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  • Le projet de budget pour 2021 prévoit 990 millions d’euros pour l’AME, soit 97 millions de plus que l’an dernier

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2020

    […]

    En 2021, les crédits alloués à l’AME s’élèveront à 990 millions d’euros, contre 893 millions l’an dernier, soit une augmentation de 97 millions. L’AME représente ainsi 80% des crédits de la mission santé (1,33 milliard d’euros) inscrite au budget de l’État. Les dépenses de l’assurance maladie, qui prend en charge à hauteur de 200 milliards d’euros environ les soins de l’ensemble des assurés sociaux sont, elles, examinées dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS).

    Malgré une fermeture temporaire des frontières induite par la crise sanitaire en 2020, le ministère explique cette progression de l’AME par «la hausse continue des dépenses constatée ces dernières années» qui justifie la poursuite en 2021 «des mesures engagées depuis le début du quinquennat pour améliorer le pilotage et l’efficience du dispositif».

    Fin 2018, 318 106 étrangers en situation irrégulière bénéficiaient de l’AME, selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié en octobre 2019. Le bénéficiaire type de l’AME est un homme entre 30 et 34 ans, originaire du continent africain, vivant seul en Île-de-France.

    […]

    Le Figaro via fdesouche

  • Marlène Schiappa : “Nous allons créer 4.000 places en plus pour héberger les demandeurs d’asile, et nous en sommes fiers”

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2020

    Le budget “Immigration, asile et intégration” du gouvernement va progresser de 2% l’an prochain, avec des moyens supplémentaires essentiellement alloués à la création de places d’hébergement pour les demandeurs d’asile. Quelque 4.000 places vont être créées dans des Centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) et des Centres d’accueil et d’examen des situations.

    Le budget “Immigration, asile et intégration” du gouvernement va progresser de 2% l’an prochain, avec des moyens supplémentaires essentiellement alloués à la création de places d’hébergement pour les demandeurs d’asile, selon le projet de budget 2021 dévoilé lundi. “La prise en charge des demandeurs d’asile en instance représente près des deux-tiers des crédits de la mission”, à laquelle 1,85 milliard d’euros sont désormais consacrés, en légère hausse pour 2021 après des augmentations significatives en 2018 (+22%), 2019 (+12%) et 2020 (+8%), souligne le projet de loi de finances (PLF) adopté en Conseil des ministres.

    Europe 1 via fdesouche

  • Le réseau Welcome cherche des familles bénévoles pour accueillir des migrants à Cherbourg : “Vous ne le regretterez pas, c’est une belle expérience”

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2020

    A l’occasion de la 106e journée du migrant et du réfugié, le réseau Welcome a lancé un appel aux bonnes volontés.

    A Cherbourg ce sont une quinzaine de familles qui font partie de ce réseau, implanté depuis 2015. Elles accueillent par roulement un migrant pendant un mois. 

    Une belle aventure

    C’est le cas de Jean-Luc Varenne, responsable du réseau à Cherbourg,  Sa famille accueille en ce moment un réfugié du Tchad. Pour accueillir un migrant,  il faut 6 familles, et aujourd’hui le réseau n’est pas encore assez étoffé. Un appel est donc lancé aux volontaires  

    Aujourd’hui on accueille une à deux personnes par an, c’est en dessous des besoins. Il ne faut pas avoir peur de se lancer. On peut commencer par un week-end ou quelques jours. Vous ne le regretterez pas, c’est une belle expérience

    Si vous voulez accueillir un migrant, le réseau Welcome organise une rencontre avec les familles accueillantes et les personnes accueillies le 4 octobre prochain à midi salle de l’Oasis sous l’Eglise Saint-Pierre Saint-Paul à Octeville, à Cherbourg-en-Cotentin.

    France Bleu via fdesouche

  • Comment la Turquie infiltre le Liban

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2020

    Dans le monde moderne envahi d’anglicismes (merci à Radio Courtoisie d’être une sentinelle implacable), il y a le soft power et le hard power pour qualifier certains comportements dans le cadre des relations internationales.
    Les nouvelles routes de la soie chinoises par exemple constituent une manière pacifique d’étendre sa puissance (soft power). L’invasion de l’Irak par les États-Unis relève bien sûr de la deuxième attitude (hard power).

    TAntoine de Lacoste, auteur sur Boulevard Voltaireoutes les grandes puissances savent alterner les deux stratégies. Notre bon sultan  par exemple : guerrier en Libye ou en Syrie, mais pacifique au .

    Depuis plusieurs années, la communauté sunnite est ainsi l’objet de toutes les attentions de la part de la Turquie. Un hôpital financé par Ankara doit bientôt être inauguré dans le sud du pays, à Saïda nous apprend par exemple le grand quotidien libanais L’Orient-Le Jour.
    Les Turkmènes sont également courtisés. Cette communauté est importante en Syrie et plusieurs milices islamistes présentes dans la province d’Idleb et sous contrôle turc sont composées de Turkmènes. Moins implantés au Liban, ils y comptent toutefois quelques dizaines de milliers de membres et Erdogan leur a proposé de leur accorder la nationalité turque sur simple demande. Près de dix mille d’entre eux ont fait la démarche.
    Au fil du temps, l’influence turque se développe et devient agressive. Ainsi, plusieurs rassemblements arméniens (nombreux au Liban) ont fait l’objet de contre-manifestations, drapeaux turcs en tête. Un comble pour ces Arméniens dont beaucoup descendent de rescapés du génocide qui avaient trouvé refuge au pays du cèdre lors du mandat français. Des slogans très menaçants ont été entendus par les médias libanais.

    On peut d’ailleurs noter en passant qu’un phénomène similaire s’est passé en France cet été : à Décines, près de Lyon, des manifestants turcs ont perturbé et menacé un grand rassemblement arménien…
    La Turquie investit aussi pour l’avenir en offrant notamment des bourses pour des étudiants sunnites.
    Politiquement, elle reste encore relativement prudente. Ainsi, le parti libanais affilié aux Frères musulmans (la confrérie islamiste préférée d’Erdogan), Jamaa islamiya, n’est pas officiellement soutenu par Ankara qui préfère développer un réseau plus large. La Turquie a par exemple proposé son aide après l’explosion du 4 août qui a ravagé Beyrouth et Erdogan a vivement critiqué  lors de ses déplacements dans la capitale libanaise, l’accusant de vouloir restaurer l’influence coloniale de la France. Quelle ironie quand on se souvient que pendant des siècles toute cette région a subi un joug ottoman qui n’était guère suave…

    Erdogan tisse sa toile et entretient des relations personnelles avec plusieurs hommes politiques importants. L’ancien premier ministre sunnite, Saad Hariri, a ainsi été témoin du mariage de la fille d’Erdogan.
    L’enjeu est de taille. La Turquie a conquis la Tripolitaine en Libye, occupe la province d’Idleb en Syrie, a des bases militaires et navales au Qatar, en Somalie et tente de spolier le gaz au large de Chypre… Et cela ne fait que commencer. C’est l’occasion pour la France de s’affirmer à nouveau comme la protectrice du Liban.

     

    Source : lafautearousseau

  • Vers une récession en double creux et un effondrement en 2021 ?

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2020

    Marc Rousset - Rencontres du livreMarc Rousset

    La Bourse de Paris a connu sa pire semaine en trois mois. L’indice CAC 40 a chuté de 5 % et a perdu 20,88 % depuis le 1er janvier. Le marché baisse progressivement, suite aux mesures de protection sanitaire mises en place dans toute l’Europe. Les investisseurs se demandent si les plans de relance des États et la création monétaire des Banques centrales vont réussir à maintenir le rebond enclenché depuis la fin des confinements.

    Le scénario officiel des médias est celui d’une reprise en U pour le second semestre 2020 avec la découverte d’un vaccin contre le Covid-19 au premier semestre 2021, une croissance économique satisfaisante et une hausse des valeurs délaissées en 2021 telles que les banques, l’automobile, l’aéronautique, les foncières, le tourisme et l’hôtellerie. Ces prévisions sont remises en question par une possible deuxième vague d’infections et les nouvelles restrictions de confinement telles qu’à Marseille, avec en prime l’arrivée de la grippe cet hiver. Une contraction dès le quatrième trimestre 2020 est fort possible, auquel cas la reprise en cours avorterait ; nous serions alors en présence d’une récession avec un double creux, plus particulièrement aux Etats-Unis et en Europe où l’économie de la zone euro a déjà chuté de 11,8 % au deuxième trimestre.

    L’INSEE a prévu un taux de chômage de 9,5 % fin 2020. 715.000 emplois ont été détruits en France au 1e semestre, selon Le Monde. Un million d’emplois seront supprimés en France d’ici la fin de l’année selon Euler Hermes, leader du recouvrement commercial. Les défaillances d’entreprises françaises devraient reculer de -9 % en 2020 avant de connaître, selon l’assureur-crédit, une explosion de +32 % et un taux de chômage de 12,5 % en 2021. La vague de plans sociaux annoncée pour la rentrée de septembre va bien déferler sur la France, mais seulement début 2021. Les secteurs en restructuration à venir sont l’aéronautique, la distribution, l’automobile, le tourisme, l’événementiel, les banques. En juin 2020, Euler Hermes estimait qu’il y avait au total 9 millions de « jobs zombies » dans les pays de l’Union européenne, dont 1,8 millions en France. La Société Générale veut fusionner ses réseaux avec ceux du Crédit du Nord ; Auchan a déjà annoncé la suppression de 1.475 postes et le constructeur de bateaux Beneteau 1.390 emplois.

    La dette publique commence enfin à inquiéter le Français moyen. Bruno Le Maire vient de le confirmer : « Une dette, ça se rembourse ». La dette publique française s’est envolée à 2.640 milliards d’euros au deuxième trimestre, soit 114 % du PIB, sous l’effet de la crise, soit la bagatelle de 200 milliards d’euros en trois mois. À la dette supplémentaire de 113,4 milliards d’euros de l’État, est venue s’ajouter 84,9 milliards d’euros des administrations de sécurité sociale et 2,7 milliards des collectivités locales. Le retour à la croissance et les réformes de structures, de diminution des dépenses publiques annoncées par Bruno Le Maire pour 2021 relèvent de la démagogie ; c’est au début du quinquennat de Macron que ces réformes auraient dû être effectuées.

    Quant aux banques, les provisions pour risque de défaut sur les prêts aux entreprises explosent, avec +263 % pour le premier semestre à la Société générale et +414 % à la Banque postale. BNP Paribas serait très exposée aux prêts dans l’hôtellerie, le tourisme ou la distribution à hauteur de 235 % de ses fonds propres. Le Fonds de garantie des dépôts et de résolution qui ne disposait que de 4,5 milliards d’euros fin 2019 pour assurer la garantie des dépôts bancaires (100.000 euros par client), en cas de défaillance d’une banque française, n’est qu’une sinistre plaisanterie.

    Il semble également que les épargnants commencent à fuir l’assurance-vie, suite à la rentabilité insuffisante de 1 % des fonds euros, des risques sur les actions (krach) et sur les fonds immobiliers (télétravail et non location de bureaux vides, de commerces fermés). La décollecte sur les cinq derniers mois par rapport à 2019 est de 22 milliards d’euros. Selon le journal financier L’Agefi, l’assurance-vie va boire la tasse. Que ce soit pour les banques ou l’assurance-vie, seule la BCE serait à même de fournir les liquidités nécessaires en cas de crise, les gouvernements étant déjà surendettés.

    Emmanuel Macron ne survivra pas politiquement aux bouleversements économiques et au tsunami social à venir, si la récession en double creux se réalise effectivement en 2021.

     

    Source : synthesenationale