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  • Mali : les éthers idéologiques expliquent l’éviction de la France

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2022

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    Bernard Lugan

    Le vendredi 18 février 2022, la junte militaire au pouvoir à Bamako a exigé que le départ des forces de « Barkhane » se fasse immédiatement, et non pas par étapes, comme l’avait annoncé le président Macron. Comment en sommes-nous arrivés à une telle situation et à une telle rupture ? 

    Comme je ne cesse de le dire et de l’écrire depuis des années, notamment dans mon livre Les Guerres du Sahel des origines à nos jours, au Mali, les décideurs français ont additionné les erreurs découlant d’une fausse analyse consistant à voir le conflit à travers le prisme de l’islamisme. Or, ici, l’islamisme est d’abord la surinfection de plaies ethno-raciales millénaires qu’aucune intervention militaire étrangère n’était par définition en mesure de refermer. 

    De plus, au moment où de plus en plus d’Africains rejettent la démocratie à l’occidentale, la France s’arc-boute tout au contraire sur cette idéologie vue en Afrique comme une forme de néocolonialisme. Plus que jamais, les dirigeants français auraient donc été inspirés de méditer cette profonde réflexion que le Gouverneur général de l’AOF fit en 1953 : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte »… En un mot, le retour au réel africain et non l’incantation aux idéologies plaquées. 

     Voilà la grande explication de ce nouvel échec français en Afrique. Sans même parler du refus bétonné de simplement s’interroger sur les arguments de la junte malienne. Immédiatement clouée au pilori par Paris qui ne lui laissa aucune marge de manœuvre, cette dernière fut automatiquement acculée à une fuite en avant maximaliste afin de ne pas perdre la face. Les petits marquis qui font la politique africaine de la France devraient pourtant savoir qu’en Afrique, la priorité des priorités lorsque l’on entre en contentieux, est de ne jamais faire perdre la face à son interlocuteur. Mais cela ne s’apprend pas à Science-Po…

     

    Source : synthesenationale

  • Fabien Roussel subira-t-il le sort médiatique de François Fillon ?

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2022

    Fabien Roussel subira-t-il le sort médiatique de François Fillon ?Fabien Roussel subira-t-il le sort médiatique de François Fillon ?

    On attend que Le Monde, Libération et l’OBS se déchainent sur Fabien Roussel, comme ils l’ont fait avec Pénélope Fillon en 2017 :

    De 2009 à 2014, le dirigeant communiste a été rémunéré pour un temps plein par un député du Nord. Or le collaborateur ne travaillait pas à la permanence et des anciens collègues ne savent pas dire ce qu’il faisait. Malgré plusieurs relances, Fabien Roussel ne nous a fourni aucune preuve de son travail : ni document, ni mail, ni SMS…

    C’est l’un des secrets les mieux gardés du Parti communiste français (PCF) : qu’a donc fait Fabien Roussel pour le député qui l’employait, à plein temps et sur fonds publics, de 2009 à 2014 ? Mediapart a cherché à le savoir, et le résultat n’est guère convaincant pour le candidat communiste à la présidentielle, qui promet dans son programme de garantir la vertu des élus.

    On va voir si le Parquet National Financier se saisit dans les 24h.

     

    Source : lesalonbeige

  • La guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2022

    La guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la RussieLa guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la Russie

    Alexandre Del Valle explique dans Valeurs Actuelles que le projet de gazoduc South Stream est au coeur de la nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Russie.

    Ce pipeline, long de 3 600 kilomètres, destiné à exporter le gaz sibérien, en contournant l’Ukraine, devait fournir jusqu’à 63 milliards de mètres cubes par an aux pays européens grâce à deux branches, l’une vers l’Autriche, l’autre vers les Balkans et l’Italie.

    Par ailleurs, le gazoduc Nord Stream, qui passe sous la Baltique et débouche dans le nord de l’Allemagne, mis en service en 2012, doit être complété par Nord Stream 2, projet qui a provoqué les foudres des États-Unis, faisant adopter des sanctions « extraterritoriales » contre les entreprises collaborant au projet en décembre 2019.

    Le projet a ainsi été brutalement interrompu pendant près d’un an, avant de sembler reprendre en décembre 2020. Bien que ses 1 230 kilomètres soient quasiment terminés (il manque 6 % du gazoduc à achever, 74 kilomètres), le projet de gazoduc reliant la Russie et l’Allemagne qui devait être mis en service début 2020, n’est pas au bout de ses peines. L’Amérique, et donc pas seulement Trump, mais aussi son successeur Joe Biden, continuent de multiplier les moyens de pression pour retarder ou compromettre la mise en route du gazoduc, voyant dans l’Europe un parfait débouché pour son abondant gaz naturel de schiste…

    En 2019, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) avaient bondi de 87 % et 15 % du total provenaient des États-Unis.

    Si l’on revient au sujet de l’Ukraine et du gazoduc North Stream 2, qui la contournera et “risque” de rendre bien plus sûr l’acheminement du surplus de gaz russe vers l’Europe – normalement bien moins cher et plus écologique que le gaz de schiste –, on comprend pourquoi les États-Unis persistent à ne pas donner de garanties à Moscou sur la non-extension de l’OTAN à l’Ukraine : car si Washington faisait cette concession demandée par Moscou depuis 1991, la Russie ne serait plus poussée à commettre des erreurs, serait moins anti-occidentale, et donc plus difficile à diaboliser…

     

    Source : lesalonbeige

  • Par appât du gain, un journaliste français du «Canard enchaîné» a été un espion du camp soviétique (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 20 février 2022

     

     

    15/02/22

    Exclusif – Dans les années 1960, au cœur de la guerre froide, un journaliste du « Canard enchaîné » était un agent de l’Est, payé par les services secrets tchécoslovaques. Il livrait des notes confidentielles et écrivait des fausses informations dans l’hebdomadaire satirique. A travers 1 500 pages d’archives jusqu’ici restées secrètes, « l’Obs » retrace cette affaire d’espionnage inédite.

     

     

    L’Obs via fdesouche

  • Diocèse de Paris : la guerre contre les tradis continue

    Publié par Guy Jovelin le 20 février 2022

    Lancée en août dernier par l’ex-évêque Mgr Aupetit, qui a sabré les deux tiers des messes tridentines tout en affirmant jeter les bases d’une « start-up du Bon Dieu« , avant de se faire débarquer à peine trois mois plus tard avec l’aide de la presse, la guerre contre les curés de sensibilité traditionnelle continue à Paris, cette fois avec l’aval de l’administrateur apostolique Mgr Pontier et sous l’impulsion de l’évêque auxiliaire Mgr Marsset, réputé très moderniste.

    Le dernier épisode est le débarquement à mi-mandat du délégué aux vocations, l’abbé Cyril Gordien, pour le motif officieux qu’il porte la soutane (les Cauchon d’aujourd’hui ont du niveau), avalisé par Mgr Pontier qui avait refusé, lorsqu’il était administrateur apostolique en Avignon, de faire une démarche auprès des pouvoirs publics pour obtenir, comme le souhaitaient les fidèles, une dérogation au couvre-feu afin que la Vigile Pascale ait lieu à son heure habituelle. Mgr Pontier avait alors répondu que « la période d’administration que vit notre diocèse n’a pas vocation à poser des actes qui pourraient hypothéquer l’action de l’évêque attendu ». 

    Riposte Catholique remarque : « désorganiser le service des vocations et continuer tous azimuts la guerre contre les curés de sensibilité traditionnelle, dans un diocèse déjà très divisé, ne peut que faciliter l’action du nouvel évêque de Paris… qui devra, malgré tout, essayer de recoller les morceaux« .

    Si Mgr Pontier souhaitait faire oeuvre de Foi et remettre d’aplomb quelques petites choses qui tournent de travers dans le diocèse de Paris, il pourrait s’intéresser aux choix de programmation artistique de certaines paroisses, ou à ceux qui ont tout fait pour que des sourates puissent être lues dans le choeur de la basilique Saint-Sulpice – il le sait, puisqu’il y a été et a prononcé une allocution à cette occasion.

     

    Source : medias-presse.info