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Le Parti de la France - Page 10

  • 22 août 1962 : attentat du Petit-Clamart, « le jour où j’ai tiré sur De Gaulle »

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2025

     

    L’attentat du Petit-Clamart, désigné par ses auteurs sous le nom d’opération Charlotte Corday, est un attentat organisé par le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry, visant à assassiner le général de Gaulle, président de la République, le  à Clamart dans le département de la Seine (aujourd’hui dans les Hauts-de-Seine).

    Récit par un participant, Lajos Marton, né en 1931 à Posfa, en Hongrie, officier dans l’armée populaire, mais qui lutte ensuite contre l’armée soviétique lors de la révolte de 1956 à Budapest. Il se réfugie en France où il exerce différents métiers et approche les milieux favorables à l’Algérie française.

     

    « Je n’ai jamais regretté d’avoir participé à l’attentat du Petit-Clamart pour tuer de Gaulle.

    Mon seul regret, c’est que l’opération n’ait pas réussi » Lajos Marton

    « Pour nous, membres de l’OAS [Organisation de l’armée secrète, ndlr], de Gaulle a abandonné l’Algérie. Il a trahi sa propre parole de conserver l’Algérie dans le cadre français. La cause est perdue, mais il y a encore une place pour une action désespérée : punir celui qui a bradé l’honneur du pays. Tuer de Gaulle !

    Ce jour-là, nous sommes tous sur le qui-vive, prêts à l’action, cachés dans un appartement de Meudon. Le général de Gaulle, en vacances à Colombey-les-Deux-Églises, revient à Paris pour le Conseil des ministres et doit repartir le soir même par avion depuis la base aérienne de Villacoublay.

    À 19h45, un informateur secret prend contact avec notre groupe [on découvrira plus tard, en 1993, qu’il s’agissait de Jacques Cantelaube, contrôleur général de la police, chargé de la sécurité présidentielle à l’Élysée, ndlr]. Il annonce à notre chef, « Didier », que le général vient de quitter l’Élysée et se dirige vers l’aéroport par l’itinéraire de l’avenue de la Libération (dont le nom a changé depuis pour devenir l’avenue du Général-de-Gaulle), à Clamart. Branle-bas de combat. En quelques minutes, nous sommes sur place et prenons position avec nos véhicules. Le signal sera donné par Didier qui doit ouvrir grand son journal à l’approche du convoi présidentiel.

    À 20h10, une pluie fine tombe, la visibilité n’est pas très bonne. J’attends dans l’Estafette avec quatre autres tireurs. Nous ne voyons pas le journal qu’agite Didier à quelque 300 mètres de là. L’un de nos hommes, sorti pour satisfaire un besoin pressant, hurle tout à coup : « Ils arrivent ! Ils arrivent ! » Aussitôt, deux d’entre nous ouvrent la fenêtre arrière et déclenchent les tirs d’arrêt avec leur fusil-mitrailleur. Je bondis en avant de la camionnette avec les deux autres tireurs. J’arme mon Thompson M1928A1, je perds une seconde à chercher le levier d’armement. Enfin, je tire une rafale juste au moment où la voiture présidentielle arrive à notre hauteur. Je tire encore deux ou trois rafales et… mon pistolet-mitrailleur s’enraye ! La DS 19 du général tangue et zigzague, mais finalement accélère et s’éloigne à toute vitesse, non sans avoir essuyé les balles de notre troisième véhicule. On ne sait pas si de Gaulle est touché, en tout cas son chauffeur paraît indemne. « Allons le pourchasser ! » s’écrie l’un de nous. Mais le cœur n’y est plus. On rompt l’engagement, on fait demi-tour avec l’Estafette qu’on abandonne un peu plus loin et on regagne Paris dans une Fiat Neckar prévue pour la fuite. Nous allons nous cacher, chacun de son côté.

    Près de 150 coups de feu ont été tirés en quelques secondes, dont une demi-douzaine ont atteint la voiture présidentielle. C’est une des balles de mon pistolet-mitrailleur qui a crevé son pneu arrière droit. Il s’en est fallu de peu pour que de Gaulle soit touché, car un des projectiles a transpercé le côté de la DS, à hauteur de l’appui-tête du siège arrière !

    Malgré tout, nous avons échoué au Petit-Clamart. Notre organisation n’était pas extraordinaire. On était trop nombreux dans le complot, pas très entraînés. Nos armes étaient anciennes. L’endroit, une longue ligne droite où les voitures pouvaient foncer, n’était pas le plus judicieux.

    Le général de Gaulle est fou furieux et veut sa vengeance. La police agite tous ses réseaux pour retrouver les membres du commando. À la mi-septembre, elle en a identifié la plupart et commence à les arrêter les uns après les autres. Je découvre dans la presse la photo du mystérieux Didier. Il s’agit du lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, ingénieur de l’armée de l’air. Un homme qui m’a beaucoup impressionné. D’un calme olympien, il était très déterminé dans l’action. Il n’avait rien d’un fou. Les membres du commando sont lourdement condamnés. Bastien-Thiry est fusillé au fort d’Ivry le 11 mars 1963. Quant à moi, j’avais été identifié comme le « chef des Hongrois ». Il y avait effectivement deux compatriotes, Gyula Sári et László Varga, parmi nous. Nous partagions les mêmes idées nationalistes, mais nous nous étions rencontrés presque par hasard à l’occasion de cette opération. Finalement, je suis arrêté en septembre 1963 et condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Libéré en 1968, j’obtiens la nationalité française en 1980.

    Pourquoi moi, un Hongrois, j’ai pris part à une affaire franco-française ? Il faut voir qu’il y avait une solidarité entre les pieds-noirs trahis par la France et les résistants hongrois écrasés par les divisions soviétiques et abandonnés par l’Ouest. Nous étions un peu les « pieds-noirs de l’Europe ». Ma vie a été un combat contre le communisme au service de ma patrie de naissance, puis de ma patrie d’adoption. »

    Lajos Marton

     

    Source : jeune-nation

  • Orthographe française : la dernière cinglerie de foldingue de ces "pédagogistes" qui ont tué l'Enseignement :

    Publié par Guy Jovelin le 21 août 2025

    Orthographe française : la dernière cinglerie de foldingue de ces "pédagogistes" qui ont tué l'Enseignement :

    le CSEN veut supprimer l'accord du participe passé avec avoir, arguant du fait que seuls 20% des élèves le maîtrisent. Logique de fodingue imparable ! C'est difficile, DONC on supprime  Prochaine étape : supprimons les mathématiques, car les fractions, c'est compliqué. supprimons les Grandes écoles, car Polytechnique, Centrale c'est horriblement difficile...

    La réalité, c'est que le niveau a tragiquement chuté, là où il en reste encore un peu, et que ce sont cinquante ans de soi-disant "pédagogisme" qui l'a tué.

    Il faut arrêter les délires, et en revenir aux fondamentaux : on va, justement, à l'école pour apprendre ce que l'on ignore, et qui est parfois difficile; et l'on travaille; et l'on fait des efforts... et c'est tout cela qui, en fin de scolarité, a été formateur.

    Et, pour en revenir à la seule question de la réforme de l'orthographe, il faut carrément la refuser et en revenir à cette sagesse et raison que l'on vient d'énoncer.

    Ce court texte du grand Jacques Bainville (tiré de notre Catégorie "Lire Jacques Bainville") remettra - comme d'habitude avec lui - l'église au centre du village :

    Lire Jacques Bainville...(XII) : Réformer l'orthographe ?....

    Image

     

    Pour illustre notre entame de cette série... :

    accord du participe passé,orthographe française

    Source : lafautearousseau

  •  « C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous adaptez bien et en plus de ça vous êtes chrétiens. » 

    Publié par Guy Jovelin le 20 août 2025

     « C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous adaptez bien et en plus de ça vous êtes chrétiens. » 

    Il parait que cette phrase est raciste.

    Waldemar Kita, président du FCN, remettait, en marge de la rencontre entre le PSG et Nantes, un trophée à Marquinhos en l’honneur de la victoire des Parisiens en Ligue des Champions. Il lui a dit :

    « C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous adaptez bien et en plus de ça vous êtes chrétiens. »

    Cette séquence a été vite supprimée.

     

    Source : lesalonbeige

  • Macron : mégalomane bouffi d'orgueil.

    Publié par Guy Jovelin le 19 août 2025

    En pleines négociations de paix pour mettre fin au sanglant conflit en Ukraine, voici ce que notre taré de Président vient de déclarer : « Poutine est un prédateur, un ogre à nos portes qui doit continuer de manger pour survivre. »
    Ce mégalomane bouffi d'orgueil, en plus de faire honte à la France, est prêt à mettre en danger des populations entières pour assouvir ses délires idéologiques et sa soif de reconnaissance internationale.
    Il faudra bien que Macron réponde de tout cela un jour ou l'autre.
  • Pour un bien commun enraciné : reconquérir notre peuple, notre terre, notre foi

    Publié par Guy Jovelin le 17 août 2025

    synthesenationale

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    Julien Dir, Breizh info cliquez ici

    On nous parle sans cesse de “vivre ensemble”. Ce slogan, cette formule anesthésiante, c’est le cataplasme que le Système applique sur la plaie béante de notre civilisation. Derrière cette expression, il n’y a pas de fraternité réelle, pas d’amour véritable. Il y a la gestion froide et administrative d’un enchevêtrement de communautés qui ne se connaissent pas, ne se comprennent pas, et qui, trop souvent, se méfient les unes des autres. C’est l’anti-bien commun.

    Le vrai bien commun, celui qui élève et soude, ne naît pas d’un slogan publicitaire financé par Bruxelles ou par un ministère de la “Cohésion sociale”. Le bien commun naît du sol, des pierres, des croix plantées à la croisée des chemins. Il naît de la mémoire d’un peuple, de ses morts, de ses prières, de son sang versé pour que la maison tienne debout.

    Redonner le goût de vivre à notre jeunesse

    Regardez notre jeunesse : on lui vole ses racines, on lui détruit ses repères, on lui inculque la honte de son identité. On lui promet un avenir de “transition permanente” et de “crises inéluctables”, du climat à l’économie, en passant par la peur fabriquée de sa propre disparition. Alors elle se replie, elle se drogue, elle s’abrutit, elle fuit dans les écrans. Elle ne croit plus en rien.

    Le bien commun, c’est le contraire : c’est donner envie de vivre. C’est donner envie d’aimer, de fonder une famille, de transmettre un nom, une terre, un héritage. C’est rappeler à un jeune Breton que sa patrie, ce ne sont pas seulement des frontières sur une carte, mais un enchevêtrement d’églises romanes, de chapelles, de calvaires, de ports, de villages et de campagnes qui portent encore l’empreinte des siens.

    Foi, civilisation et fraternité réelle

    On ne bâtira rien de solide sans renouer avec notre foi, qu’elle soit pleinement catholique ou inscrite dans une spiritualité héritée de nos pères. Sans la transcendance, sans le regard tourné vers plus grand que nous, le matérialisme vide nos âmes et laisse la place aux marchands de rêves artificiels et aux politiciens cyniques.

    Le bien commun, c’est retrouver confiance en nous, en notre civilisation, et arrêter de courber l’échine devant ceux qui nous méprisent. C’est se serrer les coudes avec nos voisins, nos amis, notre famille, et préférer la compagnie de ceux qui partagent notre histoire, nos coutumes, notre langue, plutôt que de s’extasier devant l’effacement de tout ce qui nous définit.

    Conquérir, protéger, transmettre

    Le bien commun ne se quémande pas, il se conquiert. Il exige du courage, de la volonté et, parfois, du sacrifice. Cela veut dire protéger nos terres, nos métiers, nos traditions, notre sécurité. Cela veut dire refuser la dilution de notre peuple dans un grand magma mondialisé où plus rien n’a de sens. Cela veut dire transmettre à nos enfants non pas un pays épuisé, fracturé, honteux de lui-même, mais une patrie fière, sûre de sa place dans l’Histoire et prête à y rester.

    La Bretagne, comme toute l’Europe, ne retrouvera pas le sourire avec les slogans creux des communicants du régime. Elle le retrouvera le jour où ses clochers sonneront pour annoncer non pas la reddition, mais la renaissance.

    Le bien commun, ce n’est pas “vivre ensemble” avec n’importe qui, dans n’importe quelles conditions. C’est vivre debout, ensemble, enracinés dans notre terre et dans notre foi, unis par le sang, la culture et l’espérance.