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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 732

  • La SNSM forme au sauvetage de masse pour secourir les migrants et les passeurs qui tentent de traverser la Manche

    Publé par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    La SNSM forme au sauvetage de masse pour venir en aide aux naufragés de la Manche

    Tempête, avarie technique, naufrages, noyades : la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) intervient plus de 6 000 fois par an au large des côtes françaises. Ces sauveteurs bénévoles risquent leur vie pour secourir celles des autres. Ils sont de plus en plus sollicités pour venir au secours des migrants. Pour faire face à l’augmentation des naufrages de ces embarcations de fortune, la SNSM a décidé de former ses propres bénévoles au sauvetage de masse.

    Ces sauvetages de migrants jusqu’alors pris en charge par des ONG en Méditerranée se multiplient depuis cinq ans en Manche entre la France et l’Angleterre

    www.infomigrants.net via fdesouche

  • Lyon : après un refus d’obtempérer, il traine un policier resté accroché à la fenêtre de sa voiture

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    Deux jours avant le début du procès de l’homme qui a percuté et tué Frank Labois à Bron, c’est un fait divers lourd de sens qui s’est déroulé samedi matin.

    Selon le Progrès, une patrouille de police a aperçu un véhicule qui roulait trop vite dans le 8e arrondissement, au niveau de la route de Vienne et de la rue Challemel-Lacour.

    Le chauffard et son passager se sont arrêtés pour procéder au contrôle. Sauf qu’au moment où l’individu tendait son permis au policier venu à sa hauteur, il a redémarré. Le fonctionnaire, dont le bras était coincé dans la fenêtre, a été traîné sur plusieurs mètres et a été légèrement touché.

    La brève course-poursuite qui a suivi n’a pas permis de retrouver la Seat et ses occupants. Une enquête a été ouverte.

    Lyon Mag via fdesouche

  • Suicides d’agriculteurs: l’acharnement et les méthodes de l’Office français de la biodiversité pointés du doigt ; « C’est facile de s’attaquer aux agriculteurs car nous sommes faibles et sans défense »

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    Lundi 3 octobre 2022 au petit matin, un betteravier de l’Oise s’est donné la mort. Deux jours avant, il avait reçu une convocation judiciaire émanant de l’office français de la biodiversité (OFB). Quelques mois plus tôt, l’agriculteur était visité par trois agents de l’OFB, explique Régis Desrumaux, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) de l’Oise. « Il était accusé d’avoir entraîné le jaunissement de l’herbe sur une ligne d’une longueur d’environ 600 mètres, sur un chemin qui longe une de ces parcelles », raconte-t-il. « Les agents de l’OFB ont épluché toutes les données de traçabilité de l’exploitation sous le regard méfiant de Linda Monnier, directrice de la FDSEA de l’Oise. Mais ils n’ont trouvé aucune preuve permettant d’accuser l’agriculteur. C’était un agriculteur très consciencieux et tout était parfaitement à jour. Les agents de l’OFB l’ont même fait remarquer », précise-t-il. Malgré cela, le président du syndicat témoigne que l’agriculteur était très perturbé par ce contrôle. Interrogé par le Betteravier français, le directeur de l’OFB de l’Oise précise : « nous avions toutes les raisons de penser que l’agriculteur était coupable. Matériellement, les faits étaient constitués », explique-t-il.

    […]

    Selon Régis Desrumaux, « cette mort tragique interpelle sur les méthodes utilisées par l’OFB. Cette institution ne connaît pas la présomption d’innocence : quand vous les voyez arriver dans votre ferme, avec leur arme à feu, vous comprenez que vous êtes présumé coupable », explique-t-il. « On sait qu’il faut des contrôles. Mais on demande de la pédagogie et du bon sens. On demande que les contrôles prennent en compte la réalité de notre métier et de la nature », explique le président de la FDSEA. « Malheureusement, les agents de l’OFB n’y connaissent rien ! Ils n’ont qu’un semblant d’avis sur l’agriculture. Ils reçoivent des ordres du ministère de l’écologie qui leur demande de mettre la pression sur les agriculteurs », déplore-t-il.

    « On s’étonne qu’il y ait un agriculteur qui se donne la mort tous les deux jours. Mais la cause est simple : c’est la déconnexion de l’État par rapport au réel et la pression administrative et environnementale », affirme Régis Desrumaux. Lors d’un contrôle, un agriculteur a fait constater par l’OFB les dépôts sauvages de gravats et d’huile de vidange qui s’accumulaient en bordure de son champ et dont il ne savait que faire. « Mais ça, ils n’en avaient rien à faire », déplore-t-il. « C’est facile de s’attaquer aux agriculteurs car nous sommes faibles et sans défense », explique son voisin. Et l’agriculteur qui a été inhumé la semaine dernière n’est pas le premier. « Un de mes voisins s’est pendu il y a trois ans, après avoir eu des problèmes avec l’OFB », explique Louis Y, agriculteur et betteravier dans la Somme.

    « La convocation judiciaire est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », explique Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA. « Ce drame est très probablement multifactoriel. En effet, l’agriculteur s’était fait voler son GPS la veille du suicide », précise-t-il. Mais cela ne remet pas en cause la nature contestable des méthodes utilisées par les agents de l’OFB. Une dizaine d’agriculteurs de l’Oise ou d’autres départements, ayant subi un ou plusieurs contrôles, ont accepté de témoigner suite à ce drame. Mais ils ont tous exigé de rester anonymes pour « éviter un nouveau contrôle que l’OFB pourrait faire en représailles ». En effet, « si on veut trouver une irrégularité dans une ferme, on en trouvera toujours », précise Alain* N. « En raison de la surtransposition réglementaire, si on veut être sûrs d’être parfaitement dans les règles, il faut arrêter notre activité et vendre notre ferme », avoue un de ses collègues. […]

    L’OFB précise : « on ne cherche pas à taper sur les agriculteurs. Comparés aux autres services, on nous dit qu’on est des gentils ». Mais les témoignages anonymes des agriculteurs ne vont pas du tout dans ce sens. […]

    Le Betteravier

    […]

    Le 3 avril 2022, Géraldine Woessner, journaliste au Point, évoquait l’acharnement dont l’OFB fait preuve à l’encontre des agriculteurs. Elle cite cet exemple où, à Grenoble, le zèle de cette administration est soutenu par le procureur du parquet spécialisé (créé par la réforme du 1er avril 2021) qui déclare : “Il faut nourrir le tribunal et faire un exemple”. Un exemple, des exemples… Et les langues se délient un peu partout sur le territoire avec des agriculteurs qui préfèrent garder l’anonymat car ils redoutent les contrôles et la descente impromptue des agents de l’OFB dans les cours de fermes, dans les parcelles, sur les exploitations, en uniforme, arme à la ceinture comme s’il s’agissait d’interpeller des meurtriers.

    Alertés du drame par Luc Smessaert et Christiane Lambert, respectivement vice-président et présidente de la FNSEA, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, et celui de l’Écologie, Christophe Bréchu, ont été “sensibles à la situation et ont pris cela au sérieux”. Circulez, il n’y a donc plus rien à voir derrière cette coalition où l’on ne sait plus qui, du ministère de l’Agriculture ou de celui de l’Environnement, détient désormais le plus de pouvoirs. La question étant de savoir ce que pèse le monde paysan face au lobby écologiste. Comment, en effet, en moins de deux décennies, le dogme verdoyant a-t-il pu, à ce point, impacter, inquiéter et intimider les producteurs, les éleveurs, les cultivateurs ? Et bien, tout simplement, car les environnementalistes bénéficient du soutien d’une population conditionnée par les émissions et les reportages à charge régulièrement diffusés à la télévision et sur les ondes. Ces reportages où le glyphosate (classé en juin dernier par l’Agence européenne des produits chimiques comme non cancérigène) est systématiquement cité dès qu’il s’agit, pour capter l’audimat, d’obtenir un effet anxiogène.

    Nous en sommes là, dans cette société, à minorer le rôle nourricier de l’agriculture en lui préférant la démonstration de quelques activistes qui saccagent les cultures, les transports alimentaires, les retenues d’eau ou qui jettent des bols de soupe sur les tableaux parce que la plupart du temps ils n’ont, tout simplement, rien d’autre à faire. L’hystérie de certains responsables politiques présents aux côtés des activistes comme Rousseau et Jadot dans les Deux Sèvres samedi, questionne sur la légitimité de ces “législateurs”. L’acharnement de ces élus à l’encontre des pratiques agricoles ayant atteint des niveaux ubuesques, le monde paysan français à toutes les raisons de s’inquiéter quant au devenir de sa profession.

    […]

    l’agri.fr

  • Pour réduire le stock de dossiers bloqués dans les commissariats, une dépêche interministérielle (Justice et Intérieur) incite les magistrats à classer sans suite les affaires jugées trop anciennes ou pour lesquelles aucune enquête n’a été menée

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    Selon des informations du JDD, une dépêche interministérielle (Justice et Intérieur), datée de mai 2021, incite les magistrats à classer sans suite les affaires jugées trop anciennes ou pour lesquelles aucune enquête n’a été menée.

    Quand Caty Richard a reçu l’avis de classement sans suite d’une affaire d’abus de faiblesse émanant du procureur de Pontoise, l’avocate a « fait des bonds de cabri ». De surprise, et de stupeur aussi. Car voici le motif invoqué pour stopper toute enquête sur le détournement d’argent au préjudice de sa cliente, âgée de 77 ans : « Vu la dépêche interministérielle en date du 31 mai 2021 visant à apurer les stocks de procédures non traitées dans les services de police et de gendarmerie. » En clair, Me Richard comprend que sa cliente, dont la plainte avait été déposée le 10 janvier 2018 pour des faits commis entre 2014 et 2016, est la victime collatérale de « l’officialisation d’un dysfonctionnement ».

    Une dépêche interministérielle (Justice et Intérieur), que le JDD a pu se procurer ainsi que les fiches qui l’accompagnent, incite en effet à « la réduction du nombre d’affaires en cours dans les services d’enquête ». Les procureurs doivent prendre des « mesures propres à poursuivre la résorption des stocks de procédures », lit-on encore. Soit, en langage feutré de magistrat, classer les affaires jugées trop anciennes et/ou pour lesquelles aucun acte d’enquête n’a été réalisé. A la réception du dossier classé, Me Richard découvre avec étonnement qu’il est vide : n’y figure que la plainte déposée il y a quatre ans, et rien d’autre. « Tout ce qui a été fait, se désole-t-elle, a été de perdre les pièces que nous avions communiquées. » L’avocate vient de former un recours auprès du procureur général.

    Les quatre fiches envoyées aux parquets locaux sont plus claires. « Afin de garantir la cohérence de la réponse pénale, certaines procédures paraissent pouvoir être closes passé un délai de douze à dix-huit mois à compter de la commission des faits », peut-on lire. Ainsi, pour « l’usage d’armes », voici la recommandation : « Il peut s’agir d’une situation ponctuelle quasi régularisée par la destruction du scellé. » Pour les atteintes aux personnes, le délai préconisé est de « six mois à deux ans » après les faits, les infractions routières « six à vingt-quatre mois », les atteintes aux biens « douze à dix-huit mois ».

    Tous les procureurs joints par le JDD sont vent debout contre ces consignes, mais tous préfèrent garder l’anonymat. « Cette dépêche est humiliante et infantilisante, fulmine un parquetier de province. On nous demande de classer ce que les enquêteurs ne traitent plus. » Et d’ajouter : « Classer alors qu’il y a des victimes, ça n’est pas pour ça que je suis devenu procureur. Les gens déposent plainte sans savoir que, derrière, il y a un système organisé où la justice ne passe pas. » Ce magistrat est désolé d’avoir eu à rendre compte, en décembre 2021 et en juin 2022, à ses supérieurs du nombre « d’affaires réglées ». Plusieurs centaines, dans sa juridiction.

    Le rapport des États généraux de la justice, publié en avril 2022, ­pointait une « crise » de ce service public, avec des délais à rallonge et des « dizaines de milliers de procédures en attente dans les commissariats, parfois très anciennes ». ­Parquets qui « n’ont d’autre choix que d’organiser le traitement dégradé des stocks, par le biais de classements sans suite à la chaîne. » Cette invitation aux ­procureurs à se déplacer dans les commissariats et gendarmeries pour purger les stocks s’est traduite, selon un autre parquetier, « par 80 % des affaires classées ». « Au bout d’un moment, argue cette même source, quand on a des plaintes en souffrance, il faut avancer, au risque d’engorger les tribunaux et de ne plus traiter de frais. Quel est le sens de juger un cambriolage ou une conduite en état alcoolique remontant à quatre ans, en 2023 ? »

    Mais les piles risquent de vite se reconstituer. « La réforme de la police judiciaire rendrait la situation plus catastrophique encore », estime Caty Richard, pour qui « les enquêteurs seront aspirés par le maintien de l’ordre public ». Les ministères de l’Intérieur et de la Justice viennent de confier une mission à leurs inspections générales afin de « fiabiliser l’état des stocks, recenser les bonnes pratiques et formuler des recommandations ». En attendant, la septuagénaire victime d’abus de faiblesse continue de croiser la personne – un membre de sa famille – contre qui elle a porté plainte il y a quatre ans.

    Le JDD via fdesouche

  • Dans la tête de Poutine, la “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    Dans la tête de Poutine, la “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste

    Loin des caricatures des “experts” de plateau télé et d’ailleurs, Frédéric Pons dresse le portrait de Vladimir Poutine dans Valeurs Actuelles. Extrait :

    […] Patriote soviétique et officier du KGB déçu par l’effondrement de l’URSS (1991), Poutine n’a jamais cessé d’approfondir sa réflexion politique, grâce à quelques maîtres à penser russes, dont le principal est le philosophe Ivan Iline (1883-1954), l’un des inspirateurs d’Alexandre Soljenitsyne. Slavophile et orthodoxe, Iline rejetait la démocratie occidentale, jugée inadaptée à la Russie, au profit d’une « dictature ferme, national-patriotique ».

    Dans la tête de Poutine, cette “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste. Elle repose sur l’affirmation d’un État fort, l’exaltation politique de l’histoire, la réhabilitation de la religion, la défense de l’ordre naturel, du patriotisme et de la grandeur de la Russie. Tout ce dont rêvait aussi Soljenitsyne. Tout ce qu’une partie des élites occidentales déteste… Cette ligne guide le chantier de restauration que Poutine conduit depuis août 1999. À l’intérieur, le rétablissement de l’unité, de l’ordre et de l’autorité. Poutine veut-il ressusciter le système soviétique ? Surtout pas, a-t-il souvent répété – l’a-t-on écouté ?

    « Ce fut un couloir aveugle », dit-il. À l’extérieur, il souhaite une Russie forte et respectée, pour éviter son encerclement. Veut-il reconstituer l’empire soviétique ? Il a déjà répondu non. Pour lui, l’important est de relever la puissance et l’influence russes, de reprendre le contrôle de son “étranger proche”, en ralliant les peuples slaves. C’est l’une des clés de l’invasion de l’Ukraine.

    L’épreuve est de taille, comme le montrent les revers militaires russes et la réaction de l’Occident. Malgré les risques, Poutine a pourtant décidé d’attaquer, persuadé qu’il était dangereux d’attendre plus longtemps. Attendre, c’était risquer de voir l’armée ukrainienne, réarmée depuis 2014 par les États-Unis et le Royaume-Uni, se lancer à la reconquête du Donbass et de la Crimée. C’était aussi perdre le port stratégique de Sébastopol, sur la mer Noire, et accepter des bases de l’Otan en Ukraine. Poutine avait mis en garde l’Occident à ce sujet, dès 2007. L’entrée de l’Ukraine dans l’Otan serait un casus belli. L’alignement total de Kiev sur Washington, depuis huit ans, conduisait à cette adhésion tant redoutée par Moscou. C’est la logique profonde de l’attaque russe. […]

     

    Source : lesalonbeige