Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2021

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Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2021
Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2021
Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2021
Ce sont les faiseurs d’opinion, les commentateurs de la politique et de l’économie, les champions de l’entre-soi qui ont leur rond de serviette aux dîners du Siècle. Ceux qui incarnent cette classe autosatisfaite que résumait si bien le titre de l’émission d’Olivier Duhamel, sur Europe 1, avant que ses turpitudes sexuelles ne lui coûtent sa place : « Mediapolis, une plongée au cœur des rapports complexes entre médias et politique ». Des rapports incestueux, comme disait Duhamel en ricanant…
Combien de décennies, que tous ces beaux parleurs occupent le terrain ?
Olivier Duhamel, contraint et forcé par un mouvement que ses amis qualifient volontiers de néo-puritanisme, est désormais condamné à « la mort sociale », déplorent ses défenseurs. L’antenne sur laquelle il pérorait avec morgue n’en a pas pour autant rajeuni les cadres. Ainsi officiaient, ce samedi 17 avril, « Les Grandes Voix » rassemblées autour de Sébastien Guyot : Michèle Cotta, 83 ans, Catherine Nay, 78 ans, Charles Villeneuve, 79 ans, et Gérard Carreyrou, 79 également.
L’autre Duhamel, Alain, 80 ans, est, lui, vissé sur BFM TV. Quant à Jean-Pierre Elkabbach, 82 ans, bien connu sous Georges Marchais, il tient une quotidienne sur CNews.
On peut faire aussi un tour du côté des amuseurs publics : un Philippe Bouvard qui, à 91 ans, est toujours arrimé à RTL pour une demi-heure d’antenne. Ou un Michel Drucker, hypocondriaque miraculé de 78 ans qui tient l’antenne tous les dimanches avec la même émission depuis 23 ans.
Quoi de neuf, sur le front de la révolution culturelle ? Jack Lang, bien sûr, qu’on continue de nous servir à toutes les sauces : 81 ans, des cheveux au cirage et des idées« époustouflifiantes ». Certes, à côtés, ses amis Alain Minc ou Jacques Attali, septuagénaires installés, font figure de jeunots. Voilà bientôt cinquante ans que leurs projets d’avenir nous conduisent de catastrophe en catastrophe, mais qu’importe, ils sont toujours dans les couloirs du pouvoir pour distiller leurs bons conseils. De même qu’un Roland Cayrol au gauchisme patelin est, à 79 ans, toujours là pour les commenter.
Dans les médias, combien d’Eugénie Bastié ou de Charlotte d’Ornellas face à ces cacochymes qui, pour la plupart d’entre eux, ont fait la révolution de 68 pour « en finir avec une nation de vieux » ?
Tous ceux-là, ces baby-boomers qui ont bénéficié du plein-emploi et vécu dans l’opulence optimiste des Trente Glorieuses tout en lorgnant vers Cuba (Mélenchon, si tu nous lis…) ou la Chine de Mao, ceux-là se tricotent aujourd’hui une vieillesse plus que dorée au détriment d’une jeunesse que leurs idées universalistes ont déjà saccagée. Eux qui ont milité pour l’interdiction d’interdire, soutenu l’immigration massive ou la désindustrialisation du pays au nom d’idéaux généreux, engendrant les catastrophes que nous vivons au nom de grands sentiments.
C’est pour eux aussi, majoritairement « victimes » d’une pandémie gérée par leurs semblables, qu’on met le pays à l’arrêt. Les oiseaux de mauvais augure qui distillent la peur et nous prédisent l’Apocalypse à chaque JT ne sont pas non plus de prime jeunesse, bien calés eux aussi dans la rente viagère de leur mandarinat.
« La crise du Covid est en train de provoquer la ruine des personnes récemment arrivées sur le marché du travail. Tous nos pays se mettent en panne pour sauver les boomers qui ne laisseront décidément derrière eux que des ruines », disait récemment Jill Filipovic, auteur de OK, Boomer, Let’s Talk: How My Generation Got Left Behind (« Parlons-en : comment ma génération a été laissée de côté »).
Pourraient-ils, alors, avoir la décence d’aller cultiver leur jardin ?
Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2021
Amusant de mettre ces deux articles côté à côte :
Source : lesalonbeige
Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2021
De François Billot de Lochner :
Le mois d’avril est décidément maudit pour nos églises de France. Deux ans après Notre-Dame, quasiment jour pour jour, une ravissante église du XVIe siècle, à Romilly-la-Puthenaye, dans l’Eure, comme il y en a tant dans nos campagnes, a elle aussi été emportée par les flammes.
Il n’en reste plus que les murs, et les pièces d’art sacré qu’elle abritait en son sein ont disparu à jamais, notamment un magnifique retable. Notre-Dame, mais aussi, Saint-Sulpice, Nantes, Bayonne, Montauban, Sète, Rennes, Corbeil-Essonnes, et maintenant Romilly… comment les citer toutes ? Ces incendies qu’elles ont subis ne défraient pas la chronique, loin s’en faut. Il s’agit d’une véritable épidémie. Malheureusement, elle ne sévit pas qu’en avril, et elle s’installe plus durablement encore que le coronavirus.
Les incendies d’église prennent depuis de nombreux mois dans notre pays des proportions absolument dramatiques. Le long chapelet de ces drames, de ces sanctuaires, de ces statues parties en fumée n’en finit pas de s’égrener… mais la réponse des autorités reste obstinément muette ou confuse.
Les mises en parallèle sont confondantes. Nous le savons, nous le disons, nous le répétons, mais le même scénario se répète lui aussi, inlassablement. Les autorités, ministre de l’Intérieur, Premier ministre ou Président, n’ont aucune intention de se déplacer chaque fois qu’un édifice chrétien est attaqué, et pour cause, elles ne feraient plus que cela, tant les atteintes aux sanctuaires sont nombreuses ! La basilique Saint-Sernin de Toulouse est affublée de tags satanistes, avec un appel non déguisé à la mort de chrétiens ? Peu importe, un coup de chiffon et il n’y paraîtra plus. En revanche, quelques tags estampillés « islamophobes » sur les murs de la mosquée de Rennes (qui sont, au passage, autant anti-écologistes qu’anti-immigration et anti-islam) sont immédiatement suivis d’un déplacement de Gérald Darmanin en personne pour battre sa coulpe et s’indigner, comme si le sol allait s’ébranler et nous jeter dans l’abîme si nous ne procédons pas sur le champ à une réparation publique devant une telle offense…
Tout ne se résume pas à une affaire de bois, de pierre et de toiture. Il est désormais manifeste que nos élites dirigeantes ont définitivement fait le choix du changement civilisationnel, culturel et religieux. Avec constance et systématicité. Opportunisme électoral ou conviction ? Les deux, assurément. Le tout sur fond de la peur lâche et méprisable d’un retour de bâton, si l’on n’en fait pas assez pour les immigrés et pour les pratiquants musulmans – ces derniers représentant au moins 7 % de la population française, quand on compte à peine 3 % de catholiques « pratiquants », en étant larges et généreux. Le résultat est indubitable. La mobilisation gouvernementale contre les tags de Rennes fait écho bien sûr aux scandaleuses mesures d’aménagement des restrictions sanitaires consenties ces derniers jours par les autorités pour le ramadan, quant tout aménagement fut refusé aux catholiques pour les célébrations de la semaine pascale.
Tout n’est pourtant pas perdu. Les passe-droits accordés aux musulmans par certaines préfectures (le Tarn, l’Hérault, la Gironde) ont été très mal interprétés par l’opinion. Devant un tel scandale, le préfet du Tarn a ainsi été obligé de se rétracter et de revenir diplomatiquement sur les consignes laxistes transmises aux forces de l’ordre. La ligne à suivre est donc claire : continuer, à haute voix, de faire entendre notre désaccord contre l’islamisation galopante de notre pays ; affirmer, avec conviction, notre attachement à la foi catholique vivante qui doit irriguer notre pays et rayonner de nouveau avec vigueur.
Source : lesalonbeige