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  • Rennes : pour lutter contre l’insécurité, l’arrêt à la demande généralisé dans les bus en soirée

    Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2022

    La métropole rennaise (Ille-et-Vilaine) qui compte plus de 450.000 habitants, a annoncé l’extension en septembre du dispositif de l’arrêt à la demande dans son réseau de bus en soirée, une mesure destinée à lutter contre l’insécurité, notamment pour les femmes voyageant seules.

    «Encouragée par la Loi d’orientations des mobilités (LOM), la descente à la demande vise à assurer un service de proximité et de sécurité en soirée en permettant aux usagers voyageant seuls de descendre entre deux arrêts pour se rapprocher de leur destination», a indiqué mercredi 9 mars Rennes Métropole à l’AFP. Le dispositif avait été expérimenté sur quelques lignes en 2021.

    L’annonce a été faite mardi à l’occasion de la signature de la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. «Dans ce cadre, Nathalie Appéré, présidente de Rennes Métropole et maire de Rennes, a annoncé l’extension de l’arrêt à la demande à l’ensemble du réseau Star sur les plages horaires nocturnes à partir de septembre 2022, pour que chacun et chacune, notamment les femmes, puisse prendre les transports en toute sérénité, y compris aux heures les plus tardives», précise Rennes Métropole.

    La Loi d’orientation des mobilités (LOM), promulguée en décembre 2019, doit «transformer en profondeur la politique des mobilités», en rendant notamment les transports du quotidien «plus faciles». En mai 2020, la secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa avait indiqué travailler à «la généralisation de l’arrêt de bus à la demande en soirée et la nuit», dans le cadre d’un plan de lutte contre le harcèlement de rue.

    Le Figaro via fdesouche

  • Limoges : une jeune Russe insultée en raison de sa nationalité, puis éconduite en essayant de déposer plainte au commissariat. “On nous a répété que le procureur ne prend pas ce genre de plainte”

    Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2022

    Dans la situation politique actuelle, des insultes lancées à une jeune Russe de Limoges, en raison de sa nationalité, prennent un écho particulier.

    Elle est Russe, elle a 25 ans, elle travaille dans un hôtel de Limoges et se tient à l’écart des considérations géopolitiques. Natalia (prénom modifié) a été verbalement agressée par un client de l’hôtel la semaine dernière, en raison de sa nationalité.

    (…) Puis, l’homme lui demande si elle est Russe. Natalia a à peine le temps de dire oui et de répéter sa question que l’homme l’insulte en russe avant de tourner les talons.

    Natalia a été « choquée pendant deux jours », d’autant qu’à cette heure-là, elle est seule dans l’établissement. « Si les garçons du personnel avaient été là, je pense qu’il ne m’aurait pas insultée. » La jeune femme déplore ces propos blessants. « Je n’aurais jamais pensé que l’on puisse être insulté pour sa nationalité. »

    Même si elle n’a pas de problème particulier en raison de celle-ci, dans sa vie quotidienne à Limoges, Natalia reste prudente et n’affiche pas ses origines. Mais elle estime que « ce n’est pas normal que je doive cacher ma nationalité. Je ne suis pas responsable de ce que fait le président Poutine ».

    (…) La jeune femme et sa directrice décident de déposer plainte. « Nous sommes allés au commissariat de Limoges, on nous a dit : “On ne prend pas ces plaintes ici, il faut se rendre à la cité judiciaire”. Nous y sommes allés, et là on nous a répété que “le procureur ne prend pas ce genre de plainte”. C’est inadmissible que l’on ne veuille pas nous entendre, que l’on ne nous protège pas. »

    « Certes, ce ne sont que des paroles blessantes, reconnaît Martine Bertora, mais que faut-il attendre pour être épaulé?? »

    Le Populaire du Centre via fdesouche

  • Vincent Hervouet : «On s’est identifié tout de suite aux populations civiles d’Ukraine, mais pas du Donbass pendant 8 ans»

    Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2022

    «Il y a une russophobie très vive, on s’est identifié tout de suite aux populations

    civiles d’Ukraine, mais pas du Donbass pendant 8 ans».

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1501596477264695306

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Saint-Aubin-en-Bray (60) : un éleveur condamné en appel à verser 102 000 euros de dommages et intérêts à des voisins à cause du bruit et de l’odeur de ses vaches

    Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2022

    Après un combat judiciaire de plus de dix ans, un éleveur de Saint-Aubin-en-Bray (Oise) Vincent Verschuere, a été condamné en appel à verser 102 000 euros de dommages et intérêts à des voisins. Ces derniers se plaignaient du bruit et de l’odeur de ses vaches depuis l’agrandissement de sa ferme située au cœur du village. La cour d’appel d’Amiens a confirmé, mercredi 9 mars, la décision du tribunal de Beauvais de 2018, qui avait reconnu en première instance les “troubles anormaux de voisinage”.”Je n’ai pas cet argent sur mon compte. Cela veut dire la fin de mon exploitation“, dit l’homme de 33 ans. Le procès était très suivi par le monde agricole, craignant qu’il ne fasse jurisprudence dans les conflits opposant riverains et agriculteurs.

    Je suis dépité, c’est un grand sentiment d’injustice“, a réagi Vincent Verschuere, agriculteur de 33 ans. Pour lui, ce procès était “celui de la dernière chance”. “Je n’ai pas cet argent sur mon compte. Cela veut dire la fin de mon exploitation.”

    On est sous le choc de ce très mauvais signe donné à la production de lait et de viande”, dit le vice-président de la FNSEA, Luc Smessaert, lui-même éleveur laitier dans l’Oise. “C’est une ferme familiale, qui avait fait un gros effort d’intégration paysagère. On ne peut pas dire ‘il faut manger local’ et bloquer l’activité de nos campagnes“, dit-il, appelant à développer des chartes de bon voisinage pour préserver le vivre-ensemble.

    La cour d’appel n’ordonne pas la démolition des hangars, mais demande à l’éleveur de trouver “des solutions techniques” d’ici à trois mois pour diminuer les nuisances. “Cela veut dire retirer les bêtes des hangars“, indique Vincent Verschuere. “Je ne pourrai donc plus travailler.”

    fancetvinfo via fdesouche

  • “Bien sûr qu’on peut se passer du gaz russe” : Sandrine Rousseau veut que les Français “baissent de 2 degrés leur niveau de chauffage”

    Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2022