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france - Page 60

  • « Serons-nous encore Français dans 30 ans ? »

    Publié par Guy Jovelin le 04 mai 2021

    « Serons-nous encore Français dans 30 ans ? »

    Dans une enquête démographique publiée par Le Figaro en octobre 1985, menée par Jean Raspail avec la collaboration de Jean-François Dumont, les journalistes posaient cette question :

    « Serons-nous encore Français dans 30 ans ? »

    Vous pouvez retrouver ce dossier de 14 pages du Figaro Magazine du 26 octobre 1985 ici.

    Les auteurs avaient pris en compte la différence de fécondité des immigrées et des Françaises, les flux d’immigration et ont montré que le grand remplacement est à l’oeuvre.

    Evidemment, les chiffres après 30 années ne sont pas identiques à la réalité, mais les tendances de fond sont correctes : l’immigration massive et continue est réelle; la ségrégation, la loi coranique, les enclaves étrangères en France sont désormais connues.

    L’étude s’est trompée sur :

    • la fécondité des immigrées, trop importante, et qui, en fait, rejoint en quelques années, celles des natifs de souche;
    • la fécondité des Françaises, trop faible ;
    • l’allongement de la durée de la vie, qui n’est plus comparable à celle de 1985
    • les flux d’immigration, trop faibles, qui montent à plusieurs centaines de milliers de personnes par an au lieu de… 60 000.
     

    L’étude de 1985

    Les effectifs globaux

    En millions d’individus 1985 2015 est 2015 réalisé
    Français 51,4 46,2  
    Etrangers non européens (ENE) 2,6 7,9  
    Total 54 54,1 66,5 M

     

    L’étude parle de 54 M d’habitants en 1985. La Banque Mondiale, via Google, indique plutôt 56,6. Ces chiffres sont officiels, mais dans la suite (p. 9 du pdf), Jean Raspail les corrige et ajoute 520 000 personnes aux 2,6 M d’ENE, pour arriver à 3 120 000 personnes. On se rapproche des chiffres de la Banque Mondiale (54,5 vs 56,6). Il corrige ensuite les estimations 2015. Il retire 1M de beurs comptés comme Français aux 45 M de Français, les ajoute aux 9,5 M d’ENE, soit 10,5, puis il fait l’estimation à 2015 de 100 000 arrivées par an, il arrive à 12,7 M soit 26% de la population française.
     
    Naissances :
     
    En milliers 1985 2015 est 2015 réalisé
    Français 660000 373000  
    Etrangers non européens (ENE) 67000 218000  
    Total 727000 591000 760421
     
    Soit un tiers des naissances pour les ENE. L’indicateur indirect par drépanocytose (qui ne touche essentiellement que les personnes originaires des Antilles, d’Afrique noire et d’Afrique du Nord) permettait de savoir que 39% des naissances étaient testées en 2015, ce qui suggère un ordre de grandeur comparable à ce qui était anticipé. Sans même parler des prénoms musulmans des bébés à la naissance…
     
    Source : lesalonbeige
  • Effondrement de la France et de l’Italie en 2022, si la croissance est faible.

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2021

    Le chiffre spectaculaire de la  chinoise de 18,2 %, au premier trimestre 2021, n’est qu’un trompe-l’œil, suite à un très faible premier trimestre 2020. Aux États-Unis, suite aux vaccins, à la relance gigantesque de Biden, à la politique laxiste de la Fed, il y aura un fort redémarrage, et même des risques de surchauffe, d’inflation de 3,7 %, avec un taux d’intérêt à 10 ans de 1,59 %, des mises en chantier de logements neufs au plus haut depuis 2006, mais le phénomène sera-t-il durable en  et dans les années suivantes ?

    croissance faible,effondrement,france,italieEn France, préoccupé par le surendettement de nombreux pays ( 200 %, Italie 160 %,  122 % et France 117 %), Emmanuel Macron veut lancer la réforme des règles européennes sur la dette et le déficit. Même la vertueuse  n’a jamais autant emprunté (370 milliards d’euros en 2020). Selon les « sages » allemands de la Cour des comptes qui s’inquiètent de la fuite en avant du gouvernement Merkel, « sortir de la crise et de la dette par la seule croissance est irréaliste ». Mais exception faite de la règle selon laquelle les pays qui dépassent 60 % du PIB pour la dette publique doivent, chaque année, réduire de 5 % leur endettement, changer les règles ne changera rien à la réalité de la catastrophique situation financière et économique. La réalité, c’est également la Cour des comptes française qui redoute le manque de réalisme des prévisions actuelles, avec des  à venir très supérieures, d’autant plus que les aides ne seront pas aussi rapidement débranchées que le prétend Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics.

    La réalité de la situation, c’est aussi que la France vient de dépenser, en 2020, 424 milliards d’euros pour les mesures de soutien, que les vaccins finiront probablement par prendre le dessus. Mais sans doute sera-t-on obligé de revacciner tous les six mois, en faisant face à de nouveaux variants et une crise sanitaire qui ne va pas se terminer miraculeusement en 2021. Les vaccins semblent seulement diminuer les taux de mortalité, mais n’empêchent pas complètement d’attraper le virus ni de le transmettre. Les prévisions de  pour les taux de croissance des prochaines années sont aussi jugées « optimistes » par le Haut Conseil des finances publiques. La croissance à venir dépendra, enfin, fortement de la propension des ménages à consommer ou à épargner, par crainte ou non de l’avenir.

    La réalité, c’est qu’il y a des cycles en matière économique, qu’il y a eu 1929 mais que, suite au krach boursier du 9 mai 1873 à Vienne, Paris et New York, les États-Unis et l’ ont plongé dans un long marasme économique qui n’a pris fin qu’au milieu des années 1890.

    L’Italie de Draghi laisse monter Macron au créneau, mais joue exactement le même jeu que la France. Draghi parie sur la croissance et une forte reprise de l’économie pour assainir la dette. Mais en 2021, il augmente les dépenses publiques de 40 milliards d’euros et révise à la baisse ses prévisions de croissance à 4,5 % et 4,8 % pour 2021 et 2022, avec un déficit public de 11,8 % du PIB en 2021 et une dette à 160 % du PIB, soit le plus haut niveau depuis 1921 ! « Nous parions sur la croissance » avec davantage d’investissements, nous dit Draghi, mais que se passera-t-il si les dettes sont toujours là mais que la croissance n’est pas au rendez-vous ? « Vous ne seriez pas le président du Conseil, on serait absolument terrifié par de tels chiffres », a pu lui dire une journaliste lors de sa conférence de presse.

    Le drame, c’est qu’il y a de fortes chances, compte tenu des expériences passées, que les dépenses publiques seront plus élevées que les prévisions, aussi bien en France qu’en Italie et aux États-Unis, mais que les taux de croissance espérés ne seront probablement pas atteints. Auquel cas, l’optimisme actuel des marchés laissera place à une panique pire qu’en 1873 et 1929. La fausse prospérité des marchés boursiers provoquée par les délices des vaccins, du « QE », de l’endettement exponentiel, des bas taux d’intérêt, des dépenses publiques actuelles très élevées, des prévisions trop optimistes en matière budgétaire et de croissance, prépare l’effondrement à venir à partir de 2022. La seule véritable incertitude, c’est de savoir si l’effondrement probable aura lieu, dans un premier temps, dans un cadre déflationniste ou inflationniste.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
  • Le confinement : jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…

    Publié par Guy Jovelin le 13 avril 2021

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    La chronique de Philippe Randa

    En Belgique, des milliers de Bruxellois s’étant retrouvés au parc du Bois de la Cambre le 1er avril, la police n’a pas hésité a les charger à cheval !

    Depuis, des vidéos de leurs violences – on peut notamment y voir une jeune femme se faire renverser par une patrouille montée ; une autre, assise, se faire tirer les cheveux et frapper à coups de pied – enflamment les réseaux sociaux… à défaut des médias, plus prompts à rendre compte des violences policières, réelles ou plus souvent supposés, lorsqu’il s’agit d’autres populations d’origines extra-européennes.

    Va-t-on assister sous peu en France aux mêmes situations et aux mêmes dérapages ?

    Ce troisième confinement qu’Emmanuel Macron impose à ses compatriotes – et bien qu’il n’ose même pas en assumer le terme – pourrait-il dégénérer s’il n’était pas respecté par un nombre trop important d’entre eux ?

    Le gouvernement français admet désormais (au bout d’un an et après avoir assuré le contraire lors du premier confinement, rappelons-le) que les risques de contaminations en extérieur sont faibles (en fait, quasi-inexistants, ce qu’il semble avoir été le seul à ignorer à l’époque)…

    Oui, mais… À Lyon, il y a peu, une foule rassemblée fin mars sur les quais de Saône n’avait donné lieu qu’à des verbalisations, le préfet n’ayant pas osé ordonner l’évacuation des réfractaires à la dictature sanitaire, mais qu’en sera-t-il si de tels rassemblements se multiplient, les beaux jours arrivant et le doute dans la gravité de la pandémie s’accentuant ?

    Hypothèse alarmiste ? Pas moins alarmiste, en tout cas, diront certains, que les déclarations de ces scientifiques qui n’ont cessé de se relayer dans les médias pour faire pression sur l’Élysée afin qu’on enferme de nouveau leurs compatriotes. Jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…

     

    Source : synthesenationale

  • La France est un «ennemi traditionnel et éternel», déclare un ministre algérien deux jours avant la visite de Jean Castex

    Publié par Guy Jovelin le 09 avril 2021

    Hachemi Djaâboub, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a ainsi qualifié la France alors que Jean Castex et trois autres ministres devaient se rendre en Algérie dimanche.

    Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale algérien, Hachemi Djaâboub, a qualifié la France «d’ennemi éternel et traditionnel» de l’Algérie au cours d’une séance de questions orales au Sénat jeudi 8 avril, rapporte le site d’information TSA.

    (…) Les propos de Hachemi Djaâboub interviennent alors qu’au même moment le chef d’État-major des armées français, le général François Lecointre, était reçu à Alger par le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) Saïd Chanegriha pour un déplacement non annoncé au cours duquel le militaire algérien a sollicité l’assistance de Paris pour la «réhabilitation» des sites des essais nucléaires français effectués au Sahara il y a 60 ans. Cette visite était un préambule à celle initialement prévue dimanche de Jean Castex. (…)

    Le Figaro via fdesouche

  • Malgré la covid et contrairement aux autres pays, la France continue d’attirer les étudiants étrangers, notamment algériens, sénégalais et marocains

    Publié par Guy Jovelin le 30 mars 2021

    En continuant à accueillir des étudiants étrangers quand d’autres pays se sont fermés, la France a tiré de la crise sanitaire « un avantage comparatif », estime l’agence Campus France, qui publie ce jeudi ses chiffres annuels. Dans le classement Unesco basé sur les données d’avant crise, l’Hexagone a en revanche régressé à la sixième place mondiale, derrière l’Allemagne et la Russie.

    L’embellie avec la pandémie. « En termes d’attractivité des étudiants internationaux, la crise sanitaire profite à la France », assure Béatrice Khaiat, la directrice générale de Campus France, l’agence de promotion à l’étranger de l’enseignement supérieur dans l’Hexagone. En 2020, les frontières se sont fermées, avec un étudiant sur quatre qui ne pouvait plus se rendre dans l’établissement où il était inscrit dans l’Hexagone. Mais « la France est l’un des seuls pays au monde à avoir continué à attirer les étudiants étrangers », souligne Béatrice Khaiat en évoquant une politique favorable aux visas étudiants.

    […]

    Les Echos via fdesouche