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  • Saint-Germain-en-Laye (78) : au dîner du Conseil des institutions musulmanes des Yvelines, Pierre Bédier (LR) déclare que « la laïcité ne peut pas être exactement la même en 1905 et en 2022 »

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2022

    Le Conseil des institutions musulmanes des Yvelines (CIMY) a donné rendez-vous, mercredi 19 octobre, aux dirigeants de mosquées, aux représentants des pouvoirs publics et aux élus pour un point d’étape sur son travail lors d’un dîner organisé à Saint-Germain-en-Laye. Cette rencontre conviviale est venue illustrer la très bonne santé du dialogue entre les responsables musulmans et l’Etat à son échelle départementale.

    Un signe de l’ambiance chaleureuse qui présidait à cette soirée à laquelle se sont joints également de nombreux élus : la présidente (LR) de la région Valérie Pécresse, celui du conseil départemental Pierre Bédier (LR), les sénatrices (LR) Sophie Primas et Martha de Cidrac, les députés Natalia Pouzyreff, Béatrice Piron (LREM), Bruno Millienne, Michèle de Vaucouleurs (MoDem) et Michel Vialay (LR), les maires d’Elancourt, Carrières-sous-Poissy, Vernouillet, Mantes-la-Jolie, Houilles, Saint-Germain-en-Laye, Saint-Cyr-l’Ecole… « C’est une forme de reconnaissance » savoure Mohamed Kherroubi, recteur de la mosquée de Versailles et président du Cimy.

    […] « Dialoguer ne signifie pas être d’accord. Le dialogue, ce n’est pas de dire à l’autre ce qu’il a envie d’entendre », fait-il valoir, jugeant que « la laïcité qui fonde nos rapports (…) est contextualisable ». « On ne peut pas demander aux religieux, qu’ils soient chrétiens, juifs ou musulmans, de contextualiser leurs textes sacrés et nous ne pas considérer que la laïcité ne peut pas être exactement la même en 1905 et en 2022. »

     

    Le financement de la GMP par des fonds publics en 1920, « à une époque plutôt bouffeurs de curés », est une preuve que « la contextualisation n’est pas un crime », affirme-t-il quelques heures après que la Grande Mosquée de Paris célébrait son centenaire. « La laïcité est un outil, ses principes sont sacrés. Nous ne pouvons pas revenir sur ses principes d’égalité (entre les cultes) et de neutralité (de l’Etat). Pour le reste, il doit y avoir des adaptations qui se fassent en fonction des époques. Si nous voulons contextualiser et adapter, il nous faut dialoguer en se disant les choses. »

    Yaël Braun-Pivet, elle-même députée des Yvelines, constate le dialogue « fécond » noué entre acteurs musulmans et représentants de l’Etat, ce qui est « fondamental car nous sommes face à une situation compliquée », dans un département « meurtri à de nombreuses reprises » par le terrorisme. Sans le citer, le professeur Samuel Paty, assassiné à Conflans-Sainte-Honorine, était présent dans les esprits, trois jours après le deuxième anniversaire de sa mort le 16 octobre 2020. […]

    Selon un rapport d’activité, les Yvelines compte environ 140 000 personnes de confession musulmane, dont près de 50 000 fréquentent assidûment les 74 mosquées et autres lieux de culte pour la prière du vendredi et les grandes fêtes religieuses.

    Selon l’INSEE, la population des Yvelines était 1 450 000 personnes en 2019.

    saphirnews ; Le Parisien

  • Macron l’électricien

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2022

    Emmanuel Macron, fidèle à la tradition de la démagogie politicienne, annonce volontiers des « cadeaux » avant de se rendre quelque part.

    Tout récemment, invité au Mondial de l’Automobile, il n’a pas dérogé à cette lubie.

    Il serait fastidieux d’énumérer tous les détails de ces « cadeaux » à la filière automobile – dont les médias de propagande se sont complaisamment fait l’écho.

    Mais, sans entrer dans le détail, on peut dire que le « quoi qu’il en coûte » prospère.

    M. Macron, en zélé serviteur de la commission européenne, s’est engagé à produire 100 % de voitures électriques d’ici 2035.

    Passons sur le fait que la voiture électrique n’est pas nécessairement beaucoup plus « propre » que la voiture thermique (si on ne se contente pas, comme le fait la caste jacassante, de comparer la circulation, mais que l’on intègre la fabrication, le transport et la destruction).

    Ce qui me surprend le plus, c’est cet acharnement à prétendre que nous roulerons tous à l’électrique en 2035, alors même que l’on nous annonce des coupures d’électricité en 2022, quand le parc électrique est largement inférieur à 10 %.

    On a l’impression que, pour M. Macron (et les Khmers verts), l’électricité pousse sur les arbres !

    C’était bien joli de démanteler notre filière nucléaire, mais maintenant, comment fait-on ? Puisqu’on ne peut plus demander à Vladimir Poutine de nous « sauver » au pied levé, il va falloir demander du gaz au FLN algérien. Pensez-vous vraiment que cela n’aura pas de conséquences politiques et géopolitiques ?

    Par ailleurs, notre génial chef d’État nous assure qu’outre son objectif de 100 % électrique, il voudrait ajouter un objectif de filière électrique 100 % française. Oui, oui, celui-là même qui a détruit ce qui restait de l’industrie française nous annonce que toutes les voitures électriques (c’est-à-dire, si vous avez bien suivi, toutes les voitures tout court !) seront produites en France.

    C’est vraiment se moquer du monde. Même en y investissant des dizaines de milliards que nous n’avons pas, ce serait à peu près impossible. Accessoirement, c’est interdit par les traités européens qu’il ne cesse de louer.

    Mais, comme chacun sait, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

    En bon technocrate, M. Macron doit croire que, puisqu’il l’a décidé, cela sera – il ne se prend plus pour Jupiter, mais carrément pour Dieu le Père !

    Quand donc aurons-nous enfin des hommes d’État sérieux à la tête de notre pauvre France ?

     
  • Un ancien Ambassadeur de France à Alger : « [Selon l’Algérie] Les clandestins seraient le fruit d’une “certaine occidentalisation”, de notre “mauvaise éducation”, ils auraient été “contaminés” par nos “mauvaises mœurs” et on ne veut pas les voir revenir »

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2022

     
     

    Xavier Driencourt Ambassadeur de France à Alger entre 2008 et 2012, puis entre 2017 et 2020, auteur de L’ÉNIGME algérienne. Chroniques d’une ambassade à Alger (Éditions de L’OBSERVATOIRE, 2022), l’ancien diplomate explique l’état d’esprit des autorités algériennes, qui refusent d’accueillir les Algériens résidant en France et visés par une OQTF. Et il expose ce que peut faire le gouvernement français sur ce sujet.

    LE FIGARO. – L’affaire Lola attire l’attention publique sur les obligations de quitter le territoire français (OQTF), presque toujours inexécutées. Certains pays, en particulier l’Algérie, refusent de reprendre leurs ressortissants entrés ou restés illégalement en France. Pourquoi ?

    Xavier DRIENCOURT. – Beaucoup de pays refusent de reprendre les clandestins, le Maroc comme l’Algérie, la Tunisie comme le Mali. À ce refus, plusieurs raisons. D’une part, j’ai souvent entendu à Alger un argument assez spécieux, brandi officiellement par les diplomates algériens dans des réunions à haut niveau, argument comme quoi ces irréguliers seraient le « fruit d’une certaine occidentalisation », de notre « mauvaise éducation », ils auraient été en quelque sorte « contaminés » par nos « mauvaises mœurs » et on ne tient pas à voir revenir en Algérie ces mauvais sujets… qui d’ailleurs rentrent au pays mal accueillis par leur entourage. Et on nous disait cela sans rire.

    D’autre part, pour tous ces pays, pas seulement l’Algérie, cette émigration irrégulière de jeunes turbulents est aussi une variable d’ajustement démographique pour des pays dont 70 % de la population a moins de 30 ans ! Dans le fond, on nous « repasse » le problème en quelque sorte. Alors, les reprendre est un peu compliqué. Et puis, parfois, je dis bien parfois (mais j’ai entendu cela), on perçoit l’idée sous-jacente, en filigrane, que, dans le fond, tout ceci serait le résultat de la colonisation, ce serait en quelque sorte le prix à payer pour plus d’un siècle de colonisation…

    Une partie des observateurs et de la droite appellent à dénoncer les accords franco-algériens du 27 décembre 1968. Que contiennent ces accords ?

    Ces accords du 27 décembre 1968 ont été négociés et signés à une époque, celle des Trente Glorieuses, où la France cherchait, dans la foulée des accords d’Evian, à faire venir en France une main-d’œuvre algérienne francophone. De ce fait, ces accords comprennent de nombreuses dispositions dérogatoires par rapport aux autres nationalités, y compris les Marocains et les Tunisiens : certificat de résidence de 10 ans, régularisation des sans-papiers facilitée, regroupement familial accéléré, conditions d’intégration dans la société française assouplies par rapport aux autres nationalités, visas étudiants assez généreux etc. Beaucoup de facilités donc au bénéfice des Algériens.

    Pour autant, les accords de 1968 ne créent pas, pour un ressortissant algérien résidant en France, de dispositif dérogatoire et plus favorable s’il est visé par une OQTF. Les accords de 1968 portent uniquement sur les conditions d’arrivée et d’installation des Algériens en France.

    Les autorités algériennes tiennent tout particulièrement à ces accords de 1968. Nous avons essayé à plusieurs reprises de les renégocier, la dernière fois c’était en 2011, et à chaque fois, les accords ont été maintenus et modifiés à la marge. On pourrait effectivement considérer que ces accords de 1968 sont dépassés, car le contexte politique et économique a changé et donc mettre fin à ce dispositif. Il faudrait se mettre autour d’une table avec les Algériens et, de bonne foi, revoir tout le dispositif. Ce sera difficile, car il faut une forte volonté politique ; cela provoquera une crise diplomatique avec l’Algérie. C’est un peu « l’arme atomique » dans nos relations avec Alger.

    […]

     

    Le Figaro via fdesouche

  • Forêts françaises : Les coupes sauvages et les vols de bois se multiplient suite à la forte hausse des prix en Chine

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2022

    (…)

    À cent mètres, les Lafargue découvrent que la moitié de leur parcelle a été coupée. « Comme s’il y avait eu une tempête ou qu’une bombe était tombée là. » Une trentaine d’arbres abattus et emportés sans le moindre soin, des tas de branches enchevêtrées s’élevant sur trois mètres de haut. Des petits charmes sacrifiés pour accéder aux arbres les plus précieux. Un décompte sera effectué. Il manque 28 chênes et quatre hêtres, pour un préjudice avoisinant les 10 000€. Chez les Lafargue, la colère succède au choc. À l’indignation d’avoir été volés s’ajoute le chagrin de voir saccagé un trésor familial que l’on se transmettait de génération en génération. La parcelle appartenait à la belle-mère de Simon et, avant elle, à ses parents et à ses grands-parents.

    (…)

    Alors, lorsque Simon Lafargue découvre sa parcelle rasée le lundi de Pâques 2021, c’est logiquement à lui que l’agent de l’ONF recommande de passer un coup de fil. Car voilà plusieurs mois déjà que Didier Daclin a repéré que quelqu’un « tape comme un sourd » sur la forêt de Garche. Des coupes rases, à blanc, au-dessous de quatre hectares (2), comme l’autorisait a priori la législation, mais tout de même… Soupçonnant quelque chose d’anormal, le forestier a commencé à contacter les propriétaires des parcelles en question. Le Land Cruiser s’arrête devant l’unique arbre resté debout à l’orée d’une portion étroite. Planté dans le tronc du seul chêne survivant de la parcelle, un écriteau indique : « Forêt privée. Accès interdit. » « Le papy qui possède cette parcelle a les larmes aux yeux quand il en parle, soupire Didier Daclin. C’est moi qui l’ai informé que tout avait été rasé. » Plus loin, sur une autre parcelle, une fraction demeure richement peuplée de chênes de belle allure. Sur les 70 ares restants, le désert. « Il y avait un peu de monnaie ici ! grimace-t-il. Environ 27 000 € de bois. Ça a été rasé à blanc. Le mec qui a fait ça n’a laissé que les houppiers (les couronnes des arbres, NDLR) derrière lui. C’est pas un forestier, c’est un boucher-charcutier. » Quand Didier Daclin appelle le propriétaire de la parcelle pour lui annoncer que sa forêt s’est fait « ratatiner », ce dernier, un certain monsieur Dobigny, proteste : « Pas possible, j’ai vu un gars du CRPF, il devait s’en occuper… – Eh ben, il s’en est occupé. »

    (…)

    Voilà quelque temps déjà, dans ce monde minuscule qu’est la foresterie mosellane, que les soupçons commencent à s’orienter vers un individu en particulier. Un trentenaire qui a travaillé pendant plusieurs années au Centre régional de la propriété forestière de Moselle. Didier Daclin le connaissait bien. C’est lui qui l’a formé. (…) L’affaire n’étant pas jugée, le forestier hésite à prononcer son nom devant nous. Nous ne révélerons pas son identité. Appelons-le Arthur Fischer. (…) Au CRPF, Arthur Fischer se trouve donc chargé du regroupement forestier pour toute la Moselle. L’objectif est de convaincre les petits propriétaires de vendre leurs parcelles aux voisins qui se consacrent activement à la valorisation de leurs bois. Pendant des années, il enchaîne les réunions dans les villages, démarche à tour de bras, établit des plans de gestion, use de toutes les ressources disponibles pour acquérir une connaissance fine du cadastre. Le jeune homme se fait connaître et gagne l’estime du milieu. Ce n’est qu’au bout de plusieurs années que des rumeurs commencent à circuler. (…) Au CRPF, certains employés jasent sur son train de vie, qui semble bien supérieur à ses modestes revenus de forestier. Didier Daclin se souvient de cette assemblée de propriétaires organisée dans un château du nord du département. Arthur Fischer avait déboulé dans un crissement de gravier au volant d’une grosse cylindrée. Et c’est en pick-up qu’il arrive au travail. (…) Le jeune homme ne sait pas toujours expliquer à son patron d’où vient cette manne soudaine. Le pick-up aurait été prêté par un notable de Metz qui lui avait confié la gestion de ses bois. Et pour le reste ? Pas de réponse. Le forestier l’ignore encore : Arthur Fischer aurait commencé à se servir de sa position privilégiée au sein du CRPF pour identifier les « bons coups » à faire en forêt. Première dérive.

    (…)

    Profitant de ses fonctions, le jeune homme identifie des parcelles, de préférence mal connues de leurs propriétaires, se présente comme technicien du CRPF et leur propose après estimation de vendre au Groupement forestier des bois mosellans, sans leur dire nécessairement qu’il s’agit de son entreprise. Leur méconnaissance du marché offre des opportunités en or. Une source proche de l’enquête décrit un cas de figure typique : « Il repère une parcelle avec du chêne, il retrouve les propriétaires, il leur dit que la parcelle vaut 1 000 €, il l’achète à ce prix, puis il vend le bois pour 5 000 €. » Il achète d’abord cinq hectares en 2016, puis son affaire s’accroît rapidement, au fil de l’acquisition de dizaines d’hectares de parcelles. La conjoncture est généreuse. Du fait de la demande asiatique, le prix moyen du chêne a doublé depuis le début des années 2010, pour frôler les 200 € du mètre cube en 2018, un pic historique. Coupées sur place, une grande partie des grumes – les tronçons avec leur écorce – sont mises en containers avant d’être expédiées par cargo vers la Chine, qui engloutit 80 % des exportations de chêne français non transformé.

    (…)

    La Croix L’Hebdo via fdesouche

  • JO 2024 : 58% des Français doutent de la capacité du gouvernement d’assurer la sécurité de la quinzaine

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2022

    À moins de 650 jours de la cérémonie d’ouverture, l’État va devoir muscler son jeu. Défi majeur se dressant à la moitié du second mandat d’Emmanuel Macron, l’organisation des Jeux olympiques de Paris est un réel sujet d’inquiétude chez les Français. Le chaos de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, le 28 mai, a laissé de profondes traces. Le dernier baromètre Fiducial/Odoxa pour Le Figaro révèle en effet que 58 % de nos compatriotes doutent de la capacité du gouvernement à assurer la sécurité de ce grand rendez-vous de 2024 et celui, en novembre 2023, de la Coupe du monde de rugby.

    (…)

    (…)

    Dans le détail, les craintes des Français sont identifiées. Davantage qu’une tragédie de grande ampleur, les sondés craignent que les forces de l’ordre ne soient pas à la hauteur dans la prévention des vols (67 %) et des débordements (62 %) liés aux portiques forcés ou encore aux jets d’objets. Dans une proportion analogue, six Français sur dix disent craindre des affrontements entre supporteurs ou avec des casseurs. Un chiffre que l’on peut mettre en relation avec la récente percée du hooliganisme autour des enceintes sportives. En revanche, les sondés pensent majoritairement (60 %) que la sécurité devrait être garantie sur le front des attentats. Pour les analystes, les Français «anticipent probablement un contrôle drastique à l’entrée des stades et l’efficacité des services de renseignement».

    (…)

    Le Figaro via fdesouche