Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 41

  • Paris 18ème : des enfants escortés par la police pour se rendre à l’école à cause de la présence de dealers et de consommateurs de crack

    Publié par Guy de Laferrière le 07 décembre 2022

    Dans le nord de la capitale, la police municipale est contrainte d’escorter des enfants et leurs familles pour se rendre à l’école à cause de la présence de dealeurs et de consommateurs de crack sur leur chemin. Une situation « indigne » selon la mairie d’arrondissement.

    C’est un petit chemin situé le long du périphérique parisien, d’où surgissent deux familles avec cinq enfants en bas âge, bien emmitouflés pour résister aux premiers flocons de neige fondue. Il est 8h20, ce lundi matin, et dans leur sillage, trois policiers municipaux de la Ville de Paris les escortent sur le chemin de l’école maternelle Charles-Hermite, située dans le nord de la capitale (XVIIIe).

    Les familles accompagnées matin et soir

    Si cette mère de famille a besoin d’être rassurée, c’est que la situation s’est considérablement dégradée dans le quartier de la porte d’Aubervilliers, avec l’arrivée de nombreux consommateurs de crack« En général, ils sont entre 30 et 40 à se réunir sur l’allée Valentin-Abeille. Dès qu’ils nous voient arriver avec les familles, ils se dispersent, raconte ce policier municipal. Nous sommes là matin et soir pour accompagner les parents qui sont en retard et n’ont pas pu prendre les petits bus mis à leur disposition par la Ville. » Ce matin-là, en effet, une vingtaine de consommateurs se sont égayés dans le quartier quelques minutes avant le passage des policiers et des enfants… pour mieux revenir sur le site quelques minutes plus tard.

    « Depuis le démantèlement du camp de Forceval à la porte de la Villette (XIXe) , le 5 octobre, nous rencontrons un problème lié à la présence de dealers de crack, les fameux modous, qui attirent de nombreux consommateurs sur l’allée Valentin-Abeille. Ce petit chemin est un lieu à couvert et difficile d’accès pour les forces de l’ordre, c’est pourquoi malgré la présence importante de policiers et de CRS sur le secteur, il reste un noyau dur de consommateurs de drogue, décrypte Kevin Havet, adjoint à la sécurité de l’arrondissement. Nous avons donc décidé de mettre une escorte matin et soir à la disposition des familles et cela durera aussi longtemps que ce sera nécessaire. »

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Laurent Méric, porte-parole d’Enedis, n’exclue pas que les patients sous respirateur artificiel à domicile puissent subir quelques désagréments passagers

    Publié par Guy de Laferrière le 07 décembre 2022

     

    Laurent Méric, porte-parole d’Enedis, était l’invité de BFMTV. Alors que le président Emmanuel Macron reporte la responsabilité de possibles coupures d’électricité sur le dos des Français, les personnes les plus fragiles risquent de payer la fermeture des centrales nucléaires et le boycott du gaz russe.

    Les propos du représentant d’Enedis (voir vidéo ci-dessous) sont extrêmement inquiétants : « Les patients à haut risque vital, qui sont identifiés et […] qui ont un respirateur avec un équipement important à la maison, sont éventuellement délestables [NDLR, suppression momentanée du courant électrique]. Ces personnes sous respirateur artificiel sont non prioritaires, si je peux me permettre de le dire. »

    Alors que l’entreprise dit ne pas être en mesure d’identifier ces personnes à haut risque, à moins qu’elles ne se signalent auprès de leur Agence régionale de santé, qui pourra les désigner à Enedis. La journaliste en déduit qu’elles seront épargnées par les coupures d’électricité de par l’urgence purement vitale : « Ça veut dire quoi ? Je pensais que vous alliez justement ne pas couper le courant chez eux ? Vous allez couper le courant chez les personnes qui ont un respirateur ? » La réponse du porte-parole d’Enedis est sans détour « Les patients qui ont un haut risque vital ne font pas partie des clients prioritaires définis par les préfectures. » Laurent Méric n’a rien trouvé de plus efficace que d’envoyer un SMS ou un mail « pour voir s’ils ont pris leurs précautions ».

    L’accident est inévitable. Comment les pouvoirs publics vont-ils pouvoir prendre en charge ces personnes à haut risque vital — qui normalement sont à domicile — alors que les hôpitaux sont pleins à craquer et que le personnel est en sous-effectif ? De 2016 à 2021, 21 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés. La question d’une prise en charge de ces personnes à seulement un mois d’une possible coupure d’électricité laisse entrevoir un manque de préparation évident. Nous nageons en plein amateurisme, ce qui laisse craindre le pire.

     

  • Les États-Unis dévoilent les pertes de leur arsenal à cause de l’Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 07 décembre 2022

     
    par Alexandre Lemoine

    Les États-Unis ont épuisé leurs réserves de missiles antiaériens Stinger et de missiles antichars Javelin prévues pour plusieurs années d’avance à cause de l’aide accordée à l’armée ukrainienne, écrit National Review se référant à Greg Hayes, directeur général de l’entreprise militaire américaine Raytheon. 

    D’après ce dernier, le principal problème est que les États-Unis ont déjà utilisé une quantité équivalente à 13 ans de production de Stinger et à 5 ans de production de Javelin au cours des premiers mois du conflit en Ukraine, alors qu’aujourd’hui la question de renflouement des réserves se pose sérieusement car le Pentagone n’a pas acheté de lance-missiles antiaériens portatifs depuis 2004.

    Le journaliste de la revue Jimmy Quinn écrit que Washington a envoyé 5500 Javelin et 1400 Stinger à Kiev à titre d’aide militaire, alors que Raytheon a remporté un appel d’offres de 624 millions de dollars pour réapprovisionner les stocks de l’armée.

    Christine Wormuth, secrétaire à l’Armée de terre des États-Unis, lors du forum Reagan National Defense, a ajouté que le Pentagone avait signé des dizaines de contrat pour plus de 6 milliards de dollars afin de recompléter l’arsenal de minutions à sec à cause du soutien à l’Ukraine.

    Cependant, les tentatives du Pentagone d’augmenter la production d’armement sont incertaines. La question est de savoir quelle sera la politique menée par la majorité républicaine au sénat.

    Plus tôt, le colonel à la retraite Mark Cancian, conseiller en chef du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), a déclaré qu’au vu de l’épuisement des réserves, afin de pouvoir continuer de fournir des armes à l’Ukraine, les États-Unis devraient soit en prendre à leur propre armée, soit envoyer à Kiev des armes moins efficaces. Selon l’expert, le plus rapidement s’épuisent les munitions d’artillerie de 155 mm de l’Otan, dont 800 000 unités ont été transférées à l’Ukraine. Il a noté que le recouvrement des réserves de missiles antichars Javelin transmis à Kiev prendrait deux ans, c’est pourquoi le Pentagone envoie à Kiev des missiles antichars Tow, plus lourds et moins mobiles.

    source : Observateur Continental

  • Un « suprémaciste juif », ex-membre d’une « entité terroriste » va devenir ministre de la Sécurité nationale en Israël

    Publié par Guy de Laferrière le 07 décembre 2022

    Auteur : 

    Itamar Ben Gvir devrait être sous peu nommé ministre de la Sécurité nationale dans le nouveau gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu. Qui est Itamar Ben Gvir ? Un « suprémaciste juif », anciennement membre du parti Kach classé comme entité terroriste aux Etats-Unis et en Israël !

    Retour en arrière

    Le rabbin Meïr Kahane, après avoir développé la Ligue de défense juive aux États-Unis, s’installa en Israël en 1971. Il y incarna une idéologie prônant un mysticisme ethnique juif fondé sur la « souveraineté juive » exclusive sur la terre d’Israël et la reconstruction du Temple (détruit en 70 après Jésus-Christ par les Romains), étapes obligées pour la venue du Messie. et un racisme envers « les Arabes », réclamant leur expulsion de cette terre. Il créa le parti Kach et devint député en 1984. En 1988, le parti Kach, qualifié de « raciste » par la Cour suprême israélienne, fut interdit de se présenter aux élections. Le parti Kach fut même classé comme entité terroriste aux Etats-Unis et en Israël.

    Kahane a été assassiné en 1990 à New York mais le kahanisme influence toujours certains mouvements et personnages politiques israéliens. Dont Itamar Ben Gvir qui fut coordinateur des jeunesses kahanistes, raison pour laquelle il fut exempté du service militaire.

    Itamar Ben Gvir va fonder en 2015 sa propre organisation, Puissance juive. Ben Gvir fut plus de cinquante fois inculpé pour propos et actes racistes. Il est également devenu l’avocat de personnages que le quotidien Haaretz qualifie de « who’s who des suspects juifs d’actes de terrorisme et des cas de crimes haineux en Israël ».

    La campagne électorale de Puissance juive était centrée sur le slogan « C’est qui les proprios ici ? ». Deux semaines avant les élections législatives, Ben Gvir a été vu à la tête d’un groupe de fanatiques juifs, brandissant un pistolet dans le quartier palestinien de Cheikh Jarrah, et hurlant « Ici c’est moi le propriétaire ! ».

    Dans quelques jours, Itamar Ben Gvir devrait devenir officiellement ministre de la sécurité intérieure et, à ce titre, chef de la police…

     

    Source : medias-presse.info

  • Il fait froid à l’Assemblée nationale ? Et que doivent dire les millions de Français qui ont du mal à payer leurs factures ?

    Publié par Guy de Laferrière le 07 décembre 2022

    Auteur : 

    Le Journal du Dimanche a signalé une information qui n’aura pas manqué d’émouvoir la France entière : « On se caille » à l’Assemblée nationale ! Quoi, nos si dévoués députés ont froid ? Une telle nouvelle devrait entraîner un élan de solidarité sans précédent. Nul doute que nos écoliers auront à cœur de baisser encore le chauffage dans leurs classes déjà frigorifiées et que nos aînés, confinés dans leur EHPAD, consentiront à quelques sacrifices supplémentaires, tous unis avec nos parlementaires qui vivent des conditions de travail si difficiles. D’ailleurs, qu’attend-on pour reconnaître l’extrême pénibilité de leur tâche ?

    Trêve de plaisanteries, on se demande comment le Journal du Dimanche a pu trouver une journaliste prête à associer son nom à un article aussi affligeant, à l’heure où tant de Français vivent dans la misère et où l’incurie de nos politiciens plonge la population de notre pays dans l’appauvrissement accéléré. La majorité des Français vivront cet hiver en ayant bien plus froid que nos députés.

     

    Source : medias-presse.info