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  • La Hongrie bloque la déclaration commune de l’UE sur le mandat d’arrêt contre Poutine

    Publié par Guy de Laferrière le 21 mars 2023

    lesobservateurs

    Les ministres de la justice de l'UE ont publié lundi une déclaration commune soutenant la décision de la CPI. Mais la ministre hongroise de la justice, Judit Varga, n'a pas signé le document.

    La position du gouvernement hongrois devrait être discutée lors d'un sommet des dirigeants de l'UE qui se tiendra à Bruxelles à partir de jeudi.
    La semaine dernière, la Cour pénale internationale de La Haye a lancé un mandat d'arrêt à l'encontre du président russe et de son commissaire aux droits de l'enfant. M. Poutine devrait arrêté pour "crimes de guerre" en Ukraine, tandis que Maria Lvova-Belova serait poursuivie pour "enlèvement d'enfants ukrainiens".

    source: https://www.vadhajtasok.hu/2023/03/20/magyarorszag-blokkolta-az-eu-kozos-nyilatkozatat-a-putyin-elleni-elfogatoparancsrol

    traduction: Albert Coroz

  • Trois candidates d’Egalité Europe Ecologie, un parti soutenant Emmanuel Macron, affichent des visages n’ayant rien à voir avec ceux qui figuraient sur leurs tracts lors des législatives de juin.

    Publié par Guy de Laferrière le 21 mars 2023

    A cette occasion, le parti Égalité Europe Ecologie, qui se dit proche de la «majorité présidentielle», présente trois candidates pour ces circonscriptions : Juliette de Causans pour la 8e circonscription (Chypre, Grèce, Israël, Italie, Malte, Saint-Marin, Turquie, Territoires palestiniens, Vatican) ; Tatiana Boteva Malo pour la 2e (Amérique latine et Caraïbes) et Samira Herbal pour la 9e (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Sur le site dédié à cette élection, le parti diffuse les affiches et les professions de fois des candidates, très souriantes.

     

    Joint par Checknews, l’avocat Jean-Christophe Ménard, spécialiste du droit électoral, confirme que «ni le code électoral ni la jurisprudence n’interdisent aux candidats d’utiliser une photographie de leur visage qui ait été retouchée ou photoshopée. Une telle interdiction constituerait non seulement une atteinte à la liberté d’expression des candidats, mais elle serait en outre bien difficile à mettre en œuvre puisqu’elle supposerait de déterminer le degré de retouche à partir duquel une photographie cesserait d’être conforme à la réalité pour en devenir trompeuse vis-à-vis des électeurs».

    […] Libération via fdesouche

  • Plus de 160 journalistes “de la diversité” annoncent la création de l’Association des journalistes antiracistes et racisé·e·s (AJAR) : ils dénoncent le racisme dont ils seraient victimes des écoles de journalisme aux salles de rédactions

    Publié par Guy de Laferrière le 21 mars 2023

    Nous sommes journalistes de presse écrite, web, radio, télévision et photographes. Nous sommes, par nos histoires, nos origines ethniques, nos couleurs de peau, nos religions, concerné·e·s par le racisme dans la société française, y compris dans les médias. Nous avons décidé de créer l’Association des journalistes antiracistes et racisé·e·s (AJAR) pour s’attaquer au racisme dans le journalisme.

    Les rédactions, de gauche comme de droite, restent en grande majorité blanches, notamment aux postes à responsabilités. Il y a urgence à nous y faire une place.

    Nous voulons soutenir nos consœurs et confrères discriminé·e·s, exploité·e·s et marginalisé·e·s en école, en recherche d’emploi, en situation de précarité et en rédaction. Inspiré·e·s par les initiatives de l’Association des journalistes LGBTI (AJLGBTI) et de Prenons la une créée par des femmes journalistes, nous nous sommes réuni·e·s afin d’agir ensemble.

    Le racisme, de l’école aux rédactions

    Le racisme en rédaction, c’est un chef d’un grand journal parisien qui recommande à l’un de nous de changer de nom pour être plus employable. C’est un collègue, dans un média de gauche, qui s’oppose à un sujet sur le racisme anti-asiatique, car ce serait une nouvelle invention «pour une communauté qui cherche à exister». C’est un chef dans la presse professionnelle qui surnomme l’une de nos membres «la petite beurette».

    Ces exemples vécus ne sont pas isolés. D’après l’enquête du SNJ-CGT à venir sur le racisme dans les médias, près d’un·e journaliste sur deux ayant répondu à l’enquête est témoin de racisme sur son lieu de travail. Et cela commence dès l’école de journalisme, où les personnes racisées sont en grande minorité et de fait, déjà exclues des réseaux de la profession. Les blagues racistes sont omniprésentes dans les cercles d’étudiant·e·s. Il y a un an, une étudiante noire se voit par exemple affublée d’un filtre singe sur une photo que l’un de ses camarades de classe fait circuler. Il y a quelques mois, pendant le voyage scolaire d’une école prestigieuse, un professeur imite Jean-Marie Le Pen auprès de l’un de nos membres d’origine algérienne. Il blague sur les massacres coloniaux : «Nous faisions barbecue d’Algériens.»

    Racisme sur les ondes

    Cette marginalisation s’ajoute à un climat de violences racistes dans l’espace public. En février, des journalistes du Poher, hebdomadaire breton, ont été visés par des menaces de mort et une alerte à la bombe, après des articles sur un projet d’accueil de réfugié·e·s. Un billet antisémite sur un site d’extrême droite commente la supposée judéité de deux journalistes de la rédaction, avant de les qualifier de «collabos», puisqu’iels soutiendraient «l’invasion migratoire».

    Très régulièrement, des plateaux de télévision aux colonnes des journaux, des propos stigmatisants sont tenus sans que grand monde ne s’en émeuve. Ainsi, en février, pour décrire la désorganisation des débats parlementaires, un sénateur compare l’Assemblée nationale à «un camp de gitans» sur Radio J. L’expression est ensuite reprise, sans être critiquée, par une journaliste sur BFM TV. Comme la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, nous pensons que «l’antitsiganisme n’a pas sa place dans le débat public».

    Un mois plus tôt, Omar Sy est interviewé sur son rôle dans le film Tirailleurs, qui raconte l’injustice vécue par les tirailleurs sénégalais. Il pointe du doigt le manque d’empathie envers les victimes de la guerre dans des pays non-occidentaux, comparée à celle accordée aux Ukrainiens. Cette remarque déclenche une avalanche de critiques racistes. Le terme d’«ingratitude» est lâché, plusieurs fois, sur différents plateaux. A des heures de grande écoute, des journalistes exigent d’un Français noir qu’il se fasse petit et dise «merci» pour sa carrière.

    En décembre, l’ancien dirigeant de la chaîne LCI déclarait sur CNews que les «musulmans s’en foutent de la République, ils ne savent même pas ce que le mot veut dire». L’obsession médiatique islamophobe frappe régulièrement les musulman·e·s, en particulier les femmes musulmanes portant un foulard.

    En janvier 2020, le Courrier picard titre «Alerte jaune», à propos du coronavirus, avec une femme est-asiatique en photo. Le journal finit par s’excuser. Préciser l’origine ou la nationalité des criminels lorsqu’ils ne sont pas européens reste encore un réflexe peu remis en question.

    Face à ces constats, nous appelons les rédactions et les écoles à prendre leurs responsabilités. Nous croyons qu’un autre traitement médiatique est possible, respectueux des personnes, donnant la parole aux concerné·e·s. Les dynamiques racistes méritent une attention sérieuse et une couverture médiatique exigeante. Cela passe aussi par le recrutement de personnes racisées et pas uniquement celles issues des milieux les plus favorisés.

    Nous, l’Association des journalistes antiracistes et racisé·e·s, invitons les journalistes confronté·e·s au racisme à nous rejoindre, et appelons avec nos soutiens, les rédactions, les écoles, les syndicats et les collectifs de journalistes à travailler ensemble.

    Signataires

    Un collectif de syndicats et d’organisations (SNJ, SNJ-CGT, Prenons la une, AJLGBTI, Femmes Journalistes de Sport, Profession : pigiste, et la Chance) ainsi que 167 journalistes issus d’une pluralité de rédactions, dont :

    Sarah Bos, Estelle Ndjandjo, Iris Ouedraogo, Rémi-Kenzo Pagès, Arno Pedram, Khedidja Zerouali, Mariétou Bâ, Arwa Barkallah, Sarah Benichou, Maya Elboudrari, Christelle Murhula, Aziz Oguz, Anissa Rami, Kadiatou Sakho, Amine Abdelli, Cyrielle Bedu, Inès Belgacem, Baya Bellanger, Helena Berkaoui, Sophie Boutboul, Syanie Dalmat, Linh-Lan Dao, Samba Doucouré, Rachida El Azzouzi, Sébastien Folin, Renée Greusard, Rachid Laïreche, Mouna El Mokhtari, Balla Fofana, Nora Hamadi, Dan Israel, Juliette Jabkhiro, Jalal Kahlioui, Camélia Kheiredine, Gurvan Kristanadjaja, Grace Ly, Ouafae Mameche, Merwane Mehadji, Mejdaline Mhiri, Soraya Morvan-Smith, Nordine Nabili, Lauriane Nembrot, Linda Nguon, Jennifer Padjemi, Ilyes Ramdani, Ali Rebeihi, Lina Rhrissi, Redwane Telha, Mélody Thomas, Raphäl Yem, Faïza Zerouala.

    Libération  via  fdesouche

  • « On n’est pas dans la jungle » : au collège Nelson-Mandela du Blanc-Mesnil (93), un prof accusé d’insultes racistes convoqué au rectorat

    Publié par Guy de Laferrière le 21 mars 2023

    Plusieurs parents d’élèves accusent un enseignant de malmener les élèves du collège Nelson-Mandela au Blanc-Mesnil. Une plainte pour injure raciste a été déposée. Le professeur a été convoqué ce lundi au rectorat de Créteil.

    […]

     

    « Tout ce qu’il dit semble être grossi », le défend un collègue

    « Il y a effectivement des accusations qui ont été émises à l’encontre de ce collègue, mais il a toujours nié avoir proféré des propos racistes », commente de son côté un enseignant, qui affirme qu’il n’a jamais tenu de tels propos en salle des profs. « On dirait qu’il y a un peu une dynamique contre lui. Tout ce qu’il dit semble être grossi. Sur l’histoire de l’arbre, par exemple, il aurait en fait voulu comparer le garçon en question à un paresseux. Après, ce n’est pas à nous de jouer le rôle de la justice. Les parents ont le droit de porter plainte, il y a des procédures. C’est au rectorat de trouver une solution. »

    Le rectorat de Créteil a justement reçu l’enseignant en question ce lundi. « Le chef d’établissement a rencontré les parents. De notre côté, nous avons entamé la phase du contradictoire avec ce professeur en le recevant ce lundi. Nous allons étudier la totalité du dossier, indique le rectorat. Si les faits sont avérés, nous basculerons alors vers une mesure disciplinaire, mais il est à cette heure impossible de dire ce qui sera décidé. »

    Le Parisien via fdesouche

  • Emmanuelle Ménard n’a pas voté la motion de censure

    Publié par Guy de Laferrière le 21 mars 2023

    Elle l’avait annoncé depuis plusieurs jours : Emmanuelle Ménard, qui siège comme non-inscrite à l’Assemblée nationale, n’a pas voté la motion de censure transpartisane, se rangeant de la sorte du côté des garants du pouvoir macroniste. Autant savoir !

    On parle souvent d’opposition contrôlée. Dans ce cas-ci, on se demande s’il faut encore parler d’opposition. Le couple Ménard est une imposture politique.

     

    Source : medias-presse.info