Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2019
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Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2019
Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2019
llustration de la bataille du 9 juin 721.
L’ascendance de ce personnage haut en couleurs reste encore très mystérieuse pour les historiens. Eudes d’Aquitaine descendrait, d’après la tradition le mieux établie, des Mérovingiens par son père Bodogisel, duc de Gascogne, lequel était le neveu de Dagobert Ier, et serait apparenté aux Francs par sa mère, Sainte Ode de Francie.
Il naît entre 660 et 666, épouse Sainte Adèle, Waltrude de Verdun puis Lampeida de Neustrie. C’est vers 688 que, par succession ou par conquête, il instaure son autorité sur les pays compris entre la Loire, l’Atlantique, les Pyrénées, la Septimanie et le Rhône. Cette immense région que gouverne Eudes était nommée par les Romains Aquitania « pays des eaux », en raison des nombreuses rivières qui l’arrosent, mais aussi Novempopulani « terre des neuf peuples » par allusion aux tribus antérieures à la conquête romaine. Les Wisigoths s’établissent en Aquitaine en 418 et font de Toulouse leur capitale. Plus tard, ce sont les Francs qui envahissent l’Aquitania, puis les Vascons – les Basques. La lourde cavalerie de ces derniers est un appui pour les ducs d’Aquitaine qui ne tardent pas à s’émanciper du joug franc.
En 717, Eudes de Gascogne, duc d’Aquitaine intervient dans la guerre qui oppose les royaumes francs d’Austrasie et de Neustrie. Il soutient le maire du palais de Neustrie Rainfroi contre Charles Martel, maire d’Austrasie, ce qui lui confère le titre de roi d’Aquitaine. Trois ans plus tard, les Sarrasins mettent le siège devant Toulouse. La menace des Infidèles est intense mais Eudes reste pragmatique. Alors que la cité commence à s’épuiser, il planifie une sortie héroïque le 9 juin 721 : en sous-nombre mais profitant d’un effet de surprise absolu, il écrase l’émir Al-Zama et met en fuite son armée.
Cette victoire redonne courage aux Wisigoths d’Espagne. Le général Ambiza prend alors lui-même le commandement des armées Maures : après être monté jusqu’à Autun, qu’il a mis à sac la nuit du 21 au 22 août 725, l’homme de guerre sarrasin redescend vers l’Espagne, marquant son passage par des pillages sans nombre, il s’empare du Rouergue et de l’Albigeois, ravage le Quercy et le Périgord. Eudes, à qui tous ces pays appartenaient, marche à leur rencontre et les massacre entièrement en 726. Eudes d’Aquitaine est alors au faîte de sa gloire. Malgré des rivalités politiques, Charles Martel et Eudes s’allient en 731, pour consolider leur pouvoir et bâtir une armée afin de vaincre et déjouer les prochaines invasions.
Devant l’avancée des armées de Charles Martel et d’Eudes de Gascogne réunies, Abd el-Rahmann, émir de Cordoue arrête sa progression entre Poitiers et Tours le 17 octobre 732. C’est à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, que se font face les ennemis. Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Abd-er-Rahman meurt au combat et la nuit suivante, ses hommes se retirent.
La mort d’Eudes d’Aquitaine est tout aussi empreinte de légendes que sa naissance. Il semblerait qu’il fût assassiné en 735 par Charles Martel qui craignait la trop grande puissance de l’armée gasconne. D’après d’autres sources, Eudes se serait retiré dans son château – sur l’emplacement duquel est édifiée l’église Sainte-Mariede-Ré – pour y finir ses jours après la bataille de Poitiers. Hunald Ier de Gascogne, son fils, devient seul Duc la même année, après avoir prêté serment de fidélité à Charles Martel.
Alexia de Bermont
Source : infos-toulouse
Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2019
Les prisons ne sont pas les seuls espaces où le prosélytisme religieux se propage. Dernièrement, le centre de rétention administrative de Cornebarrieu (CRA) où sont placés des étrangers en situation irrégulière avant leur reconduite dans leur pays, a eu à gérer le cas de Mansour, un Tchétchène de 33 ans, soupçonné d’apologie du terrorisme et de menaces de mort.
[…]
«Vous obligiez certaines personnes à faire le ramadan, des témoins évoquent un comportement dangereux et vous demandiez aux musulmans de soutenir Daech»
[…]
«Mais s’il retourne dans son pays, il encourt un vrai danger pour sa vie, assure son avocate Me Caroline Barbot-Lafitte.
[…]
…six mois de prison ferme pour apologie de terrorisme. Il a été relaxé pour les menaces de mort. Le tribunal a prononcé une interdiction définitive du territoire français.
La Depeche via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2019
C’est justement dans cette mosquée que s’était tenue la fameuse conférence que j’avais révélée il y a plus de 2 ans, celle du CCIF où Marwan Muhammad tint un discours à la fois ultra victimaire, raciste et totalitaire. Celle où il déroula sa vision de la femme musulmane qui devrait se distinguer du « mode de vie tel qu’il est pratiqué ici [en France] » en se voilant et ne pas se mettre nue pour vendre du yaourt comme ces Françaises dépravées. Celle où il rêva du profil type de la femme musulmane qui prépare un repas chaud posé sur la table pour son mari qui rentre du travail, la musulmane qui « se lève le week-end pour préparer le petit-déjeuner et laver les enfants ». Celle où il déroula ses arguments politiques contre les musulmans non islamistes et les élus locaux qu’il faudrait influencer par des courriers et appels téléphoniques. Bref, cette mosquée participe à la diffusion de l’islamisme et aime transgresser la loi de 1905 (article 26 sur l’interdiction des discours politiques dans les lieux de culte), comme tous les intégrismes religieux.
Cette même mosquée organise et accueille, à partir du vendredi 7 juin et durant 3 jours, le « 6ème congrès de la mosquée de Vigneux-sur-Seine ». Le thème de cette année est « les finalités de l’Islam au service d’une religiosité équilibrée ». Venant d’un tel organisateur, « la religiosité équilibrée » pencherait du côté des Frères Musulmans. En observant les intervenants invités, cet « équilibre » frériste est confirmé. Je ne prendrai que quelques exemples :
– Abdallah Ben Mansour fut secrétaire général de l’UOIF, branche française des Frères Musulmans, et conférencier à l’IESH. L’IESH est un institut créé par l’UOIF et dont Youssef Al-Qaradhawi remit les premiers diplômes en 1992. Abdallah Ben Mansour fut aussi président de la FOIE (Federation of Islamic Organisations in Europe) de 2014 à 2018, organisme européen des Frères Musulmans.
– Abdelmajid Najar est l’un des membres fondateurs du mouvement politico-religieux tunisien Ennahdha, issu des Frères Musulmans. Il est aussi l’un des dirigeants de « l’Union mondiale des savants musulmans », union internationale réunissant Frères Musulmans et des salafistes, longtemps présidée par Youssef Al-Qaradhawi. Il est également membre du Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche (CEFR), organe théologique européen des Frères Musulmans qui a pour vocation de guider les musulmans vivant en Europe vers l’islam version frériste, là encore longtemps présidé par Y. Al-Qaradhawi. Abdelmajid Najar est aussi membre du « Conseil scientifique » de l’IESH.
– Mohammed Bajrafil, imam d’Ivry-sur-Seine, est secrétaire du « conseil théologique » de l’UOIF. Son opinion sur le voile est donc celle des islamistes : il serait une obligation religieuse, y compris pour les fillettes. Refuser cette sexualisation du corps qu’il faudrait cacher (y compris la tête) par le voilement serait, selon lui, un « pêché majeur ». Il use de la rhétorique d’inversion pour le présenter comme tous les Frères Musulmans : appliquer ou non cette obligation, être une bonne musulmane ou pas, commettre ou non ce pêché majeur qui pourrait envoyer la contrevenante en enfer, Mohammed Bajrafil nomme cela le « libre choix ».
Plusieurs de ces intervenants sont membres de l’Association Musulmane pour l’Islam de France (AMIF). Cette association a pour ambition de réorganiser l’islam en France afin, notamment, de se libérer de l’influence et des financements d’États étrangers, et mieux contrôler le marché du halal. Ses objectifs sont donc louables. Le problème est qu’elle est vérolée par des Frères Musulmans. Cet élément, flagrant par ce congrès à Vigneux, est en partie masqué par les attaques d’autres Frères Musulmans contre l’AMIF.
[…]
Comme je ne cesse de le répéter, par son ancrage lent et patient, l’islamisme politique est bien plus dangereux à long terme que l’islamisme djihadiste. Ce congrès organisé par la mosquée de Vigneux-sur-Seine, qui donne un avant-goût de ce que pourrait être l’organisation de l’islam dans notre pays, en est une énième preuve.
Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2019
Par lionel le 08/06/2019