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ukraine - Page 24

  • La grande désinformation de l’Amérique sur l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 18 février 2022

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    Mercredi est venu et la Russie n’a pas envahi l’Ukraine. Pourquoi mercredi (16 février) ? C’est la date distillée pour une invasion annoncée en vain depuis des mois, la crise actuelle ayant démarré en novembre.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a naïvement relayé cette « information » décisive le 14 février : « On nous dit que le 16 février sera le jour de l’attaque. Nous allons en faire une journée de l’unité. » Passons sur le concept d’unité ukrainienne qui n’a jamais existé, ce pays étant structurellement coupé en deux pôles qui lorgnent vers deux directions totalement opposées

    amérique,grande désinformatiçon,ukraineC’est aussi le 14 février que les Etats-Unis ont annoncé le déplacement de leur ambassade de Kiev vers l’ouest de l’Ukraine à Lviv. Etrange signal donné à un allié que l’on prétend soutenir tout en évacuant son personnel diplomatique loin de là alors que l’invasion n’a même pas eu lieu !

    Pour la petite histoire, signalons que Lviv s’est toujours appelé Lvov mais dans le cadre de la « dérussification » de l’Ukraine, les autorités lui ont donné un nom à consonnance ukrainienne. Dans le même registre, Kharkov, grande bataille de la seconde guerre mondiale, s’appelle maintenant Kharkiv. Il faut suivre.

    D’où vient cette rumeur d’invasion annoncée pour le 16 février ? Tout simplement d’une dépêche de l’agence Associated Press publiée le 12 février donnant comme source « un officiel familier du dossier ». Beaucoup de médias ont repris, comme souvent, cette dépêche sans procéder à la moindre vérification.

    Le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, avait, sans être aussi précis, distillé lui aussi une échéance : « une attaque pourrait commencer à tout moment, et pour être clair cela inclut la période des Jeux olympiques. »

    Tout au long de ces quatre mois de crise, les dirigeants américains auront soufflé sur les braises, Biden en tête. Il est vrai que l’Ukraine lui tient personnellement à cœur puisque son fils y « a naguère trouvé un emploi fort bien rémunéré » comme le rappelle opportunément Renaud Girard dans son excellent article publié dans le Figaro du 15 février. Donald Trump avait essayé de déclencher un « Ukrainegate » à propos de cette étrangeté du CV de la famille Biden, mais l’affaire fut vite étouffée.

    Dans le cadre de sa grande offensive médiatique, la Maison Blanche avait évoqué la présence d’agents russes prêts à créer « un écran de fumée » c’est-à-dire une opération de sabotage donnant un prétexte à une intervention militaire. Blinken avait consciencieusement embrayé : « Personne ne devrait s’étonner si la Russie est à l’initiative d’une provocation puis essaye de l’utiliser. » On se croirait revenu à la délicieuse époque des armes de destruction massive da Sadam Hussein.

    Quant au mot « imminente » accolé à invasion, il fut répété en boucle. La porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki, s’en défend : « je ne l’ai utilisé qu’une fois ». Cela suffisait en effet pour être repris ad nauseam.

    Les Britanniques, en bon petit soldats, ont été très en pointe dans cette vaste opération d’intoxication, annonçant par exemple que le Kremlin allait installer « un dirigeant pro-russe à Kiev ».

    Comme un pied de nez aux alarmes atlantistes, Poutine, en remarquable joueur d’échecs qu’il est, a précisément choisi le moment de tension extrême pour annoncer un retrait partiel de ses troupes. Les prochains jours confirmeront ou non ce retrait mais, quoi qu’il en soit, les tensions autour de l’Ukraine sont loin d’être terminées. Les Russes, nous le savons ne veulent pas de l’Ukraine dans l’OTAN, c’est assez simple à comprendre.

    Alors il serait temps d’inverser la perspective et de constater qu’il ne tient qu’aux Américains de décider s’ils veulent la guerre en Ukraine ou non.

     

    Source : lafautearousseau

  • Poutine ironise : « A quelle heure débute la guerre ? »

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2022

    Auteur : 

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    A quelle heure est la fin du monde ? Vladimir Poutine plaisante sur la prédiction américaine selon laquelle la Russie devrait débuter l’invasion de l’Ukraine ce mercredi 16 février, demandant s’ils connaissent même l’heure exacte.

    « Parfois, le président Poutine plaisante sur les alarmes des États-Unis et de ses alliés occidentaux au sujet d’une invasion russe de l’Ukraine » et « nous demande de vérifier s’ils ont publié l’heure exacte à laquelle la guerre commencera », a déclaré hier le porte-parole du Kremlin à la presse, Dmitri Peskov. « Il nous est impossible de comprendre la folie de cette information maniaque » des Etats-Unis.

    Bref, la Russie continue de nier vouloir attaquer l’Ukraine et déprécie la lecture américaine. Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Moscou, a également parlé de « folie » dans une interview exclusive au média italien Quarta Repubblica lundi 14 février. Les États-Unis et le Royaume-Uni sont « fous, sans morale et falsificateurs », a déclaré Zakharova.

    « Quand on entend des déclarations de la Maison Blanche et de Downing Street que la Russie a l’intention d’attaquer, on se rend compte que seules les personnes qui sont folles, qui sont folles, qui n’ont aucune morale et qui font des falsifications peuvent le déclarer. »

    Et encore :

    « Ils ne comprennent pas notre mentalité : nous sommes des Slaves, nous sommes des gens qui se considèrent comme un peuple unique, car nous avons une histoire commune de plusieurs siècles. »

    Ironie et accusations mises à part, le bras de fer continue. En fait, l’OTAN continue d’exiger un retrait substantiel des troupes russes de la zone frontalière avec l’Ukraine. « Jusqu’à présent, nous n’avons vu aucun signe de désescalade », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avant d’ajouter une évidente contradiction avec son propos précédent : « il y a des signes de la volonté de Moscou de négocier, qui justifient un optimisme prudent ».

    Le fait est que l’OTAN ne veut pas refuser à l’Ukraine la possibilité d’adhérer, c’est-à-dire qu’elle n’a pas l’intention de « faire des compromis sur les principes de base », car chaque nation à cet égard a le droit de choisir. A l’inverse, Poutine a redit que le Kremlin n’acceptera « jamais l’élargissement de l’Otan à nos frontières, c’est une menace que nous percevons clairement ».

    Cependant pour montrer sa bonne foi, Vladimir Poutine a retiré ses troupes russes de la frontière ukrainienne hier mardi 15 février et déclaré ce même jour, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qu’il ne souhaitait pas la survenue d’un conflit : « Voulons-nous (d’une guerre) ou pas ? Bien sûr que non », a-t-il ainsi affirmé.

    « C’est pour cela qu’on a avancé nos propositions pour un processus de négociations ».

    De son côté, Olaf Scholz avait auparavant indiqué que la sécurité durable en Europe n’était « possible qu’avec la Russie » et qu’elle ne peut être obtenue contre elle. « Il devrait donc être possible de trouver une solution » à la crise actuelle, a-t-il ajouté car « aussi difficile et grave que puisse paraître la situation actuelle », elle n’est, selon lui, « pas désespérée ».

     

    Si la tension persiste, la fameuse invasion prédite au jour près, le 16 février, c’est-à-dire aujourd’hui, par les Etats-Unis n’a pas eu lieu, faisant mentir une nouvelle fois le camp du Bien et ses médias serviles, -peut-être ceux qui veulent cette guerre pour des raisons de domination mondiale-,  et donnant raison aux dénégations maintes fois répétées de la Russie.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Ukraine : le Kremlin dément tout accord avec Paris, qui n’est pas l’interlocuteur approprié

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2022

    Quel bilan faut-il tirer de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ? Vu de Paris ou de Moscou, la réponse à cette question diffère sensiblement. «J’ai obtenu qu’il n’y ait pas de dégradation et d’escalade», s’est félicité le chef d’Etat français le 8 février, au lendemain de sa discussion avec son homologue russe.

    «Il s’agissait pour moi de bloquer le jeu pour empêcher une escalade et ouvrir des perspectives nouvelles. […] Cet objectif pour moi est rempli», a encore assuré Emmanuel Macron, dont les propos sont rapportés par l’AFP. Selon BFMTV et Le Parisien, au cours de ce même «moment « confidence » avec les journalistes», le chef de l’Etat aurait ajouté que la France avait ainsi «consolidé sa crédibilité».

    Des propos qui sous-entendent donc que le chef d’Etat français aurait obtenu un engagement de la Russie et de son président dans le dossier ukrainien.

    Or l’analyse de la discussion entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine n’est pas la même du côté de Moscou. Interrogé en conférence de presse sur une information attribuée au Financial Times, selon laquelle Moscou attendrait l’approbation des Etats-Unis au sujet de l’accord présumé, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a immédiatement tempéré, niant qu’un quelconque accord ait été passé : «Sur le fond, с’est incorrect, car dans la situation actuelle, Moscou et Paris n’auraient pu conclure aucun accord, c’est tout simplement impossible.»

    La raison en est simple selon le Kremlin, Paris n’est pas l’interlocuteur adéquat dans le dossier. «La France est à la fois membre de l’UE et le pays qui assure la présidence de l’UE, la France est également membre de l’OTAN, dont le leadership ne lui appartient pas. Dans ce bloc, le leadership appartient à un pays absolument différent», a ainsi souligné Dmitri Peskov. «De quel type d’accords pourrions-nous parler ici ? Par conséquent, le journal a tout simplement écrit [cela] de manière incorrecte», a-t-il conclu.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Ukraine : Les États-Unis vont déployer 3 000 soldats en Europe de l’Est

    Publié par Guy Jovelin le 03 février 2022

    Les Etats-Unis souhaitent déployer 3000 militaires en soutien aux forces de l’Otan dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, ont rapporté mercredi plusieurs médias américains, citant des responsables de l’administration non identifiés.

    « Selon les instructions du président et conformément aux recommandations du ministre (de la Défense Lloyd) Austin, le ministère va repositionner plus à l’Est certaines unités stationnées en Europe », a indiqué ce haut responsable américain, sans citer de chiffres.

    « Ces forces ne combattront pas en Ukraine », a-t-il souligné. « Ces mouvements ne sont pas permanents, ils répondent aux circonstances actuelles ».

    Un millier de ces soldats seront redéployés d’Allemagne vers la Roumanie, et 2000 autres seront envoyés de la grande base américaine de Fort Bragg, en Caroline du Nord, vers l’Allemagne et la Pologne, ont précisé ces sources.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Biden le cow-boy va se faire manger sa reine ukrainienne par le fin joueur d’échec Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2022

    En février-mars 2014, la Russie de Poutine envahissait « en douceur » la région autonome de Crimée après un référendum  auprès de la population locale plébiscitant le rattachement de leur région à la Russie. Il justifia son acte par l’enjeu géopolitique, notamment ses accès directs à la mer Noire qui auraient été compromis avec le nouveau pouvoir ukrainien à la suite de la révolution de Maïdan. A cela, les Américains et l’OTAN voulaient se montrer ferme pour la réponse à apporter en soutien du nouveau pouvoir pro occidental dans la crise de la Crimée et du Donbass qui commençait à s’enflammer. S’en suivirent des déclarations de politiques occidentaux qui bombèrent le torse face au taiseux Poutine. Puis, sur la pression de plusieurs pays dont les USA et la France, l’OTAN décida de monter une force pour soutenir le nouveau gouvernement ukrainien « agressé » par la Russie, notamment dans la région contestée pro-russe du Donbass. En terme militaire, pour monter ce corps expéditionnaire, on réalisa ce que l’on appelle dans le jargon otanien « une conférence de génération de force[1]». En une semaine environ, on trouva facilement un général pour commander et son état-major interarmées très bigarré des 28 nations composant l’OTAN en 2014. Pour les soldats, l’OTAN a mis plus de trois semaines à « générer » une force de 5000 hommes avec toutes les peines du monde. S’en est suivi une glorification des médias grand public du monde occidental sur cette réponse ferme face à l’envahisseur « popov ». Et les Américains étaient prêts à envoyer une force de 8500 hommes en complément (tiens, cela ressemble fort à la proposition américaine de janvier 2022 !). Dans la foulée, s’en rien dire, Vladimir Poutine agissait : Il convoqua le ministre de la Défense russe (qui est un militaire) et lui ordonna de faire un exercice grandeur nature en terrain libre (càd en milieu civil ce que n’ont plus l’habitude de faire par exemple les forces françaises, ni les forces des nations européennes) le long de la frontière ukrainienne dans un délai de…48 heures avec au moins 20000 hommes et une centaine d’avions de combat avec tirs réels d’exercice! C’était la stupeur en Occident, on resta impressionné ! Et patatra, on gesticula, on s’apitoya, on s’émouvait et au bout de deux à trois mois, plus rien. Les médias ont oublié l’affaire. La guerre locale a continué sans bruit. Quelques mercenaires yankees sont venus tout au plus « monitorer[2] » les forces loyalistes ukrainiennes avec du matériel occidental tandis que les russes faisaient de même avec les séparatistes.

    Comparons avec la situation actuelle. Le cow-boy Biden provoque son homologue russe depuis le début de son mandat : le traite « de tueur », le menace de sanction économique supplémentaire, et la dernière, d‘envoyer 8500 GI’s en Ukraine pour éviter soi-disant l’envahissement du pays par les russes, qui s’en moquent éperdument. Biden a la mémoire courte : Les Américains sont sortis il y  a peu d’Afghanistan dans le désordre et sans gloire[3] après plus de vingt ans de conflit inutile puisque les talibans sont revenus au pouvoir. Et Poutine, pour préserver le tampon stratégique de l’Ukraine face à l’OTAN, comme en 2014, demande de nouveau à ses armées de faire un petit exercice en terrain libre avec matériel (pas sur ordinateur au chaud comme souvent dans les nations dites civilisées bien souvent avec uniquement leurs états-majors) le long de la frontière avec 20000 hommes et un centaine d’avion, bien réels ceux-là. Il est assez hilarant de voir la similitude des deux périodes. Le joueur d’échec du Kremlin doit bien se gausser en train de chasser l’élan en Sibérie. Par ailleurs, le cow-boy Biden n’a pas anticipé certains points :

    • Historiquement, l’Ukraine n’est pas une région facile à tenir après l’avoir envahie ;
    • L’armée russe a fait énormément de progrès, tant en matériel, en organisation et en entraînement par rapport à 2008 où ils ont eu du mal à envahir l’Ossétie du Sud, puis la Géorgie ; Et, s’il le faut, la Russie mettra le paquet (elle le peut) pour ne pas se laisser faire ;
    • L’Ukraine est proche logistiquement de la Russie, plus simple à ravitailler par route et par mer ; L’oncle Sam doit franchir un océan et bien 2000 kilomètres sur terre avant d’arriver sur le possible front ou tout amener par air dans les pays limitrophes insérés dans l’OTAN (très cher) ;
    • La Russie joue à domicile, connaît le terrain et la météo, notamment en hiver.

    In fine, comme d’habitude, les Occidentaux vont gesticuler et Poutine gardera son visage de marbre, même si cette situation l’agace depuis le temps. Les nations de l’OTAN auraient tout un tas de contraintes principalement logistiques, de langue et de connaissance du terrain avant de pouvoir combattre des « locaux » habitués aux rudes conditions de cette région. Seule une provocation insidieuse et indirecte de L’OTAN ou de l’Ukraine pourrait provoquer une réponse militaire de Moscou si la ligne rouge est franchie. Je recommande pour cela d’écouter l’émission « Russie, Ukraine, OTAN : l’Europe en danger ? » du samedi politique de TV Libertés du 29 janvier 2022 avec l’interview par Elise Blaise de Madame Caroline Galactéros, géo politologue avertie. Les dindons de la farce seront les européens eux-mêmes, car quand on parle de l’Ukraine, de la peur du Russe à nos portes (elles sont encore loin), on ne parle plus de leurs problèmes intérieurs, de la pression insidieuse sur les salaires, les retraites, les frais de succession, et j’en passe. Les gouvernants « démoncratiques » peuvent plus facilement les tondre sans bruit aux ordres des mondialistes alors qu’ils ont les yeux rivés sur leur smartphone.

    Anatole Castagne

    [1] force generation conference en anglais

    [2] Monitorer : guider l’entraînement, voire plus, guider au combat parfois

    [3] Environ 850 milliards de dollars engloutis, 2465 morts et plus de 20000 blessés. (sources : iCasualties.org et Associated Press)

     

    Source : medias-presse.info