Publié par Guy Jovelin le 26 septembre 2022
Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 812
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Occitanie ce matin : Puysségur, Cox (31 Haute-Garonne) Collage
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Depuis 2011, la police de Berlin devait indiquer dans leur système informatique l’origine ethnique des suspects de nationalité allemande de moins de 21 ans. Mais c’est fini ! Cette pratique étant jugée illégale
Publié par Guy Jovelin le 26 septembre 2022
Meurtre, homicide, viol, agression sexuelle ou délit de brutalité – depuis le printemps 2011, les policiers devaient indiquer dans le système informatique POLIKS si les suspects de nationalité allemande de moins de 21 ans étaient issus de l’immigration. Mais c’est fini !
Auparavant, le système “Poliks” comportait une case à cocher qui permettait aux policiers d’indiquer si les suspects étaient issus de l’immigration.
Dès la fin du mois de juillet, l’administration intérieure du Sénat a décrété que “la saisie de l’origine migratoire du suspect devait être arrêtée à la date la plus proche possible“. La fonction a été désactivée dès le 3 août.
Mais pourquoi ces données étaient-elles été collectées ?
L’idée de la direction de la police était de savoir si l’origine pouvait être l’un des nombreux aspects expliquant pourquoi les jeunes deviennent criminels. Il s’agissait “d’identifier les dysfonctionnements sociaux tels que la pauvreté, l’inégalité des chances en matière d’éducation ou la discrimination et de les contrecarrer par des mesures préventives”, comme l’indique la lettre de la direction de la police.
La protection des données est claire à ce sujet : quiconque collecte et stocke des données personnelles doit prouver qu’il remplit une mission légale. Dans le cas contraire, c’est illégal !
Le syndicat de la police (GdP) ne comprend néanmoins pas cette décision. Le porte-parole Benjamin Jendro : “Une tolérance aussi mal comprise est du vent au moulin de l’extrême droite et des théoriciens du complot”.
Le pourcentage de personnes issues de l’immigration étant globalement élevé à Berlin, la saisie de ce critère apparaissait comme obsolète.
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Nantes : déjà autant de fusillades que sur toute l’année 2021
Publié par Guy Jovelin le 26 septembre 2022
Auteur : Alain de TINTENIAC
Le media régional Breizh info, qui fait le décompte, inlassablement, des nombreux fusillades et autres règlements de comptes entre gangs de la drogue qui émaillent la chronique criminelle nantaise, a compté depuis le début de l’année pas moins de 57 fusillades, la dernière le 22 septembre dernier dans la commune plutôt résidentielle de Thouaré sur Loire, dans l’agglomération de Nantes.
C’est autant que sur toute l’année 2021 et c’est 8 de moins qu’en 2019, année où les fusillades avaient causé 3 morts et 24 blessés à Nantes – les tireurs locaux étant bien équipés en Kalachnikov, fusils de tous calibres, armes de poing, dernièrement deux Sten et un FAMAS ont été saisis – mais peu précis.
Dans le même temps le Figaro et Cnews ont rendu publics les résultats d’une évaluation de l’insécurité dans les villes du monde par les touristes, qui ressentent nettement plus d’insécurité à Nantes qu’à Medellin en Colombie – connue elle aussi pour ses cartels de la drogue – les villes françaises, sauf Strasbourg, étant mal classées par les touristes. Mais Nantes domine dans l’insécurité tout le monde, y compris Paris et Marseille.
Aut Caesar, aut nihil. Et contrairement à l’arbre aux Hérons abandonné, cette renommée mondiale n’a pas exigé 80 millions d’euros.
Source : medias-presse.info
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Reims (51) : interpellation de quatre individus qui avaient dévalisé le coffre-fort d’un distributeur de billets au moyen d’un mini drone, 150.000 euros de butin
Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2022
C’est une grande première. À Reims (Marne), des malfrats ont réussi à subtiliser 150.000 euros dans un distributeur automatique de billets à l’aide d’un mini drone, indique une source policière au Figaro, confirmant une information du JDD. Quatre individus ont été interpellés et placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès.
En mai dernier, les enquêteurs de la direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) de Reims, dans la Marne, sont chargés par le parquet d’enquêter sur le cambriolage d’une agence de la Caisse d’épargne. Pas moins de 150.000 euros ont été subtilisés dans un coffre-fort qui est utilisé par les convoyeurs pour transporter l’argent entre deux distributeurs. Aucune trace d’effraction n’est relevée, ce qui laisse supposer la complicité d’un salarié de la banque ou d’un transporteur de fonds.
Après analyse des caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs découvrent qu’un mini-drone, téléguidé à distance, a permis d’actionner le bouton permettant l’ouverture de la porte du local technique. «Plusieurs inconnus se sont ensuite introduits dans ce local et sont parvenus à ouvrir ce coffre relais en composant un code secret, connu seulement des convoyeurs de fonds chargés de l’approvisionnement des distributeurs», a expliqué une source proche du dossier au JDD. Selon les premiers éléments de l’enquête, les individus à l’origine du cambriolage se sont aidés d’une «perche télescopique équipée d’un miroir». La totalité du cambriolage s’est déroulée en moins de dix minutes.
Quatre individus ont depuis été arrêtés, mis en examen et placés en détention provisoire. Parmi eux, l’un est un ancien «dabiste», c’est-à-dire un employé chargé de la maintenance des distributeurs. C’est cette complicité qui a permis aux mis en cause d’agir sans être inquiétés. «Leur réussite a reposé sur une faille humaine et sur la fréquence de modification pas assez régulière des codes secrets des coffres relais dans les distributeurs d’argent», souligne une source proche de l’enquête à nos confrères.
Le recours au drone est déjà utilisé dans le milieu de la délinquance. Il arrive notamment que des téléphones et accessoires, cannabis ou alcool soient livrés en prison par drone. Mais selon un haut fonctionnaire également interrogé par le JDD, cette nouvelle technique de vol est inédite en France: «Le recours à un mini-drone pour un tel fric-frac, c’est totalement inédit.
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Grasse (06) : ayant profité d’un aménagement de peine pour s’évader, Bilel Saadi, 21 mentions à son casier judiciaire, vient d’en inscrire une vingt-deuxième en agressant sexuellement une lycéenne
Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2022
Il a déjà connu onze années d’incarcération depuis l’âge de 20 ans. Bilel Saadi, un Grassois de 33 ans qui compte 21 mentions à son casier judiciaire, vient d’en inscrire une vingt deuxième en étant condamné par le tribunal judiciaire de Grasse à un an de prison dont quatre mois assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans et mandat de dépôt.
Poursuivi pour agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans, en comparution immédiate vendredi dernier et extrait de sa cellule à la maison d’arrêt où il purge d’autres peines (il est détenu depuis 2016), il ne nie pas les faits.
Le 9 mai 2022, ayant profité d’un aménagement de peine pour s’évader, il suit une jeune fille sur la route de l’école. C’est un itinéraire qu’elle emprunte habituellement ainsi que d’autres lycéens. Celle-ci témoigne à la barre et raconte sa mésaventure aux magistrats. “J’étais seule chemin de la Cavalerie, lorsque cet homme m’a accosté. Il était très alcoolisé. Il s’est mis derrière moi et il m’a touché les fesses. Puis il a haussé le ton, j’ai eu très peur”.
[…]Nice-Matin via fdesouche