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La Fédération internationale d’athlétisme a validé, mercredi 30 juillet, la mise en place de tests pour déterminer génétiquement le genre des athlètes souhaitant participer à des compétitions féminines comptant pour le classement mondial. Une mesure qui entrera en vigueur juste avant les Mondiaux, à Tokyo (du 13 au 21 septembre).
Sebastian Coe, président de World Athletics, indique :
« Il est essentiel, dans un sport qui s’efforce en permanence d’attirer davantage de femmes, qu’elles s’engagent dans cette discipline en étant convaincues qu’il n’existe pas de plafond de verre biologique. Le test de confirmation du sexe biologique est une étape essentielle pour garantir ce fait. Nous affirmons qu’au niveau élite, pour concourir dans la catégorie féminine, il faut être biologiquement une femme. »
Cette décision de la Fédération internationale fait suite à celle, prise en mai, par World Boxing, qui a instauré ces dépistages obligatoires pour tous les boxeurs, dans la foulée de la polémique qu’avait entraîné la participation d’Imane Khelif aux Jeux olympiques de Paris.
La Knesset a adopté, le 23 juillet dernier, une motion symbolique appelant à l’annexion de la Cisjordanie. La résolution non contraignante définit la Cisjordanie comme « indissociable de la Terre d’Israël ». Le plan messianique visant à construire le Grand Israël se poursuit.
La Knesset, c’est-à-dire le parlement de l’État hébreux, a approuvé une motion non contraignante en faveur de l’annexion de la Cisjordanie
Pendant que la famine extermine les Palestiniens de Gaza, pour les plus chanceux qui survivront les poussera à émigrer loin de leurs terres ancestrales, Israël avance sur le front de la Cisjordanie. Les pulsions messianiques pour établir le Grand Israël, sur des fondements bibliques, sont à l’œuvre.
La Knesset, c’est-à-dire le parlement de l’État hébreux, a approuvé mercredi une motion non contraignante en faveur de l’annexion de la Cisjordanie, un geste symbolique mais lourd de sens qui a uni la coalition gouvernementale de droite, habituellement divisée.
Adoptée par 71 voix contre 13, la résolution proclame que la Cisjordanie est « une partie indissociable de la Terre d’Israël, patrie historique, culturelle et spirituelle du peuple juif », que les grandes villes palestiniennes telles que Hébron et Naplouse, ainsi que les colonies illégales de Shiloh et Beit El, expriment « la continuité historique de la présence juive en Terre d’Israël » et « qu’Israël a un droit naturel, historique et légal sur tous les territoires de la Terre d’Israël ».
« La souveraineté en Judée-Samarie [le nom par lequel Israël désigne la Cisjordanie, qu’il occupe et colonise illégalement depuis 1967] fait partie intégrante de la réalisation du sionisme et de la vision nationale du peuple juif, qui est retourné dans sa patrie », affirme encore le texte.
« C’est notre terre. C’est notre foyer. La Terre d’Israël appartient au peuple d’Israël », a déclaré Amir Ohana, président de la Knesset
La Knesset a également réitéré sa décision selon laquelle l’idée d’un État palestinien « a été retirée de l’ordre du jour ». Elle invite le gouvernement à « appliquer la souveraineté, la loi, le jugement et l’administration israéliens à toutes les zones d’implantation juive de toutes sortes en Judée, en Samarie et dans la vallée du Jourdain », selon la terminologie du gouvernement pour désigner la Cisjordanie. Cette motion a été présentée par les députés Simcha Rothman (HaTzionout HaDatit), Dan Illouz (Likud) et Oded Forer (Yisrael Beytenu).
« C’est notre terre. C’est notre foyer. La Terre d’Israël appartient au peuple d’Israël », a déclaré Amir Ohana, président de la Knesset, après le vote :
« En 1967, l’occupation n’a pas commencé ; elle a pris fin, et notre patrie a été rendue à ses propriétaires légitimes. Nous sommes les premiers habitants originels de cette terre. Les Juifs ne peuvent pas être les ‘occupants’ d’une terre qui, depuis 3 000 ans, s’appelle la Judée. »
L’Autorité Palestinienne (AP) a réagi en qualifiant ce vote « d’escalade dangereuse qui compromet les perspectives de paix, de stabilité et la solution à deux États »
Israël a repris la Cisjordanie à la Jordanie lors de la Guerre des Six Jours en 1967. Le territoire abrite aujourd’hui plus de 500 000 résidents d’implantations israéliens et plus de 2 millions de Palestiniens. « Une grande partie de la communauté internationale estime qu’Israël occupe illégalement ce territoire et considère les implantations comme une violation du droit international, ce qu’Israël conteste » rappelle le quotidien israélien The Times of Israelqui précise :
« L’annexion de la Cisjordanie, ou de ses implantations israéliennes, est une aspiration de longue date de la droite israélienne. En 2019, à l’approche des élections législatives, Netanyahu s’était engagé à annexer la vallée du Jourdain, sur le flanc oriental du territoire. Mais cet engagement, ainsi que d’autres efforts similaires, ont été relégués au second plan dans le contexte d’une crise politique prolongée marquée par une série d’élections sans issue. Depuis lors, le gouvernement n’a pas donné suite à un projet de loi contraignant sur l’annexion, bien qu’il ait voté l’an dernier, à une écrasante majorité, contre la création d’un État palestinien ».
L’Autorité Palestinienne (AP) a réagi à ce vote approuvant l’annexion de la Cisjordanie le qualifiant « d’escalade dangereuse qui compromet les perspectives de paix, de stabilité et la solution à deux États », « d’atteinte directe aux droits du peuple palestinien », qui ne bénéficierait pas des mêmes droits que ses voisins israéliens dans un scénario où Jérusalem annexerait la Cisjordanie. Exhortant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux « violations » israéliennes, le numéro 2 de l’AP a déclaré que les pays devraient reconnaître un « État palestinien » en réponse.
Ce projet messianiste de Grand Israël qui comprendrait bien évidemment la Cisjordanie, appelée par les Israéliens de son nom biblique « Judée -Samarie » date depuis les débuts du sionisme. En 2016, MPI informait sur la volonté de l’Etat hébreux de s’approprier des terres agricoles en Cisjordanie et rappelait que « les Palestiniens accusent Israël de vouloir de facto démembrer la Cisjordanie étape après étape pour rendre impossible la création d’un État palestinien » et que ce projet de confiscation constitue « un pas de plus pour rendre impossible la solution à deux États ».
Le Grand Israël et sa dimension messianiste : « ce vieux matérialisme hébraïque qui rêva perpétuellement d’un paradis réalisé sur la terre »
« Refonder le Grand Israël, reflet de leur puissance matérielle, dans des frontières bibliques, et en assumant toute la violence contenue dans l’Ancien Testament, est le projet d’une partie de la classe politique, des militaires et de la société israélienne, porté par bon nombreux d’athées israéliens et des membres de la sphère religieuse » (Dangereuse escalade au Moyen-Orient : la dimension religieuse et messianiste de cette guerre sans fin, MPI).
Depuis des mois, des années, nous l’écrivons sur MPI : la guerre au Proche-Orient, sur cette terre de Palestine où est né le Christ, a une dimension messianiste et religieuse particulière, car fondée sur ce que la grande figure du judaïsme français au XIXe siècle, le sioniste socialiste et journaliste Bernard Lazare définit, dans son ouvrage majeur L’Antisémitisme, son histoire et ses causes, comme « ce vieux matérialisme hébraïque qui rêva perpétuellement d’un paradis réalisé sur la terre et repoussa toujours la lointaine et problématique espérance d’un éden après la mort ».
Ainsi, qu’ils soient athées ou religieux, les juifs modernes tels ces juifs anciens qui rejetèrent le Christ comme le Messie se prévalent de la Bible pour donner une assise ‘historique’ à leurs espérances planétariennes au profit du rétablissement du Royaume terrestre d’Israël dans les frontières bibliques, le Grand Israël. Qui avance inexorablement…
Fabienne Buccio, préfet du Rhône, déclare dans Le Progrès :
“On arrête beaucoup de personnes, 60 % sont étrangères. Et dans ces 60 %, on a au moins voire plus de la moitié qui sont des Algériens. On a actuellement un sentiment d’impunité qui se développe chez des Algériens en situation irrégulière, qui nous pose problème. On n’arrive pas à les expulser. S’ils sont condamnés en justice et vont en prison, c’est une chose. Quand je peux les placer en CRA [centre de rétention administrative], à la sortie de prison, je les place, pour éviter de les remettre directement à la rue. Les juges, de plus en plus, les y maintiennent 90 jours », le délai maximal.”
"Le pic des naissances issues des femmes immigrées se situe dès la 1ère année suivant leur arrivée en France : la part de ces naissances qui ont lieu un an après leur installation est 3 fois plus élevée que celle enregistrée un an avant la migration."