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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 21

  • Carney fait l’éloge des valeurs musulmanes de la Fête du Sacrifice et affirme qu’elles sont propres au Canada

    Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2025

    Carney fait l'éloge des valeurs musulmanes de la Fête du Sacrifice et affirme qu'elles sont propres au Canada

    Le premier ministre canadien Mark Carney a participé aux célébrations de la fête du Sacrifice (Aïd al-Adha) avec la communauté musulmane d’Ottawa, affirmant que les valeurs de cette fête sont des valeurs canadiennes. Les réseaux sociaux ont largement relayé cette déclaration : « Ce sont des valeurs musulmanes. Ce sont aussi des valeurs canadiennes. »

    Festival de l’Aïd

    L’événement a eu lieu au Festival de l’Aïd du MAC Ottawa, organisé par l’Association musulmane du Canada (MAC), l’une des principales organisations islamiques du pays.

    Lors de son discours, le président de l’AMC, Murad Mhiri, a souligné le rôle de l’organisation, qui regroupe plus de 200 000 musulmans à travers le pays par l’intermédiaire de mosquées et de centres communautaires. Il a également exprimé son inquiétude face aux souffrances persistantes à Gaza et a exhorté le gouvernement canadien à plaider activement en faveur de la paix et de la justice. Il a encouragé les musulmans du pays à continuer d’apporter une contribution positive à la société canadienne.

    Le premier ministre Carney a fait écho à ses propos, exprimant sa tristesse face à la douleur et à la souffrance dans le monde, en particulier à Gaza, et face à la haine à laquelle sont confrontés, selon lui, de nombreux Canadiens musulmans.

    Syncrétisme religieux

    Au cours de son discours, Carney a prononcé quelques mots qui sont devenus viraux :

    « C’est une journée spéciale, et le message de la Fête du Sacrifice résonne dans cette salle, dans toute la ville, et – je peux le dire – devrait résonner auprès de tous les Canadiens.
    C’est une histoire que beaucoup d’entre nous ont entendue sous des noms légèrement différents : certains parlent du prophète Ibrahim, d’autres d’Abraham ; certains disent Ismaël, d’autres Isaac. Mais les leçons et les valeurs de cette célébration sont les mêmes.
    Le Canada – notre Canada – est un pays diversifié, fier de ses nombreuses langues, croyances et cultures.
    Ce sont précisément ces différences qui nous rendent uniques et forts.
    Nous pouvons prier différemment, nous rassembler dans des lieux de culte différents, mais nous pouvons tous nous unir – et devons nous unir – autour des valeurs que cette fête représente : des valeurs de communauté, de générosité et, oui, de sacrifice. Ce sont des valeurs musulmanes. Ce sont aussi des valeurs canadiennes. Merci. »

    Les Canadiens apprécieront cette réécriture de leur histoire.

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info

  • Le pape Léon XIV appelle à « ouvrir les frontières », combattre « l’exclusion » et critique la montée du nationalisme politique

    Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2025

    fdesouche

    Le pape Léon XIV a critiqué la montée des mouvements politiques nationalistes dans le monde alors qu’il priait dimanche pour la réconciliation et le dialogue (…) Il n’a nommé aucun pays ou homme politique en particulier. (…)

    Politico

    Le pape Léon XIV appelle à « ouvrir les frontières » et condamne l’« esprit d’exclusion » – Le pape Léon XIV a exhorté les fidèles, dimanche 8 juin lors de son homélie de Pentecôte, à « ouvrir les frontières », les incitant à surmonter la peur vis-à-vis de ceux qui sont différents et à rejeter un « état d’esprit d’exclusion » qui, selon lui, a conduit au nationalisme. (…)

    L’Esprit saint, a-t-il déclaré, « ouvre également les frontières dans nos relations », tandis que l’Eglise doit « ouvrir les frontières entre les peuples et abattre les barrières entre les classes et les races », et que les fidèles doivent « éduquer les passions qui s’agitent en nous » afin de les contenir.

    « Là où il y a l’amour, il n’y a pas de place pour les préjugés (…), pour l’état d’esprit d’exclusion que nous voyons malheureusement émerger aussi dans les nationalismes politiques », a-t-il regretté. (…)

    Le Monde / Europe1

  • Gastronomie : le célèbre guide Michelin accusé par des universitaires d’être « raciste », « eurocentrique » et de ne pas soutenir la « décolonisation de l’alimentation »

    Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2025

    Le célèbre guide, publié pour la première fois par l’entreprise française de pneumatiques en 1900, couvre aujourd’hui plus de 30 pays et a été vendu à plus de 30 millions d’exemplaires.

    Son système de notation par étoiles – une étoile pour une cuisine de haute qualité, deux pour l’excellence et les célèbres trois étoiles pour une cuisine exceptionnelle – est convoité par les restaurateurs du monde entier. Nombreux sont les cuisiniers qui le considèrent comme la plus haute distinction, et des chefs étoilés, comme Gordon Ramsay et Heston Blumenthal, sont souvent devenus des célébrités à part entière. (…)

    Mais malgré une certaine diversité au sein des guides, les critiques affirment que l’approche de Michelin est généralement « paroissiale » et qu’elle ignore « d’immenses pans du monde ».

    Ces omissions pourraient être dues au racisme, suggère Tulasi Srinivas, professeur d’anthropologie, de religion et d’études transnationales à l’Emerson College, à Boston. (…)

    « Malgré un mouvement de décolonisation de l’alimentation en repensant l’héritage colonial du pouvoir et les modes d’alimentation extractifs, Michelin a tiré sa réputation exceptionnelle principalement de l’évaluation de la cuisine métropolitaine européenne », a-t-elle déclaré. (…)

    D’autres universitaires décrivent le Guide Michelin comme le « gardien » de la gastronomie , se concentrant sur les restaurants blancs et eurocentriques et contrôlant les styles de cuisine pour lesquels il vaut la peine de payer un supplément. (…)

    Une porte-parole du Guide Michelin a déclaré : « Le Guide Michelin évalue toutes les cuisines selon cinq critères universels, sans quotas ni favoritisme européocentrique. Son expansion au-delà de l’Europe lui permet d’être aujourd’hui présent dans plus de 60 destinations à travers le monde, du Mexique à la Thaïlande, en passant par le Brésil et la Turquie. »

    The Telegraph via fdesouche

  • « Adieu blanquette ! » : quand les Français mangent moins français

    Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2025

    Coq au vin, bœuf bourguignon… La place de la gastronomie traditionnelle se réduit dans nos assiettes, au profit des burgers et autres kebabs. À qui la faute ?

    Bœuf bourguignon, coq au vin, ratatouille, quiche lorraine… Ces incontournables de la gastronomie française sont-ils voués à disparaître de nos assiettes ? En France, la cuisine traditionnelle qui, dans l’imaginaire collectif, est héritée de nos grands-mères et partagée en famille séduit de moins en moins.

    Un exemple emblématique : la blanquette de veau. Dans La France sous nos yeux (Seuil, 2021), les auteurs Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely montrent que les amateurs de ce ragoût mijoté à la sauce blanche se font moins nombreux.

    Seuls 28 % des jeunes nés entre 1996 et 2002 apprécient encore ce classique de la gastronomie française. C’est 12 points de moins que chez les personnes nées avant 1956 (40 %).

    Ces mutations inquiètent l’essayiste Pierre Valentin, qui alerte sur un possible risque de « déculturation culinaire ». Mangera-t-on encore français dans vingt ans, et saura-t-on encore cuisiner nos propres plats ? Les chiffres de l’Ifop invitent au doute. « Quand vous avez grandi dans un pays avec une couche yankee, que vous aimez la pizza et le kebab, que vous êtes attirés par la mode asiatique, il reste moins de place pour la blanquette, le bourguignon et la quiche lorraine », note Jérôme Fourquet, qui estime que cet appétit pour la cuisine étrangère devraient suivre ces jeunes générations « toute leur vie ».

    S’éloigner de la cuisine française, c’est délaisser des pratiques alimentaires spécifiques, d’ailleurs classées au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, comme c’est le cas du « repas gastronomique à la française ». (…)

    Le Point via fdesouche