Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

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Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022
Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022
Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviques s’emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg).
Dans la terminologie bolchevique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé « Révolution d’Octobre » car il s’est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l’ancienne Russie jusqu’au 14 février 1918.
« Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de morts, d’après les historiens soviétiques) n’a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier », écrit Léon Poliakov.
Avec seulement quelques milliers d’activistes et une préparation au grand jour, les communistes – farouchement déterminés – arrivent à prendre le pouvoir dans un empire de 130 millions de personnes.
Avis aux amateurs…
Source : contre-info
Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022
L’élue de la France insoumise a rendu son logement social, comme elle l’avait promis lors de son élection en juin dernier. L’ex-député (PS) Jérôme Lambert a lui aussi quitté son HLM. Son ex-femme y vit toujours, mais le bailleur assure qu’il n’y a pas de favoritisme dans ce dossier.
La restitution s’est faite en toute discrétion. Elle s’est déroulée loin des caméras, loin des communiqués de presse, hors des réseaux sociaux où, ces derniers jours encore, l’élue se faisait clouer au pilori à ce sujet. Mais voilà. Danielle Simonnet a rendu son HLM. Elle s’y était engagée lors de sa victoire aux élections législatives, le 20 juin dernier.
La conseillère de Paris occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Ce n’est pas illégal, mais cette occupation fait débat.
Après le HLM d’Alexis Corbière, député de la France Insoumise, le logement RIVP de Danielle Simonnet. La conseillère de Paris, candidate aux dernières municipales et législatives, porte-parole et fidèle de Jean-Luc Mélenchon (la France insoumise), est logée depuis 1999 par le bailleur social la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris).
En 2003, l’élue a obtenu un appartement plus grand (en moins d’un an). Et occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Cela n’a rien d’illégal. C’est un loyer libre, établi par la RIVP sans barème. Mais l’immeuble géré par le bailleur social a été bâti avec des subventions publiques. Et le loyer est 30 à 40 % moins cher que dans le privé. « C’est effectivement très bon marché », analyse Laurent Vimont, président de Century 21 France.
Interrogée ce mercredi sur le sujet, Danielle Simonnet explique qu’elle n’a pas l’intention de partir. « Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière ».
(…) Le salaire mensuel brut d’un conseiller de Paris est de 4 190€.
Le Parisien
Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022
La délégation parlementaire au renseignement (DPR) a rendu public un rapport concernant les risques du trafic de stupéfiants en France. Avec ses dix recommandations, la DPR espère mieux prévenir la criminalité et la délinquance organisées, qui s’étendent désormais au cyberespace.
Dans son rapport annuel rendu public le 28 octobre dernier, la délégation parlementaire au renseignement a souhaité mettre en lumière un sujet peu traité dans ses rapports précédents : la lutte et la prévention de la criminalité organisée, et plus précisément du trafic de drogue. En effet, depuis les attentats de 2015, la DPR s’est avant tout consacrée à la question du terrorisme. La prévention de ce dernier représentait en 2021 près de 46,3 % des finalités fondant les demandes de techniques de renseignement. La raison de ce choix ? « Les menaces sur les intérêts fondamentaux » apportés par le trafic de stupéfiants demande un véritable travail de prévention.
C’est au regard de la situation européenne, comme aux Pays-Bas, que les députés et sénateurs membres de la délégation ont proposé dix recommandations, à déployer dans le recrutement de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED), mais aussi dans la prévention des risques dans le cyberespace. Des recommandations spécifiques car ces menaces « nécessitent des compétences d’investigation et des compétences techniques de pointe ».
Dans son rapport, la délégation explique vouloir prévenir le risque de voir la France devenir « un narco-état » 2.0. Le rapport fait ici référence aux Pays-Bas où le trafic de drogue transitant par le port de Rotterdam est responsable de la création d’une mafia néerlandaise qui menace désormais la vie du Premier ministre, et même de la princesse héritière. Une situation tendue, « nécessairement (…) un sujet d’inquiétude pour la France », car la proximité avec les Pays-Bas et son port de Rotterdam « a un impact direct » sur ses propres réseaux de drogue.
Recommandation phare de la délégation : s’assurer « d’un meilleur recrutement » et d’une « meilleure rétention des personnes » luttant contre la cybercriminalité. Un point clé du dispositif de prévention du trafic quand, selon la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), le trafic de stupéfiants représente 70 % de l’ensemble de la criminalité organisée et de la délinquance spécialisée sous ses diverses formes. Les députés et sénateurs se sont réjouis d’observer la clarification des rôles de chaque entité dans les services secrets grâce à la réforme des offices élaborée en 2021. Selon ces derniers, la lutte contre la criminalité organisée étant de fait transversale, il est important d’amplifier la communication et de fluidifier le travail entre les multiples entités en institutionnalisant « la relation entre services de renseignement et services de police judiciaire », aujourd’hui en pleine réforme.
Car le déplacement du trafic de drogue du réel au cyberespace est désormais un enjeu clé. Selon les services de renseignement, c’est justement dans ces domaines qu’il est plus difficile de recruter durablement, d’où la recommandation de la délégation d’assurer une formation et de prioriser le secteur.
Le nouveau défi des services est de faire face à de « nouveaux moyens de commercialisation » de produits de la criminalité (drogues, armes à feu etc). Utilisant généralement le dark web, un web « caché » uniquement accessible via des logiciels, ou des protocoles spécifiques et permettant un accès simplifié à la criminalité et autres contenus illicites payables en cryptomonnaies, les trafiquants sont désormais d’autant plus difficilement identifiables.[…]
La corruption est « un vrai sujet qui n’est pas anecdotique », a expliqué pendant son audition le directeur de la police judiciaire, Jérôme Bonet. Parmi les recommandations de la délégation figure ainsi l’importance « d’élargir le champ d’application des déclarations d’intérêts », à l’instar des dockers, en première ligne dans le trafic de stupéfiants. Le port du Havre est la première plateforme de débarquement des conteneurs et concentre la majorité des saisies de cocaïne. Le risque pour les travailleurs est ainsi de faire face à des menaces de la mafia s’ils ne coopèrent pas avec eux, engrangeant ainsi une spirale corruptive. […]
Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022
Europe 1 vous fait découvrir le parcours caractéristique d’une personne devenue illégale en France. Presque trois mois de légalité, puis 69 mois jusqu’à ce jour sous les radars. Quand son visa étudiant expire en février 2017, Fares, venu d’Algérie, enchaîne les boulots pour survivre et rester en France. Sa logique : il lui faut 3 ans de présence sur le territoire et 24 fiches de paie pour régulariser sa situation. “J’ai travaillé dans la fibre optique, dans le déménagement, sur les marchés, dans la restauration. J’ai été serveur puis chef de rang“, raconte-t-il.
En novembre 2021, il décroche enfin un CDI, le sésame pour une demande de régularisation, grâce à un de ses anciens employeurs. “On a appris à se connaître. Il a vu comment je bossais, que j’étais sérieux. Alors quand il a monté sa boîte, il a pensé à moi et il m’a recruté. Depuis un an maintenant, je travaille comme agent d’exploitation dans une société de transport et de déménagement.”
Avant cela, Fares passe cinq ans en France sans être inquiété. Quelques vérifications d’identité sans conséquences. Mais, en septembre dernier, lors d’un simple contrôle routier, les policiers l’embarquent. Il vit sa première garde à vue en six ans et tombe sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
“Ça a été très dur, tout ce que j’ai construit pendant ces années s’est écroulé. J’ai toute ma vie sur le territoire français“. Toute sa vie, c’est une partie de sa famille mais aussi un appartement qu’il loue depuis novembre 2018. Et une femme qu’il vient d’épouser. Grâce à son avocate, l’OQTF a été suspendue. Fares dit être en mesure dorénavant d’envoyer son dossier de régularisation dans les prochains mois en préfecture.