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  • L’inflation ne sera pas transitoire : vers le krach et l’explosion du système !

    Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2021

    L’inflation ne sera pas transitoire, contrairement à ce qu’affirment la BCE, la Fed et les banques centrales, car les masses monétaires ont déjà augmenté, entre 2008 et 2020, d’un indice de 64,7 à 146,8 aux États-Unis, et de 85,5 à 130,1 dans la zone euro. Aux États-Unis, les taux d’intérêt des obligations américaines à dix ans ont augmenté de 0,62 %, en juillet 2020, à des niveaux de l’ordre de 1,50 % aujourd’hui.

    explosion du système,inflation,krachLe poids des intérêts d’emprunts dans le budget de la France commence, de nouveau, à augmenter et à renchérir la charge de la dette publique française (37,1 milliards d’euros).

    Certains commencent déjà à prédire un krach obligataire en raison de la hausse des taux, en même temps qu’un effondrement des actions en Bourse avec, à la clé des faillites bancaires et des États en banqueroute, dont l’Italie et la France de Macron. En cas de remontée des taux d’intérêt, l’Italie de Mario Draghi sera le premier pays européen à faire la bascule. Quant à l’inflation, l’augmentation des prix sur un an, de juin 2020 jusqu’à juin-août 2021, selon les produits, devrait nous mettre en garde : +32 % sur le blé, +25 % aux États-Unis pour les voitures d’occasion, +55 % pour le baril de Brent, entre 10 % et 20 % pour les puces électroniques du leader mondial TSMC. Et l’évolution récente ne fait que confirmer ces chiffres…

    Bob Prince, un directeur du fonds géant américain Bridgewater, vient de déclarer au Financial Times que « ça commence à ressembler aux années 70 et aux chocs pétroliers ». Les banques centrales seront impuissantes à contenir l’inflation en augmentant les taux d’intérêt sans que l’économie s’écroule et sans que les États comme la France soient en banqueroute car, précise-t-il, « l’augmentation des taux d’intérêt n’augmentera pas l’offre en pétrole ».

    L’offre en produits est limitée avec des contraintes d’approvisionnement, plus particulièrement en provenance de Chine, qui connaît des problèmes inextricables d’énergie électrique et de manque de charbon, tandis que la demande post-Covid repart allégrement. On remarquera, également, qu’« emmerder les Français », comme disait Pompidou, avec de coûteuses, polluantes et affreuses éoliennes, en réduisant le nucléaire français qui ne produit pas de CO2 (gaz carbonique), tandis que le CO2 chinois va reprendre de plus belle avec le charbon, relève de l’inconscience la plus totale, toutes ces politiques d’énergies nouvelles dans l’Union européenne contribuant à ruiner le contribuable et à entretenir l’inflation.

    La Norvège a déjà commencé à augmenter les taux ; elle sera probablement suivie par le Royaume-Uni en décembre (+0,15 %). Mais il est certain que tous les pays européens comme la France et l’Italie préféreront l’inflation, voire l’hyperinflation, à l’inacceptable banqueroute de la dette publique car, à un certain stade, ils ne pourront plus payer les taux d’intérêt.

    La situation politique en France, avec la montée de Zemmour et le « Polexit » judiciaire de la Pologne, peut aussi alourdir le climat politique en Europe et augmenter les tensions. Il est donc probable qu’un de ces jours, le prix de l’or va exploser. Il est ahurissant que les investisseurs institutionnels américains préfèrent, actuellement, le Bitcoin, sans valeur intrinsèque, à l’or pour se protéger contre l’inflation. À se demander s’il n’y a pas des pressions du gouvernement américain pour défendre le dollar…

    Notre sentiment est que l’or va bientôt exploser, que l’or sera réévalué. Le métal jaune sera, à terme, le seul élément sérieux constitutif pour évaluer les réserves d’un pays. L’or et les seules monnaies convertibles en or prendront la place du dollar dans un nouveau Système monétaire international plus proche que certains pensent.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
  • Rennes : une mère de famille interpellée après avoir menacé de mort l’institutrice de son fils

    Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2021

    Une parente d’élève de l’école Jean-Rostand a été interpellée par la police, ce vendredi 15 octobre, vers 16 h 30 à Rennes. Le matin, elle était entrée dans l’école primaire et avait menacé de mort l’institutrice de son enfant, lui reprochant notamment de ne pas avoir fait les lacets de son enfant la semaine dernière. L’institutrice se dit «choquée» et a désormais peur de représailles

    Tout part pourtant d’un sujet anodin : la mère de famille reproche à l’institutrice de ne pas avoir fait les lacets de son enfant, la semaine précédente. Pour protester, elle s’introduit vendredi matin vers 8h45 dans la classe de CE2 de l’enseignante. Le ton monte, l’institutrice souligne qu’elle perturbe le fonctionnement de la classe. C’est alors que l’autre réplique, en la menaçant de mort. L’incident a lieu le jour de la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty. […]

    Ouest France via fdesouche

  • Migrants : plus de 16 500 entrées irrégulières depuis janvier 2021, le Pays Basque durcit les contrôles à la frontière

    Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2021

     

    Plus de 16 500 entrées irrégulières se sont faites par l’Espagne depuis janvier 2021. Le Pays basque est devenu un important point de passage. Deux migrants sont morts noyés dans le fleuve séparant les deux pays. Le nombre de clandestins algériens est en forte augmentation.


    Plusieurs migrants veulent tenter coûte que coûte de passer de l’autre côté de la frontière franco-espagnole à Irun. “On reste là, on observe, et s’il y a une occasion, on tente de traverser“, témoigne un migrant d’origine ivoirienne. Bus, train, bateau, il envisage toutes les options pour rejoindre la France puis l’Angleterre. Ils sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance. Dans la Bidassoa, le fleuve séparant l’Espagne et la France, deux personnes se sont noyées ces derniers mois.

    Depuis trois ans et le renforcement des contrôles en Italie, une partie du flux migratoire s’est reportée vers les Pyrénées-Atlantiques. Le ministère de l’Intérieur recense 1 249 mesures de refoulement prises en août dernier, soit 23% de plus qu’en juillet, dont 352 concernaient des Algériens (+38%). Si la présence policière a quasiment doublé depuis l’automne 2020, plusieurs syndicats de policiers trouvent le nombre de patrouilles insuffisant, surtout la nuit, et demandent plus de moyens.

    francetv.info via fdesouche

  • La Société botanique de France alerte sur le repeuplement des forêts par des arbres exotiques

    Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2021

    Des espèces venues d’ailleurs sont plantées pour lutter contre le changement climatique. Les experts botanistes craignent l’arrivée de parasites et pointent un risque pour l’environnement.

    Dans la forêt domaniale de Haye, en Meurthe-et-Moselle, le sapin de Turquie et le calocèdre des États-Unis côtoient désormais le hêtre et le chêne pédonculé, deux variétés locales fragilisées par la hausse des températures. Ces espèces venues d’ailleurs ont été plantées sur un “îlot d’avenir”, un des laboratoires à ciel ouvert dans lequel l’Office national des forêts (ONF) étudie l’adaptation du peuplement des sous-bois au changement climatique en y implantant des variétés plus résilientes.

    D’ici à 2022, l’établissement public en aura établi une centaine sur tout le territoire, notamment dans le Grand-Est et en Bourgogne-Franche-Comté, les zones les plus sensibles. Mais pour repeupler les forêts françaises, le gouvernement voit plus grand : le plan de relance prévoit la plantation de 50 millions d’arbres ; le plan d’investissement France 2030, dont les ambitions ont été détaillées mardi par Emmanuel Macron, en a ajouté 80 millions. “On repeuple massivement et on travaille sur les espèces”, résume le ministère de l’Agriculture, qui ouvrira mardi les Assises de la forêt, annoncées par Jean Castex fin juillet et destinées à relancer l’ensemble de la filière forêt-bois.

    Quand la Société botanique de France (SBF) a consulté la liste des variétés éligibles au repeuplement, parmi lesquelles les Régions ont puisé pour établir des prévisions de plantation, une inquiétude est née. Dans une étude dont le JDD a pu consulter les premiers résultats, les experts de la SBF ont établi que, sur les 129 variétés candidates, 68 sont exotiques. “Notre démarche ne consiste ni à dire qu’il ne faut pas y avoir recours ni qu’il faut mettre la forêt française sous cloche, assure le vice-président de cette société savante née en 1854, Guillaume Decocq. Mais il faut s’entourer d’un certain nombre de précautions. Aujourd’hui, le risque encouru est supérieur au bénéfice espéré.”  […]

    Le JDD via fdesouche

  • Au secours, les Khmers verts sont partout !

    Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2021

    Scène vécue dans une grande ville bourgeoise de la banlieue parisienne. Lors d’une réunion de conseil de quartier, des  municipaux expliquent aux représentants des habitants comment les arbres du domaine public sont entretenus. On comprend assez vite que les voitures sont le mal absolu… 

    fonctionnaires municipaux,khmers vertsDans un monde idéal vert, il faudrait interdire le stationnement desdites voitures au pied desdits arbres : « Cela les fait souffrir, et à la fin, ils meurent. » Dans la réalité, ce n’est pas tant le stationnement des voitures qui semble poser problème que l’enduit bituminé sur le trottoir, les allées piétonnes et, accessoirement la route, qui « empêche les racines de respirer ». Dans l’idéal, il faudrait donc qu’il n’y ait ni bitume ni voitures en ville. Ni habitants ni maisons non plus ?

    La ville idéale, c’est la ville sans voitures et sans habitants

    On se pince, mais l’heure tourne. Le fonctionnaire-orateur prend manifestement du plaisir à assener son savoir (et asseoir son pouvoir) auprès des habitants-conseillers qui n’ont encore rien vu. L’un d’entre eux s’enhardit et demande ce qui est fait pour les arbres « du domaine privé ».

    Jubilation du fonctionnaire-orateur : « C’est une très bonne question. Il y a beaucoup d’arbres chez des particuliers qui font un peu ce qu’ils veulent, nous voulons mettre un terme à tout ça. » Et d’expliquer doctement que l’objectif final est d’interdire à quiconque de faire quoi que ce soit avec ses arbres à lui. « Il faut qu’ils prennent conscience du trésor qui se trouve dans leur jardin. Pour cela, dans un premier temps, nous voulons imposer un système de déclaration préalable avant de tailler ses arbres ou même simplement de couper une branche. Et après, nous basculerons sur un système d’autorisation. » Bien entendu, hors de question de couper un arbre, « cela doit être interdit ». Même si l’arbre en question n’est pas classé « remarquable » ou ne figure pas dans un « EBC » (espace boisé classé) dans le PLU (plan local d’urbanisme). Voici venir un nouveau permis : le permis tronçonneuse.

    Vous n’êtes propriétaire de rien, on vous tolère

    Oui, les Khmers verts sont bel et bien partout. Verts dehors, rose vif dedans comme les pastèques (photo), ils n’ont pas besoin de se faire élire pour contrôler nos vies : il leur suffit de s’infiltrer à quelques-uns dans les services municipaux et d’occuper les postes clefs pour imposer leur loi. Les élus, par essence de passage, n’osent pas les contredire. Les plus courageux tentent bien d’infléchir leur position en réunion, mais sitôt celle-ci terminée, les  verts ont tout pouvoir. Notes, circulaires, courriers comminatoires, intimidations téléphoniques ou menaces, tout est bon. Une branche dépasse et c’est le recommandé. Un ruisseau qui traverse votre propriété déborde ? Peu importe que la ville ait branché en amont toutes les eaux de ruissellement du quartier sans rien vous demander, c’est quand même à vous de payer le curage. Et d’abattre les arbres centenaires (classés !) dont les racines ont pourri à cause de l’incurie municipale.

    Dites-vous bien que, propriétaire terrien, vous n’êtes en réalité sûr de rien, on vous tolère. Avant de vous exproprier demain ?

     

    Jean-Baptiste Giraud

    Journaliste, directeur de la rédaction d’Economie Matin et Politique Matin. Il médiatraine chefs d’entreprises et personnalités politiques depuis plus de vingt ans.