GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 1579

  • « La France coloniale a œuvré pour répandre l’analphabétisme » : nouvelle sortie critique en Algérie

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2021

    Abdelmadjid Chikhi, le conseiller aux questions mémorielles du président Tebboune, s’est exprimé, samedi, lors d’une « Journée du savoir » et accuse la France coloniale d’avoir « éliminé les personnes qui lisaient et écrivaient » en Algérie.

    Appuyant ses dires sur des travaux « d’historiens », Abdelmadjid Chikhi, directeur des Archives nationales, affirme qu’en 1830, à l’aube de la colonisation française, « le taux d’analphabétisme n’approchait pas les 20 % de la population ». La France, accuse-t-il, a alors « éliminé les personnes qui lisaient et écrivaient. Il s’en est suivi l’ère du pillage ».

    Emmanuel Macron qui a engagé une démarche de réconciliation, jalonnée de gestes symboliques en vue du soixantième anniversaire de l’indépendance algérienne en 2022, voit donc ses espoirs sérieusement contrariés.

    Le Parisien via fdesouche

  • Macron interrogé par la chaîne américaine CBS : “Nous devons déconstruire notre propre histoire”

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2021

     

    MARGARET BRENNAN : OK, compris. M. le Président, la race est un sujet très chaud dans ce pays en ce moment. Et je veux vous interroger sur quelque chose que vous avez dit récemment. La France est une ancienne puissance coloniale, mais vous avez dit en comparant nos deux pays, “Je suis sûr d’une chose, nous ne sommes pas les États-Unis d’Amérique. Nous avons une préférence pour l’égalité qui est fondée – qui ne se trouve pas aux États-Unis. Nos valeurs ne sont pas tout à fait les mêmes. Nous avons un attachement à la social-démocratie, à plus d’égalité.” Qu’entendez-vous par là ?

    PRÉSIDENT MACRON : Je pense que les Etats-Unis et l’Europe sont- sont confrontés à des défis communs, à des réseaux d’inégalités, à des discours de haine, etc. et à des tensions dans nos sociétés. Et la race arrive, je dirais en plus de cela, parce que nous n’avons pas réglé cette question. Et c’est une question qui existe dans notre société. Dans votre société, il y avait de la ségrégation et vous avez réussi à réagir précisément et à réorganiser votre société dans les années 60 avec une action positive et affirmative et des politiques nucléaires, afin de faire face à ce phénomène. Notre histoire est très différente parce que nous étions des États coloniaux et que nous sommes maintenant – nous sommes au centre et nous étions et nous sommes toujours des contrariétés de l’immigration avec beaucoup de gens venant des anciennes colonies et, par exemple, du continent africain. Et nous avons définitivement cette question de la race, qui est au cœur même de notre société, et qui crée de nombreuses tensions lorsque des personnes sont victimes de discrimination et lorsque des personnes poussent des discours racistes, du racisme ou des discours inacceptables. Ma conviction est que nous devons aborder cette question en commençant par la transparence et une évaluation équitable. C’est pourquoi j’ai lancé de nouvelles plateformes pour lutter contre la discrimination, le racisme, etc. Deuxièmement, un dialogue calme et ouvert pour comprendre comment cela s’est passé et, d’une certaine manière, pour déconstruire notre propre histoire. Mais sans aucune confusion, nos histoires sont très différentes. La façon dont nous nous sommes comportés dans le passé, la façon dont nous avons construit notre propre traumatisme sont très différentes, même si nous avons des phénomènes communs. Je pense donc que nous devons – nous devons essentiellement – aller aux racines mêmes de ce phénomène. Mais nous devons lancer de nouvelles politiques, concrètes et déterminées, pour nous débarrasser du racisme dans notre société. C’est essentiel. Mais troisièmement, nous devons reconstruire l’unité de nos sociétés. Et l’un des grands risques aujourd’hui est d’être inefficace dans la gestion de la discrimination et, d’une certaine manière, de pousser à la fragmentation de toutes les sociétés en encourageant, je dirais, une sorte de construction où une nation serait l’addition de différentes races ou l’addition de différentes minorités. Je ne le pense pas. Je pense qu’une nation est basée sur l’unité avec les différences, est basée sur l’unité des projets, et nous ne devrions jamais accepter la fragmentation de ce projet à travers toutes ces différences et spécificités. Donc ce dont nous avons besoin d’une certaine manière des deux côtés de l’Atlantique, c’est d’une politique de reconnaissance, de construire notre unité en étant plus efficace contre les inégalités, contre la discrimination, et en travaillant pour l’unité et en reconnaissant toutes les différences. C’est un défi énorme, mais c’est l’un des défis essentiels de notre génération.

    CBS via fdesouche

  • C’est décidé, Marlène Schiappa veut créer des QSR : « quartiers sans relous » !

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2021

     lafautearousseau

    À l’occasion de la Semaine internationale du harcèlement de rue,  a annoncé son grand plan : « créer des QSR ». L’acronyme en jette, fait sérieux, innovant, mais est un peu obscur. Mais qu’est-ce au juste qu’un QSR ? « Un Quartier Sans Relous »

    marlène schiappa,quartiers sans relous,qsrAh. Et qu’est-ce, au juste, qu’un relou ? « Verlan de lourd, qui est sans finesse, ou pénible, ennuyeux », lit-on dans le Larousse. Ah.

     

     

     

     

    marlène schiappa,quartiers sans relous,qsr

    De la même façon qu’il y a des villages fleuris, Marlène Schiappa se fait donc fort de créer des enclaves où tout ne sera qu’esprit délié, délicatesse, subtilité, aphorismes spirituels et conversations de haut vol. On s’y croira dans le salon littéraire de Madeleine de Scudéry. On pourra même décerner, au printemps, le prix du plus beau QSR, relayé par le 13 h de TF1. Maintenant que Jean-Pierre Pernaut a cédé, en sus, sa place à une femme, ce sera spécialement indiqué. La question se pose quand même de savoir si, dans une Ah. Et qu’est-ce, au juste, qu’un relou ? « Verlan de lourd, qui est sans finesse, ou pénible, ennuyeux », lit-on dans le Larousse. Ah. inclusive ouverte à la , interdire de séjour des individus au motif que leur humour à deux balles ou leurs ricanements idiots font lever au ciel les yeux de ces dames est tout à fait constitutionnel. Car la lourdophobie n’est-elle pas à l’esprit ce que la grossophobie est au corps ?

    Soyons très clairs : le relou est aussi vieux que le penchant non partagé. Le Misanthrope est relou – rien de pire que la face de carême d’un soupirant atrabilaire et agoraphobe qui boude ou vous fait une scène dès que vous taillez un bout de bavette à quelqu’un d’autre -, Cyrano de Bergerac est relou – quoi de plus énervant que le regard de chien fidèle d’un amoureux transi qui, en plus, en se mourant d’amour pour vous, a le don de vous culpabiliser -, Pierre de Ronsard est relou – y a-t-il pire goujaterie que vous faire remarquer sournoisement, par dépit, à quel point vous regretterez ses avances quand vous serez bien vieille le soir à la chandelle ? Mais est-ce le Misanthrope, Cyrano de Bergerac ou Pierre de Ronsard qui font presser le pas des  filles dans les rues sombres ?

    Est-ce seulement les Bronzés Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot ou  Blanc, chacun dans leur style grands relous devant l’Éternel, ou bien encore le primeur inoffensif qui, sur le marché, complimente bruyamment la timide étudiante pour son joli sourire, l’agaçant parfois, la consolant peut-être aussi, lorsque elle a loupé ses partiels ou rompu avec son fiancé ?

    Non, le danger n’est pas le « relou » – mot (déjà) ringard et euphémique qui évite la cible – dont les maladresses peuvent être horripilantes mais ne sont pas angoissantes ni salissantes comme les propos orduriers, les gestes humiliants que certains s’autorisent, soit dans la rue, parce qu’ils n’ont pas été pétris (puisqu’on en parle) par la civilisation de Ronsard, de Molière ou de Rostand – et que l’on ne se débarrasse pas de ses mœurs, du regard que l’on vous a appris à porter sur les femmes, aussi simplement que de vieilles frusques en passant la frontière -, soit dans les couloirs feutrés du pouvoir, parce que boomers biberonnés au « jouir sans entraves », ils font semblant de prendre pour une joyeuse  sexuelle partagée un assouvissement égoïste compulsif.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
     
     
     
  • Effondrement de la France et de l’Italie en 2022, si la croissance est faible.

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2021

    Le chiffre spectaculaire de la  chinoise de 18,2 %, au premier trimestre 2021, n’est qu’un trompe-l’œil, suite à un très faible premier trimestre 2020. Aux États-Unis, suite aux vaccins, à la relance gigantesque de Biden, à la politique laxiste de la Fed, il y aura un fort redémarrage, et même des risques de surchauffe, d’inflation de 3,7 %, avec un taux d’intérêt à 10 ans de 1,59 %, des mises en chantier de logements neufs au plus haut depuis 2006, mais le phénomène sera-t-il durable en  et dans les années suivantes ?

    croissance faible,effondrement,france,italieEn France, préoccupé par le surendettement de nombreux pays ( 200 %, Italie 160 %,  122 % et France 117 %), Emmanuel Macron veut lancer la réforme des règles européennes sur la dette et le déficit. Même la vertueuse  n’a jamais autant emprunté (370 milliards d’euros en 2020). Selon les « sages » allemands de la Cour des comptes qui s’inquiètent de la fuite en avant du gouvernement Merkel, « sortir de la crise et de la dette par la seule croissance est irréaliste ». Mais exception faite de la règle selon laquelle les pays qui dépassent 60 % du PIB pour la dette publique doivent, chaque année, réduire de 5 % leur endettement, changer les règles ne changera rien à la réalité de la catastrophique situation financière et économique. La réalité, c’est également la Cour des comptes française qui redoute le manque de réalisme des prévisions actuelles, avec des  à venir très supérieures, d’autant plus que les aides ne seront pas aussi rapidement débranchées que le prétend Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics.

    La réalité de la situation, c’est aussi que la France vient de dépenser, en 2020, 424 milliards d’euros pour les mesures de soutien, que les vaccins finiront probablement par prendre le dessus. Mais sans doute sera-t-on obligé de revacciner tous les six mois, en faisant face à de nouveaux variants et une crise sanitaire qui ne va pas se terminer miraculeusement en 2021. Les vaccins semblent seulement diminuer les taux de mortalité, mais n’empêchent pas complètement d’attraper le virus ni de le transmettre. Les prévisions de  pour les taux de croissance des prochaines années sont aussi jugées « optimistes » par le Haut Conseil des finances publiques. La croissance à venir dépendra, enfin, fortement de la propension des ménages à consommer ou à épargner, par crainte ou non de l’avenir.

    La réalité, c’est qu’il y a des cycles en matière économique, qu’il y a eu 1929 mais que, suite au krach boursier du 9 mai 1873 à Vienne, Paris et New York, les États-Unis et l’ ont plongé dans un long marasme économique qui n’a pris fin qu’au milieu des années 1890.

    L’Italie de Draghi laisse monter Macron au créneau, mais joue exactement le même jeu que la France. Draghi parie sur la croissance et une forte reprise de l’économie pour assainir la dette. Mais en 2021, il augmente les dépenses publiques de 40 milliards d’euros et révise à la baisse ses prévisions de croissance à 4,5 % et 4,8 % pour 2021 et 2022, avec un déficit public de 11,8 % du PIB en 2021 et une dette à 160 % du PIB, soit le plus haut niveau depuis 1921 ! « Nous parions sur la croissance » avec davantage d’investissements, nous dit Draghi, mais que se passera-t-il si les dettes sont toujours là mais que la croissance n’est pas au rendez-vous ? « Vous ne seriez pas le président du Conseil, on serait absolument terrifié par de tels chiffres », a pu lui dire une journaliste lors de sa conférence de presse.

    Le drame, c’est qu’il y a de fortes chances, compte tenu des expériences passées, que les dépenses publiques seront plus élevées que les prévisions, aussi bien en France qu’en Italie et aux États-Unis, mais que les taux de croissance espérés ne seront probablement pas atteints. Auquel cas, l’optimisme actuel des marchés laissera place à une panique pire qu’en 1873 et 1929. La fausse prospérité des marchés boursiers provoquée par les délices des vaccins, du « QE », de l’endettement exponentiel, des bas taux d’intérêt, des dépenses publiques actuelles très élevées, des prévisions trop optimistes en matière budgétaire et de croissance, prépare l’effondrement à venir à partir de 2022. La seule véritable incertitude, c’est de savoir si l’effondrement probable aura lieu, dans un premier temps, dans un cadre déflationniste ou inflationniste.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
  • "FERMETÉ"

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2021

    Avant son déplacement à Montpellier consacré à la sécurité, Emmanuel Macron, dans un long entretien accordé au Figaro, affiche ce lundi sa "FERMETÉ".
    10 000 policiers et gendarmes seront recrutés d'ici avril 2022, c'est a dire moins que les 13 000 postes supprimés par Sarkozy entre 2007 et 2012 et jamais compensés depuis. Mesure qui relève d'autant plus du saupoudrage que rien n'indique que l'ensemble de ces fonctionnaires seront affectés sur le terrain et se retrouveront vraiment sur la voie publique. Mais ce qui compte, n'est-ce pas, c'est l'affichage.
    Généralisation des caméras-piétons qui n'auront d'autres effets que de gêner les forces de l'ordre tant dans les choix des contrôles que dans leur déroulement. Mais ce qui compte, n'est-ce pas, c'est la communication.
    Remplacement de la casquette par un calot, ce qui, chacun en conviendra, changera du tout au tout la donne en terrorisant la racaille et en imposant aux méchants le respect de la loi et de ceux qui sont chargés de la faire respecter. Avec le calot, plus de caillassages, plus de guet-apens, plus de policiers brûlés vifs.
    Création d'une surréaliste "école de guerre" destinée à la formation continue des policiers. Guerre contre quoi? Contre qui? Sans doute contre les automobilistes et les "délinquants" sanitaires, ceux qui enfreignent la loi en courant dans la nature à plus de 10 kilomètres de chez eux, où ceux qui vont à la messe.
    Ouverture enfin d'un "grand-débat citoyen" (sur la drogue cette fois), inévitable et incontournable gadget itératif de la Macronie.
    Quelle poigne! Qu'elle hardiesse! Grâce à Macron et par la mise en oeuvre de ce plan ambitieux, l'ensauvagement sera bientôt vaincu et la libération des quartiers de non-France une réalité.
    Fumisterie électorale! Ce qui compte, n'est-ce pas, c'est la Présidentielle qui approche à grands pas.
    JFT.
    Peut être une image de 1 personne et position debout