les chiffres après 30 années ne sont pas identiques à la réalité, mais les tendances de fond sont correctes : l’immigration massive et continue est réelle; la ségrégation, la loi coranique, les enclaves étrangères en France sont désormais connues.

    L’étude s’est trompée sur :

    • la fécondité des immigrées, trop importante, et qui, en fait, rejoint en quelques années, celles des natifs de souche;
    • la fécondité des Françaises, trop faible ;
    • l’allongement de la durée de la vie, qui n’est plus comparable à celle de 1985
    • les flux d’immigration, trop faibles, qui montent à plusieurs centaines de milliers de personnes par an au lieu de… 60 000.
     

    L’étude de 1985

    Les effectifs globaux

    En millions d’individus 1985 2015 est 2015 réalisé
    Français 51,4 46,2  
    Etrangers non européens (ENE) 2,6 7,9  
    Total 54 54,1 66,5 M

     

    L’étude parle de 54 M d’habitants en 1985. La Banque Mondiale, via Google, indique plutôt 56,6. Ces chiffres sont officiels, mais dans la suite (p. 9 du pdf), Jean Raspail les corrige et ajoute 520 000 personnes aux 2,6 M d’ENE, pour arriver à 3 120 000 personnes. On se rapproche des chiffres de la Banque Mondiale (54,5 vs 56,6). Il corrige ensuite les estimations 2015. Il retire 1M de beurs comptés comme Français aux 45 M de Français, les ajoute aux 9,5 M d’ENE, soit 10,5, puis il fait l’estimation à 2015 de 100 000 arrivées par an, il arrive à 12,7 M soit 26% de la population française.
     
    Naissances :
     
    En milliers 1985 2015 est 2015 réalisé
    Français 660000 373000  
    Etrangers non européens (ENE) 67000 218000  
    Total 727000 591000 760421
     
    Soit un tiers des naissances pour les ENE. L’indicateur indirect par drépanocytose (qui ne touche essentiellement que les personnes originaires des Antilles, d’Afrique noire et d’Afrique du Nord) permettait de savoir que 39% des naissances étaient testées en 2015, ce qui suggère un ordre de grandeur comparable à ce qui était anticipé. Sans même parler des prénoms musulmans des bébés à la naissance…
     
    Source : lesalonbeige
  • Effondrement de la France et de l’Italie en 2022, si la croissance est faible.

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2021

    Le chiffre spectaculaire de la  chinoise de 18,2 %, au premier trimestre 2021, n’est qu’un trompe-l’œil, suite à un très faible premier trimestre 2020. Aux États-Unis, suite aux vaccins, à la relance gigantesque de Biden, à la politique laxiste de la Fed, il y aura un fort redémarrage, et même des risques de surchauffe, d’inflation de 3,7 %, avec un taux d’intérêt à 10 ans de 1,59 %, des mises en chantier de logements neufs au plus haut depuis 2006, mais le phénomène sera-t-il durable en  et dans les années suivantes ?

    croissance faible,effondrement,france,italieEn France, préoccupé par le surendettement de nombreux pays ( 200 %, Italie 160 %,  122 % et France 117 %), Emmanuel Macron veut lancer la réforme des règles européennes sur la dette et le déficit. Même la vertueuse  n’a jamais autant emprunté (370 milliards d’euros en 2020). Selon les « sages » allemands de la Cour des comptes qui s’inquiètent de la fuite en avant du gouvernement Merkel, « sortir de la crise et de la dette par la seule croissance est irréaliste ». Mais exception faite de la règle selon laquelle les pays qui dépassent 60 % du PIB pour la dette publique doivent, chaque année, réduire de 5 % leur endettement, changer les règles ne changera rien à la réalité de la catastrophique situation financière et économique. La réalité, c’est également la Cour des comptes française qui redoute le manque de réalisme des prévisions actuelles, avec des  à venir très supérieures, d’autant plus que les aides ne seront pas aussi rapidement débranchées que le prétend Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics.

    La réalité de la situation, c’est aussi que la France vient de dépenser, en 2020, 424 milliards d’euros pour les mesures de soutien, que les vaccins finiront probablement par prendre le dessus. Mais sans doute sera-t-on obligé de revacciner tous les six mois, en faisant face à de nouveaux variants et une crise sanitaire qui ne va pas se terminer miraculeusement en 2021. Les vaccins semblent seulement diminuer les taux de mortalité, mais n’empêchent pas complètement d’attraper le virus ni de le transmettre. Les prévisions de  pour les taux de croissance des prochaines années sont aussi jugées « optimistes » par le Haut Conseil des finances publiques. La croissance à venir dépendra, enfin, fortement de la propension des ménages à consommer ou à épargner, par crainte ou non de l’avenir.

    La réalité, c’est qu’il y a des cycles en matière économique, qu’il y a eu 1929 mais que, suite au krach boursier du 9 mai 1873 à Vienne, Paris et New York, les États-Unis et l’ ont plongé dans un long marasme économique qui n’a pris fin qu’au milieu des années 1890.

    L’Italie de Draghi laisse monter Macron au créneau, mais joue exactement le même jeu que la France. Draghi parie sur la croissance et une forte reprise de l’économie pour assainir la dette. Mais en 2021, il augmente les dépenses publiques de 40 milliards d’euros et révise à la baisse ses prévisions de croissance à 4,5 % et 4,8 % pour 2021 et 2022, avec un déficit public de 11,8 % du PIB en 2021 et une dette à 160 % du PIB, soit le plus haut niveau depuis 1921 ! « Nous parions sur la croissance » avec davantage d’investissements, nous dit Draghi, mais que se passera-t-il si les dettes sont toujours là mais que la croissance n’est pas au rendez-vous ? « Vous ne seriez pas le président du Conseil, on serait absolument terrifié par de tels chiffres », a pu lui dire une journaliste lors de sa conférence de presse.

    Le drame, c’est qu’il y a de fortes chances, compte tenu des expériences passées, que les dépenses publiques seront plus élevées que les prévisions, aussi bien en France qu’en Italie et aux États-Unis, mais que les taux de croissance espérés ne seront probablement pas atteints. Auquel cas, l’optimisme actuel des marchés laissera place à une panique pire qu’en 1873 et 1929. La fausse prospérité des marchés boursiers provoquée par les délices des vaccins, du « QE », de l’endettement exponentiel, des bas taux d’intérêt, des dépenses publiques actuelles très élevées, des prévisions trop optimistes en matière budgétaire et de croissance, prépare l’effondrement à venir à partir de 2022. La seule véritable incertitude, c’est de savoir si l’effondrement probable aura lieu, dans un premier temps, dans un cadre déflationniste ou inflationniste.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise