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ukraine - Page 26

  • Ukraine : le Kremlin dément tout accord avec Paris, qui n’est pas l’interlocuteur approprié

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2022

    Quel bilan faut-il tirer de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ? Vu de Paris ou de Moscou, la réponse à cette question diffère sensiblement. «J’ai obtenu qu’il n’y ait pas de dégradation et d’escalade», s’est félicité le chef d’Etat français le 8 février, au lendemain de sa discussion avec son homologue russe.

    «Il s’agissait pour moi de bloquer le jeu pour empêcher une escalade et ouvrir des perspectives nouvelles. […] Cet objectif pour moi est rempli», a encore assuré Emmanuel Macron, dont les propos sont rapportés par l’AFP. Selon BFMTV et Le Parisien, au cours de ce même «moment « confidence » avec les journalistes», le chef de l’Etat aurait ajouté que la France avait ainsi «consolidé sa crédibilité».

    Des propos qui sous-entendent donc que le chef d’Etat français aurait obtenu un engagement de la Russie et de son président dans le dossier ukrainien.

    Or l’analyse de la discussion entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine n’est pas la même du côté de Moscou. Interrogé en conférence de presse sur une information attribuée au Financial Times, selon laquelle Moscou attendrait l’approbation des Etats-Unis au sujet de l’accord présumé, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a immédiatement tempéré, niant qu’un quelconque accord ait été passé : «Sur le fond, с’est incorrect, car dans la situation actuelle, Moscou et Paris n’auraient pu conclure aucun accord, c’est tout simplement impossible.»

    La raison en est simple selon le Kremlin, Paris n’est pas l’interlocuteur adéquat dans le dossier. «La France est à la fois membre de l’UE et le pays qui assure la présidence de l’UE, la France est également membre de l’OTAN, dont le leadership ne lui appartient pas. Dans ce bloc, le leadership appartient à un pays absolument différent», a ainsi souligné Dmitri Peskov. «De quel type d’accords pourrions-nous parler ici ? Par conséquent, le journal a tout simplement écrit [cela] de manière incorrecte», a-t-il conclu.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Ukraine : Les États-Unis vont déployer 3 000 soldats en Europe de l’Est

    Publié par Guy Jovelin le 03 février 2022

    Les Etats-Unis souhaitent déployer 3000 militaires en soutien aux forces de l’Otan dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, ont rapporté mercredi plusieurs médias américains, citant des responsables de l’administration non identifiés.

    « Selon les instructions du président et conformément aux recommandations du ministre (de la Défense Lloyd) Austin, le ministère va repositionner plus à l’Est certaines unités stationnées en Europe », a indiqué ce haut responsable américain, sans citer de chiffres.

    « Ces forces ne combattront pas en Ukraine », a-t-il souligné. « Ces mouvements ne sont pas permanents, ils répondent aux circonstances actuelles ».

    Un millier de ces soldats seront redéployés d’Allemagne vers la Roumanie, et 2000 autres seront envoyés de la grande base américaine de Fort Bragg, en Caroline du Nord, vers l’Allemagne et la Pologne, ont précisé ces sources.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Biden le cow-boy va se faire manger sa reine ukrainienne par le fin joueur d’échec Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2022

    En février-mars 2014, la Russie de Poutine envahissait « en douceur » la région autonome de Crimée après un référendum  auprès de la population locale plébiscitant le rattachement de leur région à la Russie. Il justifia son acte par l’enjeu géopolitique, notamment ses accès directs à la mer Noire qui auraient été compromis avec le nouveau pouvoir ukrainien à la suite de la révolution de Maïdan. A cela, les Américains et l’OTAN voulaient se montrer ferme pour la réponse à apporter en soutien du nouveau pouvoir pro occidental dans la crise de la Crimée et du Donbass qui commençait à s’enflammer. S’en suivirent des déclarations de politiques occidentaux qui bombèrent le torse face au taiseux Poutine. Puis, sur la pression de plusieurs pays dont les USA et la France, l’OTAN décida de monter une force pour soutenir le nouveau gouvernement ukrainien « agressé » par la Russie, notamment dans la région contestée pro-russe du Donbass. En terme militaire, pour monter ce corps expéditionnaire, on réalisa ce que l’on appelle dans le jargon otanien « une conférence de génération de force[1]». En une semaine environ, on trouva facilement un général pour commander et son état-major interarmées très bigarré des 28 nations composant l’OTAN en 2014. Pour les soldats, l’OTAN a mis plus de trois semaines à « générer » une force de 5000 hommes avec toutes les peines du monde. S’en est suivi une glorification des médias grand public du monde occidental sur cette réponse ferme face à l’envahisseur « popov ». Et les Américains étaient prêts à envoyer une force de 8500 hommes en complément (tiens, cela ressemble fort à la proposition américaine de janvier 2022 !). Dans la foulée, s’en rien dire, Vladimir Poutine agissait : Il convoqua le ministre de la Défense russe (qui est un militaire) et lui ordonna de faire un exercice grandeur nature en terrain libre (càd en milieu civil ce que n’ont plus l’habitude de faire par exemple les forces françaises, ni les forces des nations européennes) le long de la frontière ukrainienne dans un délai de…48 heures avec au moins 20000 hommes et une centaine d’avions de combat avec tirs réels d’exercice! C’était la stupeur en Occident, on resta impressionné ! Et patatra, on gesticula, on s’apitoya, on s’émouvait et au bout de deux à trois mois, plus rien. Les médias ont oublié l’affaire. La guerre locale a continué sans bruit. Quelques mercenaires yankees sont venus tout au plus « monitorer[2] » les forces loyalistes ukrainiennes avec du matériel occidental tandis que les russes faisaient de même avec les séparatistes.

    Comparons avec la situation actuelle. Le cow-boy Biden provoque son homologue russe depuis le début de son mandat : le traite « de tueur », le menace de sanction économique supplémentaire, et la dernière, d‘envoyer 8500 GI’s en Ukraine pour éviter soi-disant l’envahissement du pays par les russes, qui s’en moquent éperdument. Biden a la mémoire courte : Les Américains sont sortis il y  a peu d’Afghanistan dans le désordre et sans gloire[3] après plus de vingt ans de conflit inutile puisque les talibans sont revenus au pouvoir. Et Poutine, pour préserver le tampon stratégique de l’Ukraine face à l’OTAN, comme en 2014, demande de nouveau à ses armées de faire un petit exercice en terrain libre avec matériel (pas sur ordinateur au chaud comme souvent dans les nations dites civilisées bien souvent avec uniquement leurs états-majors) le long de la frontière avec 20000 hommes et un centaine d’avion, bien réels ceux-là. Il est assez hilarant de voir la similitude des deux périodes. Le joueur d’échec du Kremlin doit bien se gausser en train de chasser l’élan en Sibérie. Par ailleurs, le cow-boy Biden n’a pas anticipé certains points :

    • Historiquement, l’Ukraine n’est pas une région facile à tenir après l’avoir envahie ;
    • L’armée russe a fait énormément de progrès, tant en matériel, en organisation et en entraînement par rapport à 2008 où ils ont eu du mal à envahir l’Ossétie du Sud, puis la Géorgie ; Et, s’il le faut, la Russie mettra le paquet (elle le peut) pour ne pas se laisser faire ;
    • L’Ukraine est proche logistiquement de la Russie, plus simple à ravitailler par route et par mer ; L’oncle Sam doit franchir un océan et bien 2000 kilomètres sur terre avant d’arriver sur le possible front ou tout amener par air dans les pays limitrophes insérés dans l’OTAN (très cher) ;
    • La Russie joue à domicile, connaît le terrain et la météo, notamment en hiver.

    In fine, comme d’habitude, les Occidentaux vont gesticuler et Poutine gardera son visage de marbre, même si cette situation l’agace depuis le temps. Les nations de l’OTAN auraient tout un tas de contraintes principalement logistiques, de langue et de connaissance du terrain avant de pouvoir combattre des « locaux » habitués aux rudes conditions de cette région. Seule une provocation insidieuse et indirecte de L’OTAN ou de l’Ukraine pourrait provoquer une réponse militaire de Moscou si la ligne rouge est franchie. Je recommande pour cela d’écouter l’émission « Russie, Ukraine, OTAN : l’Europe en danger ? » du samedi politique de TV Libertés du 29 janvier 2022 avec l’interview par Elise Blaise de Madame Caroline Galactéros, géo politologue avertie. Les dindons de la farce seront les européens eux-mêmes, car quand on parle de l’Ukraine, de la peur du Russe à nos portes (elles sont encore loin), on ne parle plus de leurs problèmes intérieurs, de la pression insidieuse sur les salaires, les retraites, les frais de succession, et j’en passe. Les gouvernants « démoncratiques » peuvent plus facilement les tondre sans bruit aux ordres des mondialistes alors qu’ils ont les yeux rivés sur leur smartphone.

    Anatole Castagne

    [1] force generation conference en anglais

    [2] Monitorer : guider l’entraînement, voire plus, guider au combat parfois

    [3] Environ 850 milliards de dollars engloutis, 2465 morts et plus de 20000 blessés. (sources : iCasualties.org et Associated Press)

     

    Source : medias-presse.info

  • Les pays de l’OTAN envoient des avions et des navires pour renforcer la défense militaire des pays d’Europe de l’Est

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2022

    L’OTAN a publié un communiqué le 24 janvier dans lequel l’Alliance annonce l’envoi de «navires et d’avions de combat supplémentaires» en Europe de l’Est. Il s’agirait pour l’Alliance transatlantique de renforcer sa force de «dissuasion» face à la Russie.

    Dans le détail, le communiqué évoque l’envoi par le Danemark d’une frégate dans la mer Baltique et du déploiement de quatre avions de chasse F-16 en Lituanie. L’Espagne, poursuit le texte, envoit aussi des navires et envisage de déployer des troupes en Roumanie «sous le commandement de l’OTAN».

    «Les Pays-Bas envoient deux avions de combat F-35 en Bulgarie à partir d’avril pour soutenir les activités de police aérienne de l’OTAN dans la région, et mettent un navire et des unités terrestres en attente pour la Force de réaction de l’OTAN», lit-on encore. Il est en outre rappelé que les Etats-Unis envisagent d’accroître leur présence à l’Est de l’Europe.

    «L’OTAN continuera de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger et défendre tous les Alliés, y compris en renforçant la partie orientale de l’Alliance», promet le Secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg, cité par le communiqué.

     

  • La poudrière ukrainienne et la mèche

    Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2021

    Moscou aurait deux alternatives : ne pas intervenir militairement en défense des Russes du Donbasss, en laissant qu’ils soient submergés par l’attaque ukrainienne soutenue par l’OTAN et obligés d’abandonner la région pour se réfugier en Russie, décision qui serait traumatisante pour Moscou surtout sur le plan intérieur ; ou bien intervenir militairement pour arrêter l’attaque ukrainienne, en s’exposant à la condamnation internationale pour agression et invasion d’un État souverain.

    Les généraux ukrainiens ont prévenu qu’ils ne seraient pas en mesure de “repousser les troupes russes sans une massive perfusion d’aide militaire d’Occident”. La perfusion a déjà commencé : les États-Unis, qui ont déjà donné à Kiev une aide militaire de 2,5 milliards de dollars, lui ont fourni en novembre encore 88 tonnes de munitions dans le cadre d’un “paquet” de 60 millions de dollars, comprenant aussi des missiles Javelin déjà déployés contre les Russes du Donbass. En même temps les USA ont envoyé en Ukraine plus de 150 conseillers militaires qui, ayant à leurs côtés ceux d’une douzaine d’alliés OTAN, dirigent de fait les opérations.

    La situation est plus explosive encore parce que l’Ukraine -aujourd’hui partenaire mais, de fait, déjà membre de l’OTAN- pourrait être officiellement admise comme le 31ème membre de l’Alliance : et en conséquence, sur la base de l’Article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, les 30 autres membres de l’OTAN devraient intervenir militairement sur le front du Donbass en soutien de l’Ukraine contre la Russie. Le Ministère des Affaires étrangères russe a demandé à l’OTAN de ne pas admettre l’Ukraine, pour ne pas accroître ultérieurement la tension militaire et politique en Europe, rappelant que depuis la fin de la guerre froide la Russie a reçu des assurances réitérées que la juridiction et les forces militaires OTAN ne seraient pas avancées d’un pouce vers l’Est, mais que ces promesses n’ont pas été tenues. Le Ministère des Affaires étrangères russe a ensuite proposé à l’OTAN d’ouvrir des négociations pour des accords à long terme empêchant l’ultérieure expansion de l’OTAN à l’Est et le déploiement de systèmes d’armes dans le voisinage immédiat du territoire russe. La proposition a été sèchement repoussée le 10 décembre par l’OTAN, via le secrétaire général Stoltenberg : “Le rapport de l’OTAN avec l’Ukraine sera décidé par les 30 membres de l’Alliance et par l’Ukraine, et par personne d’autre”.

    Immédiatement après, hier 13 décembre, les ministres des Affaires étrangères du G7 (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Japon) et le Haut Représentant de l’Union Européenne, qui se sont rencontrés à Liverpool, ont déclaré être “unis dans la condamnation du renforcement militaire de la Russie et de sa réthorique agressive à l’égard de l’Ukraine” et que “la Russie ne devrait avoir aucun doute sur le fait qu’une ultérieure agression militaire contre l’Ukraine aurait comme réponse des conséquences massives et de graves coûts”.

    Pendant ce temps la Finlande, membre de l’Ue et actif partenaire OTAN contre la Russie, annonce l’achat de 64 chasseurs F-35A de Lockheed Martin pour un prix de 8,4 milliards d’euros qui, avec leurs infrastructures, atteint les 10 milliards, auxquels le gouvernement ajoutera 10 autres milliards d’euros pour leur maintenance et modernisation. Les 64 F-35A d’attaque nucléaires seront déployés aux frontières de la Russie, à 200 km seulement de Saint-Petersbourg, de fait sous commandement des USA qui, comme rappelle le sénateur Wicker, n’excluent pas d’utiliser les premiers les armes nucléaires.

    Manlio Dinucci

    Article original en italien :La polveriera ucraina e la miccia

    Via : mondialisation