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  • Haute-Garonne : malgré ses deux enfants en bas âge à l’arrière, le chauffard en situation irrégulière sur le territoire tente de semer les gendarmes et finit dans le fossé

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Un père de famille, en situation irrégulière et sans permis de conduire, a pris tous les risques au volant afin d’échapper à un contrôle de gendarmerie. Son véhicule a fini dans le fossé avec ses deux enfants, âgés de 2 et 4 ans, sur la banquette arrière.

    […]

     

    Vers 2 h 30 du matin, la Citroen stoppe brutalement sa course folle. Les forces de l’ordre découvrent, dans un fossé, la voiture vide de ses occupants à Varaire où cette famille réside. Le conducteur, sa femme et ses deux enfants de deux et quatre ans, sont retrouvés indemnes dans une forêt environnante. Le chauffard est placé en garde à vue. Il s’avère que ce ressortissant des Seychelles, âgé de 24 ans, roulait sans permis, sans assurance dans un véhicule qui légalement n’était pas encore à lui. Au surplus, cet étranger n’avait pas un titre de séjour en règle. Il a été déféré devant le procureur de la république ce dimanche et sera jugé en comparution immédiate lundi pour un refus d’obtempérer et mise en danger d’autrui, à la fois celles des gendarmes mais aussi de sa compagne et de ses deux enfants. Le représentant du ministère public a aussi ordonné une enquête sociale pour déterminer si ces deux petits étaient élevés dans de bonnes conditions par leurs parents. 

    La Dépêche via fdesouche

  • Recevant Benjamin Stora, envoyé d’Emmanuel Macron, le président algérien Abdelmadjid Tebboune propose un “travail de mémoire” sur toute la colonisation française

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a proposé un «travail de mémoire» commun sur toute la période de la colonisation française en Algérie, lors d’un entretien avec l’historien français Benjamin Stora, a raconté ce dernier à l’AFP. L’entretien était d’autant plus inédit que le rapport de Benjamin Stora sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, remis en janvier 2021 à Emmanuel Macron, avait été fraîchement accueilli en Algérie.

    L’historien, qui était porteur d’une lettre du président français, a été reçu plus d’une heure lundi à Alger par le président Tebboune, à la veille de la commémoration en grande pompe du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. «C’est la première fois qu’il y avait une discussion au fond» côté algérien sur ces questions mémorielles depuis la publication du rapport, a souligné Benjamin Stora.

    Le rapport, sur lequel Emmanuel Macron s’est appuyé pour sa politique mémorielle, ne préconise ni excuses ni repentance, ce qui a été très critiqué en Algérie, notamment par les associations d’anciens combattants. […]

    La guerre de conquête a été très longue et très meurtrière. Elle a duré pratiquement un demi-siècle», de 1830 à 1871, rappelle Benjamin Stora. Elle a été marquée par une «dépossession foncière et identitaire» – «lorsque les gens perdaient leur terre, ils perdaient leur nom» – et par la mise en place d’une «colonie de peuplement», avec au final un million d’Européens sur neuf millions d’habitants.

    Autant de traumatismes qui perdurent jusqu’à aujourd’hui dans la perception réciproque des deux peuples et qui «expliquent la difficulté des relations franco-algériennes», dit-il. «Les gens ne connaissent pas ce qu’il s’est passé. C’est le problème de la transmission aux jeunes générations et du travail en commun», souligne Benjamin Stora.  […]

    Dans la missive remise par Benjamin Stora, le président français appelle au «renforcement des liens déjà forts» entre les deux pays et réitère son «engagement à poursuivre sa démarche de reconnaissance de la vérité et de réconciliation des mémoires». Il évoque aussi une «prochaine» visite en Algérie.

    Le Figaro via fdesouche

  • Professeur dans un centre de formation d’apprentis, Pascal L. témoigne avoir été viré, menacé de poursuites et traité de “raciste” pour avoir signalé que la présence d’élèves voilées le gênait

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Professeur dans un centre de formation pour adultes privé, Pascal L. a été viré, menacé de poursuites et traité de “raciste” pour avoir voulu discuter des règles de laïcité avec sa direction après avoir constaté la présence d’élèves voilées dans sa classe. Valeurs actuelles s’est procuré un enregistrement sonore. Récit.

    Depuis plus de dix ans qu’il travaille dans l’enseignement, Pascal L., 42 ans, n’avait jamais été confronté à une décision si brutale. Ni jamais été traité de « raciste ». Aujourd’hui encore, plusieurs mois après les faits, il s’interroge sur ces évènements, non sans une certaine crainte vis-à-vis des conséquences qu’ils pourraient avoir. Lorsque nous le rencontrons, courant avril, dans un café parisien, il semble à la fois résigné sur son sort et déterminé à faire connaître l’injustice dont il dit avoir été victime. Il a bien consulté un avocat, mais celui-ci lui a déconseillé d’enclencher une procédure. La justice ne peut rien pour lui. Les médias pourraient-ils faire quelque chose ? Il s’interroge.

    L’affaire débute en octobre 2021, au centre de formation d’apprentis (CFA) Enfances et Compétences, structure parisienne privée appartenant au réseau de crèches La Maison Kangourou. Plusieurs classes d’adultes, essentiellement de jeunes femmes, sont formés chaque année dans ce CFA pour apprendre les métiers de « la petite enfance » (employée de crèche, assistante maternelle, garde d’enfant…) et obtenir un CAP. Pascal L. y est enseignant depuis 2018, via un « CDD d’usage », renouvelé chaque année. Vendredi 15 octobre 2021, jour de la rentrée pour le CFA, il donne son premier cours d’histoire-géographie (matière qui comprend l’éducation civique et donc la laïcité) et découvre qu’une de ses élèves est couverte d’un « tchador », un ample voile islamique qui couvre la tête, le cou et les épaules.

    En plus de dix ans d’enseignement, affirme le professeur, c’est la première fois qu’il est confronté à un signe religieux ostentatoire. Il est d’ailleurs convaincu que ces signes sont interdits par le règlement du CFA, à l’instar des écoles publiques, comme le montre les SMS échangés par la suite avec la directrice. Coïncidence, ce 15 octobre est aussi le jour d’hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné par un musulman radicalisé après un cours d’enseignement civique.

    (…) Valeurs via fdesouche

  • Le deuxième quinquennat de Macron à peine entamé, Le Maire, Darmanin et Philippe préparent déjà 2027

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Président réélu, mais Président non rééligible en 2027, Emmanuel Macron entame à peine son quinquennat que, déjà, s’aiguisent les ambitions autour de lui. Chacun dans leur style, Bruno Le Maire , Gérald Darmanin et Édouard ­Philippe ont fait un pas en avant cette semaine, confirmant qu’il faudrait compter avec eux dans la bataille pour la succession. De quoi irriter les macronistes légitimistes, qui font bloc autour de la Première ministre, Élisabeth Borne . « Chacun essaie de se placer dans la course aux petits chevaux, mais ce n’est pas l’enjeu aujourd’hui », s’agace ainsi un cadre de la majorité.

    « Imaginer que ça peut se faire contre le Président, c’est mal connaître les institutions et la volonté d’Emmanuel Macron de présider jusqu’au dernier quart d’heure, met aussi en garde un proche du chef de l’État. Et c’est mal connaître Élisabeth Borne de penser qu’elle va regarder les balles passer. » La locataire de Matignon va vite devoir apprendre à nager en compagnie de ces trois « requins », comme les a surnommés un macroniste. Sous peine d’être dévorée.

    Mercredi, Bruno Le Maire est monté à la tribune du Sénat pour prononcer le discours de politique générale. A-t-il eu un pincement au cœur en se mettant ainsi dans la peau du chef du gouvernement ? Ce jour-là, il s’agissait de lire les mots d’une autre, Élisabeth Borne, qui s’adressait au même moment aux députés. Mais si cette tâche lui est revenue, c’est qu’à défaut d’être Premier ministre « BLM » est désormais le premier des ministres, selon l’ordre protocolaire. Et le seul, sous la Ve République, à être resté aussi longtemps à la tête de Bercy sans interruption. Depuis 2017, il n’a cessé de grimper dans la hiérarchie gouvernementale. Signe de son poids dans l’exécutif, le ministre de l’Économie s’est autorisé, lundi matin sur France Inter, à annoncer lui-même sa reconduction à son poste. Tant pis pour le crime de lèse-majesté.  […]

    Édouard Philippe a un message pour les Français : « On va aller au bout » , « on est déterminé » même si cette « aventure collective » sera « longue ». L’opiniâtreté de l’ancien Premier ministre a déjà résonné près de 120 000 fois aux oreilles des internautes, si on en croit les vues de cette vidéo mise en ligne vendredi. Objectif : que ces visionneurs se transforment en nouveaux adhérents du parti philippiste, Horizons. Et qu’ainsi le maire du Havre fasse un pas de plus sur son chemin vers la prochaine présidentielle. […]

    Gérald Darmanin entend aussi jouer sa partition personnelle, lui aussi a été envisagé par certains pour remplacer ­Élisabeth Borne, lui aussi est à la tête d’un ministère de premier plan… Gérald Darmanin émerge pourtant tout juste de la délicate séquence de la gestion de la finale de Ligue des champions, le 28 mai au Stade de France. Laquelle pourrait connaître un nouveau rebondissement mercredi, avec la présentation des conclusions de la mission d’information sénatoriale sur ces incidents. Qu’importe : le ministre de l’Intérieur sort renforcé du remaniement. Et entend bien continuer à peser. [..]

    Le JDD via fdesouche

  • Une épidémie banale

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Une épidémie banale

    Laurent Toubiana, épidémiologiste, chercheur à l’INSERM et spécialiste des épidémies de maladies infectieuses, a fondé l’IRSAN, institut de recherche pour la valorisation des données de santé qui recueille des données provenant de diverses sources et les analyse. Il suit depuis longtemps et en détail les épidémies de gastro-entérite, de bronchiolite et de grippe. Il vient de publier Covid 19 une autre vision de l’épidémie, dans lequel il explique le décalage entre les analyses présentées par les médias et les gouvernants, en France comme à l’étranger, et la réalité chiffrée de la maladie. Il fait le récit dans ce livre de toutes les incohérences dans la gestion de cette épidémie ainsi que des contradictions et erreurs de nombreux responsables.

    A rebours du discours officiel, il n’hésite pas à écrire, chiffres à l’appui, en comparaison des épidémies annuelles de grippe et des chiffres de la mortalité, que cette épidémie fut banale :

    Par rapport aux épidémies saisonnières habituelles, en nombre total de malades, l’épidémie de Covid s’apparente à une épidémie mineure qui aurait pu passer inaperçue si l’ensemble du dispositif de santé (médecins généralistes et hôpitaux) avait été normalement utilisé. […]

    Nous prenons conscience, après deux ans de crise, que les autorités de santé ont dramatisé au-delà de toute limite l’importance de l’épidémie. Nous le voyons aujourd’hui pour l’épidémie de Covid, mais c’était déjà le cas pour les épidémies de grippe. Le choix des autorités de santé dans la gestion de l’épidémie de Covid a été la mise en place de mesures disproportionnées à tout point de vue, sacrifiant l’immense majorité de la population au lieu de protéger les individus vulnérables. Ce faisant, elles ont généré une crise extraordinaire alors qu’elles ne pouvaient pas ignorer que cette épidémie était ordinaire.

     

    Source : lesalonbeige