Mardi dernier, j’ai participé au dîner annuel du CRIF Marseille-Provence.
Ce fut à la fois un honneur d’être invité aux côtés de Jean-Baptiste Rivoallan et d’Olivier Rioult, et un réel plaisir de partager ce moment avec la communauté juive de Marseille.
Si je tiens à vous en faire part, c’est pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, c’est la marque d’un lien fort qui nous unit avec la communauté juive de Marseille et qui se tisse dans la durée, le respect et la sincérité.
A Marseille, alors que nous sommes face à une montée dramatique de LFI, notamment sous l’impulsion de Sébastien Delogu et ses provocations insupportables, il est vital de nous rassembler, de partager nos points de vue et de trouver ensemble les solutions pérennes qui protègeront les Marseillais de confession juive où qu’ils soient.
Ensuite, c’est la suite logique d’une normalisation tant attendue des relations entre le Rassemblement National et les institutions juives.
Au-delà de Marseille, des relations amicales personnelles qui nous lient entre nous, il me semble essentiel d’institutionnaliser une démarche collective pour que les Français, de confession juive ou non, puissent mieux comprendre le sens de l’Histoire, de notre histoire. Et je suis persuadé qu’ils s’en réjouissent, notamment parmi les sympathisants du Rassemblement National.
Après Jordan Bardella invité en Israël, Serge et Beate Klarsfeld faits citoyens d’honneur de Perpignan par Louis Aliot, je suis touché et fier d’avoir été le premier parlementaire du Rassemblement National invité à un dîner du CRIF.
Mon souhait le plus cher est que, ces prochaines années, cette participation ne relève plus de l’exception mais d’une évidence, tant elle reflète la fraternité qui nous lie.
En politique comme dans nos vies respectives, nous avons besoin de « preuves d’amour », c’est ce que nous avons contribué à nous adresser mutuellement ce mardi et je m’en réjouis.
Enfin, ma présence au dîner du CRIF Marseille-Provence met un coup d’arrêt à la dictature de la pensée unique que nous fustigeons tant.
Le procès injuste en antisémitisme qui a été intenté au RN par quelques bobos parisiens déconnectés de la réalité, maintes fois démonté mais maintes fois réitéré, ne trouve plus d’écho depuis longtemps auprès des Français et c’est heureux, tant il est faux et infondé.
L’électoralisme à peine dissimulé d’une telle manœuvre était d’un cynisme écœurant mais, à l’évidence, les Français, notamment de confession juive, en ont bien conscience. Les nombreux échanges que j’ai eus mardi au dîner du CRIF me l’ont confirmé.
Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête, contre tout bon sens, à annoncer la reconnaissance d’un État palestinien par la France à la tribune des Nations Unies, je tiens à rappeler que le Rassemblement National s’y oppose fermement et considère cette initiative particulièrement malheureuse.
A la veille du Nouvel An Juif et alors que le Hamas détient toujours prisonnier des otages israéliens, nous considérons que cette reconnaissance signerait la victoire des terroristes. Ceux-là même qui ont tué dans des conditions abjectes seraient les gagnants ? Ils auraient eu raison de le faire ?
C’est impensable.
Nous sommes tous outrés de l’explosion des actes antisémites observée depuis le massacre du 7 octobre 2023.
Contre toute attente, alors que c’est Israël qui était attaquée par les terroristes du Hamas sur son propre sol, l’antisémitisme s’est banalisé en France, renforcé par le silence voire la complaisance de certains journalistes, universitaires et personnalités politiques.
Les Marseillais de confession juive, dans ce contexte particulièrement difficile, en sont les premières victimes.
Il est de notre devoir de les protéger.
Nous sommes le rempart face à l’antisémitisme.
Fidèlement,