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Un homme d’affaires d’Amsterdam est rentré de vacances pour trouver sa propriété occupée par 40 demandeurs d’asile déboutés qui lui ont dit de partir.
Selon un article d’AT5, l’entrepreneur Salih Ozcan a été « expulsé de (ses) propres locaux » par des squatters migrants après son retour de vacances.
(…) Il a été choqué de découvrir que le site avait été occupé par 40 demandeurs d’asile déboutés qui avaient complètement saccagé l’endroit.
Se référant aux tas de déchets à l’entrée, Ozcan a dit que la scène était trop « folle pour les mots », ajoutant : « Seuls les rats et les souris viennent ici ».
Une vidéo montre des migrants africains en colère confrontés à la fois à Ozcan et à l’équipe de tournage de la chaîne de télévision. Les migrants ont menacé d’appeler la police s’ils ne partaient pas immédiatement.
Ozcan a décidé de quitter son propre bâtiment avant que la police n’intervienne.
« J’ai un très mauvais pressentiment. Je n’ai pas de mots pour ça du tout, » dit-il. « Je peux un peu comprendre ces gens, mais eux ne me comprennent pas du tout. C’est incroyable que ce soit possible dans un tel pays. »
Après l’urgence migratoire de 2018, en Espagne les flux ont diminué. La tactique de Madrid : renforcer les rapports avec le Maroc pour bloquer l’immigration grâce aux fonds européens.
En 2018, l’Espagne était le pays qui a subi le plus grand nombre de débarquements de clandestins : selon l’UNHCR, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, sont arrivés outre 65 000 « migrants ». La même année les débarquements en Grèce ne représentaient que 32 000 et ceux en Italie 23 000.
L’an dernier, le gouvernement espagnol a été confronté à une vraie invasion, particulièrement dans son enclave de Ceuta. Pour palier ce phénomène, Madrid a donc renforcé ses rapports avec le Maroc, pays clé pour la gestion des flux migratoires.
La seconde moitié de 2019 a vu une inversion de la tendance. Comme rapporte le quotidien italien La Stampa l’Aquarius en 2018 et la tentative de secours d’Open Arms représentent des exceptions, ce sont plutôt des petites embarcations qui arrivent sur les côtes espagnoles, rendant l’invasion plus imperceptible par la population locale même si cette question de l’immigration inquiète de plus en plus d’Espagnols.
C’est aux confins avec le Maroc que se joue la partie de l’immigration, entre les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla et l’Union européenne : les rapports entre l’Espagne et le Maroc sont depuis toujours des secrets d’État et Madrid use son voisin arabe comme le méchant policier qui fait le sale travail, mais dont elle subit ensuite le chantage.
Le pays nord-africain a compris qu’il peut utiliser la traite des êtres humains à son avantage, comme un levier financier continuel. Et ainsi, en diverses occasions, il a ouvert et fermé le robinet de l’immigration. Et de Madrid et Bruxelles continue à arriver de l’argent dans les poches de Rabat pour bloquer les flux migratoires. Après la colonisation européenne en Afrique, c’est au tour de l’Afrique de coloniser l’Europe…
Le nombre de pharmacies cambriolées a bondi dans la région ces derniers mois. Des attaques qui sont souvent l’œuvre de mineurs étrangers SDF enrôlés par des caïds.
Les pharmacies sont la cible privilégiée des cambrioleurs ces derniers mois en Ile-de-France. Point commun à la plupart de ces attaques : « elles sont le fait de mineurs isolés, ces jeunes de moins de 18 ans étrangers et séparés de leurs représentants légaux sur le territoire », constate une source policière.
Illustration parfaite avec cet adolescent, interpellé le 17 août au petit matin dans une pharmacie des Mureaux, quelques jours après une garde à vue au commissariat de Versailles pour plusieurs faits similaires. Ce mineur isolé, multirécidiviste connu sous une dizaine d’identités et dont les examens osseux réalisés en mars dernier ont permis d’estimer l’âge à 14 ans, a reconnu les faits lors de son audition.
(…) La difficulté, c’est qu’ils sont souvent trop jeunes et pas encore assez connus de la justice pour craindre les rigueurs de la loi. « Il faut qu’ils soient identifiés et multirécidivistes pour qu’on puisse les incarcérer », souligne un magistrat.
Le phénomène s’est multiplié par dix en dix ans : « nous sommes passés de 35 à 40 cas par an dans les Yvelines à 350 ou 400 aujourd’hui », calculait le conseil départemental l’an dernier.
Comme pour le Sea Watch en juin dernier, Martine Aubry s’est dite prête à accueillir une partie des réfugiés du navire humanitaire Open Arms, à Lille. La France a annoncé la veille qu’elle en accueillerait 40.
Dimanche 18 août, le ministère de l’Intérieur a annoncé que la France accueillerait 40 réfugiés du bateau humanitaire Open Arms, de l’ONG espagnole Proactiva. À la suite de cette déclaration, Martine Aubry a tweeté dans la foulée pour afficher son engagement en faveur des réfugiés et de son intention d’en accueillir à Lille.
« Comme je l’ai fait pour le Sea Watch, j’ai confirmé […] que nous sommes prêts à Lille à accueillir des réfugiés du Open Arms que la France s’est engagée à recevoir« , a-t-elle tweeté dimanche.
Martine Aubry
✔@MartineAubry
Comme je l’ai fait pour le Sea-Watch, j’ai confirmé à nouveau au directeur de @OFII_France que nous sommes prêts à Lille à accueillir des réfugiés du #OpenArms que la France s’est engagée à recevoir.
Après Richard Gere, c’est au tour de l’acteur Antonio Banderas de prendre position en faveur des migrants embarqués sur le navire Open Arms de l’ONG espagnole Proactiva.
Antonio Banderas : « une horreur » que les migrants ne puissent pas débarquer en Europe
Va-t-on assister aux complaintes du Tout Hollywood concernant les navires des ONG pro-migrants bloqués par les autorités en Méditerranée. À la suite de Richard Gere, Antonio Banderas s’est lui aussi ému du sort des extra-européens cherchant à gagner l’Europe.
Dimanche 11 août, tandis qu’il assistait à la conférence de presse de présentation du Gala Starlite, il a déclaré que c’était « une horreur » que le navire Open Arms, affrété par l’ONG espagnole Proactiva et transportant aux dernières nouvelles plus de 150 migrants, soit bloqué au large de l’île italienne de Lampedusa et ne puisse accoster dans un port de l’UE.
Sans surprise, Antonio Banderas s’est aussi fendu du couplet politiquement correct habituel : « Le problème des populismes, de droite et de gauche, réside dans l’impossibilité pour les partis traditionnels de résoudre les problèmes. C’est à ce moment-là que les gens vont aux extrêmes pour voir s’ils trouvent des solutions ».
Comme chez de nombreuses personnalités du monde du cinéma, le couplet anti-Trump était également de mise pour l’acteur espagnol : « aux États-Unis, il y a un président qui veut construire un mur, c’est la solution qu’il propose ». Rien de nouveau sous le soleil hollywoodien…
Antonio Banderas veut un plan Marshall pour l’Afrique
Selon lui, il « existe des solutions réalistes aux problèmes, pas seulement de l’Afrique, mais pour le Nord et le Sud ». Des solutions qui nécessitent cependant « beaucoup de fonds et d’années, probablement des décennies, à la communauté internationale ». De quoi envisager de « planifier un plan Marshall en Afrique, par exemple. »
Quant aux moyens à employer pour y parvenir, Antonio Banderas estime qu’il faudrait « améliorer les communications, conclure des accords avec les pays, respecter leurs cultures et leurs traditions et, en même temps, injecter des fonds pour vivre ». Avant de préciser qu’un tel programme ne serait pas « populaire » car « nous aurions besoin de fonds qui devraient sortir des poches des citoyens des pays développés. »
À commencer par les poches du riche acteur et producteur espagnol ? Antonio Banderas est en revanche rester silencieux en ce qui concerne son éventuelle participation financière.
Pour rappel, dans sa réponse à Richard Gere il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini avait ouvert, non sans humour, une piste de réflexion concernant l’accueil de ces centaines de migrants extra-européens :
« Puisque ce généreux millionnaire a fait part de son inquiétude concernant le sort des migrants de l’Open Arms, nous le remercions : il peut ramener à Hollywood tous les gens à bord, dans son jet privé, et les accueillir dans ses villas. Merci Richard ! »
Une solution sur laquelle pourrait aussi méditer Antonio Banderas.