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  • Cadenas, barbelés : Face au phénomène des piscines squattées, les habitants mettent des moyens en place pour se protéger. “La police nous dit qu’elle ne peut rien faire” (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2022

    07/08/2022

    À Toulouse, le phénomène des piscines squattées agite les étés dans les résidences. Lassés de cette recrudescence, les habitants mettent des moyens en place pour le contrer.

    On dit souvent que quand les chats ne sont pas là, les souris dansent. Et c’est ce qui arrive à de nombreux habitants de Toulouse (Haute-Garonne) chaque été. En rentrant du travail, ou après des courses, ils sont nombreux à trouver dans leur piscine privée (ou celle de leur résidence), des personnes étrangères au lieu. Depuis mai 2022, la plateforme « Allô Toulouse » annonce avoir reçu « près de 200 signalements » pour ce type d’infractions.

    (…) Pourtant, de telles intrusions gênent le quotidien de certains résidents, qui confient vivre des moments « pas agréables » voire « invivables ». L’un d’eux, qui a souhaité garder l’anonymat, explique que le climat crée de « la peur pour nous, peur pour les enfants, et s’ils rentrent dans la résidence : qu’est-ce qu’ils peuvent faire aux voitures ou à nos logements ? ». (…)

    Selon les témoignages, ces intrusions sont majoritairement réalisées par des personnes « jeunes », parfois « mineures ». Ingrid, habitante d’une résidence au nord de Toulouse, confie vivre ce phénomène tous les étés :

    “Quand on leur parle, ils nous répondent et disent : ‘ça va, on ne fait pas de bruit’. On se fait aussi insulter avec des : ‘rentre chez toi sale c****’. Une fois, j’ai appelé la police, car il y avait deux mecs qui se hurlaient dessus avec des bouteilles d’alcool, et il y avait une petite fille juste à côté d’eux. La police n’est pas venue, ils nous disent qu’ils ne peuvent rien faire.”

    Ingrid Habitante d’une résidence à Toulouse

    “Nous, on a rehaussé la hauteur du portail pour éviter qu’ils le franchissent, on a mis deux cadenas sur la porte de la piscine pour que personne n’y entre. Et là, récemment, le pisciniste nous a amené des cercles de fil de barbelés.”

    David Propriétaire dans une résidence à Toulouse

    (…) Actu.fr

    (Merci à Laura Nailloux)


    26/07/2022

    Ces derniers mois, en Haute-Garonne, le phénomène du squat des piscines est de retour. Les fortes chaleurs n’ont fait qu’amplifier cette pratique qui est souvent couplée à du vandalisme, des violences ou encore des vols ou du tapage nocturne.

    (…) « Avec l’été, les intrusions dans les piscines se multiplient. Entre le 1er mai et le 20 juillet 2022, Allô Toulouse a enregistré 188 signalements pour cette infraction », indiquent ainsi les services de la municipalité de Toulouse. La mairie précise également que « lorsque l’intrusion se produit dans une piscine municipale, la police municipale est saisie afin d’intervenir dans les plus brefs délais et rétablir la situation ».

    En périphérie de Toulouse, le squat de piscine est aussi redevenu un « sport national » notamment en raison de nombreuses maisons vacantes liées à la période estivale. Les squatteurs de piscine profitent de l’absence des propriétaires pour s’offrir un bain. Il y a moins d’une semaine, une bande de jeunes a pris ses quartiers sans la moindre autorisation au sein de la piscine municipale de Saint-Lys dans le sud-ouest de Toulouse. Des témoins ont contacté les gendarmes pour indiquer leur présence mais à l’arrivée des militaires les squatteurs avaient quitté les lieux. Aucune dégradation ou de vol n’a été constatée. Dans le cas de squat de piscines notamment privées, l’interpellation de ces individus reste souvent difficile et les poursuites également. (…)

    La Dépêche

  • Carcassonne : “sans raison”, Billele, 26 ans, menace une famille avec une machette devant leur domicile, alors qu’il ne les connaissait même pas

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2022

    Billele, originaire du Vaucluse et âgé de 26 ans, comparaissait ce jeudi 4 août devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour avoir menacé une famille, devant chez eux. La famille et le prévenu ne se connaissaient pas.

    Le lundi 1er août à 2 h 30 du matin, les gendarmes interviennent à La Redorte au domicile d’un couple et de leurs deux enfants en bas âge de 7 et 10 ans. La mère explique qu’elle a entendu des bruits provenant de la cave, allumée par les phares d’une voiture, dont les faisceaux bougeaient dans tous les sens. Billele serait arrivé par le côté gauche de l’avenue du Port, dans un premier temps doucement. La victime, entendant des bruits, était allée voir dehors. Quand il l’a vue, il a manqué de lui foncer dessus.

    “Garé” devant le domicile, il baisse la fenêtre et allume le plafonnier de la voiture de sa compagne, qu’il conduit sans permis. Le conjoint lui demande d’aller doucement, de faire attention aux enfants. Sa femme le voit brandir une arme : la fameuse machette, mesurant 45 cm. Il tape sur son volant et demande au mari : “Tu m’en veux ?” Billele finit par partir, pour revenir et crier à l’homme, enfermé avec sa famille dans le garage : “Sors si t’es un homme, je reviens avec du monde ce soir ou demain !” Il klaxonne ensuite de manière insistante, et part. Le mari affirme ne plus fermer l’œil depuis deux nuits, sa femme que “les enfants ne dorment plus que quand il fait jour”.

    (…) L’Indépendant via fdesouche

  • Toulouse: des rodéos urbains de la nuit jusqu’au matin, les patients de l’institut universitaire du cancer vivent un calvaire

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2022

     
  • Annecy (74). Arrêté à 15 ans, à 4h15 du matin, au volant d’une Audi A4

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2022

    Une patrouille de police a interpellé ce lundi 8 août, à 4 h 15 du matin, un adolescent de 15 ans qui était au volant d’une Audi A4.

    le garçon a expliqué qu’il avait emprunté le véhicule de son beau-père pour emmener au travail son passager, mineur lui aussi…

    Le Dauphiné via fdesouche

  • Avec une simple turbine, Poutine ridiculise l’Otan

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2022

    lesobservateurs

    Le chancelier Olaf Scholz devant la turbine problématique

    ***

    On savait Poutine grand joueur d’échecs. Avec une simple histoire de turbine, il a réalisé un coup de maître dans le jeu « à la vie, à la mort » qu’il mène contre l’Union européenne, laquais via l’Otan des Etats-Unis.

    ***

    Une turbine, essentielle au bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream (1), fabriquée par l’Allemand Siemens, a été expédiée en maintenance à l’usine Siemens de Montréal peu avant le déclenchement des opérations de l’armée russe en Ukraine. Après le 24 février, l’Otan a vu dans cette histoire de turbine un excellent moyen de chantage contre la Russie : « Vous voulez récupérer votre turbine pour pouvoir exporter votre gaz ? Alors il faudra vous montrer coopératifs… ».

    Sauf que les Allemands n’ont pas les mêmes intérêts que les Etats-Unis, grands Kapos de l’Otan : sans le gaz russe, leur économie allait se prendre un sale coup de knout dans les gencives. L’Allemagne est en effet très dépendante de l’approvisionnement russe qui représentait plus de 50% de sa consommation avant que la Russie ne réduise peu à peu le débit de Nord Stream.

    Début juin, Berlin appelait Ottawa à l’aide, suppliant les autorités canadiennes de leur livrer la fameuse turbine, dûment remise en état de marche par les techniciens de Siemens-Canada, afin qu’ils la réexpédient aux Russes. Gros embarras du gouvernement Trudeau : s’il donnait satisfaction aux Allemands, ce serait en violation du système de sanctions qu’il avait lui-même mis en place contre Moscou, lequel entre autres interdisait le renvoi de ladite turbine à son propriétaire Gazprom

    A la suite d’une nouvelle supplique du gouvernement allemand, Ottawa décidait finalement le 9 juillet de renvoyer la turbine en Allemagne, démolissant ainsi de son propre chef le château de cartes des sanctions anti-russes. Cerise sur le gâteau : sur pression du gouvernement allemand, le gouvernement Trudeau autorisait également que cinq autres turbines de Nord Stream puissent librement faire l’aller-retour entre les deux continents à des fins d’entretien… Si le ridicule tuait, le fringant Justin ne serait plus de ce monde.

    Depuis trois semaines, la turbine est entreposée dans l’usine Siemens à Mülheim en Allemagne, où elle attend sagement sa réexpédition vers la Russie. Naturellement, les Allemands trépignent d’impatience de voir cette fichue turbine de nouveau opérationnelle sur le trajet du Nord Stream. Le gaz russe ne peut plus attendre…

    ***

    Joli coup d’échecs de Poutine, qui non seulement a ridiculisé les sanctions contre son pays, mais a aussi réussi à semer la zizanie entre le Canada et l’Allemagne, sans oublier l’Ukraine qui a vertement sermonné Ottawa et Berlin. Les trois « alliés » se regardent désormais en chiens de faïence…

    ***

    Tout est bien qui finit bien ? Pas tout à fait : les Russes commencent à faire la fine bouche. Gazprom reproche à Siemens de ne pas lui avoir fourni les documents nécessaires au bon redémarrage de la turbine. Vrai ou faux ? Peu importe : de quoi faire enrager le chancelier Olaf Scholz qui, en visite mercredi dernier dans une usine Siemens de la Ruhr a déclaré que Berlin attendait impatiemment de Moscou « les informations douanières nécessaires pour son transport vers la Russie ».

    Lors d’un récent point presse à Montréal, la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a parlé, à propos de l’accord entre Berlin et Ottawa, d’« une décision difficile à prendre », ajoutant, lucide : « Le président Poutine essaie d’utiliser cet enjeu de turbine comme une façon de créer de la dissension entre alliés au sein du G7 ». Des propos que son homologue allemande Annalena Baerbock, tout penaude, n’a pu que confirmer.

    De son côté, Gazprom prend un malin plaisir à affirmer que la restitution définitive de la turbine Siemens à la Russie s’avère « impossible » à cause du régime de sanctions contre Moscou. « Les régimes de sanctions au Canada, dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison de la turbine à la Russie », a ainsi ironisé le géant gazier russe dans un récent communiqué.

    Vendredi dernier, au mépris de l’évidence, la Commission européenne a osé opposer un démenti formel au communiqué de Gazprom. Le nez de Frau von der Leyen a dû s’allonger de quelques centimètres.

    Ce qui est en revanche vrai, c’est que le permis de retour de la turbine en Allemagne, permis délivré par le gouvernement Trudeau, est « révocable à tout moment ». Un permis dont Kiev réclame à cor et à cri l’annulation. L’ambassadrice d’Allemagne à OttawaSabine Sparwasser, n’a pas fermé la porte à une telle révocation. Comment la croire, alors que son pays a un besoin vital du gaz russe ? Imagine-t-on les Allemands retourner la turbine vers le Canada ?…

    Pour les observateurs sérieux, les mois à venir promettent d’être très durs, non seulement pour l’Allemagne, mais pour la quasi-totalité des pays européens : à l’automne, Moscou devrait réduire le débit du robinet de gaz vers le Vieux Continent à la portion congrue. Côté canadien, la ministre Mélanie Joly a préféré rester dans le flou artistique au sujet de la révocabilité de ce permis…

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    On remarquera que ce problème de turbine fait le bonheur des Etats-Unis qui s’apprêtent à accroître leur livraison de gaz de schiste – une horreur écologique – vers l’Europe, à un prix évidemment largement supérieur à celui du gaz russe, ce qui pénalisera l’économie européenne au bénéfice de la leur.

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    Pauvre Europe, « partenaire indéfectible » de l’Oncle Sam au sein de l’Otan, une institution décidément taillée sur mesure pour les intérêts de nos-amis-et-alliés-américains… On doit quand même bien se fendre la pêche au Kremlin.

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    Henri Dubost

    In girum imus nocte ecce et consumimur igni 

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    (1) et non Nord Stream 1 comme on le lit dans la grosse presse : l’existence du gazoduc Nord Stream 2 est purement formelle puisque le chancelier allemand Olaf Scholz, Kapo de l’Union européenne, mettait fin le 22 février dernier, soit deux jours avant le déclenchement des opérations militaires russes en Ukraine, au processus de certification de ce gazoduc)

     

    Extrait de: Source et auteur

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