Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2024
Tout à fait d'accord avec SALEMBIER Louis-Eric :
Source : lafautearousseau
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Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2024
Tout à fait d'accord avec SALEMBIER Louis-Eric :
Source : lafautearousseau
Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2024
Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2024
Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici
Que l’on ne s’y trompe pas, c’est pour avoir déclaré le 2 octobre 2024 à un hebdomadaire français que : « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie Ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc », que Boualem Sansal a été incarcéré à Alger où il risque une très lourde peine de prison. Par cette déclaration, Boualem Sansal a en effet brisé un tabou sur lequel repose la fausse histoire du pays fabriquée depuis 1962.
Or, Boualem Sansal n’a fait qu’énoncer une évidence historique niée par les historiens officiels algériens et par les historiens français alignés sur la doxa algérienne. Benjamin Stora considère ainsi que la déclaration de Boualem Sansal « blesse le sentiment national algérien »... Une insolite remarque dans la mesure où il n’a rien à opposer à Boualem Sansal... Peut-il en effet raisonnablement soutenir que le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala n’étaient pas marocains avant la colonisation ?
Benjamin Stora aurait donc bénéfice à lire mon livre Le Sahara occidental en dix questions dans lequel je dresse l’argumentaire détaillé et la cartographie très précise des amputations territoriales subles par le Maroc au profit de l’Algérie.
N’en déplaise à Benjamin Stora, avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait en effet pas comme État alors que le Maroc millénaire contrôlait effectivement tout ce qui, aujourd’hui, est devenu l’ouest algérien, toutes régions que la république coloniale attribua à l’Algérie alors qu’elles étaient dirigées par des caïds nommés par le sultan du Maroc et que la prière y était dite en son nom.
Pour les dirigeants d’Alger, il est insupportable de devoir simplement admettre que l’unité algérienne est un legs de la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné en 1839 par le général Schneider. Auparavant, l’on parlait certes de la ville d’Alger, mais pas de l’Algérie, pas de l’État algérien. La région était désignée sous le nom de Maghreb al-Awsat, Maghreb central ou médian puis, à l’époque ottomane de Régence d’Alger ou Sandjak ou Odjak de l’Ouest. La période ottomane ne vit d’ailleurs pas une évolution vers un État-nation algérien car, à la différence des Karamanli en Libye et des Husseinites en Tunisie, il n’y eut pas dans la Régence d’Alger d’apparition d’une dynastie nationale ou pré-nationale.
L’affaire Boualem Sansal est emblématique car elle montre que le « Système » algérien vient d’être touché au cœur à travers la fausse histoire sur laquelle il a bâti son entreprise d’exploitation et de pillage du pays.
On lira également à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit. Les 10 grandes controverses de l’histoire.
Source : synthesenationale
Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2024
Au milieu de l’agitation politique, et alors que le chef de l’Etat est sur le front, à Mayotte, après le passage d’un cyclone d’une violence extrême, une enquête du Monde, qui révèle le langage peu reluisant d’Emmanuel Macron et de ses proches conseillers, aurait pu passer inaperçu.
Boys club
Derrière les grilles du palais, les « mormons », ces membres de la bande des débuts, ont tous décampé les uns après les autres. « Du Macron des origines, seul ou presque demeure Alexis Kohler », souligne le Monde. Seuls quelques fidèles de la première heure sont restés pour conseiller le président, parmi lesquels Jonathan Guémas, ex-plume désormais chargé de la « communication et de la stratégie » du chef de l’Etat, ou Clément Lénarduzzi, reparti depuis chez Publicis.
« Avec [ce boys club], on est loin du sacré et de la transcendance… Le soir venu, le président les retrouve pour se distraire après des journées harassantes », révèlent nos confrères du Monde. « Petit pédé », « grande tarlouze »… Voilà comment ils se parlent, par textos ou autour d’un verre de Whisky. « Du 15 000e degré », assure Jonathan Guémas, quelque peu gêné !
Mais ce n’est pas tout, car, toujours selon le Monde, l’Elysée se serait amusé à surnommer Matignon « la cage aux folles » durant une période. Une référence à peine voilée à l’homosexualité du plus-jeune-Premier-ministre-de-la-Ve-République, Gabriel Attal.
L’Elysée « dément fermement et absolument les propos » du journal Le Monde.
Source : lesmoutonsrebelles
Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2024
François Bayrou, nommé Premier ministre, a déjà réussi un exploit qui ne s’était pas vu depuis longtemps, voire même jamais : il fait l’unanimité de la classe politique et de ses observateurs : tout le monde le méprise, le raille ou le déteste… ce qui pourrait finir par le rendre sympathique !
À peine si on lui reconnaît une persévérance et une énergie incontestable à exister coûte que coûte dans le marigot politique. Ce que doivent lui envier nombre d’has been du poulailler électoral français auquel il peut redonner quelque espoir.
Mais sa nomination à Matignon, quoi qu’on en pense, signe en tout cas le glas d’une vilaine rengaine qui cassait les oreilles dans la vie politique de nombreux pays.
En effet, on peut déjà se demander si la mode du « jeunisme » en politique n’a pas fait enfin ! long feu en France… tout autant qu’outre-atlantique, après l’élection, puis la réélection de Donald Trump à la Maison-Blanche et l’interim de Joe Biden, tous deux modérément perdreaux de l’année.
Pour ce qui est de ce côté-ci de l’Atlantique, que n’avait-on encensé la jeunesse d’un Emmanuel Macron – qui ne semble plus enthousiasmer grand monde (euphémisme) – puis celle de Gabriel Attal, son « petit frère » comme il l’avait appelé : ce dernier aura jusqu’à présent seulement fait un « p’tit tours » avant d’être remercié pour insignifiance notoire, alors qu’il devait sauver le camp présidentiel aux élections européennes de juin dernier d’abord, aux législatives de juillet ensuite en boutant le « Jordan » (Bardella) hors des urnes ! Patatras ! Il n’aura même pas fait illusion.
Certes, la déconfiture de son successeur à Matignon aura au moins eu le mérite de faire oublier la sienne aux Français… ceux-ci ayant la mémoire courte, comme l’avait remarqué un certain Philippe Pétain il y a un peu moins d’un siècle de cela !
Et donc, après un trimestriel passage éclair aux Affaires de l’européiste Michel Barnier (73 ans au compteur), le Président a extirpé de son galure le béarnais François Bayrou… de cinq mois son cadet.
L’un et l’autre derniers Mohicans de ce « monde politique d’avant » dont la Macronie avait assuré vouloir nous débarrasser !
Si au moins cette promesse, ne fut-ce que celle-ci, avait été tenue ! Mais même pas !
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