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  • Vers un « modèle Amish ». Plan de rationnement d’énergie en Italie. En France bientôt ?

    Publié par Guy Jovelin le 13 septembre 2022

    Auteur : 

    « Oui, la France va prendre le tournant de la 5G parce que c’est le tournant de l’innovation. (…) J’entends beaucoup de voix qui s’élèvent pour nous expliquer qu’il faudrait relever la complexité des problèmes contemporains en revenant à la lampe à huile ! Je ne crois pas que le modèle Amish permette de régler les défis de l’écologie contemporaine » et « Je suis pour une société écologique mais pas Amish » ironisait Emmanuel Macron lors de son premier quinquennat.

    Une ironie à l’effet boomerang aujourd’hui : la stratégie des énergies renouvelables et anti-nucléaire de l’Union Européenne, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, sous la pression des khmers verts, couplée avec leurs sanctions contre la Russie, pourraient obliger bien des Européens, du moins ceux qui veillent, à sortir les lampes à huile de grand-mère des greniers. Les nations européennes se dirigent vers un hiver froid et des coupures massives d’électricité.

    L’Italie donne le « la » de ces futurs rationnements en instaurant un programme énergétique sur le chauffage qui préconise des règles d’économies quotidiennes et des sacrifices sous l’égide du ministre de la Transition écologique italien. Le Plan prévoit l’introduction de limites de température dans les pièces, d’heures d’allumage quotidiennes et de durée de la période de chauffage : 1°C de moins pour le chauffage des habitations et des bâtiments tertiaires, 19°C pour l’ensemble des bâtiments, et 17°C pour les bâtiments à usage industriel, artisanal et assimilé, avec 2°C de tolérance pour les deux ; 15 jours de chauffage en moins en un an (c’est-à-dire que la date de début est reportée de 8 jours et la date de fin avancée de 7 jours), et 1 heure de radiateurs allumés en moins par jour, selon les différentes zones climatiques de l’Italie. Il a été décidé aussi qu’en cas d’urgence la baisse pourrait être de deux degrés au lieu d’un et, par conséquent, les températures maximales seraient fixées à 18 degrés en hiver.

    La division en zones climatiques de la péninsule n’est pas d’aujourd’hui, cette pratique prend clairement en compte la diversité climatique de la botte, du Nord au Sud. En revanche, ces 3 mesures évoquées sont nouvelles, et lancées pour faire face à la flambée des prix de l’énergie et à la pénurie de gaz et pétrole venant de Russie.

    La péninsule s’attend donc à un hiver de rationnement et de contraintes énergétique pour le chauffage des bureaux publics et des maisons privées, avec comme conséquence première de lourdes amendes pour ceux qui augmentent trop la température du thermostat. Ces nouvelles règles ne pourront être efficaces qu’accompagner d’un système de contrôle garantissant leur respect. Et que compte faire le ministère pour s’assurer que les limites de température et de temps fixées pour le chauffage dans les bâtiments ne soient pas contournées ? Selon ce qui est ressorti, ce sera la police locale qui se chargera des contrôles – au hasard – qui concerneront les bureaux de l’administration publique, les écoles et les domiciles privés (notamment ceux disposant du chauffage central). Dans le cas des copropriétés, ce sera l’administrateur qui devra s’assurer que les nouveaux horaires de rationnement énergétique et la température fixée pour le chauffage des appartements individuels sont conformes aux directives gouvernementales mises à jour. Mais attention, les administrateurs devront se charger de réguler la température, mais la responsabilité incombe également à l’individu en cas de non-respect des règles. Aucun protocole n’a encore été défini ni aucune circulaire définissant le concours de culpabilité, mais dans ces cas, il a déjà été indiqué que dans les copropriétés, il existe un risque d’amende pouvant aller jusqu’à 3 000 si des irrégularités sont constatées.

    Après les restrictions et les contraintes covidiennes, voici venu le temps des rationnements et des contraintes énergétiques. Et comme au temps de la pseudo-pandémie, l’Italie ouvre la voie des mesures de contrôle pour l’hiver que la France imitera, les mêmes cabinets de conseil payés des ponts d’or vendant la même feuille de route aux diverses nations européennes…

    Nul doute : selon le plan de la Grande Réinitialisation de Davos, crise du covid et crise de l’énergie font basculer le Vieux Continent dans une société de surveillance et de contrôle, avec un résultat premier, l’appauvrissement des Européens… Le retour au « modèle Hamish » moqué par Macron pourrait bien être le système que ce même Macron nous prépare, en collaboration avec l’UE, conséquence des rationnements et contraintes énergétiques qu’ils évoquent sans honte.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • C’était un 13 septembre : la bataille de Marignan

    Publié par Guy Jovelin le 13 septembre 2022

    Cet épisode d’importance s’est déroulé en effet le 13 (et le 14) septembre 1515 en Italie, dans le Milanais.

    Ce jour-là, les troupes de François Ier rencontrent les piquiers suisses (mercenaires au service du duché de Milan) dans une petite bourgade proche de la cité.
    Après un essai de négociation, les Suisses attaquent.
    Le roi, qui était à table, se lève et s’écrit : « Qui m’aime me suive ! », phrase passée à la postérité.

    Au cours de ce combat long et furieux, l’artillerie et la cavalerie françaises ont raison des Suisses réputés invincibles.

    marignan-2

    Le lendemain, le roi de France – couvert de gloire après la victoire – est armé chevalier par le légendaire Bayard sur le champ de bataille.
    La République n’a évidemment pas commémoré le 500e anniversaire (en 2015) de cet événement d’heureuse mémoire.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Source : contre-info

  • Dans un monde où les mots n'ont plus de sens, il est finalement logique que BHL soit encore appelé philosophe et Charles III un roi.

    Publié par Guy Jovelin le 12 septembre 2022

    Aristote : biographie du philosophe, grand penseur de l'Antiquité

    Dans un monde où les mots n'ont plus de sens, il est finalement logique que BHL soit encore appelé philosophe et Charles III un roi.
    Quel genre de philosophe se comporterait comme BHL et qu'est-ce qu'un roi sans pouvoir, qui par définition ne règne que sur quelques symboles que l'on continue d'entretenir par habitude et parce que ça fait vendre du papier à la presse «people» ?
    Nous jouons le jeu parce qu'il y a quelque chose au fond de nous qui réclame des philosophes et des rois. Quelque part cela signifie que la société moderne, si elle satisfait nos passions les plus superficielles, ne comble pas notre besoin de verticalité & de grandiose. Alors, faute d'en avoir réellement, on s'invente des philosophes à écouter et des rois à vénérer.
    Tout notre champ visuel est un immense village Potemkine.
    Notre tâche maintenant est de nous redonner de vrais philosophes et de vrais rois - au moins de vrais chefs.
  • Lyon : des professionnels de la restauration et de l’hôtellerie dénoncent l’insécurité «dans la capitale de la gastronomie» et «le manque d’action et de réactivité des élus»

    Publié par Guy Jovelin le 12 septembre 2022

    C’est un constat “sans appel” que dresse ce lundi la section du Rhône de l’Union des métiers et de l’industrie dans un communiqué : “Les Lyonnais et les touristes ne se sentent plus en sécurité dans la capitale de la gastronomie”. L’UMIH dénonce par la même occasion “le manque d’action et de réactivité des élus face au problème grandissant d’insécurité” à Lyon. Une pique directement adressée aux écologistes lyonnais.

    Depuis plusieurs mois, l’inquiétude grandit face à l’insécurité réelle et constatée chaque jour par les professionnels du secteur. De plus en plus d’agressions et d’actes de violences sont relevés. Les professionnels craignent pour la sécurité de leurs collaborateurs et de leurs clients. (…) Les salariés font part de leur crainte et peur à travailler dans ce secteur aux horaires décalés qui les confrontent directement à ce sentiment d’insécurité“, commente l’UMIH du Rhône qui met en avant “une image fortement dégradée” de Lyon.

    Les représentants de l’organisation réclament par conséquent “des discussions et solutions urgentes” avec les autorités. “Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration fait partie de l’image de la capitale de la gastronomie, il est le reflet de son accueil, de son éclat. Les professionnels veulent pouvoir exercer leur métier dans de bonnes conditions et dans un esprit convivial à l’image de leur métier“, conclut l’UMIH du Rhône.

    Lyon Mag via fdesouche

  • 400 000 étudiants étrangers en France : augmentation de 8 % au cours de l’année 2021-2022, six pays africains se retrouvent dans le top 10

    Publié par Guy Jovelin le 12 septembre 2022

    A la veille de la rentrée universitaire, la France affiche une augmentation record du nombre d’étudiants internationaux. Six pays africains se retrouvent dans le top 10. Après une année universitaire 2020-2021 de relative stagnation, marquée par la crise pandémique, le nombre d’étudiants étrangers en France a augmenté de 8 % au cours de l’année 2021-2022, selon Campus France. C’est « la croissance interannuelle la plus forte depuis 2005 », indique le communiqué publié par l’agence chargée de l’accueil des étudiants étrangers, qui précise qu’« en incluant les apprentis du supérieur, le seuil des 400 000 étudiants étrangers en France vient tout juste d’être franchi (400 026) ». Les projections de Campus France sur les cinq prochaines années laissent présager que la mobilité des étudiants africains augmentera davantage.

    Ce rebond semble se confirmer cette année. D’après Campus France, qui s’appuie sur des chiffres fournis par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et la sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques, « fin 2022, plus de 140 000 étudiants issus de 70 pays dans le monde entier avaient déposé une candidature via [la plateforme] Etudes en France. Un nombre record, en hausse de 18 % par rapport à la situation pré-Covid ».

    La progression la plus importante concerne les zones Amériques (avec 15 % d’étudiants supplémentaires) et Europe (+ 13 %). L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, en tête pour ce qui est du nombre d’élèves accueillis, connaît une hausse de 10 % des mobilités. Et pas moins de six pays africains figurent dans le top 10 des pays d’origine des étudiants étrangers inscrits dans l’enseignement supérieur français en 2021-2022 : le Maroc, l’Algérie, le Sénégal, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Cameroun.

    En ce qui concerne les filières choisies, les étudiants subsahariens sont près d’un tiers à être inscrits dans des formations en sciences. Les Mauritaniens (pour 50 % d’entre eux) et les Ethiopiens dominent dans ce cursus. « 25 % des étudiants subsahariens suivent des formations en lettres, langues et sciences humaines et sociales, contre 30 % pour l’ensemble des étudiants étrangers. A l’inverse, ils sont surreprésentés dans les cursus en droit et science politique (16 %) et en économie et administration économique et sociale (22 %), en particulier avec les Malgaches (31 %) et les Centrafricains (30 %) », détaille Judith Azema, chargée de communication de Campus France.

     « En cinq ans, la plus forte hausse concerne les étudiants venus d’Afrique subsaharienne (+ 41 %), estime le rapport ‘Chiffres clés’, qui sera publié dans les prochains jours. Les étudiants de cette zone représentaient un étudiant étranger sur cinq en 2015, ils en représentent un sur quatre en 2020. » « Ce qui évoque plutôt une évolution positive dans le parcours des candidats, note Judith Azema. Pour ce qui concerne la mobilité étudiante, les chiffres indiquent que l’attractivité de la France augmente constamment et fortement sur une période significative. »

    Le Monde via fdesouche