Publié par Guy Jovelin le 03 février 2020
Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 2122
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Obsèques de Roger Holeindre
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Libye : la solution n’est pas démocratique, par Bernard Lugan.
Publié par Guy Jovelin le 03 février 2020
Les-uns après les autres, les sommets internationaux sur la Libye échouent à réparer les conséquences de l’injustifiable guerre faite au colonel Kadhafi.
Ils échouent parce que, comme le disait Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui l’a généré ». Or, la guerre contre le colonel Kadhafi fut officiellement déclenchée au nom de la démocratie et toutes les solutions proposées sont démocratiques ou d’ordre démocratiqueDe plus, comment prétendre mettre un terme au conflit quand :
1) Les tribus, pourtant les seules vraies forces politiques du pays sont écartées, alors que la solution passe précisément par la reconstitution des alliances tribales[1] forgées par le colonel Kadhafi ?
2) Reconnu depuis le 14 septembre 2015 par le Conseil suprême des tribus comme son représentant légal, Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi qui représente une des solutions, est systématiquement écarté par les Européens. Or, il est l’un des très rares leaders libyens en mesure de pouvoir faire cohabiter centre et périphérie, comme l’avait fait son père, en articulant les pouvoirs et la rente des hydrocarbures sur les réalités locales, avec un minimum de présence du pouvoir central.
Le littoral urbanisé de Tripoli constitue un cas particulier. Ici, le pouvoir appartient aux milices dont seule une infime minorité se revendique de l’islam jihadiste. Nous sommes dans le monde des trafics qui permettent aux miliciens de faire vivre leurs familles. Or, ils auraient tout à perdre d’une victoire du général Haftar puisque ce dernier a promis de les mettre au pas. Voilà pourquoi ils soutiennent le pseudo-gouvernement de Tripoli, lui-même porté par la Turquie.
La situation en Tripolitaine est donc très claire : si le général Haftar ne réussit pas à s’y imposer militairement, Tripoli et les villes littorales demeureront donc au pouvoir des milices.Pour espérer l’emporter le général Haftar devrait donc proposer à certains chefs miliciens une porte de sortie qui en ferait de futurs acteurs politiques dans les régions qu’ils contrôlent et dans lesquelles ils ont acquis une réelle légitimité.
Là est la seule solution qui pourrait les détacher de la Turquie. Le but de cette dernière est de maintenir à Tripoli un pouvoir lui devant sa survie et lui permettant de justifier l’extension de ses eaux territoriales aux dépens de la Grèce et de Chypre. Ce thème est expliqué et cartographié à l’intérieur de la revue.Source : lafautearousseau
[1] Pour tout ce qui concerne les tribus et leurs alliances, voir mon livre Histoire et géopolitique de la Libye des origines à nos jours.
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Dix-sept enfants de jihadistes français ont été rapatriés, d’autres vont suivre
Publié par Guy Jovelin le 02 février 2020
Dix-sept enfants de jihadistes français ont d’ores et déjà été rapatriés en France, a déclaré ce dimanche 2 février le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, ajoutant que la France voulait poursuivre ce mouvement de retour d’enfants “innocents”.
“Nous avons rapatrié 17 enfants”, a-t-il déclaré lors d’une émission conjointe RTL/LCI/Le Figaro, après avoir dit que la France pourrait en rapatrier d’autres si elle a “l’occasion de le faire”.
“La volonté de la France est de faire en sorte que ces enfants, qui sont innocents, puissent être rapatriés, sous réserve de l’accord de leur mère”, a-t-il expliqué. Concernant leur âge, “pour l’instant nous sommes limités à moins de 6 ans”.
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"travail de mémoire sur l'Algérie".
Publié par Guy Jovelin le 02 février 2020
Le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Dorian demande un "travail de mémoire sur l'Algérie".
La nôtre est vive. Elle nous rappelle sans faillir les abominations du FLN: massacres du Constantinois en 1955, Attentats du Milk-bar et de la Cafétéria d'Alger en 1956, carnages et enlèvement d'Oran en 1962, égorgement des loyalistes et des harkis... La liste serait interminable.
Notre mémoire nous dit aussi la grandeur de notre œuvre coloniale, la félonie d'un pouvoir d'abandon, le malheur de nos compatriotes pieds noirs, l'honneur des combattants fidèles au drapeau et à la parole donnée, et le sacrifice des morts pour l'Algérie française.
Notre travail de mémoire à nous, c'est Roger Holeindre.
JFT -
« Ginks » : ils ne veulent pas d’enfants, ça pollue !
Publié par Guy Jovelin le 02 février 2020
Par perubu le 02/02/2020On les appelle « Ginks » pour « Green inclinations, no kids ». Pour sauver la planète, ils et elles ont choisi de ne pas faire d’enfants et face à l’explosion démographique, prônent la stérilisation. Paris-Match a rencontré des filles et des garçons, jeunes et déterminés, qui sont passés à l’acte ou prêts à le faire.
«Un pavillon, un mari, des enfants et un chien. Je préfère me tirer une balle.» Aurélie [le prénom a été modifié] , 26 ans, au caractère bien trempé, rejette ce destin tout tracé. Elle veut bourlinguer, une de ses passions, mais pas n’importe comment. Elle a tout juste 20 ans quand débutent ses années « woofing », un tourisme alternatif permettant de voyager sans avoir beaucoup d’argent. Le concept : travailler pour visiter. Un rêve depuis le lycée. Les rencontres s’accumulent, une semaine dans un refuge pour animaux, deux autres chez un petit maraîcher bio…[…]
Dans un monde où enfanter reste une norme dominante, celles qui choisissent de ne pas donner la vie doivent constamment se justifier. La pression sociale est telle que certaines femmes en viennent à s’inventer une pathologie pour expliquer leur « stérilité ». Et d’autres à se cacher derrière l’écologie. Aurélie n’a jamais douté de son choix. La jeune femme se moque de la pression sociale. Au point de choisir la stérilisation définitive. […]
«Il faudrait réorienter l’aide des allocations familiales afin qu’elle devienne dégressive et non progressive, et pourquoi pas la supprimer à partir du troisième enfant.» estime Jean-Loup Bertaux, directeur de recherche au CNRS «Beaucoup de gens trouvent ça épouvantable, mais nous sommes en fait sur la bonne voie», poursuit le scientifique. La démographie demeure une problématique internationale. En 2100, nous serons 11,2 milliards d’habitants, dont un tiers en Afrique. […]
Paris-Match via fdesouche