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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été nommé « personnalité de l’année » par le magazine américain Time, qui a aussi rendu hommage à l' »esprit de l’Ukraine ».
« Que la bataille pour l’Ukraine suscite de l’espoir ou de la peur, Volodymyr Zelensky a galvanisé le monde d’une manière que nous n’avions pas vue depuis des décennies », a écrit le rédacteur en chef du Time Edward Felsenthal.
Mercredi, le président russe Vladimir Poutine a fait le point sur la guerre en public lors d’une séance télévisée du Conseil des droits de l’homme. Selon au moins un média régional indépendant, les questions posées par les responsables du Kremlin étaient étroitement contrôlées.
Parmi les sujets les plus importants qu’il a abordés en rapport avec l' »opération militaire spéciale » menée en Ukraine depuis maintenant dix mois, citons les plans futurs de mobilisation plus large et la perspective de déploiement de moyens nucléaires. Sur ce dernier point, M. Poutine s’en est pris aux États-Unis et à l’OTAN, déclarant que « la Russie n’a pas d’armes nucléaires tactiques dans d’autres pays, contrairement aux États-Unis ».
Il faisait ainsi référence au fait que certains membres de l’OTAN en Europe, y compris jusqu’en Turquie, accueillent de nombreuses armes nucléaires tactiques américaines dans le cadre du parapluie de défense de l’OTAN. « Nos forces nucléaires sont dans un état plus avancé que n’importe quel autre pays du monde », s’est-il vanté à un moment donné.
Poutine : « Nous avons les armes les plus avancées, mais nous ne voulons pas les brandir ».
Il est important de noter que, compte tenu de l’augmentation de la quantité d’armes fournies par les États-Unis et l’OTAN aux forces ukrainiennes, qui ont récemment transféré des missiles de plus en plus sophistiqués et de plus longue portée, M. Poutine a averti que « le risque de guerre nucléaire dans le monde augmente ».
Il a également profité de l’occasion pour réaffirmer la doctrine nucléaire « défensive » de la Russie, en soulignant que les armes nucléaires seraient envisagées comme une réponse à une attaque contre le territoire russe, tout en déclarant qu’il est prêt à défendre le territoire russe « en utilisant tous les moyens disponibles ».
Selon une traduction des propos de Poutine dans Sky News :
« Nous n’avons pas parlé de l’utilisation d’armes nucléaires ». Puis, il a déclaré : « La Russie n’est pas devenue folle. »
« Nous avons les armes les plus avancées, mais nous ne voulons pas les brandir ».
Mais en s’en prenant aux déploiements nucléaires de Washington en Europe, il a semblé suggérer que c’est précisément la partie américaine qui fait le coup de sabre nucléaire.
« Oui, nous le ferons de différentes manières et par différents moyens. Tout d’abord, bien sûr, nous nous concentrerons sur les moyens pacifiques, mais si rien d’autre ne subsiste, nous nous défendrons avec tous les moyens à notre disposition », a déclaré M. Poutine.
Les grands médias occidentaux vont plus que probablement interpréter ces commentaires comme une nouvelle « menace » selon laquelle la Russie est prête à mener une attaque nucléaire si elle est acculée en Ukraine. Pourtant, comme la fois précédente où il a fait des déclarations similaires, le dirigeant russe a en fait expliqué la nature défensive de la politique nucléaire officielle du pays contre les menaces « existentielles » pour le territoire russe.
Les États membres de l’Union Européenne vont-ils être contraints d’accepter la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des duos de même sexe, même si aucune de ces mesures n’est fondée sur leur propre législation ? C’est en tout cas l’objectif d’une initiative de la Commission européenne selon laquelle « les dispositions de droit international privé relatives à la paternité seront harmonisées au niveau de l’UE« .
La proposition a été acceptée par la Commission européenne mercredi.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait déjà annoncé en 2020 une « stratégie pour renforcer les droits LGBTQI« .
La Commission européenne voudrait maintenant imposer à tous les pays membres de l’UE un nouveau règlement qui « reconnaîtra la paternité établie dans un État membre sans procédure particulière dans tous les autres États membres« . Cela sapera toute interdiction nationale de la maternité de substitution et fera respecter le droit d’adopter pour les couples homosexuels dans toute l’UE . En effet, le règlement de la Commission européenne ne concerne que les cas qui ne sont pas encore convenus entre les États membres, à savoir la paternité dérivée de la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.
Jusqu’à présent, seuls 14 des 27 États de l’UE reconnaissent l’institution légale du « mariage » pour les duos de même sexe, et sept autres une union civile enregistrée. La proposition de la Commission européenne doit être approuvée à l’unanimité par le « Conseil » , c’est-à-dire les représentants des 27 États membres de l’UE, après consultation du Parlement européen. Il semble peu probable que cette unanimité soit donnée mais elle montre déjà où veulent aller les dirigeants de cette institution totalitaire qu’est l’Union européenne.
Jean-Christophe Lagarde, ancien président de l’UDI, ancien député et ancien maire de Drancy, a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris, ce mercredi, à dix mois de prison avec sursis pour avoir fourni à sa belle-mère un emploi fictif à l’Assemblée nationale.
Le tribunal a estimé que Jean-Christophe Lagarde s’est rendu coupable de détournement de fonds publics pour avoir versé à la mère de son épouse, Monique Escolier-Lavail, près de 40.000 euros de salaires dans le cadre d’un contrat «atypique, occulte», entre mai 2009 et août 2010.
Le tribunal déclare que Jean-Christophe Lagarde a «manqué au devoir d’exemplarité d’un élu» en «faisant prévaloir son intérêt personnel sur l’intérêt commun» avec cet emploi fictif, la justice l’a condamné à 60.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité. Sa belle-mère et lui doivent par ailleurs payer près de 75.000 euros de dommages et intérêts à l’Assemblée nationale.
De son côté, Monique Escolier-Lavail, reconnue coupable de recel, a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende.