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  • Raoult, ou le territoire victime de la carte !

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2020

    Pour un habitant du nord de la France, l’aphorisme célèbre d’Alfred Korzybski, « la carte n’est pas le territoire » prend tout son sens. La dénomination dont on a affublé sa grande région, essentiellement plate, et dénuée de la moindre identité réelle, qui s’étend de la proximité parisienne jusqu’à la frontière belge, est grotesque. Aucune montagne n’y a arrêté le flux des invasions, mais lorsqu’on quitte le territoire pour regarder la carte, effectivement Lille, la capitale régionale, à une grosse dizaine de kilomètres de la Belgique, se trouve tout en haut. Personne, toutefois, n’aurait eu la malencontreuse idée d’appeler l’une des régions méridionales, « les bas de France ». Il y a, dans le choix du nom idiot de la réunion du Nord-pas-de-Calais et de la Picardie, l’effet d’une double réalité qui consiste en définitive à nier la réalité, à gommer le territoire pour n’en conserver que la carte. Il y a d’abord la réalité de celui qui choisit : le membre de l’oligarchie, celle qui peuple les Assemblées, les palais de la République, les ministères, les bureaux, les cabinets, les antichambres, les salles de rédaction, qui a perdu de vue le territoire depuis longtemps, si jamais elle l’a connu, et qui n’en conserve que la vision d’une carte qu’on fait apparaître à l’écran. Il y a ensuite la recherche purement verbale qui réduit l’action à la communication et fera opter pour le nom le plus valorisant, le plus démagogique : on va flatter les « chtis » en les situant dans les « Hauts de France ». Peu importe la rose, c’est son nom qui compte ! Comme le dit Michel Maffesoli au début de la Nostalgie du sacré, « il convient de se méfier de ce que Jean-François Colosimo nomme le « logisme » asservissant la vie à une représentation promue réalité ».

    C’est entendu, tous les hommes vivent dans la bulle de leurs représentations et n’ont du monde que la traduction que leur en donne le système de pensée, la religion, l’idéologie qui forgent l’esprit de la communauté au sein de laquelle ils vivent. Les choses ne nous apparaissent qu’à travers les mots par lesquels on les désigne. Mais on pouvait espérer que l’esprit scientifique, que la méthode cartésienne allaient dissiper les fantasmes, démonter les simulacres, pour parvenir à une représentation objective des choses et du monde. Dans le même temps, on pouvait imaginer que les peuples, mieux éduqués, allaient se libérer de leurs préjugés traditionnels, et se muer en nations de citoyens éclairés, libres et responsables. Or nous vivons une période qui remet en cause ces illusions. Tant que le rideau de fer séparait le « monde libre » du totalitarisme marxiste, on pouvait se dire que « 1984 », que la prison mentale peinte par Orwell, c’était l’autre côté, sa police politique et ses goulags, sa propagande tenant lieu d’information. D’une certaine manière, le mur ne protégeait pas seulement l’univers soviétique d’une réalité qui a fini par le détruire, il garantissait l’Ouest contre la confusion des idées, et confortait ses populations dans une vision rassurante de leur monde, celui où régnait la liberté de consommer et de penser.

    Trente ans après la chute du mur, le monde occidental a mal digéré sa victoire. Non seulement les certitudes qui formaient le cadre de la pensée à l’abri de laquelle il vivait ont été systématiquement déconstruites, non seulement il a pris conscience que lui-aussi, face à l’est, vivait dans une bulle, simplement plus agréable, plus hédoniste, mais encore il a du s’habituer à la confusion des valeurs et des idées, soumis cette fois non à une propagande unilatérale mais à matraquage quotidien et tournoyant, faisant se succéder les modes idéologiques, les peurs collectives et les obsessions communautaires. Dans ce chaos qui a pris la place de la conscience collective, une ligne de fracture s’est dessinée. De plus en plus, il y a, d’une part, le « courant dominant » qui vient d’en haut et tente d’imposer le conformisme de la pensée unique qui campe dans les lieux de pouvoir et dans les grands médias, au-delà de distinctions superficielles, et, d’autre part, le fourmillement, l’effervescence, le bourdonnement permanents qui se propagent sur internet. En haut, il y a ceux qui veulent imposer la carte au territoire, et en bas il y a ceux qui vivent dans leur terroir, celui qu’ils connaissent avec ses odeurs et ses saveurs, mais aussi, et plus nombreux, ceux qui habitent les chateaux enchantés de leurs rêves. On voudrait opposer l’objectivité et l’universalité des premiers au morcellement et à la dispersion des seconds. C’est ainsi que de grands organes de presse pourchassent les « désinformations ». C’est ainsi que le gouvernement avait même envisagé de créer un site rassemblant ces chasseurs de sorcières.

    La réalité est plus complexe. Quand on perçoit les intérêts qui dirigent le monde d’en-haut, orientent ses manipulations, et expliquent ses mensonges, le bruit de fond des internautes de tout poil prend davantage de valeur. Le lynchage médiatique et gouvernemental du professeur Raoult est un exemple riche de sens de cette confrontation entre la carte et le territoire, entre la pensée dominante et la contestation. Le « docteur » marseillais s’appuie sur son expérience de terrain, sur son « territoire ». Ses adversaires sont ceux qui dessinent les cartes, les peignent de couleurs diverses, maintiennent notre pays dans une étrange ambiance de menace et de catastrophe qui asphyxie la liberté. L’efficacité de l’hydroxychloroquine n’est plus le problème. La vraie question est de savoir dans quel simulacre de démocratie nous vivons !

     

    Source : ndf

     

  • 30 mai… 1431 : mort de Sainte Jeanne d’Arc ; son cœur resté intact miraculeusement, après le bûcher

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2020

    Ce jour est la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc.
    En effet, elle mourut brûlée vive un 30 mai, sur la place du Vieux Marché à Rouen. Elle avait préalablement demandé une croix, de l’eau bénite, et invoqué Saint Michel, puis sainte Catherine, qui jadis lui étaient apparu. Elle cria à plusieurs reprises : « Jésus ! Jésus ! ».
    Elle n’avait que 19 ans. Béatifiée en 1909, elle fut canonisée par Benoît XV le 9 mai 1920.

    D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.

    Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :

    « A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée. Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y ut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée. Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »

     

    Frère Martin Ladvenu et moi suivîmes Jeanne et restâmes avec elle jusqu’aux derniers moments. Sa fin fut admirable tant elle montra grande contrition et belle repentance. Elle disait des paroles si piteuses, dévotes et chrétiennes que la multitude des assistants pleurait à chaudes larmes. Le cardinal d’Angleterre et plusieurs autres Anglais ne purent se tenir de pleurer ; l’évêque de Beauvais, même lui, versa quelques pleurs.

    Comme j’étais près d’elle, la pauvre pucelle me supplia humblement d’aller à l’église prochaine et de lui apporter la croix pour la tenir élevée tout droit devant ses yeux jusqu’au pas de la mort, afin que la croix où Dieu pendit, fût, elle vivante, continuellement devant sa vue.

    C’était bien une vraie et bonne chrétienne. Au milieu des flammes, elle ne s’interrompit pas de confesser à haute voix le saint nom de Jésus, implorant et invoquant l’aide des saints du paradis. En même temps elle disait qu’elle n’était ni hérétique, ni schismatique comme le portait l’écriteau. Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je fis.
    A sa fin, inclinant la tête et rendant l’esprit, Jeanne prononça encore avec force le nom de Jésus. Ainsi signifiait-elle qu’elle était fervente en la foi de Dieu, comme nous lisons que le firent saint Ignace d’Antioche et plusieurs autres martyrs. Les assistants pleuraient.

    Un soldat anglais qui la haïssait mortellement avait juré qu’il mettrait de sa propre main un fagot au bûcher de Jeanne. Il le fit. Mais à ce moment, qui était celui où Jeanne expirait, il l’entendit crier le nom de Jésus. Il demeura terrifié et comme foudroyé. Ses camarades l’emmenèrent dans une taverne près du Vieux-Marché pour le ragaillardir en le faisant boire. L’après-midi, le même Anglais confessa en ma présence à un frère prêcheur de son pays, qui me répéta ses paroles, qu’il avait gravement erré, qu’il se repentait bien de ce qu’il avait fait contre Jeanne, qu’il la réputait maintenant bonne et brave pucelle ; car au moment où elle rendait l’esprit dans les flammes il avait pensé voir sortir une colombe blanche volant du côté de la France.

    Le même jour, l’après-midi, peu de temps après l’exécution, le bourreau vint au couvent des frères prêcheurs trouver frère Martin Ladvenu et moi. Il était tout frappé et ému d’une merveilleuse repentance et angoissante contrition. Dans son désespoir il redoutait de ne jamais obtenir de Dieu indulgence et pardon pour ce qu’il avait fait à cette sainte femme : « Je crains fort d’être, damné, nous disait-il, car j’ai brûlé une sainte ».

    Ce même bourreau disait et affirmait que nonobstant l’huile, le soufre et le charbon qu’il avait appliqués contre les entrailles et le coeur de Jeanne, il n’avait pu venir à bout de consumer et réduire en cendres ni les entrailles ni le coeur. Il en était très perplexe, comme d’un miracle évident. »

    Et cet extrait de la déposition de Jean Massieu, huissier :

    « Accompagnée de frère Martin, Jeanne fut conduite et liée, et jusqu’au dernier moment elle continua les louanges et lamentations dévotes envers Dieu, saint Michel, sainte Catherine et tous les saints.
    En mourant, elle cria à haute voix : Jésus !

    Je tiens de Jean Fleury, clerc et greffier du bailli, qu’au rapport du bourreau, le corps étant réduit en cendres, le coeur de Jeanne était resté intact et plein de sang.
    On donna ordre au bourreau de recueillir tout ce qui restait de Jeanne et de le jeter à la Seine, il le fit. »

    Source via contre-info

    La dernière communion de Sainte Jeanne d'Arc

  • Le Parti de la France renouvelle son soutien à Valérie Laupies

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2020

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    Thomas Joly
     
    @ThomasJoly60
     
    #Municipales28juin : Le Parti de la France renouvelle son soutien à Valérie Laupies, candidate de la droite nationale à #Tarascon. Sans la candidature-parasite d'un candidat #RN, Valérie Laupies l'aurait emporté dès le 1er tour
     
     
  • Valence (26). Nuit de violences urbaines

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2020

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    4H20 : La nuit du jeudi 28 au vendredi 29 mai a été particulièrement agitée dans le quartier Fontbarlettes à Valence.

    À partir de minuit, des conteneurs poubelles ont été incendiés et déposés au milieu de la chaussée. Sur place, pour sécuriser les interventions des sapeurs-pompiers, les policiers ont été visés par des projectiles. Le centre Brel, qui abrite les bureaux de Valence Romans agglo et de la Ville de Valence, a été la cible d’un cambriolage. Un bureau aurait également été incendié.

    (…) Le Dauphiné – Merci à Arthurin

  • IL FAUT SORTIR DE LA CEDH !

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2020

    POSTÉ LE MAI 26, 2020, 11:20

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) coexiste avec la Cour de Justice européenne à Strasbourg.

    Si l’existence de la seconde se justifie dans une instance internationale structurée avec des règles communes précises, il n’en est pas de même de la première.

    La CEDH n’est pas une émanation de l’UE en tant que telle.

    Elle se réfère à la Déclaration universelle des droits de l’homme, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948.

    Le pouvoir de ses juges est immense car son action prend la forme vague de défense des droits de l’homme, des libertés, de la lutte contre le réchauffement climatique, des lois de bioéthique, etc.

    Dans les faits, elle défend la mondialisation, l’abolition des frontières, l’immigration, l’euthanasie, l’avortement, les LGBT, la légalisation de la drogue, la notion de blasphème, etc.

    Elle se compose de 47 États membres.

    On y retrouve tous les pays de l’UE, mais aussi 20 autres pays dont certains à la légitimité douteuse, soit en raison de leur implantation géographique extra-européenne (Azerbaïdjan, Turquie, Géorgie, Ukraine), soit en raison de leur taille lilliputienne (San Marin, Liechtenstein, Andorre), soit en raison de leur appréciation approximative de la démocratie (Monténégro, Moldavie, Turquie, Azerbaïdjan), soit un cocktail de tout cela.

    Il y a un juge par État, quelle que soit sa taille ou sa population.

    La CEDH est efficacement noy­autée par des associations liées financièrement ou idéologiquement à l’« Open Society Foundation » (OSF) du milliardaire mondialiste Soros qui manipule directement ou indirectement nombre de ses juges issus de diverses ONG, dont 7 ou 8 majeures lui sont inféodées.

    La cour peut être saisie par presque n’importe qui, n’importe quel organisme ou association, n’importe quel État ou groupe de pression – dont les ONG, qui ne s’en font pas faute, très souvent avec succès.

    Et ce n’est pas qu’une réunion de philosophes et d’idéalistes discourant sur les moyens de parvenir à un monde paradisiaque.

    Elle prend des décisions, en se référant donc à des textes imprécis, sujets à interprétation.

    C’est presque une cour suprême. En près d’un demi-siècle, la juridiction a rendu plus de 10 000 arrêts.

    Ses décisions, qui font souvent jurisprudence, sont obligatoires et les États concernés sont conduits à modifier leur législation ou leur pratique administrative pour s’y conformer.

    La France y obéit. Donc, parfois, nous obéissons à des décisions influencées par la Turquie ou l’Azerbaïdjan.

    La CEDH n’est pas représentative, mais a un pouvoir quasi discrétionnaire sur les pays constituant l’UE.

    C’est un obstacle considérable à la mise sur pied d’une politique identitaire et migratoire efficace.

    L’Europe doit s’en débarrasser ou nous devons la quitter.

    C’est impératif.

    Qu’on ne dise pas que ce retrait est impossible. La France n’a signé son adhésion qu’en 1974 et n’a autorisé ses résidents à y faire appel qu’en 1981.

    Un retour en arrière est donc possible.

     

    Source : les4verites