Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2020
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Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2020
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Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2020
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Soixante condamnés pour terrorisme et détenus radicalisés pourront quitter la prison en 2020 et en 2021, selon les chiffres du ministre de la Justice Koen Geens cités dans De Tijd mercredi. Toutefois, une récente étude pointe que le risque de récidive est faible.
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Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2020
Les conflits du Sahel central ne sont pas une conséquence de la raréfaction des ressources alimentaires puisque, entre 1999 et 2016, la production céréalière y a été multipliée par trois. Parallèlement, le terrorisme a embrasé la région. Pourquoi ?
Si les ressources alimentaires ont été multipliées par trois, c’est parce que les surfaces cultivées ont augmenté de 25 %. Un résultat essentiellement obtenu par la mise en culture de pâturages. Donc aux dépens des pasteurs. Sur leurs anciens terrains de parcours, les Peul ont ainsi vu s’installer des colons allochtones dont, avant la colonisation, ils razziaient les ancêtres. Leur mode d’existence étant menacé, ils se sont tournés vers les jihadistes
Plus généralement, si nous regardons les microphénomènes, et non plus les seuls macrophénomènes, nous constatons que ce n’est pas tant autour des anciens points d’eau qu’ont lieu les affrontements, mais autour des nouveaux puits creusés par les ONG et des surfaces d’irrigation subventionnées par l’Union européenne. Certains projets maraîchers portés par les « sauveurs de la planète » sont même de véritables facteurs de guerre. Ils quadrillent en effet des zones humides désormais interdites aux pasteurs et qui leur sont pourtant vitales.
La religion du « développement » bouleverse donc les subtils équilibres fonciers traditionnels. D’où la plupart des affrontements ethniques actuels au Macina, au Soum et au Liptako.
Comme je l’explique dans mon livre Les guerres du Sahel des origines à nos jours, en raison de l’ethno-mathématique électorale, les États sahéliens qui sont dirigés par les agriculteurs sédentaires favorisent les leurs aux dépens des pasteurs. Enrichis, les sédentaires investissent dans l’élevage, concurrençant ainsi directement les pasteurs. Cela est notamment le cas dans le Macina-Soum. D’où la confrontation entre Peul et Dogon.
Le résultat de cette double dépossession des pasteurs fait que les sédentaires enrichis et devenus possesseurs de bétail, engagent comme bergers de jeunes Peul prolétarisés. Dès-lors, il est facile aux jihadistes de proposer à ces derniers de sortir de leur humiliation par la loi des armes. Celle de leurs ancêtres quand ils étaient dominants.
Autre exemple, le Soum, où, comme je ne cesse de l’écrire depuis des années, l’introduction de la riziculture qui s’est faite aux dépens du pastoralisme est une des clés de compréhension de l’actuel jihadisme.
Cette nouveauté a en effet attiré dans la région de nouvelles populations. Les colons riziculteurs mossi ou fulsé-kurumba ont dans un premier temps évincé les pasteurs peul de leurs terrains de parcours. Puis au nom de l’ethno-mathématique, devenus localement plus nombreux que les Peul, ils ont combattu leur chefferie afin de changer les règles d’attribution des terres.
Ici également, le développement a donc ouvert une voie royale aux jihadistes…
http://bernardlugan.blogspot.com/
Source : lafautearousseau
Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2020
« Une décision prise sans concertation », c’est ce qui a choqué le maire de la commune de Saint-Bauzille-de-Putois, au pied des Cévennes gangeoises, Michel Issert, démissionnaire depuis lundi 4 mai, suite à la décision unilatérale du sous-préfet de Lodève de placer 20, puis 40 mineurs non accompagnés, dans un centre d’accueil de la commune.
Selon le sous-préfet, ces MNA doivent être accueillis au sein de la structure des Lutins cévenols, déjà sollicitée en 2016 suite au démantèlement de la jungle de Calais, et qui, à l’époque, devait accueillir jusqu’à 87 migrants. Après une première démission en octobre 2016 et des échanges avec les services de l’État, le maire avait finalement fait machine arrière et 43 migrants avaient été accueillis au sein de la structure.
Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2020
Jean-François Touzé, ancien Conseiller régional francilien (FN), est aujourd'hui l'un des principaux responsables nationaux du Parti de la France. Depuis quarante ans, il a été de tous les combats pour la France française et pour la Civilisation européenne... Autant dire que nous en avons été, souvent, côte à côte.
De plus depuis quelques mois, plusieurs fois par semaine, il nous éclaire avec talent sur l'actualité en nous donnant son avis sur ce site ainsi que dans la revue Synthèse nationale. Voilà donc sa contribution à notre enquête sur l'"après crise", si toutefois un "après" il doit y avoir.
R.H.
Jean-François Touzé
En ces temps sombres où seule la petite lumière de l’espérance consent à nous être un fanal, grande est la tentation de croire à une automatique inéluctabilité transformatrice du « jour d’après ».
On se souviendra donc avec profit du sage conseil de Pythagore : « n'entretiens pas d'espoirs qui ne peuvent être espérés ».
Tout indique, en effet, que, sans un absolu bouleversement politique qui ne peut être que le fruit de combats militants renforcés, le monde post COVID-19 qui, au demeurant, sera nécessairement celui de l’avant prochaine crise quelle qu’en soit la nature, ressemblera fraternellement à celui d'avant.
En pire !
Jamais, en effet, le Système ne se réformera de lui-même, sinon il ne serait pas le Système, absolutiste et cupide. Globalisation des échanges, financiarisation de l’économie, désindustrialisation et délocalisations, soumission à l’ordre mondial étoilé, flux migratoires massifs, totalitarisme idéologique des droits de l'homme et de la planète continueront d'être pour l'Occident une tunique de Nessus dévorante. La Chine demeurera l'atelier du monde et, forte de son économie d’État comme de la dictature qu'y pratique le parti communiste, exercera sur le monde, par le chantage industriel et financier mais aussi par le développement de ses capacités militaires, une pression accrue et majeure tandis que l'Europe foudroyée par la crise sanitaire et économique attendra des États-Unis aide et assistance, serrant ainsi elle-même un peu plus les entraves qui l'emprisonnent depuis le traité de Versailles, puis la déferlante américaine de 1945.
Trop heureux de leur très relative « libération », les Français, quant à eux, s’empresseront dès la fin du confinement et au rythme des autorisations progressives que voudra bien, dans sa générosité créatrice, leur accorder le pouvoir, d'oublier leurs angoisses et de mettre de côté leur rancœur. Il en fut ainsi au lendemain de toutes les épidémies que connut notre pays. Comme l’a subtilement montré l’historienne médiéviste Claude Gauvard, la grande peste noire du quatorzième siècle n'eut d'autre conséquence que le renforcement du pouvoir central. Les deux épidémies de choléra de 1832 et 1844 débouchèrent, quant à elles, sur l'empire bourgeois et consumériste de Napoléon III, et la terrible grippe chinoise faussement nommée espagnole de 1918 et 1919, fut suivie des années folles vitrine jouisseuse de la République de l'affairisme et de la trahison nationale.
Pour la France, tout sera donc « comme avant ». En pire, écrivais-je.
Pire car le régime ayant pris l'habitude du contrôle des populations et constatant les avantages d'une telle emprise, y renoncera d'autant moins qu'il a pu constater combien docilement la population de souche en acceptait les contraintes et la logique.
Pire car l’affreuse récession dans laquelle nous allons entrer plongera notre pays dans les affres d'une crise sociale dont il nous faut commencer à envisager les terribles conséquences : faillites d'entreprises, chômage exponentiel, taxes nouvelles, durée du travail étendu, effondrement du pouvoir d'achat, recours massif aux soupes populaires, exploitation syndicale de la misère.
Trois scénarios sont alors possibles.
Le premier est, nous l’avons dit, celui d'une pérennisation du Système qui, dès lors qu’auront été enterrées les différentes enquêtes et commissions parlementaires sur la gestion gouvernementale de la crise, initiées «pour la forme » par groupes politiques d'opposition et associations professionnelles ou sociétales, saura trouver, en lui-même, les moyens de sa survie, quitte à opérer quelques aménagements de façade ou à permettre en son sein quelque alternance cosmétique.
Le deuxième est celui d'une prise en main par l’extrême gauche des revendications sociales menant à une situation insurrectionnelle que la poudrière des cités viendra très vite attiser.
Le troisième est celui de la révolution nationale, seule voie pour fonder un État fort, dominant dans ses devoirs régaliens, puissamment identitaire mais fédératif des spécificités provinciales, capable, par une direction politique et économique affirmée de refuser les situations de fait créées par la finance internationale et le mondialisme, intransigeant dans sa vision d’indépendance et sa volonté de retrouver sa place militaire et diplomatique, mais susceptible d'œuvrer à une union nouvelle des nations d'Europe.
La réalité de ce scénario ne dépend que de nous. Le peuple ne suivra que si une avant-garde politiquement déterminée le précède.
Le jour d’après doit donc aussi être le jour de l’après découragement et de l'après renoncement qui, ces dernières années, ont endormi les énergies nationales et écarté tant de nos camarades de la lutte. Sortons de notre résignation et de notre torpeur. Et entreprenons !
J’évoquais Pythagore au commencement de mon propos ; qu'il me soit permis pour le conclure de citer Virgile : « L'espoir, il ne faut le placer qu'en nous-mêmes ».
Source : synthesenationale