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On nous affirme que les dégâts attribués aux Gilets jaunes ont fait 18 millions de frais à Paris en 3 mois. Peut-on dire haut et fort que c’est moins que le coût des émeutes ethniques à Grenoble en 3 jours !! Et dans le silence médiatique quasi-complet. Et les émeutes continuent
Ils étaient des milliers à Paris, Marseille et dans de nombreuses grandes villes de France, ces vaillants Franco-Algériens qui n’exhibaient pourtant que le seul drapeau algérien. À travers ces manifestations, que l’ancien colonialiste français avait la gentillesse, ou la faiblesse, d’accepter sur son sol, ces patriotes algériens montraient tout l’amour qu’ils portent à leur pays, et leur volonté d’empêcher Bouteflika, par un cinquième mandat, de continuer à l’enfoncer dans le néant.
Ils nous avaient d’ailleurs déjà montré leur amour du pays de leurs ancêtres quand ils avaient sifflé La Marseillaise, en 2001, lors d’un match France-Algérie, au Stade de France… Et cette ferveur au soir des matches de football de l’équipe d’Algérie, tellement forte qu’ils ne pouvaient pas résister à l’envie de tout casser.
Ils ne peuvent pas ignorer, d’autre part, que 80 % des jeunes Algériens rêvent de venir en France. C’est donc maintenant qu’ils doivent donner l’exemple, et envoyer un message fort à l’Algérie, mais aussi au monde entier. Leur pays a besoin d’eux pour reconstruire le pays, ruiné pendant cinquante-sept ans d’indépendance par la politique du FLN. Beaucoup d’entre eux justifient leur présence en France par la réalité de la politique des généraux algériens, derrière Bouteflika. Cette explication ne tient plus la route.
Or, si le renoncement de Bouteflika est une première victoire, il faut admettre qu’en repoussant les élections à une date non définie, le chef de l’Etat algérien, même fragilisé, se fout ouvertement de la gueule des manifestants. Ce premier recul doit donc aboutir à une mobilisation encore plus forte, pour que cela se transforme en une victoire totale. Et à présent, c’est en Algérie que cela se joue !
C’est donc le moment pour les Algériens vivant en France, et pour les Franco-Algériens, de montrer que les calomnies nauséabondes et racistes, véhiculées par l’extrême droite, sont fausses. En effet, des courants xénophobes, qui véhiculent la haine, osent raconter que les Algériens sont très nombreux, en France, à vivre des aides sociales, qu’ils travaillent peu, et qu’ils sont sur notre sol pour profiter des formidables avantages que leur offre, fort généreusement, notre pays. C’est le moment de faire taire ces xénophobes malveillants.
Cinquante-sept ans après l’Indépendance, chèrement acquise en 1962, les Algériens ont l’occasion de démontrer que le retentissant échec économique, démocratique, agraire, démographique, et tout le reste, n’était dû qu’au seul FLN. Ils ont une occasion unique, aux yeux du monde entier, de montrer que le combat qu’ont mené leurs parents et grands-parents était légitime, et qu’ils sont capables de nous construire une grande Algérie, débarrassée du colonialisme français et des généraux parasites et dictateurs. Nous ne doutons pas qu’ils seront vigilants – eux qui ont milité, pour nombre d’entre eux, pour qu’on respecte les droits des musulmans en France – et qu’ils feront tout pour que la parole d’Allah continue à faire autorité, dans leur pays.
Selon Gilbert Meynier, spécialiste de l’histoire de l’Algérie sous la domination française, et Tahar Khalfoune, le nombre de résidents d’origine algérienne en France en 2012 pouvait être estimé à 4 millions, dont 2 millions de binationaux.
Pierre Cassen, dans une de ses vidéos, expliquait son inquiétude devant la possible venue de 500 000 nouveaux Algériens en France.
Dans un autre registre, Mohamed Sifaoui expliquait, lui, que 10 à 15 millions d’Algériens risquaient de débarquer en France. Prenait-il ses désirs pour des réalités ?
Nous ne doutons pas que pas un seul de ces 4 millions (qui ont dû passer à 4,5 millions de plus) ne va rester en France, pendant que leur pays, auquel ils ont montré tout leur attachement dans les manifestations en France, a besoin d’eux et de leur immense savoir-faire. Les Français n’auront même pas besoin de leur dire « La Valise ou le Cercueil » pour qu’ils montent par centaines de milliers dans les bateaux et les avions. Et Sifaoui le premier…
Nous savons que les Algériens seront fidèles au rendez-vous, et qu’ils vont prendre, par millions, un aller simple pour retourner au pays, et fuir un pays raciste qui les a humiliés toute leur vie.
Comme les Maliens, quand leur pays a été attaqué par les islamistes, et que les soldats français sont partis le défendre…
Bernard Lugan : « Au Mali, les dirigeants français ont voulu imposer l’utopique ‘vivre ensemble’ »
Par Bernard Lugan, historien et spécialiste de l’Afrique ♦ Découvrez ci-dessous l’éditorial du numéro 111 (mars 2019) de L’Afrique Réelle, lettre d’information proposée par Bernard Lugan.
Le sentiment anti-français en hausse au Mali
En dépit de l’élimination par l’armée française le 21 février 2019 de l’Algérien Yahia Abou al-Hamman, chef de « l’émirat de Tombouctou », et qui était l’un des trois principaux chefs de la coalition jihadiste sahélienne GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), la situation se complique au Mali.
Le sentiment anti Français y a même explosé le 10 février 2019 quand, à Bamako, devant plusieurs dizaines de milliers de partisans, l’imam wahhabite Mahmoud Dicko a déclaré : « Pourquoi c’est la France qui dicte sa loi ici ? Cette France qui nous a colonisés et continue toujours de nous coloniser et de dicter tout ce que nous devons faire. Que la France mette fin à son ingérence dans notre pays. »
Un singulier remerciement pour tout ce que nos Armées ont fait pour son pays…
Les 3 erreurs de la France
La vérité est que, face à la grande complexité des réalités maliennes, l’erreur française fut triple :
1) En 2013, il aurait fallu subordonner la reconquête de Gao, de Tombouctou et du nord Mali par Serval à la reconnaissance préalable par Bamako d’une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale prenant véritablement en compte les spécificités nordistes, ce qui n’a pas été fait.
2) Au lieu de cela, Paris imposa une fois de plus l’aberrante solution électorale. Or, comme l’ethno-mathématique a automatiquement donné la victoire aux plus nombreux, c’est à dire aux sudistes, la revendication touareg a donc été « démocratiquement » délégitimée..
3) Les autorités françaises ont refusé de voir que pour Bamako, l’ennemi principal est le séparatisme touareg et non l’islamo-jihadisme combattu par Barkhane.
Au lieu de partir du réel ethno-racial sahélien, aveuglés par leur idéologie, les dirigeants politiques français ont voulu imposer l’utopique « vivre ensemble ». Ils imaginaient sans doute que la fée électorale allait, d’un coup de baguette magique, faire accepter à des nomades berbères ou arabes de se soumettre au bon vouloir des agriculteurs noirs sédentaires que leurs ancêtres razziaient, et aux sudistes de cesser de prendre leur revanche sur ceux qui, avant la colonisation libératrice, réduisaient leurs ancêtres en esclavage.
Par la faute de nos gouvernants, Barkhane se trouve donc désormais prise entre le marteau et l’enclume avec des possibilités de manœuvre réduites en raison de la multiplication des mines posées sur les axes de communication obligés.
Certes, de brillantes opérations permettent de liquider les têtes du jihadisme mais il faut bien voir que, de plus en plus fixée sur des emprises coupées des populations, comment Barkhane dont l’essentiel des moyens est désormais utilisé à son auto-protection pourrait-elle répondre aux problématiques régionales millénaires ?
D’autant plus que ses cadres ne reçoivent plus de formation africaniste, depuis que les véritables enseignements en cette matière ont été supprimés, tant à Coëtquidan qu’à l’Ecole de Guerre…
Au sommaire du numéro :
Actualité Algérie : derrière les élections, le naufrage économique
Dossier : Libye, le général Haftar maître du jeu – Le coup de pied du général Haftar dans la fourmilière du Fezzan – Haftar-Russie-Turquie contre Fayez el-Sarraj et les Occidentaux
Dossier : Le fragile verrou tchadien – La terre, les hommes et leurs conflits – Les nouvelles guerres du nord (2019)
Histoire et justice Rwanda : un non-lieu valant accusation…
Récemment le Service Sanitaire National italien a décidé que le médicament anti-tumeur, la Triptoreline, qui a comme effet secondaire de bloquer ou arrêter la puberté, pourra être dorénavant prescrit aux adolescents souffrant de « troubles du genre » et sera totalement remboursé.
Tandis que la communauté Lgbt exulte, que la presse progressiste applaudit cette décision qui fait avancer le relativisme « de genre », les associations pro-familleitaliennes tirent la sonnette d’alarme en condamnant « ces dérives idéologiques dangereuses et dommageables » « pour la santé des adolescents particulièrement fragiles sur le plan psycho-affectif » et qui « alimentent un processus socio-culturel dissociant totalement les données biologiques de la perception de soi ».
Précisément, les opposants à cette révolution anthropologique en cours mondialement voient, derrière la décision prise le Service Sanitaire National italien, la main cachée despartisans de la théorie du genre, cette idéologie diabolique qui prétend que l’individu peut changer de sexe au gré de ses envies,de ses pulsions, de ses passions.Malheureusement, si ces défenseurs de la différence sexuelle entre hommes et femmes et de l’identité sexuelle naturelle avaient espéré en une forte prise de position de la part du Vatican, ils ne pourront qu’être déçus.
Le Saint-Siège a en effet, par la voix d’un des membres de l’Académie Pontificale pour la Vie, le professeur Laura Palazzani, donné sa bénédiction pour l’utilisation de ce médicament sur des adolescents. Le placet est arrivé sous forme d’un entretien complaisant que le site web officiel du Vatican, Vatican News, a accordé à madame Palazziniet dans lequel elle juge possible le recours à cette solution médicamenteuse « en des cas circonscrits, avec prudence, avec une évaluation au cas par cas », sapréoccupation principale étant que le jeune garçon ou la jeune fille, aux alentours de 10-12 ans, soit adéquatement informé et accompagné dans sa décision, avec le consentement de ses parents.
En acceptantque ce médicament soit prescrit à des pré-adolescents qui veulent décider de leur « genre » en-dehors de leurs données biologiques, le professeur Palazzini avalisecette idéologie du genre qui pourtant renverse l’anthropologie catholique, la conception chrétienne de l’homme et la simple loi naturelle. Et même si, prudemment, madame Palazzini parle de « cas par cas », c’est la sempiternelle stratégie des exceptions qui immanquablement deviendront la règle.
Les déclarations de madame Palzzini auraient pu n’engager qu’elle mais en les publiant sans commentaires négatifs sur son site officiel Vatican News l’Église conciliaire les fait siennes. Nouvelle preuve de sa soumission au monde et aux idéologies dominantes.
Samedi 11 mai, le Parti de la France célébrera ses 10 ans d'existence au cours d'un grand banquet dans un prestigieux restaurant du Paris historique. Tout au long de la journée, des personnalités qui ont contribué à la fondation et au développement de notre mouvement prendront la parole.
Afin que le maximum de militants et de sympathisants du Parti de la France puisse participer à cet événement, le tarif est fixé à 20 € par personne, le PdF prenant le reste à sa charge.
Vous pouvez dès maintenant envoyer votre réservation accompagnée de votre règlement par chèque (à l'ordre de Myriam Baeckeroot) à cette adresse : PdF - Banquet des 10 ans - 6, allée des Templiers - 78 860 Saint-Nom-La-Bretèche
Renseignements au 06.38.73.25.61 ou 10ans@parti-de-la-france.fr