GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 569

  • Automne cheyenne, l’exode du dernier espoir

    Publié par Guy de Laferrière le 15 janvier 2023

    Auteur : 

    Il y a bien des enseignements à tirer de l’histoire des peuples natifs américains, ces Amérindiens dépossédés de leurs terres et quasiment éradiqués sur ordre des autorités des Etats-Unis d’Amérique. A ce titre, la collection Nuage rouge des éditions du Rocher réalise un travail précieux en rééditant les traductions françaises d’ouvrages anciens et de référence sur le sujet. Parmi les dernières publications, Automne cheyenne de Mari Sandoz (1896-1966) mérite attention. Cette femme a passé de longues années à ses recherches méthodiques et rigoureuses pour ensuite écrire différents volumes sur l’histoire des Indiens.

    Ces Indiens ont rencontré pour la première fois l’armée des Etats-Unis en 1854. A cette époque, les hommes blancs n’étaient dans la région que des îlots sur une mer immense d’Indiens et de bisons. Vingt-trois ans plus tard, en 1877, les bisons avaient à peu près disparu, et les derniers Indiens étaient conduits vers les réserves.

    Il n’y a aucun équivalent dans l’histoire à cet « exploit » de l’homme moderne : la destruction d’un mode de vie dans son intégralité, l’expropriation d’une race hors d’une région de 140 millions d’hectares de superficie en un laps de temps aussi bref. Il fut pour cela nécessaire de conditionner l’opinion publique. Dans les années 1830-1840, les Indiens chasseurs de bisons étaient considérés comme un peuple romanesque. On venait de partout pour le voir. Le prince Paul de Wurtemberg, le prince Maximilien d’Autriche et des centaines d’autres grands noms européens firent le déplacement pour aller chevaucher sur son territoire, manger des côtes de bison rôties, observer le Grand Chasseur Rouge et partager quelques instants de sa vie.

    Cela, c’était avant que les spéculateurs ne convoitent sa terre. Le Chasseur Rouge devint un sauvage sale, traître et assoiffé de sang, un obstacle sur le progrès. En 1864, tandis que la Fédération des Etats-Unis combattait, selon la version officielle, les Confédérés pour libérer l’homme noir de l’esclavage, l’opinion publique était prête à accepter une politique d’extermination de l’homme rouge. Aucune objection ne s’éleva. Pas même d’Abraham Lincoln. Deux ans après qu’il ait « émancipé » les Indiens, l’armée massacra les Cheyennes, hommes, femmes et enfants, à Sand Creek. L’été suivant, sous la présidence d’Andrew Johnson, le général Patrick Edward Connor donna au corps expéditionnaire contre les Sioux et les Cheyennes les ordres suivants : « Vous n’accepterez aucune offre de paix ou de soumission de la part des Indiens; vous attaquerez et tuerez chaque Indien mâle au-dessus de douze ans« . Ensuite, les Indiens furent parqués dans des réserves et affamés, sans qu’aucune des promesses à leur égard ne fut respectée. Plusieurs tribus se rebellèrent, espérant revenir sur leurs terres d’autrefois et pouvoir chasser à nouveau librement pour nourrir leurs enfants. Ce livre raconte l’ultime tentative des Cheyennes de sauver leur peuple de la famine. Ils parcoururent près de deux mille cinq cents kilomètres à travers des régions désormais occupées par des pionniers et parsemées de lignes télégraphiques, franchirent trois voies ferrées, furent acculés à une dernière bataille contre l’armée des Etats-Unis. La fin d’un monde.

    Automne cheyenne, Mari Sandoz, éditions du Rocher, collection Nuage rouge, 458 pages, 24,90 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

  • Grève dans de nombreux secteurs le 19 janvier 2023 – A la SNCF ce ne sera que le début des perturbations

    Publié par Guy de Laferrière le 15 janvier 2023

    Auteur : 

    Le jeudi 19 janvier, de très nombreux secteurs seront affectés par le mouvement de grève lancé contre le projet de réforme des retraites : éducation, santé, routiers, RATP, SNCF, compagnies aériennes, taxis, convoyeurs de fonds, stations essence,…

    Le spectre des stations essences vides durant des semaines repointe son nez car les syndicats du secteur pétrolier ont déjà déposé des préavis de grèves qui vont de 24 heures le 19 janvier à 72 heures début février, avec un possible blocage des raffineries.

    L’approvisionnement des distributeurs de billets de banque pourrait également devenir un souci si les transporteurs de fonds se joignaient au mot d’ordre de « grèves illimitées » lancé par la branche Transports et logistique de Force ouvrière.

    Du côté de la SNCF, le communiqué de l’intersyndicale – CGT, Unsa, Sud-Rail, CFDT – affirme : « Dans le ferroviaire, les organisations syndicales (…) affirment leur volonté de construire une offensive (…) la plus forte afin de faire céder le gouvernement« . Les syndicats étudient « des modalités d’action allant au-delà de 24 h après la journée du 19 janvier« , ce qui pourrait se traduire par des consignes de grève illimitée.

    Il faut dire que les syndicats du secteur ferroviaire n’ont guère d’autre choix, largement dépassés par leur base qui s’organise sans eux. C’est ainsi qu’à la fin de l’année 2022 avait été lancée une grève des contrôleurs de la SNCF mise en place par un collectif constitué hors de tout syndicat.

    Lors de ces vœux de Nouvel An, Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, avait avertit les autorités politiques que le projet de réforme des retraites entraînerait « une réaction vive » parmi le personnel de la SNCF qui pourrait « perturber l’entreprise« . C’est un euphémisme. Une fois de plus, les usagers du rail risquent bien de rester à quai pendant de nombreuses journées.

     

    Source : medias-presse.info

  • Le projet de réforme des retraites est celui de la Commission européenne

    Publié par Guy de Laferrière le 15 janvier 2023

    3277485053.jpg

    Bernard Monot

    Un communiqué du Cercle national des économistes

     

    3849156883.jpg

     

    Source : synthesenationale

  • En Corée du Sud, l’apparition d’une mosquée dans la ville de Daegu provoque des tensions et suscite la colère des habitants (MàJ)

    Publié par Guy de Laferrière le 14 janvier 2023

    14/01/23

    L’apparition d’un lieu de culte musulman dans une ville de province, pour des fidèles originaires du Pakistan et du Bangladesh, provoque des tensions. Les opposants les plus acharnés accusent l’islam d’être une religion « diabolique ».

    Il a suffi d’un projet de construction de mosquée dans la ville de Daegu, dans la partie méridionale de la Corée du Sud, pour alimenter des tensions et mettre en évidence les limites de l’ouverture de la société dans ce pays.

    Avec le temps, le différend s’est transformé en épreuve de force, obligeant les autorités locales à agir. Elles ont annoncé, vendredi 6 janvier, l’installation d’une caméra de surveillance près d’un chantier qui alimente un climat de défiance entre les habitants et la petite communauté musulmane locale. Cette dernière, réunie dans le Groupe de travail pour une résolution pacifique du problème de la mosquée, avait annoncé à la presse, le 26 décembre 2022, avoir transmis une pétition au rapporteur spécial des Nations unies (ONU) sur la liberté religieuse, dénonçant « la négligence et la tolérance du gouvernement et de la municipalité de Daegu face à des actes de discrimination religieuse et de haine raciale ». (…)

    Musulmans traités de « terroristes »

    Ces décisions n’ont pas dissuadé les opposants au projet, qui ont sommé l’arrondissement de trouver un autre site. Or, aucun lieu envisagé ne répondait aux souhaits des musulmans en quête d’un emplacement accessible à pied depuis l’université toute proche et pouvant accueillir au moins cent fidèles. « Presque tous les quartiers consultés se sont opposés au projet », a dû admettre l’arrondissement.

    (…) Début décembre, un étudiant pakistanais a été accusé d’avoir bousculé un habitant qui voulait démonter la tente dressée par le promoteur du chantier. Le comité a dénoncé cette « agression » et promis « de fermes représailles ». Le 15 décembre, ses membres ont organisé une « fête de fin d’année de Daehyeon-dong », un barbecue de viande de porc devant le chantier. La police a dû être déployée pour éviter des incidents.

    Le Monde via fdesouche

  • Loi immigration : des parlementaires de gauche prônent l’accueil “inconditionnel” des migrants quel que soit le motif de leur arrivée

    Publié par Guy de Laferrière le 14 janvier 2023

    Ils prônent la “solidarité” face au “rejet”: des parlementaires de gauche ont défendu l’accueil “inconditionnel” des exilés dans la future loi sur l’immigration, un texte qu’ils jugent stigmatisant et face auquel ils ont affiché leur volonté de ferrailler unis. Le projet de loi, qui sera présenté en Conseil des ministres dans les prochaines semaines avant d’arriver en première lecture probablement en mars au Sénat, vise surtout à favoriser les expulsions d’étrangers qui présentent une menace pour l’ordre public, notamment par une réforme “structurelle” de l’asile et du contentieux des étrangers. 

    En amont, “il nous a paru important (…) de mettre en avant une politique d’accueil fondée sur des principes de solidarité et de fraternité“, a expliqué devant la presse Guillaume Gontard, le président du groupe écologiste qui a organisé vendredi au Sénat un colloque sur les enjeux de “l‘accueil et de l’accompagnement des personnes exilées“. Quel que soit le motif de leur arrivée, “on se doit de les accueillir dignement, de manière inconditionnelle“, a-t-il insisté, rejetant toute forme d’angélisme.

    On ne peut pas demander aux gens de s’insérer, d’apprendre le français (…) et en même temps les accueillir comme on les accueille“, a abondé le sénateur Guy Benarroche, qui sera le chef de file du groupe sur le projet de loi.

    La situation de l’accès aux droits des exilés est “ubuesque” à “tous les niveaux de la chaîne“, a jugé le sénateur des Bouches-du-Rhône. “C’est notre devoir d’essayer de changer la loi car, a minima, elle ne doit pas être un frein à l’accueil“, a-t-il ajouté.

    Surtout qu’une “grande majorité” des exilés “vont rester” et que “80% des OQTF ne sont pas exécutées“, a-t-il souligné, en référence aux “obligations de quitter le territoire français” dont le gouvernement veut améliorer l’efficacité.

    La mouture du texte déjà transmise au Conseil d’Etat laisse un “mauvais pressentiment” à Guy Benarroche: “Quand on commence une loi sur l’asile en se demandant comment on va faire pour reconduire les gens plus rapidement dans leur pays, c’est un peu bizarre“, avance-t-il. “Il va y avoir du pain sur la planche pour essayer de changer les choses.

    Des inquiétudes partagées par Guillaume Gontard, qui s’inquiète des “arbitrages” décidés entre la majorité et les Républicains. “Ici au Sénat, on n’a pas de groupe Rassemblement national, mais on constate clairement une vraie dérive de la droite vers les extrêmes“, ce qui est “particulièrement inquiétant sur ce texte“, juge-t-il.

    Cela donne “des raisons de s’inquiéter, mais aussi de s’unir pour faire face“, a estimé la députée (PCF) Elsa Faucillon. “Poser les termes du débat sur des enjeux d’accueil et d’accompagnement, ça inverse la logique actuelle de rejet“, a-t-elle expliqué devant un parterre d’élus et d’ONG.

    Même la mesure-phare du gouvernement en faveur de l’intégration, la proposition de créer un titre de séjour “métiers en tension” dans les secteurs en pénurie de main d’œuvre, est rejetée par les élus de gauche. Elle relève même d’une “vision profondément déshumanisante et utilitariste“, a taclé Elsa Faucillon.  “La personne ne vient que pour remplir des tâches utiles à la nation mais surtout pas pour y participer, y contribuer et en bénéficier“, a ajouté l’élue des Hauts-de-Seine.

    En attendant que le texte passe au Sénat, dominé par la droite, puis à l’Assemblée nationale, l’accueil des exilés est l’otage d’un “jeu politicien malsain“, a pour sa part regretté l’eurodéputé EELV Damien Carême, dirigeant de l’Anvita (Association nationale des villes et territoires accueillants) qui a co-organisé le colloque.

    On est en train de stigmatiser cette population, qu’on rend responsable de tous les maux. Or, on a vu qu’en Europe on a été capables d’accueillir sept millions d’Ukrainiens en trois mois en leur donnant un droit au logement, à la santé, au travail“, a-t-il poursuivi. Donc on a la capacité d’accueillir.

    actu.orange/AFP