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guerre - Page 3

  • Armées : en cas de guerre, la France ne tiendrait qu’un front de 80 km

    Publié par Guy Jovelin le 06 octobre 2022

    Un chiffre inquiétant pour la France et ses forces armées. Dans le cas où les militaires français seraient déployés dans les prochains jours dans un « engagement majeur » de « haute intensité », à l’image de celui qui se déroule en Ukraine, ils ne parviendraient à tenir un front d’à peine plus de 80 kilomètres. Une distance marginale qui ne représente qu’un trajet entre Dunkerque et Lille ou entre Strasbourg et Mulhouse.

    Selon des déclarations de l’état-major de l’armée de terre, il faut compter environ 6 000 hommes et 1 500 véhicules armés pour tenir 20 kilomètres de front. En l’état actuel des choses, l’armée française est en capacité de déployer un corps armé de 25 000 hommes. Une mobilisation qui permettrait donc, selon ses calculs, de tenir 83 kilomètres de front. « On pourrait étirer la force, mais, avec une densité plus faible, cela n’aurait pas le même effet », souffle une source de l’état-major de l’armée de terre.

    Le Point via fdesouche

  • Ukraine : les leçons de Tolstoï

    Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2022

    Auteur : 

    A entendre les médias français, et les généraux de plateaux vendus à l’OTAN et oublieux des intérêts de la France et de son peuple, l’Ukraine serait en passe de « gagner la guerre », la Russie l’a perdue et bien perdue, une nouvelle aurore de lendemains heureux se lève à l’ouest …

    D’outre-Atlantique, dont le gouvernement est pourtant un fervent soutien de Kiev, provient un son de cloche différent. Si la Russie n’était pas si perdante que cela, au contraire …

    Le National Interest publie un article d’un ancien officier en force à l’état-major des États-Unis, David Payne :  

    « Après la contre-offensive ukrainienne réussie à Kharkiv au début du mois, qui a conduit à la libération de près de 6 % du territoire occupé par la Russie, les dirigeants occidentaux continuent de surestimer les chances de l’Ukraine de gagner la guerre.

    « Les rapports indiquent que la mobilisation partielle de Poutine ne sera pas limitée à 300 000 soldats, comme l’a déclaré à tort le gouvernement russe, mais plutôt à 1,2 million de réservistes, qui seront utilisés dans une offensive hivernale planifiée qui pourrait mettre fin à l’indépendance du pays.

    « Même après les référendums du Donbass, poursuit le NI, le gouvernement russe a déclaré qu’il restait ouvert à des négociations de paix avec l’Ukraine. Le gouvernement ukrainien refuse de rencontrer les Russes pour négocier la fin de la guerre, en raison du soutien militaire continu de l’Occident. Malheureusement, cependant, la probabilité que l’Ukraine obtienne plus de territoire est minime et, même si c’est le cas, cela pourrait déclencher une réponse nucléaire russe.

    « Même l’augmentation la plus massive des armes occidentales à Kiev n’est probablement pas suffisante pour l’empêcher d’être dépassée par l’augmentation massive du nombre de troupes russes envoyées en Ukraine. Par conséquent, l’élan de la guerre est sur le point de tourner définitivement en faveur de la Russie. En ce moment, il faut cristalliser les conquêtes sur le champ de bataille de l’Ukraine ».

    L’image qu’il dessine est assez réaliste. « Les victoires enregistrées par l’Ukraine, comme la conquête de la ville de Lyman qui a eu lieu hier, ont été obtenues grâce au retrait des Russes. Conformément aux précédents, invasions napoléoniennes et nazies, c’est précisément par des retraites tactiques similaires, coûtant du sang à l’ennemi, que la Russie a vaincu ses adversaires » analyse le site italien Piccole Note qui pour illustrer son propos s’appuie sur les leçons du passé délivrées par le grand écrivain russe Tolstoï :

    « Dans Guerre et Paix, Tolstoï l’explique en détail, lorsqu’il évoque la victoire napoléonienne à Borodino et la décision du général Koutouzov, chef de l’armée russe, de laisser même Moscou à l’ennemi. Tolstoï explique comment Kutuzov a compris que les forces napoléoniennes, même victorieuses à la bataille de Borodino, avaient subi une blessure mortelle et qu’il n’y avait qu’à attendre que cette blessure conduise à sa mort, comme elle l’a fait.

    « Une image qui pourrait s’adapter à ce qui se passe dans la guerre actuelle : dans ces offensives qui se poursuivent, alors que les Russes veillent à abriter véhicules et soldats, les forces ukrainiennes subissent des pertes colossales (et non plus chiffrées…).

    « Si l’on mentionne Guerre et Paix, c’est aussi parce que cela permet de faire une analogie entre telle et telle guerre, quand Tolstoï explique que la Russie a combattu non seulement contre l’armée française, mais contre toute l’Europe occidentale, puisque pour gonfler les forces napoléoniennes c’étaient des Polonais, des Autrichiens, des Italiens, etc. (d’ailleurs, même avec les forces nazies, il y avait des troupes de la moitié de l’Europe, y compris des Italiens).

    « Bien sûr, le passé ne se représente jamais égal à lui-même, mais cette description peut nous aider à comprendre que la retraite stratégique occupe une place centrale dans la doctrine militaire russe, un détail qu’il faut garder à l’esprit lorsqu’on analyse la guerre ukrainienne.

    « Ainsi, même si le scénario que décrit Payne, à savoir le renversement complet du sort de la guerre à l’hiver prochain, est peut-être excessif, il n’a pas tort de suggérer de relativiser les victoires actuelles de Kiev et surtout d’indiquer que c’est un moment propice à une initiative diplomatique.

    « Une initiative qui doit s’appuyer sur le réalisme : demander à la Russie de renoncer à tous les territoires où se sont déroulés les référendums serait totalement irréaliste et n’aurait pour conséquence que de prolonger la boucherie.

    « Poutine a en effet annoncé de la manière la plus solennelle et irrévocable possible l’annexion de ces régions, dans un discours prononcé devant une foule qui, dans la symbolique évoquée, représentait l’ensemble du peuple russe. Il ne reviendra pas. Autre chose serait de brandir cette demande afin de négocier sur les concessions que Moscou devra faire pour parvenir à un compromis.

    « Il va sans dire que reporter le moment d’une initiative diplomatique, ainsi que perpétuer la boucherie du peuple ukrainien (et russe) et risquer la survie même de l’Ukraine en tant qu’État (une attaque contre son infrastructure de type irakien la mettrait à genoux), risque de déclencher des escalades ingérables. »

    Tandis que Washington et Kiev, et le bras armé des Etats-Unis, l’OTAN maintiennent leur ligne irréaliste de la guerre à tous les prix, quitte à sacrifier« jusqu’au dernier Ukrainien », les militaires, -autres que ceux qui paradent sur les plateaux télé français-, qui connaissent le terrain, la mort et les souffrances, font preuve de plus de réalisme, finalement pour sauver des vies. Ces vies ukrainiennes et russes dont les médias, et Ursula (occupée par ses SMS à Bourlason augmentation de salaire et l’application des ordres otaniens et américains), Zelensky, Biden, Macron et autres va-t-en-guerre de salon n’ont cure…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Moldavie et Transnistrie, entre guerre et paix

    Publié par Guy Jovelin le 07 août 2022

    synthesenationale

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    Les peuples sont plus complexes que la réalité politique qui est censée les représenter. Ce qui vaut pour la plupart des pays européens aussi, notamment la France.  Ainsi ce reportage fait en Moldavie, cette bande de terre « irréelle » coincée entre la Roumanie et l’Ukraine avec une surréaliste Transnistrie. Tous ces peuples parlent russe mais posent la question de leur identité, certains pro-russes d’autres non. Mais ils sont plutôt lucides sur le conflit ukrainien. 

    Rappelons que la Moldavie est un petit pays de 2,6 millions d’habitants, capitale Chisinäu, que la langue officielle est le roumain mais que tout le monde (ou presque) parle russe. Quant à la Transnistrie, c’est une bande de terre de 10 km de large sur 405 km de long, une population de 500 000 habitants et qui n’est reconnue par personne. Capitale Tiraspol. Ici, la présence russe est très forte.

    Lire la suite ICI

  • Laurence Haïm déçue que les Français ne soient pas enthousiastes à l’idée d’envoyer leurs enfants « mourir en Ukraine » pour l’OTAN (VIDÉO)

    Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2022

    Posté par Eric Martin  Il y a 22 heures

     
  • « Nous sommes prêts à prendre facilement Kiev et les pays de l’OTAN », la Tchétchénie n’attend que les ordres de Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2022

    Alors que la Russie poursuit son opération militaire en Ukraine avec le soutien de ses alliés de l’est, la Biélorussie et surtout la Tchétchénie, le président de ce dernier pays, Ramzan Kadyrov a formellement menacé les pays occidentaux et dit attendre juste les instructions de Vladimir Poutine pour les réduire en « miettes ».

    Selon Kadyrov dont les forces sont aux côtés des éléments pro-russes du Donbass, il est  reconnaissant que Poutine « ait pris une décision aussi juste et nous ait donné l’opportunité de prendre part à cette lutte sacrée » contre le « satanisme ». « Nous sommes prêts à aller plus loin sur les ordres, à prendre facilement Kiev et les pays de l’OTAN », a indiqué le président de la Tchétchénie.

    « Nos unités, endurcies dans de vraies batailles, ne pourront fléchir devant aucune armée dans le monde. Nous avons l’expérience, l’arsenal, la foi, le patriotisme, l’idée et la VÉRITÉ ! L’Occident ne comprend pas encore à quel point NOUS sommes forts ! », a souligné Kadyrov. « Nous sommes prêts à écraser la campagne fausse-démocratique, pseudo-libérale et militaro-barbare des États occidentaux, qui corrompent la communauté mondiale dans le but de soumettre le monde entier à eux », a-t-il ajouté.

    source : Actu Cameroun via lesmoutonsrebelles