Publié par Guy Jovelin le 16 avril 2025
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Le choix d’un prénom : les références aux saints du catholicisme en voie de disparition ?
Publié par Guy Jovelin le 16 avril 2025
Baptiste Coulmont, Professeur des universités (École Normale Supérieure Paris-Saclay) a étudié l’attribution des prénoms depuis le début du XXème siècle. Vers 1900, la quasi-totalité des bébés recevait un prénom dérivé ou proche de celui d’un saint catholique. Ils ne sont plus qu’un quart aujourd’hui dans ce cas.
Quelle que soit la source consultée, du calendrier des Postes à la liste des saints de la Conférence des évêques de France, on constate que la proportion de bébés nés en France et recevant un prénom de saint catholique diminue au cours du dernier siècle. […]
On peut expliquer cette diminution de différentes manières. En faisant référence à la sécularisation de la société française dans laquelle l’Église romaine joue un rôle moindre, concurrencée par d’autres institutions. Rappelons qu’en 2019-2020, 25% des Français se déclaraient catholiques contre 43% en 2008-2009. Mais on peut faire référence aussi au goût parental pour la nouveauté : or les prénoms des Saints ont de grande chance d’être des prénoms démodés, puisqu’ils étaient donnés par les générations précédentes.
On peut enfin insister sur la libéralisation du choix (effective depuis 1993 mais en gestation depuis plusieurs décennies), qui permet aux parents de sortir de la référence aux « usages des différents calendriers ». La diversification religieuse joue sans doute un rôle, aussi : il est évident que le répertoire catholique n’est pas celui de l’islam ou du bouddhisme.
Les personnes nées au début du XXe siècle avaient entre 4 et 5 fois plus de chance d’être nommées « Z » si elles naissaient le jour de la Saint-Z qu’un autre jour de l’année. Pour les personnes nées dans les années 1980 (et déjà décédées) il n’y a plus d’effet « Saint du jour ».
La disparition a été plus lente sur les seconds prénoms, ces prénoms invisibles, connus du seul entourage proche : ces prénoms sont souvent des prénoms d’une génération plus âgée (cousines et cousins, grands-parents, oncles et tantes) et de plus associés au parrainage et donc à un saint protecteur. […]
On peut même penser qu’aujourd’hui naître le jour de la Saint-Z conduit les parents à éviter ce prénom : le choix du prénom se vit parfois comme un choix libre, entièrement libre.
The Conversation (Article intégral)
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Il faut censurer ce gouvernement. Il faut renvoyer François Bayrou.
Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2025
Il y a quelque chose de pathétique, presque crépusculaire, dans la conférence de presse de ce 15 avril du Premier ministre François Bayrou. Un spectacle d'impuissance tranquille, de résignation molle, de fatalisme brumeux. Une sorte de grand-père grognon qui, face à l’incendie qui ravage la maison, se contente de marmonner qu’il fait chaud et que c’est sans doute la faute du voisin.La France vit une crise budgétaire majeure, une hémorragie financière, une dette abyssale qui menace jusqu’à la souveraineté nationale. Et que fait François Bayrou ? Il découvre. Il réalise, presque avec candeur, que les dépenses publiques pèsent. Il nous apprend, entre deux soupirs et trois truismes, que l’argent magique n’existe pas. On aurait dit un étudiant découvrant les bases de l’économie publique à la veille de son partiel. Ce n’est plus un Premier ministre, c’est un promeneur du dimanche perdu sur un champ de bataille.Il annonce 40 milliards d’économies. Très bien. Où ? Comment ? Sur quoi ? Silence. Le brouillard. Pas un chiffre. Pas une piste. Pas une stratégie. C’est de la prestidigitation comptable, un tour de passe-passe verbal, sans le moindre contenu. De l’économie incantatoire. Le mot « économies » a été prononcé, c’est tout ce qui compte. La réalité, elle, attendra. Ou l’élection suivante.Et comme tous les incapables, il trouve des excuses. La guerre en Ukraine. Donald Trump et ses droits de douane. La météo bientôt ? L’alignement des planètes ? Le Premier ministre de la cinquième puissance mondiale se lamente comme un élève pris en défaut. Il se cherche des boucs émissaires, externalise la responsabilité, fuit la vérité.Il promet des « orientations » pour le budget 2026… d’ici le 14 juillet. Autrement dit : plus tard. Demain. Après-demain. Le jour où il fera beau. C’est-à-dire jamais. Car ce gouvernement n’a ni boussole, ni énergie, ni courage. Il est paralysé par sa propre médiocrité.François Bayrou est dépassé. Éreinté. Usé. Trop vieux pour l’époque, trop lent pour l’urgence, trop tiède pour le défi. Ce n’est plus un chef de gouvernement, c’est un retraité de la politique à qui l’on a redonné les clés par nostalgie mal placée. Il n’a plus la flamme, plus la force, plus l’intelligence stratégique que requiert la situation dramatique du pays.Il faut le dire clairement : la France ne peut plus se permettre ce genre de simulacre au sommet de l’État. Ce n’est pas seulement une erreur politique, c’est une faute grave. Il en va de notre avenir, de notre indépendance, de notre survie.Il faut censurer ce gouvernement. Il faut renvoyer François Bayrou. Et vite. Avant que le naufrage ne devienne irréversible. La France mérite mieux que cette procession de technocrates à bout de souffle.Thomas Joly - Président du Parti de la France -
Commission d'enquête sur l'islamophobie
Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2025
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Même dans le foot…
Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2025
Chaque année, pendant le carême, on voit un concours d’abominations, insultes, blasphèmes, satanisme en tout genre. Cette année n’a pas manqué à l’appel, avec le spectacle blasphématoire à Caen, le retour de la loi pro-mort visant à éliminer les personnes indésirables… Récemment, c’est même dans le football que le satanisme a fait son apparition.
Des supporters du club de football FC Kaiserslautern ont suscité la controverse début avril avec une chorégraphie aux allures sataniques dans le stade Fritz-Walter. A l’occasion du match à domicile contre le Fortuna Düsseldorf, ils ont mis en scène une image sombre avec des symboles sataniques et des incantations. Des films noirs ont transformé le virage ouest en une surface noire d’où émergeait un pentagramme rouge flamboyant inversé, symbole du satanisme. Au-dessus de l’étoile à cinq branches apparaissait une banderole en latin : « Exaudi Nos, Lucifer, Et Surge Ex Abysso, Sume Animas Nostras » (« Entends-nous, Lucifer, sors de l’abîme et accepte nos âmes »). En parallèle, une énorme figure de diable s’est élevée de la foule, accompagnée de fumée et de fontaines de feu. Une deuxième banderole criait : « Ad Lucem Nos Trahe, Orbem Mundi Regna » (« Conduis-nous vers la lumière, règne sur le monde »).
Source : lesalonbeige