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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 674

  • Lille : peines légères pour des Arabes accusés d’avoir massacré un jeune Français chez lui « par erreur »

    Publié par Guy de Laferrière le 24 novembre 2022

    Les faits, d’une grande sauvagerie :

    « Le jeune homme a été enterré, vendredi. La police enquête sur le meurtre d’un Lillois de 23 ans, lundi, à son domicile, dans le quartier de l’Epine, à Lille-Hellemmes, rapporte La Voix du Nord. Jason, surnommé Doui, a été frappé à mort par plusieurs individus qui se sont introduits chez lui.

    Selon les premiers témoignages, les agresseurs sont arrivés armés et masqués dans l’appartement que la victime occupait avec sa mère. Cette dernière a été tenue en joue par certains, tandis que les autres s’acharnaient sur Jason à coups de crosse. Le jeune homme est décédé peu de temps après, des suites de ses blessures. […] » (20minutes.fr, le 3 juin 2018)

    Imaginez être à la place de ce jeune et de sa mère, tranquilles chez vous, un soir…

    Le jugement vient d’être prononcé :

    « (…) Kamel El Jarrari (…) 25 ans était le principal accusé d’un procès d’assises qui, pendant sept jours à Douai, a examiné les circonstances de la mort de Jason, 23 ans, frappé d’un coup de crosse à la tempe, le 27 mai 2018, en pleine nuit chez lui, impasse des Rameaux à Lille-Hellemmes. Une expédition punitive qui s’était trompée de cible.
    Kamel El Jarrari a été condamné pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner, à douze ans de réclusion criminelle. La préméditation n’a pas été retenue. L’avocate générale Marine Decourcelle avait requis quinze ans. (…)
    Les avocats des cinq coaccusés Isaac M., 24 ans, Bilail C., 25 ans, Idrissa T., 23 ans, Yassine K., 22 ans, et Yassine H., 22 ans, jugés pour association de malfaiteurs du fait de leur présence à l’expédition punitive ont obtenu des peines mixtes sans mandat de dépôt. Pour Me Manon Dugast en partie civile : « Pour la famille de Jason, une chaise restera vide et ça n’a pas de prix ». […] » (source La Voix du Nord)

    Pas de mandat de dépôt, pour ces criminels qui avaient prémédité leur méfait.
    On pourra comparer, par exemple, avec l’affaire Méric : deux jeunes de droite agressé par des antifas, l’un de ces derniers (le plus belliqueux et le plus chétif) tombe au cours de la rixe et se tue en se cognant la tête contre un poteau ; jugement : deux des agressés condamnés, l’un à 11 ans de prison, l’autre – pas même accusé d’avoir touché Clément Méric – condamné à 7 ans. Plus des dissolutions de mouvements de droite qui n’avaient rien à voir.

     

     

  • Mondial 2022 : des supporters anglais déguisés en Croisés ont fait sensation au Qatar

    Publié par Guy de Laferrière le 23 novembre 2022

     

    Les supporters anglais déguisés en croisés chrétiens ont fait sensation au Qatar, l’un d’entre eux fustigeant même le régime conservateur musulman pour le traitement qu’il a réservé aux supporters à la télévision en direct.

    Certains habitants de Doha semblent avoir été contrariés par le choix de la tenue, étant donné que les guerres de religion entre 1095 et  1291 visaient à prendre des terres et des lieux saints sous contrôle islamique.

    Les croisés et les supporters dans les tenues de St George sont devenus un spectacle familier lors des matchs d’outre-mer en Angleterre au fil des ans – mais les déguisements seront beaucoup plus controversés lors de la première Coupe du monde jamais organisée dans un pays musulman.

    Des images du Qatar avant et après le match contre l’Angleterre d’hier ont montré le groupe chantant God Save the King et prenant d’assaut les escaliers dans les transports en commun. Certains habitants ont semblé choqués par leur choix de tenues – d’autres leur ont demandé de poser pour des selfies.

    À un moment donné, le groupe, portant des épées en mousse et portant des cottes de mailles et des robes des Templiers marquées de la croix de Saint-Georges, a été interrogé par la sécurité à l’extérieur du stade international de Khalifa. Certains ont affirmé sur les réseaux sociaux qu’ils avaient même été refoulés ou détenus – mais cela n’était pas clair d’après les images.

    L’un des croisés s’est entretenu avec TalkTV après la victoire 6-2 de l’Angleterre sur l’Iran hier. L’homme, qui n’a pas été nommé, a déclaré: “Le problème est dans des endroits comme le Qatar, les supporters sont l’essence du jeu. Nous sommes ce qui fait le jeu. Ce ne sont pas les entreprises, elles aident financièrement en arrière-plan, c’est nous les fans qui faisons le football et nous sommes le football ». Il a dit qu’ils restaient dans le fan park en payant 250 £ la nuit.

    Un critique a dit : ‘ État absolu à ce sujet. Accusant le Qatar d’être ignorant, mais le voilà, au Moyen-Orient déguisé en croisé ». Un autre a écrit: “S’habiller comme un croisé au Moyen-Orient et appeler le Qatar à la télévision ne semble probablement pas une bonne décision”. 

    Cela s’est produit au milieu des tensions après que la sécurité du stade a commencé à exiger que les fans retirent les vêtements arc-en-ciel pour soutenir la communauté LGBT et leur traitement dans l’État du Golfe où les relations homosexuelles sont illégales. Les visiteurs ont été invités à respecter sa société conservatrice et ses coutumes, y compris les tenues modestes. 

    MailOnline peut révéler que les croisés avaient auparavant bu dans un pub à la périphérie de Doha. Ils ont été giflés et applaudis à leur arrivée et se sont inclinés en plaisantant devant les autres supporters anglais. 

    Et en signe de problèmes à venir, on leur a demandé de montrer leur visage à la sécurité et d’enlever leurs casques. Mais ils ont réussi à persuader les videurs de pub que montrer leurs cartes d’identité, qui leur permettaient d’entrer au Qatar, devrait suffire. ‘Camarade. Ce lot prendra des années à décoller », a déclaré l’un d’eux au personnel.Les supporters anglais se déguisent en croisés chrétiens au Qatar

    Daily Mail via fdesouche

  • Giroud par deux fois !

    Publié par Guy de Laferrière le 23 novembre 2022

     

    Double buteur face à l’Australie ce mardi soir pour l’entrée en lice des Bleus à la Coupe du monde, Olivier Giroud a inscrit ses 50ème et 51ème buts en sélection. Avec ce doublé, il devient co-meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, à égalité avec Thierry Henry. Un but supplémentaire et il sera le meilleur buteur de France...  Gageons que ce Mondial, qu'il commence si bien, lui permettra de le devenir !

    Et dire qu'il n'aurait probablement pas joué si un autre avait pris sa place !

    Olivier Giroud a permis à l’équipe de France de reprendre l’avantage face à l’Australie, ce mardi soir à Doha, pour l’entrée en lice des Bleus à la Coupe du monde.
     
  • Rémunération record des grands patrons en France en 2021

    Publié par Guy de Laferrière le 23 novembre 2022

     

    La rémunération des grands patrons du CAC 40 en France a atteint un sommet à 7,9 millions d’euros en moyenne l’an dernier, selon un rapport publié mardi par le cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest. Un record historique.

    L’étude constate « une forte hausse des rémunérations médianes et moyennes dans tous les indices (CAC 40 et SBF 120, NDLR). On est bien sur des records historiques », a déclaré Jehanne Leroy, directrice de la recherche ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) lors d’une visionconférence avec des médias.

    Elles sont portées par les très bons résultats post-Covid des sociétés en 2021, sur lesquels des éléments de rémunération sont indexés.

    La rémunération totale moyenne des patrons de l’indice CAC 40 a augmenté de 52%, tandis que celle des présidents exécutifs de l’indice SBF 120 composé des 120 plus grandes entreprises cotées en France a crû de 22% pour atteindre 4,5 millions d’euros.

    Dans les deux cas, c’est du jamais-vu depuis quinze ans.

    « Effet Carlos Tavares »

    Ces chiffres 2021 ont été obtenus par comparaison à ceux de 2019, avant la crise sanitaire, et non par rapport à ceux de 2020 qui est considérée comme une année non représentative étant donné qu’un certain nombre de dirigeants avaient renoncé à une part de leur rémunération.

    La hausse s’explique également par un « effet Carlos Tavares (le directeur général du groupe automobile franco-italo-américain) Stellantis (Peugeot-Citroën-Fiat…) », dont la rémunération totale (fixe, variable, actionnariale) atteint un record jamais observé par Proxinvest, à 66,7 millions d’euros (19,15 millions d’euros selon l’entreprise).

    « C’est la première fois depuis 15 ans qu’une société présente une rémunération totale supérieure à 50 millions d’euros », selon le rapport.

    La rémunération de Carlos Tavares avait été rejetée le 15 avril par les actionnaires de Stellantis, mais ce vote était purement consultatif aux Pays-Bas où est basée la société, contrairement à la France où un tel vote est contraignant depuis 2018.

    La différence entre les chiffres du constructeur automobiles et ceux de Proxinvest s’explique par le recours à des méthodes de calcul différentes, les sommes correspondant à la rémunération pluriannuelle étant lissées sur plusieurs années par Stellantis.

    Pour établir son classement, le rapport de Proxinvest prend en compte tous les éléments de rémunération : fixe, bonus annuel, rémunération pluriannuelle de long terme, attribution d’actions valorisées à leur date d’attribution, avantages en nature…

    Tous ces éléments ont explosé l’an dernier. La rémunération fixe moyenne est en hausse de 4,2% et le bonus annuel moyen de 33,6% au sein du CAC 40, alors que la valeur des attributions d’actions gratuites de performance atteint son plus haut historique dans le SBF 120 avec un bond de 39,6%.

    Dispersion des salaires

    C’est aussi « la première fois en huit ans que la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 représente plus de 100 fois la rémunération moyenne des salariés », soit 369 fois le SMIC en base 39 heures, selon le rapport qui détecte un moins bon respect du plafond de rémunération maximale socialement acceptable (5,12 millions d’euros) calculé par Proxinvest.

    En tout, 29 dirigeants dépassent ce plafond, contre 14 en 2020 et 24 en 2019, ce qui devrait relancer le débat sur le pouvoir d’achat des plus modestes, amputés en outre par l’inflation.

    Sur la période 2014-2021, la rémunération moyenne des dirigeants a augmenté de 83,8%, soit trois fois plus vite que celle des salariés, qui a progressé de 23,9%.

    Le cabinet Proxinvest, qui émet des recommandations de vote aux actionnaires pour les assemblées générales, se réjouit toutefois que, depuis 2021, toutes les sociétés du CAC 40 ont désormais intégré des conditions de performance ESG dans l’une des rémunérations variables du premier dirigeant.

    Dans le top 5 des dirigeants les mieux payés figurent Carlos Tavares (66,7 millions d’euros), Bernard Charlès du groupe de logiciels Dassault Systèmes (44,1 millions d’euros, dont 40,8 millions de rémunération actionnariale), Daniel Julien de la société de centre d’appels Teleperformance (19,6 millions d’euros), François-Henri Pinault du groupe de luxe Kering (12 millions d’euros) et Paul Hudson du laboratoire pharmaceutique Sanofi (9 millions d’euros).

    Source

  • Zelensky piégé par Moscou et Washington

    Publié par Guy de Laferrière le 23 novembre 2022

     

    L’évolution du rapport de forces sur le champ de bataille ukrainien et l’épisode tragique du G20 de Bali marquent un retournement de situation. Si les Occidentaux croient toujours vaincre prochainement Moscou, les États-Unis ont déjà débuté des négociations secrètes avec la Russie. Ils s’apprêtent à lâcher l’Ukraine et à faire porter le chapeau au seul Volodymyr Zelensky. Comme en Afghanistan, le réveil sera brutal.

    Discutant , il y a une dizaine de jours à Bruxelles, avec un chef de file des députés européens que l’onit ouvert d’esprit, je l’écoutais me dire que le conflit ukrainien était certes complexe, mais que la chose la plus évidente était que la Russie avait envahi ce pays. Je lui répondis en observant que le droit international faisait obligation à l’Allemagne, à la France et à la Russie d’appliquer la résolution 2202, ce que Moscou, seul, avait fait. Je poursuivais en lui rappelant la responsabilité de protéger les populations en cas de défaillance de leur propre gouvernement. Il me coupa la parole et me demanda : « Si mon gouvernement se plaint du sort de ses ressortissants en Russie et attaque ce pays, vous trouverez cela normal ? ». Oui, lui répondis-je, si vous avez une résolution du Conseil de sécurité. En avez-vous une ? Décontenancé, il changea de sujet. Trois fois, je lui demandais si nous pouvions aborder la question des « nationalistes intégraux » ukrainiens. Trois fois, il refusa. Nous nous séparâmes avec courtoisie.

    La question de la responsabilité de protéger aurait dû être nuancée. Ce principe n’autorise pas à une guerre, mais à une opération de police, menée avec des moyens militaires. C’est pourquoi le Kremlin veille à ne pas désigner ce conflit comme une « guerre », mais comme une « opération militaire spéciale ». Les deux manières de parler désignent les mêmes faits, mais « opération militaire spéciale » limite le conflit. Dès l’entrée de ses troupes en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, a précisé qu’il n’entendait pas annexer ce territoire, mais uniquement libérer les populations persécutées par les « nazis » ukrainiens. Dans un long article précédent, j’ai indiqué que, si l’expression « nazis » est juste au sens historique, elle ne correspond pas à la manière dont ces gens se désignent. Ils utilisent l’expression : « nationalistes intégraux ». Rappelons que l’Ukraine est le seul État au monde à disposer d’une Constitution explicitement raciste.

    Le fait d’observer que le droit international donne raison à la Russie ne signifie pas qu’on lui donne un blanc-seing. Chacun doit critiquer la manière dont elle applique le droit. Les Occidentaux trouvent toujours la Russie « asiatique », « sauvage » et « brutale », même s’ils se sont montrés eux-mêmes bien plus destructeurs en de nombreuses occasions.

    RENVERSEMENT DE SITUATION

    Les points de vue russe et occidentaux ayant été précisés, force est de constater que plusieurs évènements ont suscité une évolution occidentale.
    Nous entrons dans l’hiver, une saison rude en Europe centrale. La population russe a conscience, depuis l’invasion napoléonienne, qu’elle ne peut pas défendre un pays aussi grand. Aussi a-t-elle appris à utiliser précisément l’immensité de son territoire et les saisons pour vaincre ceux qui l’attaquaient. Avec l’hiver, le front est figé pour plusieurs mois. Chacun peut constater que, contrairement au discours selon lequel les Russes sont vaincus, l’armée russe a libéré le Donbass et une partie de la Novorussia.
    Avant que l’hiver ne tombe, le Kremlin a replié la population libérée qui habitait au Nord du Dniepr, puis a retiré son armée, abandonnant la partie de Kershon située sur la rive Nord du Dniepr. Pour la première fois, une frontière naturelle, le fleuve Dniepr, marque une frontière entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux contrôlés par Moscou. Or, durant l’entre-deux-guerres, c’est l’absence de frontières naturelles qui a fait tomber tous les pouvoirs successifs en Ukraine. Désormais, la Russie est en position de tenir.
    Depuis le début du conflit, l’Ukraine peut compter sur l’aide illimitée des États-Unis et de leurs alliés. Or, les élections de mi-mandat aux USA ont enlevé la majorité de l’administration Biden à la Chambre des Représentants. Désormais, le soutien de Washington sera limité. Identiquement, l’’Union européenne trouve aussi ses limites. Ses populations ne comprennent pas la hausse des coûts de l’énergie, la fermeture de certaines usines et l’impossibilité de se chauffer normalement.
    Enfin, dans certains cercles de pouvoir, après avoir admiré les talents de communiquant de l’acteur Volodymyr Zelensky, on commence à s’interroger sur les rumeurs concernant sa soudaine fortune. En huit mois de guerre, il serait devenu milliardaire. L’imputation est invérifiable, mais le scandale des Pandora Papers (2021), la rend crédible. Est-il nécessaire de se saigner aux quatre veines pour ne pas voir arriver les dons en Ukraine, mais disparaître dans des sociétés off shore ?

    Les Anglo-Saxons (c’est-à-dire Londres et Washington) souhaitaient transformer le G20 de Bali en sommet anti-Russe. Ils avaient d’abord fait pression pour que Moscou soit exclu du Groupe comme ils y sont parvenus au G8. Mais si la Russie avait été absente, la Chine, de très loin le premier exportateur mondial, ne serait pas venue. Aussi, c’est le Français Emmanuel Macron qui a été chargé de convaincre les autres invités de signer une déclaration sanglante contre la Russie. Durant deux jours, les agences de presse occidentales ont assuré que l’affaire était dans le sac. Mais, en définitive, la déclaration finale, si elle résume le point de vue occidental, ferme le débat en ces mots : « Il y avait d’autres points de vue et différentes évaluations de la situation et des sanctions. Reconnaissant que le G20 n’est pas le forum pour résoudre les problèmes de sécurité, nous savons que les problèmes de sécurité peuvent avoir des conséquences importantes pour l’économie mondiale ». En d’autres termes, pour la première fois, les Occidentaux ne sont pas parvenus à imposer leur vision du monde au reste de la planète.

    Le piège

    Pire : les Occidentaux ont imposé une intervention vidéo de Volodymyr Zelensky comme ils l’avaient fait, le 24 août et le 27 septembre, au Conseil de sécurité des Nations unies. Or, alors que la Russie avait vainement tenté de s’y opposer en septembre à New York, elle l’a accepté en novembre à Bali. Au Conseil de sécurité, la France, qui détenait la présidence, avait violé le règlement intérieur pour donner la parole à un chef d’État par vidéo. Au contraire, au G20, l’Indonésie tenait une position absolument neutre et ne risquait d’accepter pas de lui donner la parole sans autorisation russe. Il s’agissait à l’évidence d’un piège. Le président Zelensky, qui ne connaît pas le fonctionnement de ces instances, y est tombé.

    Après avoir caricaturé l’action de Moscou, il a appelé à l’exclure du… « G19 ». En d’autres termes, le petit Ukrainien a donné, au nom des Anglo-Saxons, un ordre aux chefs d’État, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères des 20 plus grandes puissances mondiales et n’a pas été entendu. En réalité, le litige entre ces dirigeants ne portait pas sur l’Ukraine, mais sur leur soumission ou pas à l’« ordre mondial américain ». Tous les participants latino-américains, africains et quatre asiatiques ont dit que cette domination était finie ; que désormais le monde est multipolaire.

    Les Occidentaux ont dû sentir le sol trembler sous leurs pieds. Ils n’ont pas été les seuls. Volodymyr Zelensky a vu, pour la première fois, que ses parrains, jusqu’ici maîtres absolus du monde, le laissaient tomber sans hésiter pour maintenir quelques temps encore leur position.

    Il est probable que Washington a été de mèche avec Moscou. Les États-Unis constatent qu’à l’échelle du monde, les choses tournent à leur désavantage. Ils n’auront aucune hésitation à faire porter le chapeau au régime ukrainien. William Burns, directeur de la CIA et opposant à la ligne straussienne, a déjà rencontré Sergueï Narychkine, le directeur du SVR, en Turquie. Ces entretiens font suite à ceux du straussien Jacob Sullivan, le conseiller national de Sécurité US, avec plusieurs officiels russes. Or, Washington n’a rien à négocier en Ukraine. Deux mois avant le conflit en Ukraine, j’expliquais que le fond du problème n’avait aucun rapport avec ce pays, pas plus qu’avec l’Otan. Il porte essentiellement sur la fin du monde unipolaire.

     

    Thierry Meyssan