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  • La banlieue « kiffe » désormais le PSG. Pour ce spécialiste : « les propriétaires du Qatar, forces vives d’un Etat musulman, nourrissent une fonction d’identification »

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2020

    Par  le 22/08/2020

    Dans toutes les banlieues d’Ile-de-France, on « kiffe » la « dream team » de la capitale. Ces dernières années, le Paris Saint-Germain a réussi à étoffer son bassin de supporters en petite et grande couronne.

    Les Qatariens ont misé en 2017 sur le surdoué de Bondy made in « 9-3 », Kylian Mbappé. « Il revendique très fortement ce qu’il doit à la Seine-Saint-Denis, ce qui renforce un peu plus ce lien », remercie Stéphane Troussel, président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis.

    Pour le fidèle inconditionnel du PSG, Stéphane de Freitas, réalisateur : « la banlieue est à l’image de l’équipe, plurielle et métissée. Le sentiment d’appartenance est né avec les victoires », relève-t-il, admiratif de ce « mélange de jeunes du terreau (sic) et de stars planétaires rassemblés pour offrir du spectacle ». La dimension « clinquante » du PSG, avec ses multimillionnaires qui ne se cachent pas, fait aussi rêver une partie des « mômes » des cités ayant un faible pour tout ce qui brille.

    « Le côté ostentatoire, d’étalement de richesses marche bien », sourit le spécialiste. Selon lui, « l’image offerte par les propriétaires du Qatar,  forces vives d’un Etat musulman qui se donne les moyens de réussir peut également nourrir une fonction d’identification ». 

    Le Parisien via fdesouche

  • Madrid manifeste contre la vaccination obligatoire et le Nouvel Ordre Mondial

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2020

    Espagne – A Madrid, des milliers de personnes (trois mille selon le journal El Mundo) ont manifesté contre la dictature sanitaire imposée au nom de la lutte contre le coronavirus.

    Comme en Argentine, il est à noter un éveil des consciences parmi ces manifestants. On a pu voir à Madrid des manifestants portant des t-shirt contre Bill Gates ainsi que des pancartes contre la vaccination et le masque obligatoires, contre le confinement, contre la 5G, mais aussi contre le Nouvel Ordre Mondial.

     

    Source : medias-presse.info

  • Une autre église devient mosquée, la nouvelle claque d’Erdogan à l’Occident

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2020

    Turquie : Saint Sauveur in Chora, l’un des plus beaux exemples de l’art byzantin, deviendra une mosquée. Le bâtiment, qui était un musée depuis 1958, va subir le même sort que la basilique Sainte Sophie. C’est donc maintenant au tour de cet autre joyau de l’architecture byzantine qui, selon les plans du président turc Recep Tayyip Erdogan, va être transformé en mosquée dans les semaines à venir, l’ancienne église Saint Sauveur in Chora.

    Les médias turcs ont confirmé qu’au cours des dernières heures a eu lieu la signature du décret présidentiel qui transforme le Kariye Müzesi, le musée Chora en turc, en un lieu de culte islamique. Le décret en question prévoyait, entre autres, de confier le bâtiment à Diyanet, l’organisme qui gère les affaires religieuses en Turquie et qui, depuis juillet dernier, a repris l’ancien musée de Sainte Sophie.

    Saint Sauveur in Chora est l’un des exemples les plus beaux et historiques de l’architecture byzantine. Son nom évoque des origines très anciennes : chora signifiant en fait en grec campagne, le bâtiment a été construit en dehors des premiers murs de Constantinople, alors que la ville n’avait pas encore dépassé certaines limites. Ce n’est qu’avec la construction des murs théodosiens, qui a eu lieu entre 413 et 414, que l’église a été pleinement intégrée dans le tissu urbain, tout en conservant le nom de Chora.

    Avec la chute de Constantinople aux mains des Ottomans, la basilique a subi le même sort que Sainte-Sophie avec sa transformation en mosquée. Les mosaïques, dont beaucoup sont encore visibles aujourd’hui, ont été recouvertes de chaux mais non détruites. Pendant plusieurs siècles, Saint Sauveur in Chora a fonctionné comme un lieu de culte islamique, sa conversion en musée est plus récente que Sainte Sophie, elle remonte à 1958.

    La restauration des mosaïques a permis à des millions de touristes d’admirer certains des exemples les plus significatifs de l’art byzantin. Mais la transformation en musée représentait avant tout un autre symbole du caractère séculier de la République de Turquie. Le fait que les principaux bâtiments d’Istanbul, autrefois de culte chrétien, soient des musées, montre la volonté des différents gouvernements d’éviter l’exploitation à caractère religieux.

    Jusqu’à aujourd’hui, en fait. Le 24 juillet, Hagia Sophia, le symbole de la métropole turque, est officiellement redevenue une mosquée avec le président Erdogan présent le jour de la première prière après 86 ans. Maintenant, le même sort revient à Saint Sauveur in Chora : les musulmans retourneront y  prier d’ici septembre.

    À l’intérieur de Sainte Sophie, les mosaïques ont été recouvertes de tissus qui, promettent les autorités locales, pourront à la fin des travaux être ouverts après la prière pour permettre aux touristes de les admirer. La même solution pourrait être adoptée pour San Salvatore, mais il n’en demeure pas moins qu’un autre église byzantine, devenu musée symbole de la laïcité de la République turque, sera désormais considéré comme un véritable lieu de culte coranique. Le programme d’Erdogan d’islamisation radicale de la Turquie continue.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • L’Espagne socialiste construit les murs anti-migrants les plus hauts du monde

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2020

    Dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, des murs de 10 mètres de haut seront construits pour éviter de nouvelles incursions de groupes de migrants du Maroc. Et cette décision, à la trumpienne, a été décidée par le gouvernement Psoe – Podemos dirigé par Pedro Sanchez, l’homme de la gauche bobo-radicale-chic espagnole.

    De quoi dérouter les mouvements gauchistes no-borders qui par définition s’opposent à toute barrière, mais aussi les partis et formations parlementaires qui, à l’étranger, ont souvent souligné la prétendue ‘cruauté’ de ceux qui construisent les murs.

    Mais étrangement, l’affectation scandalisée qui agite les cercles culturels plus à gauche à toute annonce de la construction d’un mur anti-migrants est singulièrement absente en Espagne. Pas de polémique cette fois-ci, comme si celle-ci  ne s’applique que lorsque le chef du gouvernement en question est éloigné des contextes politiques de gauche. Ainsi, quand, comme dans le cas de l’Espagne, c’est un leader socialiste qui érige les murs, il n’y a pas l’ombre d’une critique.

    Pedro Sanchez, qui règne à Madrid avec une coalition composée de son PSOE et de Podemos, a donc décidé d’élever davantage les murs le long des frontières entre les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla et le Maroc. Construits en leur temps par un autre dirigeant socialiste, Luis Zapatero, ces murs ne font pas plus de trois mètres de haut, avec des barbelés placés au sommet des barrières. Désormais, Sanchez souhaite augmenter la hauteur à dix mètres, le tout pour éviter de nouvelles invasions des frontières espagnoles au Maroc.

    Ceuta et Melilla se trouvent dans une situation très délicate : ce sont en fait les seules frontières terrestres entre l’Europe et l’Afrique. Ce sont deux villes situées sur le territoire marocain mais appartenant à l’Espagne : les migrants qui parviennent à entrer illégalement ici peuvent être considérés avoir mis le pied sur le territoire espagnol et donc sur celui de l’ Union européenne. Pour cette raison, des dizaines de migrants, marocains ou ressortissants de pays subsahariens, font pression sur ces frontières chaque année. Construire des barrières solides ici est une nécessité, exit l’idéologie de la bien-pensance : pour éviter les assauts sur les enclaves espagnoles, des travaux sont nécessaires pour bloquer matériellement les personnes qui ont l’intention de traverser les frontières. Et cela est vrai à Ceuta et Melilla, ainsi que dans certains points de la frontière entre le Mexique et les États-Unis ou dans d’autres régions où, cependant, la construction des murs a été diabolisée par la gauche.

    Mais dans l’Espagne de Sanchez le socialiste, les no-borders et autres humanitaristes bien-pensants se taisent. Lorsqu’un gouvernement de centre-gauche au pouvoir se rend compte de la nécessité de mettre des barrières physiques pour éviter l’effondrement d’une zone frontalière, la controverse s’estompe comme par magie. Sanchez a approuvé la construction de nouveaux murs, qui seront beaucoup plus hauts et n’auront pas de barbelés. Officiellement, peut-être pour donner une touche de ‘politiquement correct’ à l’opération, pour empêcher les migrants d’être blessés dans une tentative de passer outre. En réalité, au lieu du fil de fer barbelé, il y aura un cylindre en acier d’un diamètre d’un demi-mètre. Ce n’est pas vraiment une panacée pour la sécurité de ceux qui essaieront de grimper le long des nouvelles barrières de toute façon.

    Le projet avance déjà, également parce que certains événements ont montré l’urgence des œuvres en question. Hier jeudi 20 août au matin, au moins 300 migrants ont tenté de prendre d’assaut la frontière à Melilla. Une cinquantaine seulement sont passés, mais cette circonstance montre pourquoi même un gouvernement de gauche voit la nécessité de construire des murs plus hauts le long des frontières.

    L’Espagne socialiste à l’heure migratoire et des murs anti-migrants, c’est l’histoire d’une réalité qui détruit les illusions bien-pensantes !

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Bernard Lugan : Ce coup d’Etat au Mali qui pourrait enclencher un processus de paix

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2020

    Auteur : 

    Contrairement aux analyses superficielles de la sous-culture médiatico-africaniste, le coup d’Etat qui vient de se produire au Mali pourrait en effet, si toutefois il était bien « géré », avoir des effets positifs sur la situation régionale. Il marque en quelque sorte le retour à la situation qui fut à l’origine de l’intervention Serval au mois de janvier 2013 quand les forces du chef touareg Iyad ag Ghali marchaient sur Bamako où elles étaient attendues par les partisans de l’imam peul Mahmoud Dicko.

    La question qui se posa alors à François Hollande était simple : était-il possible de laisser prospérer une revendication nationaliste touareg appuyée sur un courant islamiste venant s’ajouter à des foyers régionaux de déstabilisation situés dans le nord du Nigeria avec Boko Haram, dans la région du Sahara nord occidental avec Aqmi et dans la zone des confins algéro-maroco-mauritaniens avec le Polisario ?

    L’erreur française fut alors de ne pas conditionner la reconquête de Gao, de Tombouctou et du nord Mali par Serval, à la reconnaissance par Bamako d’une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale afin que les Touareg et les Peul ne soient plus automatiquement écartés du jeu politique par la démocratie devenue une simple ethno-mathématique électorale. La plaie ethnique à la base du problème[1] et qui avait été surinfectée par les islamistes d’Aqmi-Al-Qaïda n’ayant pas été traitée, la guerre s’est ensuite étendue à toute la région, débordant sur le Burkina Faso et le Niger.
    Puis, à partir de 2018-2019, l’intrusion de DAECH à travers l’EIGS (Etat islamique dans le Grand Sahara) entraîna un conflit ouvert entre l’EIGS et les groupes ethno-islamistes se réclamant de la mouvance Al-Qaïda, l’EIGS les accusant de privilégier l’ethnie aux dépens du califat.
    En effet, les deux principaux chefs ethno-régionaux de la nébuleuse Al-Qaïda, à savoir le Touareg ifora Iyad Ag Ghali et le Peul Ahmadou Koufa, chef de la Katiba Macina, plus ethno-islamistes qu’islamistes, avaient décidé de négocier une sortie de crise. Ne voulant pas d’une telle politique, Abdelmalek Droukdal, le chef d’Al-Quaïda pour toute l’Afrique du Nord et pour la bande sahélienne, décida alors de reprendre en main et d’imposer son autorité, à la fois à Ahmadou Koufa et à Iyad ag Ghali. Il fut alors « neutralisé » par les forces françaises renseignées par les services d’Alger inquiets de voir que l’Etat islamique se rapprochait de la frontière algérienne.
    L’Algérie qui considère le nord-ouest de la BSS comme son arrière-cour, y a toujours « parrainé » les accords de paix. Son homme sur zone est Iyad ag Ghali dont la famille vit dans la région d’Ouargla. Ce Touareg ifora dispose d’une base de popularité à Bamako avec l’imam Mahmoud Dicko et surtout, il est contre l’éclatement du Mali, priorité pour l’Algérie qui ne veut pas d’un Azawad indépendant qui serait un phare pour ses propres Touareg.

    S’il était bien négocié, le coup d’Etat qui vient de se produire au Mali pourrait donc, contrairement à ce qu’écrivent la plupart des analystes, marquer l’accélération d’un processus de négociation ayant pour but de régler à la fois le conflit du Soum-Macina-Liptako porté par les Peul, d’où l’importance d’Ahmadou Koufa, et celui du nord Mali, qui est l’actualisation de la traditionnelle contestation touareg, d’où l’importance d’Iyad ag Ghali.
    Le retour dans le jeu politique des Touareg ralliés au leadership d’Iyad ag Ghali, et de ceux des Peul suivant Ahmadou Koufa, permettrait alors de concentrer tous les moyens sur l’EIGS, et donc de prévoir à moyen terme un allègement de Barkhane, puis son glissement vers la région péri-tchadique où les éléments de la future déstabilisation qui sont en place vont exercer de lourdes menaces sur le Tchad et le Cameroun, le tout alimenté par l’intrusion turque en Libye.

    Bernard Lugan

    [1] On se reportera à ce sujet à mon livre Les Guerres du Sahel, des origines à nos jours.

    Plus d’informations sur le blog de Bernard Lugan.

     

    Source : medias-presse.info