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Le Parti de la France - Page 15

  • “Les États-Unis, Israël et la Turquie favorisent l’élimination du christianisme au Moyen-Orient”

    Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2024

    “Les États-Unis, Israël et la Turquie favorisent l’élimination du christianisme au Moyen-Orient”

    Le colonel à la retraite Douglas Macgregor a averti que le christianisme est menacé d’extinction au Moyen-Orient en raison des plans d’expansion sionistes, soutenus en grande partie par l’État profond américain. Dans une évaluation du changement de régime en Syrie, l’ancien conseiller de Trump, le colonel Douglas Macgregor souligne :

    « Je pense que ce sera la fin de la communauté chrétienne en Syrie et probablement, inévitablement, de ce qu’il en reste en Irak ».

    Les gens doivent comprendre que nous assistons à quelque chose que nous n’avons encore jamais vu au XXIe siècle, à savoir la partition formelle d’un pays tiers par au moins deux autres partenaires – et il s’agit de la Syrie.

    Selon M. Macgregor, les « partenaires » à l’origine de la partition sont Israël, la Turquie et les États-Unis. Macgregor affirme que l’opération s’inscrit dans une vision sioniste de longue date visant à étendre le territoire d’Israël. « Nous savons déjà que les Israéliens ont des forces à la périphérie de Damas ». Le document sur le Grand Israël comprend la moitié inférieure de la Syrie, une grande partie de la Jordanie et s’étend jusqu’à l’Égypte, ainsi que la majeure partie du Liban. Connu sous le nom de « Plan Yinon », du nom de son auteur, Oded Yinon, le « Plan sioniste pour le Moyen-Orient » semble se concrétiser, comme l’affirme Macgregor. Il explique :

    « Il y a deux semaines, trois semaines, lorsque les choses allaient très, très mal au Sud-Liban, ainsi qu’à Gaza, les gens ont perdu de vue ce plan, mais cela fait un certain temps qu’il est en préparation ».

    Le chef des soi-disant « rebelles » en Syrie est un homme qui a rejoint Al-Qaïda en 2003 et a été chargé par le chef d’ISIS de créer un groupe terroriste en Syrie.

    « Bien sûr, M. Erdogan n’a jamais caché ses ambitions ottomanes », a déclaré M. Macgregor, rappelant l’ancien empire islamique des Turcs, “il y a des cartes qui circulent à la télévision turque et qui montrent la Grèce et la Bulgarie comme faisant partie de la Turquie, ainsi que la majeure partie du Caucase, des parties du nord de l’Iran, la majeure partie de la Syrie et la majeure partie du nord de l’Irak”.

    M. Macgregor affirme qu’Israël et la Turquie cherchent tous deux à se partager la Syrie, avec l’autorisation apparente des États-Unis.

    « Il s’agit de deux États avec deux dirigeants à l’heure actuelle : Netanyahou et Erdogan, qui sont déterminés à réaliser leurs rêves et nous leur avons simplement dit d’y aller ».

    Selon M. Macgregor, de tels projets ont été évoqués pendant des décennies de part et d’autre, mais ils se concrétisent aujourd’hui et risquent de déstabiliser la région et le monde avec le danger d’une guerre plus vaste.

  • Rêve psychédélique dans la vie politique

    Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2024

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    La chronique de Philippe Randa  

    Bayrou. François Bayrou, donc ! Lui ou un autre, quel qu’aurait été le Premier ministre qu’Emmanuel Macron ait sorti de son chapeau, quel que soit la composition du futur gouvernement et quel que soit d’un consensus, faute de majorité parlementaire, qui ne le censurerait pas (à défaut de le soutenir), le locataire de Matignon, même par intérim, sera bien obligé de réduire le poids d’une épée de Damoclès qui menace les Français : celle de la dette publique qui, à la fin du deuxième trimestre 2024, s’élevait à 3 228 milliards d'euros… et qui a sans doute augmenté depuis. 

    Sur ce point, tout le monde est d’accord, mais sur les réductions à faire, plus personne ne l’est !

    La fin de l’État providence touche tout le monde, il ne faut pas se leurrer, mais c’est justement cette notion de « tout le monde » qui ne passe pas. Chacun considère qu’il faut s’en prendre financièrement à l’autre, mais en aucun cas à lui-même.

    Les salariés veulent qu’on augmente leurs salaires, les retraités leurs retraites, les chômeurs leurs indemnités et les assistés leur assistanat, tout en continuant pour une partie tout de même de moins en moins nombreuse de Français à accueillir toute la misère du monde, sans oublier encore, pour certains, de soutenir financièrement le gouvernement ukrainien en guerre et ces derniers jours, d’accueillir les réfugiés syriens fuyant désormais leur pays aux mains des Fous d’Allah…

    Oui, mais… « Il va tout de même bien falloir trouver des solutions », affirment les uns… « On ne peut continuer d’accélérer en allant droit dans le mur », confirment les autres.

    À l’évidence !

    Mais pour qu’un gouvernement puisse faire accepter à l’Opinion publique les mesures nécessaires à la réduction de la dette, ne devrait-il pas donner l’exemple ?

    Faisons un rêve… Imaginons le Président de la République et son (futur) Premier ministre annoncer en préambule de leurs mesures que tous les élus de la nation, à commencer par leurs éminentes personnes, verront leurs indemnités, rémunérations, frais de fonctionnement, de représentations réduits d’x % ? Que les anciens Présidents et anciens Premiers ministres ne bénéficieraient plus d’avantages disproportionnés et de dépenses exorbitantes (secrétaire, voiture de fonction, collaborateurs et logement de fonction meublé et équipé dont les charges et la maintenance sont assurées par l'État) : rentes que la Cour des comptes a souvent dénoncées en vain… Économie de « bout de chandelles » qui ne seraient que goutte d’eau dans l’océan de la dette ? Oui, bien sûr, mais symboliquement, les Français accepteraient sans doute plus facilement les restrictions si « le Palais » et sa cour, les Assemblées, leurs serviteurs et leurs obligés, pour une fois, acceptait de se serrer la ceinture… comme eux !

    C’est avec les petits ruisseaux qu’on fait les grandes rivières, tout le monde le sait bien… et c’est en écopant, même avec casseroles ou simples godets, qu’on vient aussi à bout des inondations, certes avec un peu de persévérance… et beaucoup patience.

    Évidemment, pour les élus – de tous bords politiques, soyons-en assurés – ce « rêve » n’est qu’une suggestion démagogique, un propos populiste, voire un incontestable délire d’ordre psychédélique, sinon psychiatrique…

    Oui, d’accord, si ce « rêve » devenait réalité, il ne résoudrait nullement le trou pharamineux de la dette de la Nation, ce serait trop simple.

    Mais ne rendrait-il pas nos élus tout de même un peu plus crédibles dans l’Opinion publique et, allez savoir, ne pourrait-il pas, peut-être, inciter les abstentionnistes… à ne plus l’être ?

    Donner l’exemple, oui, ne serait-ce qu’une fois. Ce serait déjà tellement inédit dans la vie politique.

    Allez, m’sieurs-dames élu(e)s, une première fois n’est pas coutume…

    À moins, bien sûr, que vous ne craignez que cela ne le devienne…

  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy Jovelin le 15 décembre 2024

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  • Les jeunes Français

    Publié par Guy Jovelin le 14 décembre 2024

    les jeunes français

    Les jeunes Français - cette jeunesse autrefois vigoureuse et avide de grandeur - semblent aujourd'hui sombrer dans une torpeur inquiétante. Au lieu d'ériger des cathédrales d'idées ou de gravir les sommets de l'âme, ils s’affalent sur des canapés, les yeux rivés à des écrans, ces prisons lumineuses qui enferment l’esprit et atrophient la volonté.
    Il y a dans cette addiction aux pixels une forme de démission collective. Plus de batailles à mener, plus de vent à sentir sur le visage, plus de terre à fouler de ses propres pieds. Non, le confort indolent d'un monde virtuel suffit à combler cette jeunesse sans aspirations. Quelle triste ironie que d’avoir tant de liberté pour finir esclaves d’un rectangle de verre !
    Quand les anciens cultivaient la discipline du corps pour élever celle de l’esprit, les jeunes d’aujourd’hui cultivent la passivité, préférant les gestes paresseux d'un pouce qui fait défiler des écrans à ceux vigoureux d’un bras qui lance un javelot. Ils se privent ainsi de la rudesse du monde réel, cette école impitoyable qui forge le caractère.
    Où sont passés les aventuriers ? Ceux qui escaladent les montagnes, non par vanité, mais pour le frisson de la conquête de soi ? Où sont les rameurs qui s’aventurent sur des fleuves sauvages, cherchant dans le tumulte des eaux le silence de leur âme ? Que sont devenus ces jeunes qui savaient que l’effort n’est pas une corvée, mais une victoire quotidienne contre la médiocrité ?
    Il faut exhorter cette jeunesse à rompre avec la tentation facile de l’immobilisme. Qu’elle sorte, qu’elle coure, qu’elle grimpe, qu’elle souffre même, car la souffrance de l’effort est la seule qui porte en elle une promesse de renaissance. Chaque kilomètre parcouru à pied, chaque sentier exploré, chaque pierre soulevée est un acte de rébellion contre l’apathie moderne.
    Rappelons-leur que la France ne s’est pas faite dans le confort, mais dans la sueur et la détermination. Qu'ils quittent leurs tanières sombres, qu'ils s'ouvrent au vaste monde et redécouvrent la liberté des horizons. Le corps en mouvement éveille l'esprit, et l'esprit éveillé transcende la condition humaine. Il est temps de relever la tête et de redonner à cette jeunesse la saveur de l'effort et la noblesse de l'action.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France
  • Hommage à la défunte Syrie de Bachar el-Assad

    Publié par Guy Jovelin le 14 décembre 2024

    Hommage à la Syrie de Bachar el-Assad

    Cette fin d’année 2024 est bien funeste. Entre la politique mortifère des faiseurs de guerres « made in USA » et l’effondrement soudain de la Syrie, et de facto du parti laïc Baas dirigé par le président Bachar El Assad, force est de constater que les forces du mal se déchaînent, au mépris comme toujours, de la vie humaine.

    Coalition Israël-Anglo-Saxonne-UE-Qatar

    Les terroristes qui ont envahi la Syrie démontrent que la coalition Israël-Anglo-Saxonne-UE-Qatar a enclenché la vitesse supérieure afin de continuer à piller le Proche-Orient en toute impunité.

    Le Général étasunien Wesley Clark déclarait en 2007 : « Nous allons éliminer 7 pays en 5 ans : Irak, Libye, Liban, Syrie, la Somalie, le Soudan et enfin l’Iran. » C’est quasiment chose faite.

    Ayant été deux fois en Syrie, je me dois de témoigner de ce qu’était ce pays avant qu’il n’implose définitivement le 8 décembre 2024.

    La Syrie était un pays laïc où toutes les religions pouvaient co-exister dans un respect mutuel et réciproque. L’Église orthodoxe d’Alep, qui avait été totalement rasé lors des affrontements entre terroristes et l’armée gouvernementale a été complètement reconstruite. La mosquée d’Alep, totalement dynamitée par les islamistes intégristes, était aussi en voie de reconstruction.

    La magnifique mosquée des Omeyyades à Damas, construite entre 706 et 715, abrite le tombeau de Jean-Baptiste, (Sidi Yahia pour les musulmans), cousin de Jésus. Cette présence d’un tombeau dans la salle de prière d’une mosquée est un cas pratiquement unique. Les chrétiens du quartier Est viennent s’y recueillir. Nous avons été témoins des prosternations des musulmans, et des signes de croix avec génuflexions des chrétiens au sein de la mosquée.

    Les femmes avaient la même place que les hommes dans la société syrienne

    Qu’il était agréable pour les femmes de ne pas être obligé de porter le Hijab, d’avoir le choix de s’habiller comme elles le voulaient, selon leur bon plaisir. Contrairement aux fausses informations véhiculées dans les « médias de grands chemins », les femmes avaient la même place que les hommes dans la société syrienne. Nous avons pu discuter, mes compagnons et moi, avec des avocates, professeurs, députés et aussi, en 2021, avec la ministre de la Culture à Damas, qui parlait le français couramment.

    Qu’il était agréable de se retrouver dans un estaminet du quartier chrétien à Damas, de pouvoir siroter un verre d’Arak avec de nombreux Syriens, puis de repasser dans le secteur musulman et de flâner dans le souk al-Hamidiya très animé de Damas.

    Qu’il était agréable d’aller visiter, rue droite à Damas, la Maison de Saint Ananie où Paul de Tarse – qui deviendra Saint-Paul – a été baptisé.

    Qu’il était agréable d’admirer les étoffes de soie, les brocarts tramés d’or, les magnifiques objets « damasquinés », d’être émerveillé par les piles impressionnantes de fruits confits entiers d’abricot, de poires, et de mandarines et de s’écraser ensuite dans la salle du glacier Bakdash afin d’y déguster une gourmandise à la vanille saupoudrée d’amandes. (Victime de l’embargo, les propriétaires du glacier ont été obligés d’utiliser du lait en poudre à la place du précieux liquide. De ce fait, la saveur n’est plus tout à fait la même.)

    Un système de santé gratuit pour tous

    Qu’il était confortable pour un Syrien de pouvoir bénéficier d’un système de santé gratuit pour tous. Outre l’excellence des soins dispensés en Syrie, tous les citoyens pouvaient se faire soigner gratuitement.

    Qu’il était confortable pour les familles syriennes de savoir que leurs enfants pouvaient recevoir une solide instruction gratuitement, y compris pour les études supérieures. L’éducation était accessible à tous. À noter que le français était toujours enseigné en Syrie.

    Malgré 14 ans de guerre incessante, malgré des destructions énormes, malgré l’omniprésence d’un embargo occidental privant le peuple de produits de premières nécessités, de nourriture, de médicaments, d’énergie – les bons « démocrates américains » pillent le pétrole de pays depuis 2011 sans en donner une goutte au peuple syrien – les Syriens entretenaient leurs routes, leur environnement, et les terres agricoles.

    Des décorations de Noël que l’on ne reverra plus

    Qu’il était agréable de voir qu’à l’approche des fêtes de Noël, des guirlandes électriques, des sapins et des décorations fleurissaient à la frontière libano-syrienne proche de la vallée de la Bekaa ainsi qu’à Damas et dans les autres villes de ce pays magnifique.

    Tout ce que je viens de décrire se passait sous la présidence de Bachar El Hassad et ce, malgré l’embargo inhumain qui pèse sur le peuple syrien depuis 2011.

    Avec la mainmise de terroristes payés par « les bons démocrates » occidentaux, la Syrie moderne et progressiste va disparaître. Au détriment de son peuple, mais aussi au détriment des pays du Proche Orient. L’obscurantisme risque de revenir en force.

    À toutes les personnes que j’ai eu l’honneur et le plaisir de rencontrer, et à l’ensemble du peuple syrien, je vous prie d’accepter mon plus profond respect pour avoir résisté héroïquement à la machine de destruction infernale anglo-saxonne. Force et honneur à vous.

    Claude Janvier.

    Écrivain, essayiste et chroniqueur. Auteur du livre Les Démasqués. Qui dirige réellement le monde ? , et co-auteur avec François Lagarde du livre L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ?, KA Éditions. https://kaeditions.com/

     

    Source : medias-presse.info