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ukraine - Page 23

  • Poutine ordonne aux troupes Russes d’entrer dans l’est de l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 22 février 2022

    • Poutine ordonne aux troupes Russes d’entrer dans l’est de l’Ukraine
    • Poutine reconnaît l’indépendance des républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk
    • Ordonne une mission de maintien de la paix dans ces zones
    • Les dirigeants américains et européens appellent à des sanctions
    • Poutine suggère que l’Ukraine n’est pas un État légitime
    • Poutine Qualifie l’Ukraine de colonie américaine

    Vladimir Poutine a reconnu ce lundi soir l’indépendance des séparatistes pro-russes en Ukraine. Le chef du Kremlin signe des « accords d’amitié et d’entraide » avec les séparatistes prorusses.

    Le Président russe a chargé le ministère de la Défense d’assurer le maintien de la paix dans les Républiques de Donetsk et de Lougansk reconnues ce 21 février par Moscou.

     

    Emmanuel Macron « condamne la décision » prise par Vladimir Poutine de reconnaître les régions séparatistes en Ukraine

    Emmanuel Macron, dans un communiqué publié ce lundi soir par l’Élysée, « condamne la décision prise par le Président de la Fédération de Russie de reconnaître les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine ».

    « Il s’agit clairement d’une violation unilatérale des engagements internationaux de la Russie et d’une atteinte à la souveraineté de l’Ukraine. Il demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies ainsi que l’adoption de sanctions européennes ciblées », ajoute la présidence de la République.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • La promesse de non-élargissement de l’OTAN vers l’Est confirmée par des documents d’archives

    Publié par Guy Jovelin le 22 février 2022

    Alors que les médias politiquement corrects français restent étrangement silencieux sur cette découverte, certains journaux allemands osent en parler. Il est vrai que l’Allemagne, via le pipeline Nord Stream 2 en construction qui lui apportera le gaz russe est concernée directement par la crise russo-ukrainienne et sa résolution par des voies diplomatiques.  

    Le quotidien Welt a publié le 18 février dernier un article faisant état de la découverte d’ « une note des Archives nationales britanniques, qui vient tout juste de faire surface » et qui « soutient l’affirmation russe selon laquelle l’Occident a violé les promesses faites en 1990 avec l’expansion de l’OTAN vers l’est ».

    Cette note ne fait que confirmer la véracité des propos de l’ancien chef de la diplomatie française Roland Dumas paru le 13 février dernier dans un entretien publié sur le site français Les crises.

    Dans l’article du Welt on peut lire que c’est le politologue américain Joshua Shifrinson qui « a retrouvé le document, autrefois classé secret. Il s’agit d’une réunion des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des USA, de Grande-Bretagne, de France et d’Allemagne à Bonn le 6 mars 1991. Le sujet était la sécurité de la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est. Un directeur politique dirige le département politique du ministère des Affaires étrangères et est considéré comme le conseiller le plus proche du ministre des Affaires étrangères. Le représentant de Bonn, Jürgen Chrobog, a déclaré à l’époque : ‘’Nous avons clairement indiqué lors des négociations que nous n’étendrions pas l’OTAN au-delà de l’Elbe. Nous ne pouvons donc pas proposer l’adhésion à l’OTAN à la Pologne et aux autres.‘’ »

    Ce non-élargissement vers l’Est fut soutenu également par les Britanniques, les Français et les Américains qui, écrit le Welt en se basant sur la note « ont également rejeté l’adhésion à l’OTAN pour les Européens de l’Est. Le représentant américain Raymond Seitz a déclaré : ‘’Nous avons clairement fait savoir à l’Union soviétique – dans les pourparlers – que nous ne profiterons pas du retrait des troupes soviétiques d’Europe de l’Est.‘’ »

     « Deux ans plus tard, les Américains changeaient leur Politique » rappelle en conclusion le journal allemand.

    Un changement de politique qui aujourd’hui, alors que une éventuelle entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est à nouveau soulevée par certains, fait grincer des dents l’ogre russe. L’adhésion de l’Ukraine, territoire frontalier avec la Russie au traité atlantique, qui mettrait les Etats-Unis au portes de ‘l’empire russe, est impensable pour Vladimir Poutine qui rappelle les promesses faites en 1991.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La grande désinformation de l’Amérique sur l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 18 février 2022

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    Mercredi est venu et la Russie n’a pas envahi l’Ukraine. Pourquoi mercredi (16 février) ? C’est la date distillée pour une invasion annoncée en vain depuis des mois, la crise actuelle ayant démarré en novembre.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a naïvement relayé cette « information » décisive le 14 février : « On nous dit que le 16 février sera le jour de l’attaque. Nous allons en faire une journée de l’unité. » Passons sur le concept d’unité ukrainienne qui n’a jamais existé, ce pays étant structurellement coupé en deux pôles qui lorgnent vers deux directions totalement opposées

    amérique,grande désinformatiçon,ukraineC’est aussi le 14 février que les Etats-Unis ont annoncé le déplacement de leur ambassade de Kiev vers l’ouest de l’Ukraine à Lviv. Etrange signal donné à un allié que l’on prétend soutenir tout en évacuant son personnel diplomatique loin de là alors que l’invasion n’a même pas eu lieu !

    Pour la petite histoire, signalons que Lviv s’est toujours appelé Lvov mais dans le cadre de la « dérussification » de l’Ukraine, les autorités lui ont donné un nom à consonnance ukrainienne. Dans le même registre, Kharkov, grande bataille de la seconde guerre mondiale, s’appelle maintenant Kharkiv. Il faut suivre.

    D’où vient cette rumeur d’invasion annoncée pour le 16 février ? Tout simplement d’une dépêche de l’agence Associated Press publiée le 12 février donnant comme source « un officiel familier du dossier ». Beaucoup de médias ont repris, comme souvent, cette dépêche sans procéder à la moindre vérification.

    Le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, avait, sans être aussi précis, distillé lui aussi une échéance : « une attaque pourrait commencer à tout moment, et pour être clair cela inclut la période des Jeux olympiques. »

    Tout au long de ces quatre mois de crise, les dirigeants américains auront soufflé sur les braises, Biden en tête. Il est vrai que l’Ukraine lui tient personnellement à cœur puisque son fils y « a naguère trouvé un emploi fort bien rémunéré » comme le rappelle opportunément Renaud Girard dans son excellent article publié dans le Figaro du 15 février. Donald Trump avait essayé de déclencher un « Ukrainegate » à propos de cette étrangeté du CV de la famille Biden, mais l’affaire fut vite étouffée.

    Dans le cadre de sa grande offensive médiatique, la Maison Blanche avait évoqué la présence d’agents russes prêts à créer « un écran de fumée » c’est-à-dire une opération de sabotage donnant un prétexte à une intervention militaire. Blinken avait consciencieusement embrayé : « Personne ne devrait s’étonner si la Russie est à l’initiative d’une provocation puis essaye de l’utiliser. » On se croirait revenu à la délicieuse époque des armes de destruction massive da Sadam Hussein.

    Quant au mot « imminente » accolé à invasion, il fut répété en boucle. La porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki, s’en défend : « je ne l’ai utilisé qu’une fois ». Cela suffisait en effet pour être repris ad nauseam.

    Les Britanniques, en bon petit soldats, ont été très en pointe dans cette vaste opération d’intoxication, annonçant par exemple que le Kremlin allait installer « un dirigeant pro-russe à Kiev ».

    Comme un pied de nez aux alarmes atlantistes, Poutine, en remarquable joueur d’échecs qu’il est, a précisément choisi le moment de tension extrême pour annoncer un retrait partiel de ses troupes. Les prochains jours confirmeront ou non ce retrait mais, quoi qu’il en soit, les tensions autour de l’Ukraine sont loin d’être terminées. Les Russes, nous le savons ne veulent pas de l’Ukraine dans l’OTAN, c’est assez simple à comprendre.

    Alors il serait temps d’inverser la perspective et de constater qu’il ne tient qu’aux Américains de décider s’ils veulent la guerre en Ukraine ou non.

     

    Source : lafautearousseau

  • Poutine ironise : « A quelle heure débute la guerre ? »

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2022

    Auteur : 

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    A quelle heure est la fin du monde ? Vladimir Poutine plaisante sur la prédiction américaine selon laquelle la Russie devrait débuter l’invasion de l’Ukraine ce mercredi 16 février, demandant s’ils connaissent même l’heure exacte.

    « Parfois, le président Poutine plaisante sur les alarmes des États-Unis et de ses alliés occidentaux au sujet d’une invasion russe de l’Ukraine » et « nous demande de vérifier s’ils ont publié l’heure exacte à laquelle la guerre commencera », a déclaré hier le porte-parole du Kremlin à la presse, Dmitri Peskov. « Il nous est impossible de comprendre la folie de cette information maniaque » des Etats-Unis.

    Bref, la Russie continue de nier vouloir attaquer l’Ukraine et déprécie la lecture américaine. Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Moscou, a également parlé de « folie » dans une interview exclusive au média italien Quarta Repubblica lundi 14 février. Les États-Unis et le Royaume-Uni sont « fous, sans morale et falsificateurs », a déclaré Zakharova.

    « Quand on entend des déclarations de la Maison Blanche et de Downing Street que la Russie a l’intention d’attaquer, on se rend compte que seules les personnes qui sont folles, qui sont folles, qui n’ont aucune morale et qui font des falsifications peuvent le déclarer. »

    Et encore :

    « Ils ne comprennent pas notre mentalité : nous sommes des Slaves, nous sommes des gens qui se considèrent comme un peuple unique, car nous avons une histoire commune de plusieurs siècles. »

    Ironie et accusations mises à part, le bras de fer continue. En fait, l’OTAN continue d’exiger un retrait substantiel des troupes russes de la zone frontalière avec l’Ukraine. « Jusqu’à présent, nous n’avons vu aucun signe de désescalade », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avant d’ajouter une évidente contradiction avec son propos précédent : « il y a des signes de la volonté de Moscou de négocier, qui justifient un optimisme prudent ».

    Le fait est que l’OTAN ne veut pas refuser à l’Ukraine la possibilité d’adhérer, c’est-à-dire qu’elle n’a pas l’intention de « faire des compromis sur les principes de base », car chaque nation à cet égard a le droit de choisir. A l’inverse, Poutine a redit que le Kremlin n’acceptera « jamais l’élargissement de l’Otan à nos frontières, c’est une menace que nous percevons clairement ».

    Cependant pour montrer sa bonne foi, Vladimir Poutine a retiré ses troupes russes de la frontière ukrainienne hier mardi 15 février et déclaré ce même jour, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qu’il ne souhaitait pas la survenue d’un conflit : « Voulons-nous (d’une guerre) ou pas ? Bien sûr que non », a-t-il ainsi affirmé.

    « C’est pour cela qu’on a avancé nos propositions pour un processus de négociations ».

    De son côté, Olaf Scholz avait auparavant indiqué que la sécurité durable en Europe n’était « possible qu’avec la Russie » et qu’elle ne peut être obtenue contre elle. « Il devrait donc être possible de trouver une solution » à la crise actuelle, a-t-il ajouté car « aussi difficile et grave que puisse paraître la situation actuelle », elle n’est, selon lui, « pas désespérée ».

     

    Si la tension persiste, la fameuse invasion prédite au jour près, le 16 février, c’est-à-dire aujourd’hui, par les Etats-Unis n’a pas eu lieu, faisant mentir une nouvelle fois le camp du Bien et ses médias serviles, -peut-être ceux qui veulent cette guerre pour des raisons de domination mondiale-,  et donnant raison aux dénégations maintes fois répétées de la Russie.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Ukraine : le Kremlin dément tout accord avec Paris, qui n’est pas l’interlocuteur approprié

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2022

    Quel bilan faut-il tirer de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ? Vu de Paris ou de Moscou, la réponse à cette question diffère sensiblement. «J’ai obtenu qu’il n’y ait pas de dégradation et d’escalade», s’est félicité le chef d’Etat français le 8 février, au lendemain de sa discussion avec son homologue russe.

    «Il s’agissait pour moi de bloquer le jeu pour empêcher une escalade et ouvrir des perspectives nouvelles. […] Cet objectif pour moi est rempli», a encore assuré Emmanuel Macron, dont les propos sont rapportés par l’AFP. Selon BFMTV et Le Parisien, au cours de ce même «moment « confidence » avec les journalistes», le chef de l’Etat aurait ajouté que la France avait ainsi «consolidé sa crédibilité».

    Des propos qui sous-entendent donc que le chef d’Etat français aurait obtenu un engagement de la Russie et de son président dans le dossier ukrainien.

    Or l’analyse de la discussion entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine n’est pas la même du côté de Moscou. Interrogé en conférence de presse sur une information attribuée au Financial Times, selon laquelle Moscou attendrait l’approbation des Etats-Unis au sujet de l’accord présumé, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a immédiatement tempéré, niant qu’un quelconque accord ait été passé : «Sur le fond, с’est incorrect, car dans la situation actuelle, Moscou et Paris n’auraient pu conclure aucun accord, c’est tout simplement impossible.»

    La raison en est simple selon le Kremlin, Paris n’est pas l’interlocuteur adéquat dans le dossier. «La France est à la fois membre de l’UE et le pays qui assure la présidence de l’UE, la France est également membre de l’OTAN, dont le leadership ne lui appartient pas. Dans ce bloc, le leadership appartient à un pays absolument différent», a ainsi souligné Dmitri Peskov. «De quel type d’accords pourrions-nous parler ici ? Par conséquent, le journal a tout simplement écrit [cela] de manière incorrecte», a-t-il conclu.

     

    Source : lesmoutonsrebelles