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guerre - Page 3

  • L’OTAN s’apprête à déclarer officiellement la guerre à la Russie

    Publié par Guy de Laferrière le 21 décembre 2022

     
     

    Selon plusieurs sources1 de haut niveau l’OTAN aurait pris la décision d’entrer officiellement dans le conflit aux côtés de l’Ukraine, dans les semaines voire les jours qui viennent.

    La raison principale en serait la très prochaine offensive générale russe que prévoit l’OTAN et qui selon elle décimerait l’armée ukrainienne non seulement dans le Donbass mais également du côté de Kiev (de nombreuses unités Russes sont en situation de combat en Biélorussie aux frontières avec l’Ukraine).

     

    Or l’OTAN a toujours été très claire : L’Ukraine NE PEUT PAS PERDRE. Pour Washington la seule solution serait donc que les forces de l’OTAN entrent en Ukraine, en espérant que cela fasse cesser l’offensive russe. Le calcul est que Vladimir Poutine ne voudra pas affronter directement l’OTAN avec les conséquences (nucléaires) possibles, et donc reculera alors.

    Mais une entrée en guerre peut sembler impossible au vu de plusieurs choses : D’une part l’OTAN elle-même parle d’insuffisance actuelle de munitions et de matériel suite à ses livraisons massives à l’Ukraine. D’autre part les peuples d’Europe ne sont probablement pas prêts à soutenir une guerre, étant actuellement plus préoccupés par leur survie hivernale.

    Nous avons pu interroger, sous diverses casquettes, plusieurs officiers supérieurs en activité dans l’armée française :

    1- « Actuellement, l’armée française est divisée en trois groupes : les va-t-en guerre qui sont souvent des officiers de bureaux qui n’ont jamais vu une guerre de près ou de loin ; ceux qui veulent être neutres parce qu’ils considèrent que l’armée ferait mieux de défendre les intérêts français ; et ceux qui ont fait le « terrain » en Afrique où ailleurs qui ne veulent pas en entendre parler car pour eux ce conflit ne nous regarde pas et nous n’avons pas à nous en mêler.

     

    Les exercices de préparation à une « guerre de haute intensité » durent depuis le mois de mars. Ils ont d’abord eu lieu dans le Centre de la France sur des bases militaires dans des départements peu peuplés. Les exercices consistent surtout dans de la guérilla urbaine et des attentats !

    Si Macron veut une « trêve » c’est pour la rejouer à l’envers à Poutine. Une trêve ne servira qu’à renflouer les stocks d’armement des USA et de l’UE qui sont quasi exsangues et ils ont besoin de temps pour les reconstituer. C’est l’erreur à ne pas commettre car ça renforcera l’OTAN. »

    D’après lui, si « Poutine est intelligent » (et ça il n’en doute pas), il frappera massivement dès maintenant pour éviter que l’OTAN n’ait le temps de se retourner.

    Selon lui Macron a bien envoyé 10 malheureux chars Leclerc à l’OTAN. C’est paraît-il ce qui se fait de mieux (???) ! Problème, les pièces détachées viennent de Chine. Donc, si les chinois jouent le jeu avec Poutine on ne pourra pas les réparer.

    Au sujet des munitions : « Les stocks de munitions étant ce qu’ils sont on va se battre avec quoi ? »

     

    En outre la trêve de l’hiver aurait servi à transférer des systèmes Patriot et autres qui ne sont pas encore en route.

    2- Selon d’autres sources (base aérienne française), les officiers de l’armée de l’air reçoivent des cours intensifs de langue russe.

    3 – Selon d’autres sources (armée de terre) des commandes de munitions de pays africains ont été annulées par les autorités françaises, les munitions envoyées en Roumanie où stationnent des forces françaises.

    4- Selon un autre officier superieur en activite « Il reste 60 avions de chasse Rafale en France dont au moins 30 ne sont plus opérationnels parce que nous n’avons plus les moyens financiers de les entretenir. En fait, lors du défilé du 14 juillet dernier, tous les avions en état de voler ont fait leur petite démonstration pour donner l’image d’un pays avec une armée « forte », alors que nous sommes totalement exsangue. Les F35 américains ont d’énormes problèmes techniques et sont inutilisables. Les 200 chars en notre possession ne sont pas non plus opérationnels parce que stockés depuis très longtemps dans de mauvaises conditions et en plus, faute d’argent, on ne peut pas les remettre en état ».

    Le moins que l’on puisse dire est que l’armée française n’est pas très encline à nous affronter. Ceci dit, les gouvernements européens et américains ont un agenda à suivre, rendu urgent par d’une part le crash annoncé du dollar et d’autre part par la débâcle économique en cours qui ne va que s’accentuer dans les pays occidentaux. Un état de guerre permettrait de déclencher la loi martiale et un contrôle global de la population tel qu’il a été mis au point ces dernières années sous le prétexte du « covid ». Ils peuvent aussi penser qu’un état de guerre ressouderait les citoyens derrière eux.

    On constate aujourd’hui qu’Europe et États-Unis parlent quasiment chaque jour de nègociations et de « trêve de Noël ». Ceci est bien entendu une arnaque, une telle trève permettrait de renflouer les forces ukrainiennes avec de nouvelles munitions. Aux États-Unis les usines d’armement tournent jour et nuit. La Russie a plusieurs fois répondu « pas de trève » et « il n’y a rien à négocier tant que l’Ukraine reste sur ses positions ».

    Une hypothèse est que l’OTAN imagine que son entrée en guerre fera immédiatement capituler la Russie par « peur ». Dans cette hypothèse les pays occidentaux feront alors main basse sur la Russie et ses ressources, Poutine ayant disparu de la scène. Un gigantesque coup de bluf en somme.

    Une autre hypothèse est que tout ceci relève d’une intoxication de l’OTAN visant à faire annuler la prochaine offensive générale des forces Russes qui semble déjà « terroriser » les forces de l’OTAN.

    Dans tous les cas, ceci est un très mauvais calcul puisqu’il est clair que la Russie ira jusqu’au bout de la mission assignée par Vladimir Poutine. Compter que nos forces reculeront face à quelques régiments de l’OTAN dont la Russie connait les problèmes d’armement est un calcul ridicule… et qui s’avèrera très vite extrêmement meurtrier.

    Sur le terrain, mis à part les territoires passés sous contrôle russe nous sommes en fait dans la même situation qu’au début 2022 : L’Ukraine bombardait massivement Donetsk et nous savions que l’Ukraine allait attaquer en mars 2022 ; nous avons donc attaqué les premiers, fin février. Aujourd’hui l’Ukraine bombarde massivement Donetsk et il semble possible que l’OTAN prépare une attaque générale ou essaye de gagner du temps le temps que ses stocks soient reconstitués. Que pensez-vous que nous ferons…?

    Nous serons fixés très vite et voici un petit cadeau de fin d’année qui, je n’en doute pas, intéressera les autorités françaises qui lisent cet article. Image extraite d’un dossier très complet fourni par des français amis de la Russie que nous remercions chaleureusement. Ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres et les autorités françaises comprendront la situation de ce qui arrivera si (ou quand…) l’OTAN entrera dans la danse. Les amis français qui habitent dans la région devraient prendre des vacances…

    Je remercie Valerya B. pour son aide à rédiger cet article.

    source : Rusreinfo

  • Guerre en Ukraine : la Biélorussie entre en guerre contre l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2022

    Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a accusé lundi 10 octobre l’Ukraine de préparer une attaque contre la Biélorussie, et qu’en conséquence Minsk allait déployer des troupes russo-biélorusses, sans préciser leur localisation.

    «Hier, à travers des canaux non-officiels, on nous a prévenu d’une frappe en préparation depuis le territoire ukrainien sur la Biélorussie», a-t-il affirmé selon l’agence de presse étatique Belta, assurant que l’Ukraine voulait faire «un pont de Crimée numéro 2», en référence au pont russe partiellement détruit samedi. Selon lui, il a fait transmettre au président ukrainien le message de ne pas toucher de «ses sales pattes ne serait-ce qu’un mètre du territoire» biélorusse.

    «Déployer un groupement régional»

    Il a aussi indiqué que la semaine dernière, lui-même et le président russe Vladimir Poutine avaient convenu le déploiement d’un groupement militaire commun, sans pour autant dire où il sera déployé et de combien d’hommes il serait constitué.

    «Du fait de l’aggravation de la situation aux frontières occidentales de l’Union (russo-biélorusse), nous avons convenu de déployer un groupement régional de la Fédération de Russie et de la République de la Biélorussie», a affirmé Alexandre Loukachenko lors d’une réunion avec des responsables bélarusses de la sécurité, cité par Belta. «Si tu veux la paix prépare la guerre», a encore dit le président Loukachenko, affirmant qu’il «ne doit pas y avoir de guerre sur le territoire de la Biélorussie».

    La Biélorussie, allié de la Russie dans son conflit avec l’Ukraine, a prêté son territoire à l’armée russe pour son offensive contre l’Ukraine mais l’armée biélorusse ne participe pas jusqu’ici aux combats sur le territoire ukrainien. L’entrée des forces biélorusses chez son voisin marquerait une nouvelle escalade du conflit en Ukraine.

    Source

  • Armées : en cas de guerre, la France ne tiendrait qu’un front de 80 km

    Publié par Guy Jovelin le 06 octobre 2022

    Un chiffre inquiétant pour la France et ses forces armées. Dans le cas où les militaires français seraient déployés dans les prochains jours dans un « engagement majeur » de « haute intensité », à l’image de celui qui se déroule en Ukraine, ils ne parviendraient à tenir un front d’à peine plus de 80 kilomètres. Une distance marginale qui ne représente qu’un trajet entre Dunkerque et Lille ou entre Strasbourg et Mulhouse.

    Selon des déclarations de l’état-major de l’armée de terre, il faut compter environ 6 000 hommes et 1 500 véhicules armés pour tenir 20 kilomètres de front. En l’état actuel des choses, l’armée française est en capacité de déployer un corps armé de 25 000 hommes. Une mobilisation qui permettrait donc, selon ses calculs, de tenir 83 kilomètres de front. « On pourrait étirer la force, mais, avec une densité plus faible, cela n’aurait pas le même effet », souffle une source de l’état-major de l’armée de terre.

    Le Point via fdesouche

  • Ukraine : les leçons de Tolstoï

    Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2022

    Auteur : 

    A entendre les médias français, et les généraux de plateaux vendus à l’OTAN et oublieux des intérêts de la France et de son peuple, l’Ukraine serait en passe de « gagner la guerre », la Russie l’a perdue et bien perdue, une nouvelle aurore de lendemains heureux se lève à l’ouest …

    D’outre-Atlantique, dont le gouvernement est pourtant un fervent soutien de Kiev, provient un son de cloche différent. Si la Russie n’était pas si perdante que cela, au contraire …

    Le National Interest publie un article d’un ancien officier en force à l’état-major des États-Unis, David Payne :  

    « Après la contre-offensive ukrainienne réussie à Kharkiv au début du mois, qui a conduit à la libération de près de 6 % du territoire occupé par la Russie, les dirigeants occidentaux continuent de surestimer les chances de l’Ukraine de gagner la guerre.

    « Les rapports indiquent que la mobilisation partielle de Poutine ne sera pas limitée à 300 000 soldats, comme l’a déclaré à tort le gouvernement russe, mais plutôt à 1,2 million de réservistes, qui seront utilisés dans une offensive hivernale planifiée qui pourrait mettre fin à l’indépendance du pays.

    « Même après les référendums du Donbass, poursuit le NI, le gouvernement russe a déclaré qu’il restait ouvert à des négociations de paix avec l’Ukraine. Le gouvernement ukrainien refuse de rencontrer les Russes pour négocier la fin de la guerre, en raison du soutien militaire continu de l’Occident. Malheureusement, cependant, la probabilité que l’Ukraine obtienne plus de territoire est minime et, même si c’est le cas, cela pourrait déclencher une réponse nucléaire russe.

    « Même l’augmentation la plus massive des armes occidentales à Kiev n’est probablement pas suffisante pour l’empêcher d’être dépassée par l’augmentation massive du nombre de troupes russes envoyées en Ukraine. Par conséquent, l’élan de la guerre est sur le point de tourner définitivement en faveur de la Russie. En ce moment, il faut cristalliser les conquêtes sur le champ de bataille de l’Ukraine ».

    L’image qu’il dessine est assez réaliste. « Les victoires enregistrées par l’Ukraine, comme la conquête de la ville de Lyman qui a eu lieu hier, ont été obtenues grâce au retrait des Russes. Conformément aux précédents, invasions napoléoniennes et nazies, c’est précisément par des retraites tactiques similaires, coûtant du sang à l’ennemi, que la Russie a vaincu ses adversaires » analyse le site italien Piccole Note qui pour illustrer son propos s’appuie sur les leçons du passé délivrées par le grand écrivain russe Tolstoï :

    « Dans Guerre et Paix, Tolstoï l’explique en détail, lorsqu’il évoque la victoire napoléonienne à Borodino et la décision du général Koutouzov, chef de l’armée russe, de laisser même Moscou à l’ennemi. Tolstoï explique comment Kutuzov a compris que les forces napoléoniennes, même victorieuses à la bataille de Borodino, avaient subi une blessure mortelle et qu’il n’y avait qu’à attendre que cette blessure conduise à sa mort, comme elle l’a fait.

    « Une image qui pourrait s’adapter à ce qui se passe dans la guerre actuelle : dans ces offensives qui se poursuivent, alors que les Russes veillent à abriter véhicules et soldats, les forces ukrainiennes subissent des pertes colossales (et non plus chiffrées…).

    « Si l’on mentionne Guerre et Paix, c’est aussi parce que cela permet de faire une analogie entre telle et telle guerre, quand Tolstoï explique que la Russie a combattu non seulement contre l’armée française, mais contre toute l’Europe occidentale, puisque pour gonfler les forces napoléoniennes c’étaient des Polonais, des Autrichiens, des Italiens, etc. (d’ailleurs, même avec les forces nazies, il y avait des troupes de la moitié de l’Europe, y compris des Italiens).

    « Bien sûr, le passé ne se représente jamais égal à lui-même, mais cette description peut nous aider à comprendre que la retraite stratégique occupe une place centrale dans la doctrine militaire russe, un détail qu’il faut garder à l’esprit lorsqu’on analyse la guerre ukrainienne.

    « Ainsi, même si le scénario que décrit Payne, à savoir le renversement complet du sort de la guerre à l’hiver prochain, est peut-être excessif, il n’a pas tort de suggérer de relativiser les victoires actuelles de Kiev et surtout d’indiquer que c’est un moment propice à une initiative diplomatique.

    « Une initiative qui doit s’appuyer sur le réalisme : demander à la Russie de renoncer à tous les territoires où se sont déroulés les référendums serait totalement irréaliste et n’aurait pour conséquence que de prolonger la boucherie.

    « Poutine a en effet annoncé de la manière la plus solennelle et irrévocable possible l’annexion de ces régions, dans un discours prononcé devant une foule qui, dans la symbolique évoquée, représentait l’ensemble du peuple russe. Il ne reviendra pas. Autre chose serait de brandir cette demande afin de négocier sur les concessions que Moscou devra faire pour parvenir à un compromis.

    « Il va sans dire que reporter le moment d’une initiative diplomatique, ainsi que perpétuer la boucherie du peuple ukrainien (et russe) et risquer la survie même de l’Ukraine en tant qu’État (une attaque contre son infrastructure de type irakien la mettrait à genoux), risque de déclencher des escalades ingérables. »

    Tandis que Washington et Kiev, et le bras armé des Etats-Unis, l’OTAN maintiennent leur ligne irréaliste de la guerre à tous les prix, quitte à sacrifier« jusqu’au dernier Ukrainien », les militaires, -autres que ceux qui paradent sur les plateaux télé français-, qui connaissent le terrain, la mort et les souffrances, font preuve de plus de réalisme, finalement pour sauver des vies. Ces vies ukrainiennes et russes dont les médias, et Ursula (occupée par ses SMS à Bourlason augmentation de salaire et l’application des ordres otaniens et américains), Zelensky, Biden, Macron et autres va-t-en-guerre de salon n’ont cure…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Moldavie et Transnistrie, entre guerre et paix

    Publié par Guy Jovelin le 07 août 2022

    synthesenationale

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    Les peuples sont plus complexes que la réalité politique qui est censée les représenter. Ce qui vaut pour la plupart des pays européens aussi, notamment la France.  Ainsi ce reportage fait en Moldavie, cette bande de terre « irréelle » coincée entre la Roumanie et l’Ukraine avec une surréaliste Transnistrie. Tous ces peuples parlent russe mais posent la question de leur identité, certains pro-russes d’autres non. Mais ils sont plutôt lucides sur le conflit ukrainien. 

    Rappelons que la Moldavie est un petit pays de 2,6 millions d’habitants, capitale Chisinäu, que la langue officielle est le roumain mais que tout le monde (ou presque) parle russe. Quant à la Transnistrie, c’est une bande de terre de 10 km de large sur 405 km de long, une population de 500 000 habitants et qui n’est reconnue par personne. Capitale Tiraspol. Ici, la présence russe est très forte.

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