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  • Bagarre à coups de hache dans les rues de Caen (14)

    Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2020

    Par  le 22/05/2020

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    Moussa Sarr@Moussgaball

    Caen c’est une vrai ville de ploucs 

  • Pédophilie. Un procès demandé pour un Français accusé de récidive sous couvert d’humanitaire en Asie

    Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2020

    Par  le 23/05/2020

    En 2008, il part au Népal pour six mois. À son retour en France en 2009, il crée une association, « Philmy voyageurs solidaires », avec l’aide de membres de sa famille et de proches.

    Sur le blog de l’association, Philippe G. détaille les actions éducatives ou humanitaires envers les « populations les plus défavorisées » du Népal, du Cambodge, du Laos ou d’Inde.

    Mais derrière l’engagement humanitaire, il est accusé d’avoir fait subir des masturbations ou des fellations à de nombreux garçons d’une dizaine d’années, parfois de six ou sept ans, lors de douches ou en dormant la nuit entourés de plusieurs d’entre eux.

  • Irak. Le Comité contre la torture de l’ONU demande à la France d’empêcher l’exécution de djihadistes

    Le Comité contre la torture de l’ONU a demandé à la France de prendre toute mesure pour empêcher l’exécution de cinq djihadistes français en Irak, selon une lettre à leur avocat consultée vendredi par l’AFP.

    Le Comité a demandé à l’État de prendre toute mesure utile et raisonnablement en son pouvoir aux fins de protéger l’intégrité psychique et psychologique des requérants, ainsi que d’empêcher que la condamnation à mort des requérants soit exécutée, informe le Comité dans cette lettre adressée vendredi à Me Nabil Boudi.

    La France doit tenir le Comité informé sans délai de toute mesure prise à cet effet, demande ce dernier.

  • Pourquoi les antispécistes veulent abattre les abattoirs

    Publié par Guy Joveliun le 23 mai 2020

    Pourquoi les antispécistes veulent abattre les abattoirs

    Pourquoi les antispécistes veulent abattre les abattoirs

    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ La diversité de l’information n’existe pas dans les médias installés. La multiplication des chaines n’a fait qu’aggraver, en le multipliant en copié-collé, le discours unique et on n’y échappe pas.


    Culpabiliser et terroriser

    Ainsi des projecteurs braqués ces derniers jours sur les abattoirs. Ce n’est bien entendu pas innocent. A travers des cas réels, incontestables et qui s’expliquent par la difficulté de ce métier et des conditions de proximité au travail comme en hébergement des salariés, le message essentiel était ailleurs. Avec une hypocrisie partagée, et l’air de poser des questions aussi évidentes qu’objectives, on a semé le doute sur le rapport entre la viande et l’épidémie. Est-ce bien prudent de manger de la viande ? Voilà ce qui était sous entendu.  Voilà ce que l’on voulait insinuer dans l’esprit du téléspectateur. Puisque le virus est passé de l’animal à l’homme sur un marché chinois, semble-t-il, pourquoi le danger ne serait-il pas avec tous les animaux de nos campagnes ?

    Le lobbying anti-viande est de plus en plus puissant dans les médias et il  y a une exploitation permanente de l’actualité par des journalistes qui mâchouillent des graines en réclamant la légalisation du cannabis. Tout le monde a le droit d’être végétarien ou végétalien mais cela ne donne pas un diplôme sanitaire ni le droit d’empêcher les autres de manger différemment.  Parce qu’ils refusent la viande, ils veulent culpabiliser ceux qui en consomment, c’est le cas de Nagui, déjà cité ici, ou de Morandini et de tant d’autres. Mais pour les bienfaiteurs de l’humanité, cela ne va jamais assez vite. Les discours moraux ne suffisant pas, faute de culpabiliser suffisamment on sait qu’on peut faire bien mieux en terrorisant. La viande déjà présentée comme cancérogène serait un pont pour les virus vers les humains. Il faut donc tout simplement arrêter d’en manger. Cela va bien au-delà  des mouvements qui veulent à juste titre dénoncer des souffrances inutiles imposées aux animaux, seraient-elles religieuses. Cela est une façon d’imposer l’antispécisme dans les assiettes comme une prudence sanitaire.

    L’antispécisme, frontière ultime de l’antiracisme 

    Dans sa dernière édition, le dictionnaire Robert a intégré les termes “spécisme” et “antispécisme”, reconnaissant ainsi que leur emploi dans la langue se popularise. Le spécisme postule une hiérarchie entre les espèces, ce qui ne donne pas un droit à la maltraitance. L’antispécisme, c’est l’extension du principe d’égalité au monde animal. On l’aura compris, pour l’idéologie de l’anti-discrimination, c’est la frontière ultime de l’antiracisme. 

    Nos filières animales déjà touchées par des pressions, menaces et actes parfois de terroristes verts n’ont pas été épargnées par le confinement. Il y a danger pour cette profession enracinée dans les traditions qui font, avec le goût, l’identité française. A l’heure de la relance économique si fragile, jeter le doute sur la consommation de viande est un mauvais coup porté à nos concitoyens ruraux et au consommer français qu’on vante tant. Le retour à la tradition et à la proximité passe par nos bouchers. La souveraineté passe par la liberté de son assiette et le soutien à nos éleveurs. Se fera-t-on bientôt insulter dans les restaurants pour s’être délecté d’un tartare ? Les talibans de la bouffe vont se servir de la pandémie pour montrer du doigt les viandards, sorte de nazis dévorant leurs victimes.

    Cet exemple montre bien que, dans les médias rien n’est jamais innocent, que tous les sujets qui peuvent être instrumentalisés idéologiquement sont montés en épingle et traités, partout à la même heure, de la même façon.

    Pierre Boisguilbert
    20/05/2020

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public

  • Après le confinement, la submersion migratoire ?

    Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2020

    Après le confinement, la submersion migratoire ?

    Après le confinement, la submersion migratoire ?

    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Le rétablissement progressif des déplacements internationaux risque d’entraîner un afflux massif de clandestins. Cette prévision n’émane pas de dangereux conspirationnistes mais d’organisations internationales « respectables ». Face à ce péril, le gouvernement français semble désarmé. Pire, son inaction rend possible la submersion migratoire du pays.


    Dans la période de l’après-confinement qui s’ouvre, le rétablissement progressif des transports aériens, maritimes et terrestres en Europe devrait être accueilli comme une bonne nouvelle. Pour au moins une raison, cela n’est pas le cas. Le retour à la normale risque en effet d’entraîner un afflux de clandestins en France. De nombreuses conditions sont réunies pour le rendre possible.

    La situation migratoire vue par des institutions internationales

    Trois récentes communications viennent coup sur coup rappeler aux Français une dure réalité que le confinement aurait pu faire oublier : de très nombreux extra-Européens attendent leur heure pour venir clandestinement en Europe et en particulier en France.

    La première communication est un rapport du Bureau européen d’appui en matière d’asile publié le 5 mai (1). Si les rédacteurs du rapport constatent que le confinement a entraîné une forte baisse des demandes d’asile en Europe en mars 2020, ils rappellent néanmoins que l’émigration « liée à l’asile » vers l’Europe avait fortement augmenté durant les deux premiers mois de 2020 par rapport à l’année dernière : + 14 %. L’institution financée par l’Union européenne estime très vraisemblable que la dégradation de la situation sanitaire dans les pays du tiers-monde en raison de la pandémie du coronavirus entraîne une forte augmentation du nombre de candidats extra-européens au départ pour l’Europe. La suspension de la lutte des pays de la coalition contre l’État islamique est également soulignée par les rapporteurs, ainsi que le risque d’une résurgence de cette mouvance et de ses funestes projets, dont l’Europe pourrait être le terrain d’opération.

    Le 14 mai, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime publiait un rapport sur les effets du Covid-19 sur l’immigration illégale (2). L’institution fait non seulement le constat que celle-ci a continué pendant le confinement instauré dans les pays européens. Elle estime également très prévisible que le chômage et la récession dans les pays du tiers-monde entraînent un regain de l’activité des passeurs et autres trafiquants d’êtres humains, comme cela s’était produit après la crise financière de 2008.

    Plus récemment, l’Agence européenne de police criminelle Europol soulignait dans un communiqué de presse du 15 mai plusieurs conséquences aux restrictions de circulation (3). L’une d’entre elles est une demande accrue de clandestins dans le secteur agricole, dont une partie de la main-d’œuvre est retournée au pays. Les représentants d’Europol soulignent également une adaptation et une agressivité accrue des passeurs et des trafiquants d’êtres humains, qui pourraient se déployer à l’occasion du rétablissement des transports internationaux.

    Il n’y a pas que les passeurs qui piaffent d’impatience. Ce sont des centaines de milliers, voire des millions, de migrants qui attendent leur heure pour venir en Europe de l’Ouest à partir notamment de la Libye (4), de la Turquie, du Maroc et des Balkans (5). Dans ce contexte, tout signe de laxisme est guetté avec attention. Des signes qui ne manquent pas ces derniers temps, en particulier venant de France.

    La France désarmée

    La presse s’en est fait l’écho, les arrestations de personnes en situation irrégulière en France semblent réduites à la portion congrue. De nombreux centres de rétention administrative destinés à retenir les clandestins avant leur expulsion ont pratiquement été vidés, « pour raison sanitaire » (6). Comme s’il fallait ajouter une autre incitation à venir clandestinement dans notre pays, le gouvernement pratique à tout-va les régularisations appelées pudiquement « admissions exceptionnelles au séjour ». De 2015 à 2018, ce ne sont pas moins de 149 680 clandestins qui ont été régularisés (7). L’appel d’air suscité par cette mesure est considérable. Même en situation normale, le gouvernement français est un des pires pays européens en matière de retours forcés : seuls 15 % des obligations de quitter le territoire ont effectivement été exécutées en 2018 (8).

    L’Union européenne n’est pas en reste

    Pendant ce temps, des membres des institutions européennes multiplient les déclarations et parfois les mesures qui aboutissent à affaiblir la maîtrise des flux migratoires par les pays européens.

    Le 16 avril, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a demandé que les migrants recueillis en mer, notamment par les bateaux des O.N.G., ne soient plus ramenés en Libye, ce qui était pourtant déjà rare, et que la coopération avec les garde-côtes libyens soit rompue (9).

    Le 30 avril, de nombreux députés européens plaidaient pour faciliter la migration et l’asile  par des voies légales et sûres, appelées « couloirs humanitaires ». En pleine paralysie d’une partie de l’économie européenne, les députés de gauche justifiaient cette position pour « combler les besoins du marché du travail » ! (10).

    La présidente de la Commissaire européenne, Ursula von der Leyen, n’est pas en reste. Elle vient de rappeler aux pays européens de l’U.E. le principe du non-refoulement des migrants et la nécessité de continuer les opérations de « relocalisation » (11).

    Pour parachever le tout, c’est l’opération Sophia, initialement chargée par l’Union européenne de lutter contre les passeurs convoyant des migrants de Libye en Italie, qui a été récemment réorientée vers le contrôle de l’embargo sur l’importation d’armes en Libye (12).

    En renonçant au peu d’outils qu’il avait dans la lutte contre l’immigration clandestine, le gouvernement français apparaît totalement désarmé au sortir du confinement. L’Union européenne ne fait qu’ajouter à ce désarmement qui est également moral. Les pays de l’est de l’Europe montrent qu’une autre voie est possible. C’est paradoxalement au pire moment, en pleine crise économique, que risquent d’arriver des cohortes de clandestins qui n’auront souvent comme seul viatique que les aides sociales versées par un État criblé de dettes. Dans ces circonstances, le virage « social » du président Macron ne peut qu’inquiéter.

    Paul Tormenen
    19/05/2020

    (1) « EASO Special Report : Asylum Trends and COVID-19 ». EASO. 7 mai 2020.

    (2) « How COVID-19 restrictions and the economic consequences are likely to impact migrant smuggling and cross-border trafficking in persons to Europe and North America ». UNODC. 14 mai 2020.

    (3) « Migrant smugglers and human traffickers to become more ruthless and clandestine, says new Europol report ». Europol. 15 mai 2020.

    (4) Estimation de 650 000 migrants attendant en Libye dans « L’Algérie renonce au poste d’émissaire de l’ONU pour la Libye ». L’Économiste maghrébin. 27 avril 2020.

    (5) « Top Hungarian official says 100 000 migrants gathering on Balkan Peninsula ». Voice of Europe. 3 décembre 2019.

    (6) « En Europe, l’asile en suspens, les flux migratoires à l’arrêt ». Le Monde. 18 avril 2020. « Les centres de rétention face au Covid-19, une bombe à retardement ». La Vie. 31 mars 2020. « Centres de rétention : étrangers et policiers face au coronavirus ». Dalloz actualité. 19 mars 2020. Jugements de libération de clandestins des cours d’appel de Rouen, Bordeaux, Paris, Lyon. « L’État sommé de rétablir le guichet de l’asile, gelé depuis le début du confinement ». Le Figaro. 23 avril 2020.

    (7) « L’entrée, le séjour et le premier accueil des personnes étrangères ». Cour des comptes. 5 mai 2020

    (8) Cf. note (7).

    (9) « States should ensure rescue at sea and allow safe disembarkation during the COVID-19 crisis ». Conseil de l’Europe. 16 avril 2020.

    (10) « Les députés européens demandent l’arrêt de l’aide aux garde-côtes libyens ». Mer et marine. 29 avril 2020.

    (11) « Communication de la commission ». Commission européenne. 17 avril 2020.

    (12) « L’UE va remanier l’opération “Sophia” pour faire respecter l’embargo sur les armes en Libye ». Euractiv. 22 janvier 2020.

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public