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  • Une conférence “le broutage, une cybercriminalité décoloniale ?” organisée à l’université d’Angers dans le cadre du Mois du genre

    Publié par Guy Jovelin le 08 mars 2022

    Francois 08/03/2022 à 17h22

    Conférence sur les brouteurs ivoiriens, par l’historienne Nahema Hanafi, dans le cadre du Mois du genre de l’Université d’Angers

    À propos de cet évènement

    Les brouteurs sont de jeunes cybercriminels ivoiriens qui, depuis les cybercafés d’Abidjan, envoient chaque jour des milliers d’arnaques par mail à des internautes résidant en France. Une de leurs escroqueries – l’ « arnaque à la nigériane » – les mène à revêtir le « masque blanc » d’une expatriée française désireuse de léguer sa fortune à un·e compatriote, car elle se meurt d’un cancer en Afrique.

    Sur les réseaux sociaux, où ils construisent en parallèle le « masque noir » socioprofessionnel du brouteur en se moulant dans les normes viriles de l’extorsion et du pouvoir d’emprise, certains moralisent leurs pratiques en mobilisant l’image d’un Robin des bois 2.0 décolonial, un jeune homme noir pauvre volant les anciens colons pour redistribuer les richesses localement.

    C’est cet univers qu’explore Nahema Hanafi, maîtresse de conférences en histoire moderne et contemporaine à l’Université d’Angers, dans son récent livre L’Arnaque à la nigériane – Spams, rapports postcoloniaux et banditisme social, paru en 2020 aux éditions Anacharsis (collection Les ethnographiques).

    La chercheuse du laboratoire Temos présentera son travail le vendredi 25 mars, à 18h30 sur le campus Belle-Beille d’Angers, avant un temps de dialogue avec le public.

    Eventbrite via fdesouche

  • La raison cachée de l’éviction de Nathalie Élimas du gouvernement : elle employait illégalement son compagnon au sein de son cabinet (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 08 mars 2022

    fdesouche

    08/03/2022

    Accusée de harcèlement moral sur ses collaborateurs au secrétariat d’État chargé de l’éducation prioritaire, Nathalie Élimas employait aussi son compagnon au sein de son cabinet. Un mélange des genres interdit par la loi… qui aurait précipité son départ du gouvernement.

    (…) Marianne

    05/03/2022

    Accusée de «harcèlement», la secrétaire d’État Nathalie Elimas quitte le gouvernement

    (…) A la mi-février, selon Europe 1, un pré-rapport interne avait été remis à Jean Castex. Ses conclusions «sont terribles» pour Nathalie Elimas, directement mise en cause, selon une source de l’Élysée citée par la radio. Le Premier ministre s’était entretenu avec la secrétaire d’État pour «lui demander des explications» et Nathalie Elimas avair alors «refusé l’option» du départ du gouvernement. Deux sources interrogées par l’AFP avaient confirmé que les témoignages visant Mme Elimas étaient «concordants» mais aussi «graves» et «accablants».

    Plusieurs sources avaient aussi indiqué à l’AFP que Mme Elimas se voyait reprocher des faits de «harcèlement», voire de «maltraitance», sur des collaborateurs. Une demi-douzaine de personnes en seraient victimes, selon deux personnes qui ont travaillé depuis juillet 2020 au sein du cabinet de cette spécialiste des ressources humaines.

    Le Figaro

  • Alain Chouet (ex-DGSE) : «Il existe sur le territoire français 1514 quartiers de non-droit interdits d’accès aux forces de sécurité, aux services des secours…», soit 4 millions d’habitants

    Publié par Guy Jovelin le 08 mars 2022

    Ancien chef du service de renseignement de sécurité de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Alain Chouet vient de publier « Sept pas vers l’enfer », ouvrage dans lequel il dépeint une société française profondément malade du séparatisme et de la violence fondamentaliste. « Quarante années d’aveuglement, d’ignorance, de lâcheté et de “bien-pensance“ ont progressivement conduit la France aux limites de la rupture du pacte républicain », écrit-il.

    La France compterait 1514 quartiers de non-droit, interdits d’accès aux forces de sécurité, aux services des secours, aux services médicaux et sociaux. 1514 quartiers établis sur 859 communes, et regroupant 4 millions d’habitants, soit 6% de la population de l’Hexagone.

    A la question posée par le site musulman Oumma sur la ghettoïsation, ce spécialiste des problèmes de sécurité et de terrorisme répond que, selon, lui la ghettoïsation aurait été autant choisie que subie. Tous les lecteurs ne seront pas forcément d’accord avec l’ancien espion. 

    Dans votre livre, vous parlez d’un séparatisme en France. Comment se traduit-il précisément ? Ne faut-il pas plutôt parler d’une ghettoïsation subie, avec une absence totale de mixité sociale, dans des quartiers parfois laissés à l’abandon ? 

    […] La « ghettoïsation », souvent invoquée pour expliquer cette séparation, est d’abord un argument victimaire pour justifier le séparatisme et les violences qu’il engendre. Cette ghettoïsation a été autant choisie que subie. Toutes les vagues migratoires que la France a connues au cours du siècle écoulé se sont d’abord regroupées par affinité et pour des raisons conjoncturelles dans des zones géographiques données, et cela n’a pas donné lieu à des phénomènes de dissidence violente localisés. Elles se sont ensuite diluées sur l’ensemble du territoire, à mesure que l’assimilation des deuxièmes et troisièmes générations se faisait.

     

    Cette dilution ne s’est pas faite pour l’immigration maghrébine, arrivée massivement et brutalement dans les années 70 dans un pays dont le ralentissement économique ne permettait pas de les intégrer par le positionnement social que fournit un travail, ni de leur assurer un niveau de vie minimal sans recours à des transferts sociaux massifs qu’ils ont vite perçus comme une rente qu’il convenait, pour certains d’entre eux, de compléter par des activités délinquantes rémunératrices qu’il fallait protéger par un isolement du reste de la collectivité nationale.

    D’où la constitution de ces fameux « ghettos » que les différents pouvoirs ont tenté de réduire par une politique de construction de logements sociaux et par un déversement incontrôlé et massif d’aides et de subventions dans le cadre des « politiques de la ville ». Ces aides ont été perçues comme un complément des rentes de l’assistanat social et n’ont jamais contribué à l’intégration des supposés bénéficiaires. De même, les politiques de construction de logement sociaux se sont traduites en l’apparition de nouveaux ghettos, les résidents d’origine du quartier fuyant l’arrivée des nouveaux bénéficiaires aux comportements et aux pratiques souvent « dissidents ». […]

    Vous parlez de la découverte, dans la périphérie d’une grande ville, d’armes de guerre, de fusils d’assaut, de lance-roquettes, et de la décision des autorités de ne rien faire, car une opération risquerait de « mettre le feu » à un quartier sensible et contribuerait à « stigmatiser » ses habitants. Vous ne dites pas de quand date cette information. Pensez-vous qu’aujourd’hui encore les autorités décideraient de ne rien faire?

    J’ai daté cette notation de la fin des années 90. Ce n’est pas très précis, mais cela donne une indication. C’était donc il y a un peu plus de vingt ans. Les choses ont évidemment changé depuis et la multiplication des attentats terroristes, à partir de 2001, dans le monde entier et plus particulièrement depuis 2015, en France, a évidemment changé la donne. Aucun responsable administratif ou politique ne pourrait aujourd’hui adopter une attitude réservée ou dilatoire par rapport à de tels faits. […]

    oumma via fdesouche

  • Bordeaux : la gauche, dont LFI et le NPA, soutient une association visée pour “provocation à des actes terroristes”, elle bénéficiait “d’aides en nature” de la mairie du temps d’Alain Juppé

    Publié par Guy Jovelin le 08 mars 2022

    Basée à Bordeaux, l’association « Comité Action Palestine » est dans le viseur du ministre de l’intérieur. En effet, Gérald Darmanin va demander sa dissolution l’accusant notamment « d’appel à la haine », à la « violence » et de « provocation à des actes terroristes ».

    Le gouvernement lui reproche de « relayer les communiqués » et de « rendre compte de l’activité d’organisations terroristes palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah ». Il dénonce sa charte qui stipule « son soutien à toutes les organisations en lutte contre Israël, y compris quand elles font usage de la violence ou de méthodes terroristes ».

    (…) Plusieurs associations bordelaises et partis de gauche ont également annoncé leur soutien au Comité Action Palestine et son président : Parti de Gauche, le syndicat Solidaire (SUD), la CGT Éducation ou encore la France insoumise.

    Les bordelais seront également surpris de savoir que cette association bénéficiait « d’aides en nature » de la mairie du temps d’Alain Juppé !

    Infos Bordeaux via fdesouche

  • Allemagne: contrarié que toutes les fusées soient phalliques, un collectif féministe propose une fusée en forme de vulve pour un espace plus inclusif

    Publié par Guy Jovelin le 08 mars 2022

    Mieux pénétrer l’espace. Si vous vous demandez pourquoi l’Agence Spatiale Européenne devrait considérer l’œuvre de Wer Braucht Feminismus?, voici une explication. Selon Lucia Hartmann, scientifique, directrice de « WBF Aeronautics » et inventrice de cette fusée, « la forme de ce vaisseau spatial est étonnamment aérodynamique, créant beaucoup moins de traînée lorsque la fusée traverse l’atmosphère terrestre. Cette forme en V optimisée garantit un rendement énergétique maximal ». Contrairement aux formes phalliques, les fusées-vulves seraient donc plus efficaces et plus écologiques. Des arguments qui devraient plaire à l’Agence Spatiale Européenne.

    Mais le problème se trouve, pour l’instant, au niveau des signatures : moins de 300 personnes ont apporté leur soutien à la « Vulva Spaceship ». Ce n’est donc pas encore la fin des fusées phalliques, mais au moins il existe une alternative qui mérite, à minima, d’être prise en considération. […]

    Détours via fdesouche